De gros personnages libres, dont: Hidan, Kakashi,A Yotsuki, ou encore Jûgo ! Les villages sont attaqués par de dangereux déserteurs, Iwa est le premier village à avoir pu écarter la menace ! Kiri et Iwa sont de nouveau ouverts ! Konoha accepte deux ninjas inventés ! Les Nukenins inventés sont de nouveau autorisés !
LA CÉRÉMONIE DES OSCARS COMMENCERA A 22H CE SOIR !
Une neige rouge à Yuki no Kuni - Le dernier jour de Kagura
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Anko Mitarashi (Décédée)
Membre ✿ Tokubetsu Juunin de Konoha, Chef du Détachement d'Infiltration et de Reconnaissance
Messages : 282 Date d'inscription : 04/07/2013 Age : 33 Localisation : Konoha Gakure no Satô
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Sujet: Une neige rouge à Yuki no Kuni - Le dernier jour de Kagura Lun 16 Sep - 17:08
Le dernier combat
« La neige est la pureté de ce monde »
feat Seiza Uzumaki
Après avoir rencontré un certain Aki, Kagura est parti en mission d'un rang très élevé. Normalement, la Juunin aurait dû être accompagné pour quelques ninjas, mais celle-ci avait totalement refusé. La jeune femme avait l'habitude de travailler en solitaire dans ce genre de mission, elle n'aimait pas être gênée. La Mikazuki avait fait un long voyage en bateau pour aller au pays de la neige, pays où elle devait effectuer une mission. Ce n'était pas n'importe quelle quête, la femme devait éliminer une cible dangereuse pour Iwa. Malheureusement, cette dernière était une proie plutôt difficile à trouver, surtout dans ce pays. Le bras-droit du Tsuchikage devait alors faire preuve d'une grande patience et d'un sens de l'orientation. Il était vraiment facile de se perdre dans ce continent neigeux, de plus, quand c'était la première fois qu'on y mettait les pieds. Par chance, l'épéiste n'avait pas le mal de mer, donc la traverser s'était très bien passé. Évidemment, elle avait pris de quoi bien se couvrir, elle avait tout de même froid malgré les airs qu'elle se donnait. Les gens dans le bateau étaient très sympathiques, ils étaient serviables et polis envers les passagers. Un trajet sur la mer des plus agréables, c'était rare qu'elle ait un mauvais souvenir de ce genre de voyage. Effectivement, Kagura avait toujours eu le chic de choisir le bon navire, un sens de la déduction assez développée.
Après être arrivé au port de Yuki no Kuni, la Juunin marcha alors vers le lieu où sa cible était censée y être. Enfin selon les rapports reçus, l'ennemi traînait souvent dans une forêt de neige afin de tuer ses victimes. L'endroit était parfait pour commettre des crimes sans se faire repérer, la forêt était immense et impossible de retrouver sa route sans un bon guide. Kagura avait oublié de demander de l'aide pour traverser les immenses arbres blancs. Ce n'était pas trop grave, la Juunin utilise un kunai et firent alors des remarques pour éviter de se perdre. Ainsi, elle pourrait facilement revenir en arrière si elle ne trouvait rien sur sa cible. La jeune femme allait tout faire pour réussir sa mission, la brune ne sortait pas souvent du village à cause de son grade ou plutôt de son rôle. Heureusement, elle avait eu la chance d'avoir la permission d'y aller, ainsi la Jônin n'allait pas rouiller à force de rester dans le bureau. Comment pouvait-elle protéger son Tsuchikage si elle ne combattait plus ? Il fallait bien que l'épéiste puisse faire des missions où ça demandait de combattre pour gagner un certain équilibre. La Mikazuki espérait tout de même s'en sortir vivant, car la Nukenin qu'elle devait éliminer. Elle avait la réputation d'être très dangereuse pour les Yukijin, mais Kagura avait déjà connu pire. Son dernier ennemi, Minerva était une femme très puissante manipulant le Meïton. Cette fois-ci, la brune n'avait plus personne pour lui sauver la vie en cas de pépin.
La Junin décida alors de se déplacer seule dans la forêt neigeuse, c'était un gros risque, mais la mission le voulait ainsi. Après tout, si elle n'entrait pas dedans, Kagura ne mériterait pas d'être une kunoichi de confiance envers son Tsuchikage. Il y avait peu d'animaux dans les environs, on dirait que même les bêtes avaient peur de s'aventurer dans ces lieux. C'était vraiment étrange, mais l'épéiste ne devait pas renoncer à partir. Après tout, la Mikazuki en avait décidé de la sorte, elle ne pouvait plus faire marche arrière, elle aurait honte de revenir à Iwa sans avoir réussi. Le bras-droit s'enfonça petit à petit dans les bois, elle n'avait pas peur, c'était son rôle de faire peur à ses proies. En plus, la kunoichi d'élite avait tellement attendu pour tuer un autre Nukenin, elle était plutôt pressée de la rencontrer. Soudain, la brune entendit un bruit un peu plus loin, comme si, il y avait une bagarre. Cela intriguait l'Iwajin, du coup, elle se rendit sur les lieux d'où provenait le son. À son arrivée, la Junin remarqua quelque chose d'horrible, un meurtre. La neige était d'un rouge écarlate, un cadavre au sol et la tueuse assise dessus. Alors c'était cette femme rousse qu'elle devait tuer, ça tombait bien. Kagura n'allait pas chercher trop longtemps après elle, l'épéiste avait déjà sa main sur le fourreau de son sabre. Rien qu'en voyant sa tenue tachée de sang, ça devait être une pure psychopathe, inutile de lui parler.
Kagura : Sale monstre, crève .. Raiton - Gian !
La Junin se trouvant à quinze mètres de la rousse, Kagura utilisa un Raiton contre elle. La Mikazuki envoya depuis sa bouche une grande boule de foudre en direction de sa proie. La première offensive avait débuté et donner par l'Iwajin, maintenant comment son adversaire allait s'y prendre pour éviter de se le prendre. En tout cas, l'Iwajin resta sur ses gardes, c'était primordial dans ce genre d'affrontement
C’est quand même terrible de ressentir l’injustice en son cœur. C’est quelque chose d’oppressant, de très triste. Quelque chose qui vous reste en travers de la gorge. Et le pire ? C’est quand vous ne pouvez pas prouver votre innocence. En l’occurrence, Seiza n’avait pas vraiment compris tout ce qui venait d’arriver. Quand l’inconnue était arrivée, elle avait déjà le cœur lourd de peine. Alors cette attaque… Ce fut la goutte qui fit déborder le vase. La jolie brune n’avait même pas cherché à savoir qui était cette rousse, pourquoi le corps sur lequel elle était assise était mort et en quoi Seiza était en fait non coupable. Elle avait attaqué… Aveuglement… En l’insultant de monstre au passage. De la méchanceté gratuite, tout simplement. Mais reprenons depuis le début. Pour une fois que Seiza n’a rien fait de mal, autant que vous sachiez ce qu’elle fout alors sur cadavre car, je le conçois, pour la peine ça fait assez suspect.
Des voyages, elle en fait plein. A longueur de temps, tout au long de l’année, que ça soit en hiver ou en été, quand elle en a marre de rester dans ses ruines, elle s’en va. Dans une direction hasardeuse, toujours différente des précédentes. Elle s’en va et elle essaie de découvrir ce qui vit autour d’elle, que ça soit humain ou naturel. Dernièrement, elle atterrit dans ce pays glacial, découvrant la neige pour la première fois. Cette sensation de froid qui vous prend de bas en haut, qui vous fige sur place, qui vous donne, à force, l’impression de brûlure. La première fois que Seiza a ressenti ça, c’est une joie immense qui s’est emparée d’elle. Une joie infinie digne d’une découverte de grande envergure. Ça aurait pu perdurer un long moment si la sensation de froid n’était pas rapidement devenue désagréable en raison de la tenue légère de la jeune femme. Elle avait déjà eu du mal à terminer son voyage jusqu’à la jolie poudre blanche à cause du vent et du froid qui s’étaient glissés sous ses vêtements, mais là c’était encore pire puisque ça restait sur elle.
Mais voilà, Seiza ne serait pas Seiza sans sa chance incroyable et honteuse. Elle aurait pu crever de froid ici, par simple inconscience, si un vieux bucheron en plein travail ne l’avait pas remarqué. S’approchant de la jeune femme avec curiosité, il fut énormément surprit par le peu de tissu qui couvrait Seiza. La jeune fille n’est pas méchante au fond et rapidement le dialogue s’installa entre eux, sans que le petit vieux ne cherche trop à comprendre pourquoi elle n’avait pas un gros manteau de fourrure sur elle. Il la ramena chez elle et lui offrit un bon repas chaud ainsi qu’un lit pour cette nuit, en toute gentillesse et sans idée tordues derrière la tête. Sur la cheminée du vieux bucheron trainait un cadre avec une photo à l’intérieur, de lui avec une femme et un enfant. Sauf que la chaumière était vide… Alors Seiza ne fit pas le rapprochement, ne s’attardant généralement pas sur les détails puisque l’hyperactivité de son esprit l’en empêchait, mais nous, nous pouvons facilement laisser libre court à l’idée d’un malheur ou tout simplement d’une continuité logique de la vie. Finalement, ce fut une semaine entière que Seiza resta auprès du petit vieux. Il était seul et un peu de vie dans sa petite maison de bois ne lui faisait pas de mal, quant à Seiza elle l’aidait dans son travail ardu, ce qui occupait ses journées et son esprit, limitant un peu sa folie. Jusqu’à ce qu’il découvre enfin jusqu’où pouvait aller la folie de la demoiselle…
Ils étaient sortis, en début d’après-midi, pour aller chercher du bois à des fins personnelles cette fois, puisque la réserve des buches de la chaumière commençait à s’épuiser, par un temps maussade, au brouillard pesant mais aux flocons apaisants. Seiza sautillait un peu partout, s’amusant à laisser ses traces de pas dans la neige, attrapant les flocons qui tombaient avec le bout de sa langue, s’éloignant considérablement du petit papy qui peinait à suivre. Ce que lorsqu’elle entendit un cri de terreur de la voix de son hôte que Seiza s’arrêta… Elle s’était tournée dans la direction d’où provenait le cri et activa sa perception de chakra pour apercevoir, derrière le brouillard épais qui masquait tout à plus de deux mètres, deux formes de chakra. L’une était au sol, un bras au-dessus du visage, et l’autre surplombait la première d’un air dominant. Le tableau mirifique qui était encore présent il y a quelques minutes s’était changé en un décor d’horreur, capable de glacer le sang du plus valeureux guerrier. Les flocons, qui auparavant faisait office de complice de jeu, donnait maintenant l’image d’être associé aux plus vils horreurs que les hommes pouvaient faire.
Rapidement, la jeune femme arriva sur place, pour s’arrêter en voyant que la lame de ce qu’elle pensait être un bandit était plantée dans le sol, à côté du visage du petit vieux qui était mort de trouille. Glissant sa main à sa bouche, elle en mordit son ongle, faisant résonner le claquement de sa dent contre la kératine. Le regard de l’agresseur se tourna alors vers la jeune femme, puis celui-ci se mit à sourire en coin, l’air satisfait de cette arrivée. Lentement, il approcha d’elle, alors qu’elle l’observait d’un air totalement égaré. Les mots ne sont pas les seuls vecteurs d'information. Tout parle à qui sait lire, voir et écouter. Une façon de se tenir, un regard, une intonation, un geste, aussi anodin soit-il, sont autant de renseignements sur un être humain et ses aspirations. Même le rythme de sa respiration pendant son sommeil en dit long sur lui. Et le regard que lançait cet inconnu à Seiza à ce moment-là était aussi clair que de l’eau de roche. Alors qu’il levait lentement la main gauche pour la poser sur la nuque de la jeune femme, celle-ci lui chopa le poignet de la main droite pour lui tordre brutalement. Dans un même temps elle tourna sur elle-même pour lui envoyer son coude dans le ventre et le relâche enfin pour venir lui écraser son pied dans l’estomac, le propulsant à terre. Un léger rire s’échappait maintenant des lèvres de Seiza alors que l’homme, surprit de l’affront de la demoiselle, toussait au sol, essayant de reprendre son souffle. Ce fut un vrai carnage… Elle s’amusa avec la chaire et le sang du malheureux pendant plusieurs longues minutes, prenant plaisir à l’entendre crier, alors que le petit vieux la regardait d’un air horrifié. Assise sur sa victime, elle voulut relever les yeux sur le papi une fois sa folie passagère terminée, mais il n’était plus là. Il avait tout bonnement disparu… Elle était seule, une fois de plus. Restant ainsi pendant encore une dizaine de minutes, c’est quand elle se décidait à repartir qu’elle entendit une voix hurler « Sale monstre, crève... Raiton - Gian ! ».
Une boule éléctrique se dirigeait vers la jeune femme à toute vitesse, à sa plus grande surprise. Néanmoins réactive, Seiza se leva d’un bond et usa d’un peu de chakra pour se propulser un peu plus loin en prenant appui sur le corps qui était au sol. C’est un arbre innocent qui prit le coup à la place de la nukenin. Se remettant droite, elle posa alors le regard sur cette inconnue qui venait de débarquer de nulle part et qui la prenait visiblement pour quelqu’un d’autre. Sans plus attendre, Seiza lança un Kiri Gakure, laissant une épaisse brume s’installer en plus de la naturelle. Rapidement, elle se glissa dans le dos de son ennemie, se basant sur la position qu’elle avait avant que la brume soit en place, et exécuta un Fûjin no Jutsuu. Cette technique crée un flux de vent de grande vitesse contenant des particules de poussière, capables de lacérer tout ce qui en est prisonnière en seulement quelques instants. Si elle touchait son ennemie, Seiza avait tout bon…
Dernière édition par Seiza Uzumaki le Sam 21 Sep - 16:24, édité 2 fois
Anko Mitarashi (Décédée)
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Sujet: Re: Une neige rouge à Yuki no Kuni - Le dernier jour de Kagura Mer 18 Sep - 11:04
Akayuki
« La mort frappe n'importe quand »
feat Seiza Uzumaki
Kagura était parti en mission dans le pays de la neige, une mission risquée pour un ninja non confirmé. Bien sûr, cela l'était également pour un Shinobi avec un peu d'expérience, mais il fallait exécuter les missions pour gagner de quoi vivre. La Juunin n'avait pas accepté le fait d'avoir quoi ce soit avec elle, la jeune femme n'aurait pas aimé qu'on la gêne durant sa mission. De plus, la kunoichi aimait faire ce genre de choses en solitaire, au moins, pas de regret vu que personne d'autre à part elle risquait sa vie. Évidemment, la Mikazuki ne voulait pas non plus mourir, c'était évident. L'Iwajin avait tellement de choses à faire dans sa vie, comme rester au côté d'Ogawa ou bien, de fonder une famille en espérant que la paix resterait tel quel pour l'instant. Ce n'était pas le moment de penser à ce genre de choses, Kagura avait une mission à remplir. Elle devait se rester concentré dessus, la réussite avant tout, sinon elle aurait honte de revenir à Iwa si elle échouait. Le bras-droit du Tsuchikage avait fait un excellent voyage jusqu'à Yuki no Kuni, il n'y avait rien eu de désagréable. Malgré cela, la Junin avait tout de même un mauvais pressentiment à propos de sa quête. C'était trop tard pour faire marche arrière puis bon, vu son rang et rôle, elle n'avait pas le droit d'abandonner si tôt. De plus, même si ces intuitions étaient toujours justes, la Mikazuki devait faire de son mieux pour réussir.
En arrivant au port du pays de la neige, la Juunin avait demandée son chemin pour se rendre dans la forêt indiquait sur son rapport. Un homme lui avait donné des indications, même de prendre un guide pour traverse la zone d'arbres neigeux. Malheureusement, Kagura refusa de prendre un guide avec elle, car la femme n'en avait pas besoin. De plus, la kunoichi ne voulait pas prendre qui ce soit avec elle pour s'y rendre, pas de victime innocentes. Exactement, c'était dans cette forêt qu'il y avait la cible de l'épéiste, une femme dangereuse. Il était connu qu'elle utilisait cette étendue d'ardre pour terrain de chasse, c'est pour cela que Kagura voulait y aller. Cela serait plus simple en effet pour la retrouver que de chercher dans les alentours pendant des mois. De plus, il faisait bien froid enfin pour la brune en tout cas. Apparemment, tous les Yukijin avaient l'air d'avoir l'habitude de cette température glaciale. C'était la dernière fois qu'elle y mettait les pieds avec si peu de vêtements chauds, ce n'était pas évidemment de rester concentré à la fois sur se maintenir au chaud et à la mission. Ce n'était pas tout, mais la Junin se devait d'y aller quand même, elle se réchauffera bien après. En traversant la forêt, elle utilisa un kunai pour faire des repères sur les troncs afin de ne pas se perdre. C'était ingénieux de sa part, même si certains pourraient faire la même chose qu'elle. C'était vraiment grand comme endroit, par contre, il y avait l'air de ne pas avoir beaucoup d'animal dans les environs. C'était dommage, Kagura aurait en voir quelques-uns, enfin des animaux mignons et non le contraire.
Après avoir entendu un cri suspect non loin de sa position, Kagura s'était rendu sur les lieux. Elle avait découvert une fille assise sur un cadavre, la rousse était tachée de sang. Surtout le coup, la Mikazuki n'avait pas cherché à comprendre midi quatorze heures, elle allait directement attaquer. Après tout, il n'y avait pas d'autre tueuse dans cette forêt que sa cible, du coup, la Junin pensa que c'était la personne à éliminer. Sans plus attendre, l'Iwajin lança raiton Gian sur la femme afin de l'éliminer. C'était un jutsu de rang B qui prend la forme d'une boule de foudre sortant de la bouche de la belle brune. Mais celle-ci avait un peu mal visé en l'ayant exécuté sur un coup de tête, ce n'était pas fort malin. Un arbre se prit l'attaque à la place de la rouquinette. Bon, à première vue, l'ennemi semblait un peu agile et rapide dans ses déplacements. Alors que Kagura allait l'attaquer de nouveau, elle marcha sur un trouée recouverte par la neige. Chose qui rendit l'attaque impossible sur le coup, c'était vraiment embarrassant ce genre de situation. Elle n'avait pas vraiment de chance là, son Raiton rater et là, un troue. Son adversaire créa une brume plutôt épaisse, surement à cause de la neige. Un Kiri Gakure no jutsu plutôt embêtant, la Juunin se retrouva incapable de voir quoi ce soit, un handicap qui pourrait lui être fatale.
C'était du ninjutsu, c'était donc facile pour elle de contrer son jutsu, elle lance son kunai devant elle. Après cela, la jeune femme dégaina son sabre afin d'activer son Fuuin jutsu, sans savoir si elle avait touché la femme ou non avec son projectile. Vu l'ampleur du Jutsu, cela allait peut-être prendre du temps, mais autant essayer de retirer ce handicap tout de suite.
Kagura : Sôgyo no Kotowari !
La Junin absorba petit à petit le Kirigakure de son opposant, apparemment, ça devait être Kirijin ou une nukenin de ce village pour commettre ce genre de crime. Alors que la brune allait prendre un autre kunai au cas où, elle sentit un courant d'air dans son dos. C'était comme si quelque chose s'approchait à grande vitesse, surprise, elle n'avait pas eu le temps de se retourner. Kagura se prit alors un jutsu fuuton dans le dos, des lamelles la lacérèrent violemment lui faisant stopper son Fuiin jutsu. La Mikazuki était gravement blessée dans le dos ainsi qu'à ses jambes. Kagu était plus surprise qu'autre chose, elle se demandait comment son ennemi avait pu arriver derrière elle. La rousse avait bien profité de son jutsu suiton pour se déplacer rapidement. L'épéiste s'était trop concentré sur l'absorption de la brume de chakra pour remarquer cela, une erreur fatale. Apparemment, ce n'était pas son jour pour un combat, elle n'avait fait que des boulettes stupides. L'Iwajin se sentit indigne d'être Junin, était-ce la fin ? Non, elle voulait combattre jusqu'au bout, même si c'était presque difficile de tenir debout, surtout à cause de ce froid. Le Fuuton avait dissipé le Kiri Gakure, Kagura pouvait donc voir la Nukenin. Il était temps de contre-attaquer, mais cela pouvait être utile malgré son état physique.
Kagura : Je...Je ne mourrai pas...ici !
Malgré ses paroles, Kagura ne pouvait plus utiliser son Jinton pour la vaincre, c'était surtout à cause de ses blessures. Blessure à ses jambes et surtout au dos, elle perdit beaucoup de sangs. La neige devenait rouge à l'endroit où elle était, personne pour la sauver cette fois-ci. La Mikazuki aurait dû rester à Iwa, ce n'était pas vraiment son jour aujourd'hui pour cette mission. Cela lui apprendra à vouloir jouer la solitaire, elle aurait dû prendre Kuro ou un autre Iwajin pour venir. C'était donc sa punition, un sourire s'afficha sur son visage, aucun regret. La Junin allait se sacrifier en utilisant Jinton - Senka pour augmenter sa vitesse en général, mais le contrecoup allait être énorme. De plus, se déplacer ainsi dans la neige, c'était difficile et handicapant pour une kunoichi utilisant son Kekkei Genkai. Kagura fonça vers la rousse, mais malgré son incroyable boost, sa vitesse n'était pas si grandiose que cela. Ses blessures s'aggravaient encore plus sous cet effet, elle perdit encore plus de sang. Une mort lamentable et indigne d'elle l'attendait, la Juunin le savait déjà et dans sa tête, elle s'excusa à Sayuri. Kagura tenta un Zan no kata - Slashing Form, mais elle sentit son sabre devenait lourd pour elle, trop lourd. La brune avait très froid, mais c'était tout ou rien. Elle se retrouvait devant son adversaire et elle baissa son katana pour la trancher. Le chemin qu'elle avait pris pour venir vers la Nukenin et recouvert d'une grosse trace de sang. Un dernier coup ?
Alors que le reste de la brume qu’avait créée Seiza et qui n’avait pas été aspirée par l’épée de Kagura se dispersait lentement, la silhouette de la jeune femme prit forme face à son adversaire. Une main dans la bouche en mordant un de ses ongles, la tête légèrement penchée sur le côté, elle n’avait absolument rien de terrifiant. Une gamine, perdue et qui ne comprenait pourquoi on voulait lui faire du mal… C’est tout ce que Seiza montrait comme image à ce moment. Image qui allait être bien vite brouillée. Toute la brume s’étant enfin évaporée, on pouvait apercevoir une tâche de sang sur sa robe, au niveau de sa hanche, signe que le kunai l’avait effectivement touché. Ou du moins, il était passé très près… Assez près pour lui arracher un morceau de chaire en tout cas. Le liquide rouge glissant le long de la cuisse de la jeune femme comme une larme qui tentait de s’échapper, on aurait pu avoir pitié d’elle. Seulement la demoiselle s’était mise à rire en voyant l’état déplorable de son adversaire. Pas par moquerie, pas par méchanceté… Simplement parce que la simple vue du sang sur quelqu’un d’autre la faisait facilement péter les plombs et qu’elle ne contrôle pas cela. Mais comment le faire comprendre à une parfaite inconnue qui s’en prend plein la gueule depuis à peine cinq minutes… ?
On pourrait délibérer sur la Condition Humaine pendant des heures durant que ça ne réglerait pas le problème. Quel remède y a-t-il à la folie qui ronge la jeune nukenin ? Quel miracle pourrait faire en sorte que ces bourdonnements désagréables et presque constamment présents dans la tête de la jeune femme s’arrêtent un jour ? Il n’est pas rare que, lorsque la pression dans sa tête devient à la limite de l’insupportable, la jeune femme pense à s’ôter elle-même la vie. Pour la peine… Le silence. Seiza ne parle pas beaucoup et ce n’est pas juste pour faire bonne figure. Elle a déjà du mal à supporter le bordel que son cerveau aux quelques veines pétées lui infligent, alors elle préfère se taire, pour obtenir le maximum de silence possible pour reposer son esprit. La solitude qu’elle s’impose jour après jour est aussi présente à cause de ça. Elle aime être entourée, elle aime voir de la vie autour d’elle, des rires, des cris de joie… Mais sa tête ne le supporte pas. Elle n’aurait pas imaginé passer sa vie avec des gens qui font du boucan autour d’elle, elle sait qu’elle peut leur être dangereuse. Elle ne sait pas comment ça arrive, elle ne sait pas pourquoi ça arrive, mais ça arrive et la seule méthode que les médecins ont trouvé pour limiter les dégâts c’est de la tenir à l’écart. Elle a fui Konoha pour ça, pour échapper à cette triste réalité et au final elle s’impose le même remède que ses hommes en blouses blanches. Elle reste à l’écart des autres, entourée d’animaux, de plantes et de pierres… Elle s’entoure d’êtres qui ne peuvent la juger. Qui ne peuvent se moquer…
S’arrêtant de nouveau de rire en regardant la jolie brune qui s’activait et semblait rager toute seule dans son coin, Seiza retira son ongle de sa bouche en voyant son adversaire courir vers elle. Appuyant sur un de ses pieds pour se propulser, elle courut droit vers son ennemie, se glissant au dernier moment sur le côté pour seulement frôler la lame. Son poignet avait frappé le bras de Kagura, le repoussant légèrement vers le haut et, tournant sur elle-même pour se retrouver dos à l’Iwajin, elle releva la main pour lui choper le bras. Le mouvement fut rapide, fluide… Seiza avait forcé la main de Kagura à se rabaisser. Le katana traversait alors entièrement Seiza, du ventre jusqu’au dos, sans avoir touché un seul point vital de son corps, pour venir se loger dans une valve du cœur de Kagura. C’était terminé. Lentement, en grimaçant mais en reprenant son rire continuellement déplacé, Seiza retira le katana, le laissant tomber à terre. Elle entendit un petit « plof » derrière elle, signe que le corps de Kagura était tombé dans la neige. Il restait quelques minutes à la petite brune avant de mourir. Juste le temps que le cœur se vide de son sang par la veine rompue de la cave supérieure. Juste le temps de voir que tout ce qu’elle avait fait était inutile. Juste le temps de voir que ce qui aurait pu sembler ne pas être une défaite totale puisque la nukenin s’était transpercée aussi, en était en fait totalement une. Se laissant tomber à genoux dans la neige face à son adversaire, Seiza riait toujours mais beaucoup moins fort. Le souffle court, du sang s’éparpillant sur sa robe et dans la neige, la jeune femme délia sa mitaine lentement, laissant découvrir un tatouage tout le long de son bras. Joignant ses deux mains, elle récita calmement quelques mots.
Tato… Uhīringu.
Lentement mais surement, toutes les plaies du corps de Seiza se refermèrent, dans un même temps et à une vitesse considérable. En quelques secondes, le peu de blessures que Kagura avait réussi à infligé à sa victime avaient disparu. Lentement, douloureusement, Seiza se leva pour venir s’accroupir près du visage de Kagura, presque morte.
Ce sont les gens, les monstres...Dit-elle simplement.
Lentement, elle reprit sa mitaine pour la remettre autour de son bras, utilisant ses dents pour s’aider à l’attacher fermement autour de sa peau. Elle reposa ensuite les yeux sur Kagura, dont les yeux se fermaient progressivement, et se releva en prenant le katana ensanglanté, Archenemy, qui était resté au sol.
J’en prendrai soin… Promis !Clama-t-elle comme une gosse.Reste sage, Yuki-Onna va venir te chercher.
Elle se pencha pour déposer un bref baiser sur le front du cadavre, comme si de rien n’était, et se mit à chantonner une petite mélodie enfantine en partant d’un pas léger, presque dansant.
♫ Akari wo tsukemasho bonbori ni O hana wo agemasho momo no hana Gonin bayashi no fue daiko Kyou wa tanoshii hina matsuri ♪
Allumons les lanternes sur l'estrade en gradins Mettons des fleurs de pécher sur l'estrade en gradins Cinq musiciens de cour jouent de la flûte et du tambour Aujourd'hui, c'est la fête des poupées.
Anko Mitarashi (Décédée)
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Sujet: Re: Une neige rouge à Yuki no Kuni - Le dernier jour de Kagura Sam 21 Sep - 10:55
Les derniers instants de Kagura Mikazuki
« Père, mère, grand-frère...Je vous rejoins enfin dans l'au-delà, venez me chercher »
feat Seiza Uzumaki
Un moment dans la vie, il faut passer l'arme à gauche malgré le jeune âge auquel ça peut arriver. La mort fait partie du cercle de la vie, rien ne peut empêcher cela d'arriver même pas un Kinjutsu. Que ce soit par mort naturelle ou non, perdre quelqu'un est toujours douloureux pour les familles. Kagura a connu ce genre de choses assez souvent, elle qui a vu ses parents mourir pour défendre leur village face à l'Akatsuki. C'était un moment traumatisant pour une gamine de six ans, elle qui n'avait jamais vu une exécution auparavant, une âme pure. Ensuite, la brune avait également vu son frère et son père adoptif décédés devant elle, c'était de sa faute. Depuis la mort de ses parents biologiques, la Mikazuki a fait naître en elle, une profonde haine envers les Nukenin. Ce jour-là, un jour de pluie ou plutôt d'orage, Kagura a fait l'inévitable, perdre le contrôle de soi-même. Heureusement, le pardon existe chez certaine personne, comme chez Ichigo et Kodaka. Sayuri l'avait aussi pardonné deux ans plus tard pour son comportement et le décès de ses deux proches. La vie d'un ninja pouvait bien être très court comme longue, seule la chance déterminer la durer de survie dans un affrontement. Malheureusement, ce ne fut pas le cas pour l'Iwajin où tous les malheurs se sont abattus sur elle. La jeune femme qui voulait tuer une tueuse qui méritait plus la mort qu'elle, Dieu ne devait pas surement l'aimer pour qu'elle reste en vie.
Une neige rouge, un souffle glacial dans un pays loin de la maison de la Mikazuki. Le sang de Kagura coulait à flots depuis son dos jusqu'au sol ou plutôt jusqu'à la neige étendue sur la neige. Son adversaire était en face d'elle, blesser par le kunai que la juunin avait pu lancer avant de faire l'erreur de tenter d'absorber, un Kirigakure. Cette dernière riait après avoir gravement blessé l'Iwajin dans le dos et un peu aux jambes. L'épéiste ne savait pas pourquoi elle rigolait, mais elle s'en fichait. Pourquoi ? Car le son ne l'atteignait plus, Kagu était comme sourde, trop concentrer sur l'élimination de sa cible même si ses blessures ne l'aidaient pas. Archenemy était devenu lourd pour la brune, son état physique actuel l'avait rendu très faible, le froid empirait la chose. Kagura était loin d'être une femme stupide, elle savait qu'elle allait mourir dans ce pays, loin d'Iwa sans personne pour la sauver. En tout cas, si la kunoichi devait mourir aujourd'hui, la brune allait donc tout faire pour emporter son ennemi en enfer. Ce n'était pas question de laisser un monstre vivre encore plus longtemps, c'était tout ou rien. La femme fonça vers son ennemi, malgré son Jinton activé, sa vitesse n'était pas extraordinaire. Il était facile pour la rousse de voir son adversaire venir au loin, la neige n'était pas un avantage ni même ses blessures. L'état de la Mikazuki empirait de nouveau à l'activation de son Kekkei Genkai de la vitesse, les contrecoups étaient très risqués. En allant vers sa cible, Kagura avait laissé derrière elle, une traînée de sang plutôt inquiétant. La fin était proche, mais autant tuer Seiza afin de ne pas mourir pour rien.
Malheureusement, sur le chemin vers Seiza qui elle se déplaçait vers Kagura. La Mikazuki voyait déjà trouble et sa respiration diminuait petit à petit, elle était déjà à moitié morte pendant l'assaut. La jeune femme se déplaça seulement par la force de sa volonté à tuer les Nukenin. Du coup, pendant les enchaînements rapides et fluides de la Nukenin, la Juunin se laissa faire aisément ne pouvant pas riposter. Soudain, elle sentit une lame lui transpercer le coeur, mais sans se rendre compte que la rousse s'était transpercé elle-même aussi. Tuer par sa propre lame, par Archenemy, c'était ironique étant donné que son katana servait à tuer surtout les Nukenin. C'était dommage d'avoir été presque morte avant d'avoir pu tenter de réussir Zan no Taka - Slashing Form. Quelques instants après, la lame se retira du corps de la Junin, Kagura tomba à terre contre la neige. Une flaque de sang se forma en tâchant bien la neige, l'épéiste avait très froid. Des larmes coulèrent de ses yeux, elle avait dit qu'elle ne regrettait rien, mais c'était un peu faux. Le seul regret que la brune avait, c'était d'avoir laissé Sayuri seule et que l'albinos sera encore triste de perdre un proche. Kagu savait pertinemment que sa mère adoptive allait être forte face à cette épreuve, c'était une femme forte. La déesse éclair ne pouvait plus parler, elle n'y arrivait pas, mais elle s'excusa à Sayuri dans son esprit. La kunoichi espéra que la Shirosaki la pardonnera pour son échec.
La Mikazuki ne calcula plus ce qui se passait autour d'elle, ce que faisait la rousse ni même le temps. On dit qu'avant de mourir, on pouvait voir toute sa vie défilait devant ses yeux. Quoique la Nukenin lui parlât, Kagura revoyait son passé, ses moments de bonheur comme triste. Mais, une chose resta graver dans sa mémoire et peu importe ce qui se passerait, rien ne l'effacera de sa tête. C'était la vision d'elle autour d'une table avec son père, sa mère et son grand frère, tous en train de rigoler aux blagues de chacun malgré leur pauvreté. C'était une image qui lui faisait chaud au coeur, en voyant cette scène-là, Kagura ne se battait plus. Oui, la Juunin était déjà morte avant le baiser sur le front de la part de Seiza. Son corps inerte était étendu sur le sol, sur une neige rouge écarlate. C'était le cercle de la vie, malgré son échec à la mission, la Junin avait le sourire en ayant pu revoir de beaux souvenirs de sa famille. Quelques minutes plus tard, elle ré-ouvre les yeux, le lieu avait changé ainsi que son état physique. Il n'y avait plus aucune blessure, ses vêtements étaient propres et ils n'étaient pas arrachés. L'endroit où elle était ressemblée à rien, le néant ou autre chose du genre. Tout était blanc autour d'elle, soudain elle entendit une voix derrière elle. Kagura se retourna et fut choquée de voir sa famille qui semblait l'attendre.
Kagura : Otosan....Okasan..Onii-san !
Naoko : Ma petite Kagura, on t'attendait depuis un moment. Je suis si heureuse de te revoir même si j'aurais préférée dans d'autre circonstance que la mort. Vient !
Kodaka : Petite soeur, ne soit plus triste...On t'aime !
Serizawa : Tu as mené une belle vie même si elle a été courte, on est fière de toi.
Kagura : Arigatô....[Elle verse des larmes de joie] Je...Je vous aime aussi !
Naoko tendit alors sa main vers sa fille cadette en souriant. " Allez rejoins nous, on a tellement de choses à se dire. Cette fois-ci, on ne sera plus jamais séparé. ". C'est alors que Kagura séchant ses larmes afficha un joli sourire à sa famille, elle allait mettre sa main contre celle de sa mère. " Je viens, j'ai tellement de choses à vous raconter. ". C'est alors que les Mikazuki se mirent à franchir la lumière en ayant le sourire. La brune parla avec toute sa famille de ses exploits, de Sayuri, voir beaucoup d'elle et d'autre chose. Une vie s'éteint pour Iwa, mais surement qu'une autre venait de naître à ce moment-là, le cycle de la vie.
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Sujet: Une neige rouge à Yuki no Kuni - Le dernier jour de Kagura 
