Une petite balade dans le désert ? Feat Thrys.

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Un désert... c'était tellement épuisant de se déplacer dans ce tas de sable inintéressant. Je marchai, trainant mes pas et regardant l'horizon, j'avais pris un guide qui avait accepté de m'accompagner dans cet endroit pour quelques piécettes. Vous allez surement me demander la raison de ma venue dans un endroit aussi dégueulasse, je comptais tout simplement observer tous les territoires que pouvait proposer ce monde. Comme je le disais au-dessus, je marchai tout en scrutant le paysage, cette marche était épuisante et je ne pus vraiment m'empêcher de le faire savoir : «Hoy Hoy, toi le paysan, si tu ne me dis pas vite fait où on se trouve tout de suite je t'égorge.» Mais l'homme ne répondait pas, il ne comprenait surement pas ce que je disais, je ne savais même pas s'il savait lire ou encore bien écrire. Il faisait vraiment une chaleur à en crever, enlevant mon armure je restai torse nu pour le reste de la journée, l'homme qui me guidait ne me servait finalement pas à grand-chose, le quittant sans même le prévenir, je me décidai à prendre une route improvisée et à visiter le désert selon ma façon. En marchant, je me demandais pourquoi un tel endroit existait, je trouvais ce paysage totalement pitoyable, un tas de grains de sables, les ninjas de ce pays devaient être bien misérables pour habiter dans un taudis pareil. «Hoy Je me suis perdu non ?»

M'arrêtant soudainement, je ne voyais ni village, ni habitation, mon regard balayé l'horizon, alors qu'une tempête de sable allait s'abattre sur ma position je trouvai une grotte de justesse. C'est dans ce genre de moment ou l'on se rassemble, on réfléchit et on attend que le temps passe. Partant de nuit, une fois que la tempête fut passé, je marchai sans vraiment faire attention à la direction, le sourire toujours aux lèvres, je ne pouvais pas me tromper de chemin indéfiniment, j'étais Dieu et Dieu ne se trompe jamais. Ca me rappelait les longues chasses quand j'étais plus jeune, lors de ces moments où mon père me traînait dans la forêt pour traquer des proies totalement débiles, la sensation de prendre la vie à un animal innocent me plaisait tellement, même si le chemin emprunté vers cette finalité semblait barbare, ce choix de mettre fin aux jours d'une bête me plaisait énormément. Retrouvant une deuxième grotte, la fatigue me poussa à me reposer jusqu'à la prochaine journée. Après quelques heures de sommeil, je pus enfin sortir, appréciant le soleil, tout de même fort, m'imprégner de sa chaleur. Mettant un foulard sur la tête, j'avais remis mon armure même s'il faisait bien trop chaud dans ce coin paumé, ce désagréable climat m'énervait de plus en plus et je plaignais le futur fou qui oserait me prendre la tête aujourd'hui. Plus j'avançais et plus je pouvais voir la silhouette d'un village se grossir.

«Que vois-je ? Tu t'es perdu blondinette ?»

Me retournant alors lentement vers les futurs cadavres, je contemplais les fous, non que dis-je, les ignorants qui osaient parler à Dieu comme à un humain banal. Sortant discrètement un Kunai que je cachais soigneusement derrière mon dos, j'eus la patience de leur adresser la parole : «Hmm trois bandits ? C'est tout ? Hmm... est-ce que trois vies humaines pourront calmer mes pulsions meurtrières... je ne pense pas.» Il ne suffit que de quelques secondes pour que les trois se retrouvent avec une entaille à la gauche, le dernier bandit, le plus près de moi, n'était pas mort sur le coup, m'abaissant vers lui et prenant une poignée de sable, je dis : «C'est remarquant à quel point vous êtes similaires à ces grains de sables en fait... tout aussi pathétique et anecdotique» tout en déversant le sable qu'il y avait dans ma main. Je me relevai, tout en laissant ce microbe se vider de son sang, je n'en avais rien à faire qu'il souffre ou non, continuant ma marche en regardant le paysage qui s'offrait à moi, je fus interpeller par une présence qui était complètement différente des trois sous-merdes de tout à l'heure, remettant ma coiffure en place je lâchai en même temps un : «Bah... qu'est-ce qu'il y a encore ?»

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Une petite balade dans le désert ?

Le désert du Pays du Vent

Au petit matin, après une bonne nuit de sommeil, Thrys terminait se préparer ses affaires avant de reprendre sa route. Alors qu’il s’apprêtait à récupérer sa veste accrochée au portemanteau non loin de la fenêtre, il ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil au cabaret, et par la même occasion resonger à ce qu’il s’était produit la veille. Le corps de l’épéiste risquait d’être bientôt découvert, et bien qu’il serait difficile aux enquêteurs de remonter jusqu’à notre vagabond, ce dernier ne pouvait s’éterniser ici davantage… Chose que Yami approuva sans broncher, trouvant le climat pesant et étouffant.
C’est ainsi qu’après avoir finalement rassemblé ses affaires et rangé précieusement le pactole de sa mission d’assassinat que Thrys quitta la chambre d’hôtel où il avait passé la nuit. Debout en plein centre-ville de Yutakana, il chercha rapidement du regard la route à prendre pour gagner la sortie de la cité, avant de suivre les panneaux.

« Enfin ! Enfin nous partons de cet endroit ! Quelle est la prochaine direction, Thrys ?
- Nous allons au Nord… Je pense que nous nous arrêterons au Pays de la Pluie… »

Yami ne répondit pas, mais Thrys savait très bien ce à quoi il pensait. Après avoir affronté les températures infernales de Kaze no Kuni, voilà qu’ils allaient désormais se geler les pieds dans un pays où il pleuvait les trois quarts du temps. Néanmoins, il préféra ne rien dire, et laissa son « hôte » décider… et de toutes manières, il n’avait guère le choix. Bientôt, notre jeune homme atteignit les hautes portes de la cité marchande, avant de les traverser, tout en prenant soin de s’assurer, comme d’habitude, qu’il n’était pas suivi.

Quelques heures plus tard, après une marche difficile dans les dunes ensablées, le vagabond commençait à trouver le temps long. Désorienté par ces étendues désertiques et surtout parfaitement homogènes, Thrys commençait à croire qu’il s’était égaré. Yami, quant à lui, s’impatientait et ne cessait d’importuner l’illusionniste, lui demandant toutes les cinq minutes où ils étaient. Le visage dissimulé dans un vieux tissu, à l’abri des projections de poussière, Thrys s’arrêta, avant de tourner la tête de gauche à droite, cherchant un point de repère.
Soudain, ses yeux se focalisèrent sur quelques formes noires qui se dessinaient au loin.

« Un mirage ? »

L’illusionniste fixa quelques instants l’horizon, observant les formes noires, mais il lui était impossible de définir avec certitude de quoi il s’agissait. Yami avait raison après tout… N’importe qui aurait réagi de cette manière en examinant ces ondulations. Et puis, les mirages étaient monnaie courante en plein désert. Néanmoins, notre jeune vagabond ferma les yeux, avant d’hocher la tête de gauche à droite, accompagnant son gestes d’explications :

« Je ne crois pas répondit Thrys d’une voix calme. Un mirage nous induirait en erreur et nous ferait croire qu’il y a de l’eau… hors il me semble qu’il s’agit d’habitations… un village sans doute… »

Sans perdre une seconde, et sans attendre de remarque de la part de son autre lui, notre illusionniste changea de direction avant de se diriger avec hâte vers ce hameau. Peut-être que les habitants pourraient lui indiquer comment quitter le désert.

Alors qu’il s’approchait dudit village, les formes semblaient se dessinaient avec davantage de précision, si bien qu’une silhouette finit par se dissocier de la masse abstraite. Une silhouette qui, après une rapide analyse, ne se trouvait qu’à quelques mètres. Peu à peu, l’ombre devint plus distincte, permettant ainsi à notre héros de décrire mentalement la personne qui n’était plus très loin de sa position. Un homme à la chevelure blonde dorée, revêtant une impressionnante armure de la même couleur. Le soleil se reflétait sur le métal, éblouissant l’illusionniste qui ne put s’empêcher de plisser les yeux.
L’inconnu, qui s’était entretemps arrêté, observait Thrys arriver jusqu’à lui, tout en remettant en place sa coiffure. Et, tout en examinant l’apparence de cet homme, Yami ricana, se moquant de son geste pour le moins… très féminin. Mais notre vagabond resta de marbre, et se présenta à l’homme :

« Bien le bonjour… vous êtes perdu ? Il leva légèrement la tête, examina le village qui se trouvait derrière son interlocuteur, et le pointa du doigt, avant de terminer Je pense pouvoir trouver mon chemin auprès des paysans de ce hameau… cela vous dit de m’accompagner ? »

Son regard rouge sang l’intriguait, sans pour autant l’impressionner… un trait de physique peu commun en effet… Il baissa le doigt, et attendit la réponse de l’inconnu en armure dorée. Que pouvait-il bien faire en plein cœur du désert ?

A suivre ! :D

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L'autre insecte était toujours vivant malgré le fait qu'il s'était vidé de son sang, regardant ce déchet avec dégoût je lançai le Kunai que j'avais dans la main tout droit dans l'oeil gauche de ce misérable, lâchant simultanément un : «Pitoyable» Je me dirigeai vers l'homme qui était venu à moi, le regardant avec un air sérieux voire même blasé, l'homme me disait perdu, rigolant sans aucune gène devant l'inconnu j'étais surpris qu'un simple humain me croit perdu. C'était un garçon avec un gabarit plutôt impressionnant, il ne semblait pas être d'un village, surement un déserteur ou un ninja neutre un peu comme moi, prenant un air un peu plus sérieux, je dis une phrase du genre : «Perdu ? Bah ! Penses-tu vraiment que Dieu puisse se perdre dans un désert aussi banal ? Je me balade juste dans ce monde qui réserve tant de surprise, j'observe le peuple, je goûte aux climats de chaque pays et quand des insectes traversent mon chemin, je les tue, un peu comme ces hommes-là...» pointant alors du doigt les cadavres qui avaient déjà imprégnés le sable de leur sang. Me retournant vers le petit village qui se trouvait derrière moi, je pouvais voir un taudis pas si développé que ça, l'homme dont je ne savais le nom me proposa d'y aller pour 'retrouver notre chemin', pff, pathétique humain qui pensait avoir un sens comparable au mien. Tournant légèrement ma tête vers sa position je lui dis : «Très bien, allons voir cette poubelle géante.»

Marchant alors lentement vers les villageois je me demandais bien qui pouvait habiter dans un endroit aussi éloigné de tout, quand j'étais plus jeune, je vivais avec des gens comparables à ce petit village, on me disait sauvage et je détestais être comparé à ce genre de personnages. Ce village était pittoresque, sale, puant, je regardais toutes ces personnes avec un tel dégoût, ils étaient dégueulasse voire même écoeurant. Un vieil homme se trouvait sur une chaise, en train de regarder l'horizon il était surement le grand chef du petit peuple. Me dirigeant vers ce même vieil homme, je me mis face à lui, lui coupant le paysage qu'il observait : «Hoy Hoy vieillard, tu sais ou on est ? Hé ! Tu me réponds ?! Bahhh... vieillard de merde» avais-je soupiré tout en poussant faiblement la tête du vieux , me retournant vers l'inconnu qui m'accompagnait, je lui rétorquai un simple : «Bon, essaye de soutirer quelques informations chez ces ignares, je vais me balader histoire de voir s'il y a des choses plus intéressantes dans ce village que cette crasse omniprésente...» Marchant alors un peu plus loin, je laissai l'homme mystérieux s'occupait de rassembler des informations sur notre position actuelle, remettant une nouvelle fois ma coiffure comme il fallait, mon regard scruta les quelques personnes qui traînaient par là.

J'aperçus une beauté qui me figea instantanément, restant bouche-bée, je pus quand même prononcer : «Il y a donc des trésors même dans des coins paumés comme ce taudis ?», marchant rapidement vers la jolie femme, je mis ma main en-dessous de son menton, le remontant ainsi vers mon visage, j'observai cette jeune femme avec une précision chirurgicale accompagnant mes gestes avec des petits «Hm...» «Mouai». Ce fut d'une voix claire et précise que j'annonçais un : «C'est donc officiel, tu vas faire partie de mon Harem, c'est un honneur pour toi» La femme fut apeurée, n'étant apparemment pas prête à rejoindre mon paradis il était décevant de voir des simples humains hésitaient à cette opportunité. Elle se débattait, criant et attirant quelques hommes du village, je ne pouvais pas la lâcher, lui saisissant le bras, ses cris me déshonoraient : «PETITE GARCE N'ES-TU DONC PAS RECONNAISSANTE AUPRÈS DE TON DIEU ?!!» un homme essaya de nous séparer, comment un insecte pouvait-il se mettre entre moi et une de mes future femme. Lui foutant un coup de coude dans le nez l'ambiance était des plus tendues et je sentais au fond de moi que le village allait subir un massacre des plus sanglants si cette situation s'envenimait.

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Une petite balade dans le désert ?

Un homme qui se prend pour Dieu ? Amusant.

Tandis que l’homme en armure dorée imprimait ce que venait de lui demander Thrys, celui-ci examina les corps à terre. L’un des bandits semblait bien mal en point, s’accrochant à la vie de toutes ses forces… « Hin hin hin ! J’aime bien ce type ! » ricana Yami en félicitant l’inconnu aux yeux rouges pour son acte meurtrier. Notre héros ne releva pas le commentaire de son double maléfique, et reporta son attention sur son interlocuteur. Ce dernier posa son regard sur le rescapé de son carnage, avant de lancer dans son œil droit le kunaï qu’il conservait dans sa main, accompagnant son geste d’un mot marquant la tragique fin de ce bandit. Puis il revint auprès de notre héros, qui lui demanda d’un ton neutre s’il était perdu.
A ces mots, l’inconnu se mit à rire, trouvant la question totalement inutile. Thrys, qui avait la nette impression que l’homme face à lui se moquait ouvertement de lui, fronça les sourcils et préféra conserver son calme, n’ayant guère l’envie de se retrouver avec un autre cadavre sur les bras… Deux en l’espace de deux jours, cela suffisait amplement… Soudain, les propos que tint l’homme à l’armure étincelante intriguèrent notre héros, qui esquissa un sourire moqueur. Ainsi cet énergumène se prenait pour un dieu ? Non, pas pour un dieu, mais pour Dieu tout simplement ? Voilà qui était particulièrement cocasse et surtout parfaitement stupide. Néanmoins, il semblait particulièrement insistant sur ce point-là, si bien que Thrys jugea bon de ne pas relever les paroles de cet illuminé.
Tandis qu’il parlait, il pointa du doigt les corps qui gisaient à terre, expliquant qu’il prenait plaisir à éliminer les quidams qui se mettaient en travers de son chemin. Yami en rajouta une couche, stipulant qu’il appréciait de plus en plus cet homme. Ce à quoi notre illusionniste répondit par une simple demande de silence, ne voulant pas être dérangé lorsqu’il était en train de communiquer avec cet homme.
Ce dernier, après s’être retourné pour faire face aux habitations qui s’élevaient au loin, écouta les paroles du jeune vagabond, qui lui proposait de faire route ensemble. « Hum… je n’aime pas du tout l’attitude hautaine de cet énergumène… » songea notre vagabond qui fixait le snob d’un regard noir, tandis que ce dernier observait le village au loin, silencieux. Il lâcha un simple soupir, ce qui accentua davantage l’aversion de Thrys pour l’illuminé, avant d’accepter la proposition qui lui avait été faite. Ni une ni deux, nos deux compères se dirigèrent donc tranquillement vers le village.

Arrivés à proximité du hameau, les habitants ne purent s’empêcher d’observer les étrangers… Enfin, disons plutôt qu’ils étaient attirés par la réverbération du soleil sur l’armure de l’inconnu qui se prenait pour Dieu. Thrys pénétra dans l’enceinte du village le premier, suivi du chevalier, qui examinait les lieux avec dégoût et répulsion. Son regard se dirigea vers un homme plutôt calme, assis sur une chose, et qui fixait l’horizon, pensif. Il semblait âgé, et devait sans doute être le chef de cette communauté. Mais alors que notre héros s’apprêtait à lancer la conversation, l’homme en armure se plaça juste devant lui, avant de l’aborder. Thrys observait la scène, sans mot dire, trouvant l’illuminé particulièrement étrange… pour ne pas dire fou. Constatant qu’il n’était pas parvenu à attirer l’attention du vieillard, il se retourna vers le jeune illusionniste, avant de lui demander, ou plutôt de lui ordonner de récolter quelques informations. Suite à cela, il le contourna avant d’entamer une petite promenade dans le village, laissant le vagabond seul. « Quelle plaie ce type… » songea-t-il, tout en se rapprochant du vieil homme qui se redressait sur sa chaise. Sur un ton amical, Thrys s’adressa à lui, tout en prenant soin de parler de façon haute et intelligible :

« Excusez l’attitude irrespectueuse de l’homme qui m’accompagne… je n’aurais pas dû lui proposer de m’accompagner… il lâcha un soupir, avant de poursuivre Voilà plusieurs heures que j’erre dans le désert et que j’essaye de trouver la sortie afin de gagner le Pays de la Pluie. Pourriez-vous m’indiquer la direction à prendre ? »

Le vieillard ne semblait guère loquace, ce qui avait pour don d’agacer Yami. « Il se fout de toi ! A moins qu’il n’ait clamsé à cause du soleil ? » lâcha l’entité vivant à l’intérieur de notre héros. Celui-ci répondit par la négative, avant de venir se placer face à lui.
Soudain, une voix s’éleva à proximité de lui… la voix d’un jeune garçon :

« Kunitake est sourd et muet monsieur… ça ne sert à rien de lui parler ! »

Sur ces mots, Yami ne put s’empêcher de rire, se moquant de la situation particulièrement drôle. Thrys s’énerva, comprenant qu’il perdait son temps, avant de se pencher vers son jeune interlocuteur. Il poussa un soupir, avant de s’adresser à lui :

« Bon… oublions… je suis perdu dans le désert et je cherche le chemin qui me permettrait de sortir. Tu sais par où je dois passer ?
- Bien sûr ! Il se tourna vers quelques habitations situées derrière lui, avant de pointer du doigt ces dernières, tout en expliquant Marchez toujours dans cette direction, et vous finirez par atteindre une forêt. Des panneaux vous indiqueront ensuite le chemin. »

Notre jeune vagabond se redressa, observa les dunes au travers d’un petit passage séparant deux habitations, avant de remercier son guide, qui partit retrouver ses camarades. Thrys se tourna donc vers l’allée centrale du village, et fit quelques pas à la recherche de son coéquipier. Au loin, de l’agitation… les cris d’une femme, accompagnés des rugissements d’un homme. Il ne fallut que quelques secondes à notre héros pour comprendre de qui il s’agissait. « Oh bon sang… » s’énerva-t-il en pressant le pas, avant de voir l’homme en armure qui tenait fermement une jeune femme, tandis qu’un villageois essayait de l’arracher des mains du forcené. Malheureusement pour lui, ses gestes étaient inutiles : voyant qu’il était agressé, le chevalier lui décocha un coup de coude en plein visage, ce qui le fit trébucher. D’autres hommes du hameau foncèrent sur lui, essayant à tout prix de calmer la situation. Thrys s’en mêla également, et après avoir repoussé les autres hommes, parvint tant bien que mal à libérer la jeune femme de l’étreinte de l’homme en armure.
Une fois hors de danger, elle courut se réfugier dans les bras d’une dame plus âgée, sans doute sa mère, alors que plusieurs villageois entouraient les deux étrangers, affichant des airs menaçants. Notre héros se tourna vers son compagnon de route, avant de lui lancer d’un ton agressif :

« Non mais tu es fou ou quoi ?! Ces gens ne t’ont rien fait !
- Aha, qu’il est drôle ce type ! Allez, laisse-moi lui montrer ce que c’est qu’un vrai combat !
- Ne t’en mêle pas Yami ! répondit du tac-o-tac Thrys qui ne voulait pas que la situation n’empire davantage. »

Le chevalier en armure se redressa, toisa les villageois d’un regard rempli d’animosité, avant de se concentrer de nouveau sur le vagabond. Ce dernier le surveillait avec attention, et se tenait prêt à le calmer s’il s’emportait une fois de plus.
La situation était tendue… mieux vaut rester sur ses gardes !

A suivre ! :D

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Quel monde d'insecte, ils ne pouvaient pas comprendre les ambitions d'un dieu. Se mettant en travers de mon chemin, l'inconnu me déçut énormément, après tout je ne pouvais pas tomber sur des êtres aussi exceptionnels que moi. Le regardant d'un air ennuyé, je me demandais bien ce qu'il foutait ici, si cet homme était aussi réglo il n'avait qu'à aller dans un des grands villages de ce monde de minable, là-bas il aurait une vie agréable sans problème et dans les règles. Fermant alors les yeux et croisant les bras je me demandais bien ce que j'allais pouvoir faire dans les trois prochaines secondes, devrais-je tous les exterminer pour avoir refusé l'appel de Dieu ? Devrais-je me calmer et les laisser vivre leur pitoyable vie ? Rouvrant soudainement les yeux, je pus dire une chose telle que : «Hmmm... quelle déception, je te pensais un peu plus intéressant que ça. Il est triste de voir qu'on ne peut même pas s'amuser dans un endroit aussi pathétique» Je pensais vraiment que cet inconnu était une personne pouvant m'amuser quelques temps, je ne savais en aucun cas qu'il n'était qu'en fait qu'un petit ninja gentil incapable de profiter des richesses de ce monde. Décroisant les bras, je commençai une marche vers la fille de la dernière fois, instantanément, quelques hommes du village se mirent devant ma trajectoire. N'étant pas du tout impressionné par ces ignorants je rétorquai :

«Voir ces faibles vivre une routine aussi misérable m'irrite, en vérité vous êtes tellement...»

Tout en prononçant cette phrase, j'effectuai des Mudras, m'arrêtant subitement en plein discours il ne suffit que de quelques secondes pour que je me déplace à une très grande vitesse sur un toit. Ils n'avaient pas vu mon déplacement, ma technique Mueisho était bien trop parfaite pour des sous-insectes comme eux : «...Vulnérables !» finissant ainsi une deuxième série d'invocation de petits dragons de foudres, de la taille d'un couteau foncèrent sur plusieurs villageois, heureusement pour eux, je n'étais pas d'une nature rancunière, en tout cas, pas à ce moment-là. Je dirigeai les dragons pour qu'ils ne touchent pas les paysans, les faisant frôler leur visage horrible. M'asseyant sur le bord du toit, je répondis un : «Vous avez de la chance, aujourd'hui je suis plutôt sympathique, je ne vous tuerais pas, enfin, pas aujourd'hui.» Pointant du doigt l'inconnu qui m'accompagnait, je commençai une seconde phrase : «Toi là-bas, quel gâchis, si la vie donne des pouvoirs à certains et non à d'autres c'est bien pour en profiter. Un insecte n'ayant pas droit à de simples facultés comme le 'Ninjutsu' n'a pas son mot à dire. Ce n'est pas une histoire de 'Ces gens ne t’ont rien fait', la vie est comme ça, il y a des forts et des faibles, des prédateurs et des proies.» Je sautai du toit, ne voulant pas rester ici une seconde de plus, il était temps de se mettre en marche vers la sortie :

«Quant-à toi ma jolie, je reviendrais surement te chercher, Dieu n'oublie pas et... obtient toujours ce qu'il veut»

Avais-je dit tout en riant fortement devant le village en colère, ce rire avait pétrifiée de peur la jeune fille qui se tenait toujours au bras d'une vieille femme qui ne m'intéressait guère. Je reviendrais surement dans quelques mois ou dans quelques semaines, après tout, c'était ça la partie la plus amusante de la torture d'insectes, à quoi bon revenir le lendemain ? Autant les laisser stresser un peu, qu'ils oublient au bout d'un ou deux mois pour ensuite revenir et voir leur visage pétrifié par la peur, enfin, si je n'ai pas moi-même oublié de revenir dans ce taudis. Marchant quelques mètres jusqu'à la sortie du village, je me retournai, rétorquant à mon camarade de routes : «Alors ? Les informations ont été bonne ?» Je me demandais bien ce qu'il fichait lui aussi dans un endroit pareil, n'ayant pas les idées à ça au moment même, je comptais bien lui demander ça plus tard, pendant la route de sortie. Je n'aimais pas vraiment ce personnage, je le trouvais bizarre, remarquant qu'il m'avait regardé froidement plusieurs fois j'en attendais un peu plus de lui pour voir s'il était une gène ou quelqu'un de remarquable, le pauvre était déjà mal parti avec sa réaction de tout à l'heure.

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Akatsuki ?

L'illuminé et l'illusionniste.

Après avoir finalement réussi à séparer l’homme en armure du reste des villageois, Thrys s’était interposé entre eux, et les observait tour à tour, afin de s’assurer que la situation ne dérape pas de nouveau. Le compagnon de voyage de notre jeune illusionniste le toisa, agacé, et souhaitait lui faire comprendre qu’il était énormément déçu par son comportement. Ce à quoi le vagabond répondit par un regard noir, considérant qu’il n’avait rien à faire de ses commentaires. La jeune femme, agressée quelques instants auparavant par le chevalier, s’était réfugiée dans les bras d’une vieille femme plus âgée, sans doute sa mère. Ce dernier fixait avec colère le fou furieux, et se retenait de lui coller un monumental bourre-pif. L’homme qui se prenait pour Dieu ferma les yeux, avant de croiser les bras… Entretemps, Thrys s’était assuré que les villageois avaient pris leurs distances, préférant ainsi éviter un nouvel accrochage. Impossible de prédire de quoi était capable le forcené.

Soudain, ses yeux se rouvrirent avant de se diriger vers notre vagabond. D’une voix désappointée, il s’adressa à lui, et exprima sa déception. Il décroisa lentement les bras et, alors qu’il s’approcha de la jeune femme, Thrys lui répondit sur un ton provocateur :

« Je ne trouve pas amusant de montrer sa supériorité devant des villageois… si tu veux vraiment affirmer ton pouvoir, je te propose de te mesurer à quelqu’un de ton niveau… »

Sur ces mots, Thrys suivit du regard son interlocuteur, et se tenait prêt à l’arrêter si jamais ses gestes indiquaient une fois de plus un comportement agressif. Quelques villageois, conscients du danger, se mirent en travers de sa route, l’empêchant ainsi d’atteindre la demoiselle. Le prestidigitateur fronça les sourcils, et observa attentivement ce qu’il allait se produire. Le chevalier prononça quelques paroles, avant de joindre les mains et de composer quelques mudras. Notre illusionniste, qui comprit aussitôt que son compagnon de route n’était pas un simple quidam illuminé, approcha sa main de sa poche, prêt à dégainer une carte et à l’envoyer en direction de ses doigts, afin de faire avorter son incantation. Mais alors qu’il allait décocher son tir, le chevalier disparut avant de s’avancer sur le toit d’une des habitations, surplombant la place où se tenaient les villageois. Il acheva sa technique, matérialisant auprès de lui deux formes composées d’électricité, pas plus grandes qu’un kunaï. En un instant, il projeta ses deux invocations sur les villageois, et au dernier moment, les fit dévier de leur trajectoire, bien qu’il souhaita effrayer les habitants du hameau et ainsi leur faire comprendre que leur vie ne tenait qu’à un fil.
Du haut de l’habitation, le chevalier s’assit tranquillement, avant de s’adresser aux villageois d’une voix légèrement plus calme. Son regard se tourna ensuite vers le vagabond, et, énervé tant de bonté, il le pointa du doigt, avant de lui faire un cours sur la distribution du pouvoir et son utilisation. Thrys l’observait depuis l’allée, et conservait son expression stoïque et impassible, bien qu’il trouvait son attitude de plus en plus agaçante. Yami ricanait toujours, et espéra pouvoir calmer ses ardeurs et le faire redescendre sur terre. Lui ? Un Dieu ? Juste un illuminé qui, pour se donner un certain genre, prêchait des paroles semblables à celles d’un homme de foi et portait une lourde et imposante armure. « Hin hin hin, vêtu de ce gros bouclier, il doit compenser quelque chose, hin hin hin ! » se moqua l’entité maléfique tapie dans l’esprit de notre héros. En entendant cette remarque, Thrys ne put s’empêcher d’esquisser un rictus amusé, avant de reporter son attention sur le forcené. Celui-ci sauta du toit, et après avoir décrété qu’il était temps de partir, tourna le dos aux villageois, avant de lancer un dernier avertissement à la jeune femme qu’il désirait pour son harem. Enfin, il marqua la fin de sa phrase par un rire cruel, avant de partir. Notre héros lui emboîta le pas, et, avant de s’éloigner complètement, il se retourna en direction des villageois, s’excusant une fois de plus pour ce qu’il s’était passé.
Alors qu’ils étaient sortis du hameau et entreprenaient à présent la marche en direction de la frontière du Pays du Vent, le chevalier demanda à son interlocuteur s’il avait réussi à obtenir quelques informations. Thrys lâcha un soupir, avant d’expliquer que la route face à eux les mèneraient jusqu’au Pays de la Pluie. Les quelques kilomètres qui les séparaient de la frontière risquaient d’être très longs…

Après une heure de marche dans le désert, en plein milieu de nulle part, notre héros sentait que son compagnon de voyage ruminait les événements qui s’étaient produits au village tout à l’heure. Des bribes de phrases s’échappaient de sa bouche, et l’un d’eux était particulièrement récurrent : insecte. Pour passer le temps, Thrys décida de les compter, bien qu’il savait pertinemment que ce petit jeu allait l’agacer très rapidement. Et, après l’avoir entendu une énième fois, il s’arrêta net, considérant que le vase venait de déborder. L’homme en armure doré fit quelques pas, avant de constater que son interlocuteur avait stoppé sa marche. D’un ton toujours aussi agréable, il voulut savoir quelle était la raison de cet arrêt. Le vagabond prit une grande inspiration, et ouvrit la bouche :

« Bon, je commence à en avoir sérieusement marre de ton attitude… et vu que tu semblais enclin à te battre tout à l’heure, j’ai bien envie de te remettre les pendules à l’heure !
- Ah ! Enfin ! s’écria Yami qui n’attendait que ça. »

Thrys se déplaça sur les flancs de l’illuminé, avant de venir de placer à bonne distance de lui, et de sortir de sa poche son précieux jeu de cartes Karnival Dead Eyes. Ses yeux se rivèrent aussitôt sur l’armure dorée du chevalier, avant de venir fixer son regard.
Il avait hâte de faire redescendre sur terre ce « Dieu » !

A suivre ! :D

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Une petite balade dans le désert ? Feat Thrys.

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