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De gros personnages libres, dont: Hidan, Kakashi,A Yotsuki, ou encore Jûgo ! Les villages sont attaqués par de dangereux déserteurs, Iwa est le premier village à avoir pu écarter la menace ! Kiri et Iwa sont de nouveau ouverts ! Konoha accepte deux ninjas inventés ! Les Nukenins inventés sont de nouveau autorisés !


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 Lorsque la mort frappe. [Meph]

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Lorsque la mort frappe. [Meph] Vide
MessageSujet: Lorsque la mort frappe. [Meph]   Lorsque la mort frappe. [Meph] EmptyMer 3 Juil - 23:38


Lorsque la mort frappe. [Meph] 110

Cruelle. Oui. La vie est simplement Cruelle. Elle prend, Elle prend. Elle déchire l’espoir. Elle brise l’envie, la passion. Elle nous laisse tomber, nous laisse mourir. Elle nous fait tout oublier de nos raisons, de nos passions. En seulement quelques mots. « Tu es malade. Tu vas mourir. » Malade, Mourir. Une mort inévitable, ravageuse. Une mort lente, et tristement conne.
La belle fait la grimace, caressant du plat de la main son estomac puis ses reins, sans comprendre la nature même de cette foutu anomalie. Pourquoi mourir?
Elle n’en savait trop rien..

Elle n’avait rien chopé d’étrange pourtant, et même le médecin ne comprenait pas cette maladie. Une maladie de sang qui ne trouver a nos jours aucun remède. Bien trop rare, personne ne s’était penché sur elle. Et pourtant, peut être suffisait il de manger moins de sucre, moins de sel.
Peut être une plante pouvait la guérir?

La reine des fées grogna, frappant dans les pierres sous ses pieds, elle continua de marché au hasard. On lui avait offert quelques jours de repos suite a la promotion qu‘on lui avait annoncé le matin même. Une promotion alors qu‘elle va mourir … Quel ironie. Pensait on l‘envoyer loin en mission suicide ? Après tout... Il ne lui restait pas longtemps à vivre alors peut être pouvait il profitait au maximum de la moribonde ?
Le cadavre se figea alors. Cette simple pensé l’enragea un peu plus. Non, il ne pouvait pas connaitre son état. Personne ne savait. Et … Personne n’allait savoir! Elle devait garder le secret, jusqu’au bout. N’inquiétez aucun proche et faire … Faire comme si tout allé bien.

Ah ah… si seulement un proche pouvait la regretter. La regardait. Si seulement un proche pouvait être triste pour elle a l’annonce de tout cela.
Mais cela n’arriverais sans doute pas. Trop prise par son métier, la jeune femme n’était pas un géni. S’entrainement toujours, tentant d’augmenté toujours sa force, mettant un point d’honneur à se battre le plus fort qu’elle pouvait. Et pourtant, elle avait plus de 20 ans et elle venait à peine de passer Junin. Elle était faible. Si faible.
La rage la gagna. Elle était si faible qu’elle ne pouvait faire que s’entrainer, tous les jours. Si faible qu’elle n’avait aucun ami, aucun proche, personne qui l’attendait avec impatience de mission, personne a qui demander de faire une mission en duo, personne a qui parler.
Son propre médecin était plus proche d’elle que bien des compagnons, et il disait d’elle qu’elle se fichait des relations avec autrui. En riant, il ajoutait qu’un jour sa changerait.
Et bien, aujourd’hui, alors qu’elle observait la mort avançait à petit pas d’elle, elle comprenait.

Elle ne voulait pas mourir seule. Elle ne voulait pas mourir sans transmettre son cœur. Elle ne voulait pas faire face à la Mort, sans avoir put caresser l’Amour. Elle voulait vivre. Simplement, naturellement, comme elle l’avait toujours fait. Mais maintenant ses efforts paraissaient ridicules. Les cicatrices sur ses mains et son corps, ses cales dut au maintient d’un Katana, ses brûlures sur ses poignets, sur ses avants bras, tout cela lui semblait bien futile. Bien triste. A quoi bon s’entrainer lorsque cela mène a la mort quoi qu’il arrive?
A quoi bon vivre ?

Un énième soupire, et la jeune femme s’arrêta enfin, observant autours d’elle elle se rendit compte qu’elle avait marché longtemps et qu’elle se trouvait maintenant en dehors du village. Pourquoi donc ne trouvait-elle la paix que dans les montagnes du village? A nouveau, il n’y avait que la solitude dans son destin. Que la solitude dans ses envies. Naturellement.
Mais pourtant… Elle se sentait si seul. Si triste. Elle se sentait si bête de n’avoir jamais profité d’un homme, jamais profité de la vie.

- « Tss .. Je suis vraiment trop bête… »

La nuit semblait doucement tomber à l’horizon. Comme la tristesse sur le monde.
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Lorsque la mort frappe. [Meph] Vide
MessageSujet: Re: Lorsque la mort frappe. [Meph]   Lorsque la mort frappe. [Meph] EmptyJeu 4 Juil - 0:56


LA VIE


Beaudelaire ▽ Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille !


La vie du ninja est impossible à prédire. Les plus forts peuvent disparaître alors que les moins forts, ceux que personne n'auraient jamais vus devenir quelqu'un, peuvent d'un seul coup rejoindre nos divinités au sommet. Mais c'est ce qu'on appelle la vie. Certes, elle possède son lot de désastre et de mésaventure, mais nous vivons, on a un cœur qui bat et des muscles qui nous font devenir arme. On vit...
On vit pour voir ceux qui nous entourent s'éteindre, laissant sur nos épaules un fardeau que nous ne pouvons gérer. Un fardeau qui, malgré nous, nous donne d'autres préoccupations, et c'est une connerie que de penser à autres choses lorsque l'on est à un pas de la mort. C'est comme mettre un pied dans le vide, en train d'attendre que quelqu'un vienne gentiment nous donner l'impulsion pour que notre rythme cardiaque s'élève une nouvelle fois, avant de s'éteindre définitivement et brutalement.
Malgré tous cela, toi, tu veux vivre. Et tu ne peux t'empêcher d'aimer en retour. Ton sang devient ton propre poison. Tu te rends malade.. Et sans certaines personnes que tu as eu la chance de trouver dans ce monde impure, tu serais déjà mort. Cependant tu vis dans une optique, que les choses changent. Et tu les feras changer.

C'est d'ailleurs pour cela que tu as quitté Anna, une nouvelle fois. Anna c'est la fille issu de ton premier mariage. (J'en parlerai dans un RP avec Roki.) Premier mariage que tu as foutu en l'air en tuant ta femme, parce qu'elle se trouvait au mauvais moment, au mauvaise endroit. Tu n'y peux rien, tu n'as pas fait exprès de la décapiter, c'est un Tee-Shirt blanc parmi tant d'autre, jusqu'à ce que tu reconnaisses ses yeux. MAIS c'était trop tard, le sang avait déjà envahi le sol, et sa tête reposait déjà dans le liquide poisseux.
Tu te rends malade, une nouvelle fois. Cependant, cette pensée qui malgré elle t'humidifies le regard, ne reste pas bien longtemps, étant rapidement remplacé par ton attitude de ninja. Celle qui te permet de rester en vie. La haine c'est pas toi qui l'a. Tu passes rapidement une main sur ton vendre, refaisant les contours de ce sceau qui te pourrie de l'intérieur, comme si tu les connaissais par cœur. C'est un poison qui coule dans tes veines, un poison qui t'as contraint à vivre jusqu'à ce que quelqu'un arrive à séparer ta tête de ton cou. C'est ainsi que tu regardes l'horizon plutôt que tes pieds, le crépuscule pointe le bout de son nez, les nuages deviennent enflammé.. Pour finalement ressemblait à la mère vermeil. Les tons diffèrent selon l'éloignement, l'absence d’entité gazeuse offre la vision d'un magnifique bleu. Finalement, c'est une nouvelle fois au sang que tu as pensé en premier, dingue comment que c'est devenu ton quotidien. En fait, depuis combien de temps n'as-tu pas réussi à sortir de toutes ces magouilles politiques ? En fait, tu n'en es toujours pas sorti. Tu es simplement en mission de reconnaissance...

Une nouvelle fois tu allais commettre coulées de sang et odeurs diffames. Mais c'était pour la bonne cause. Enfin, c'est ce qu'on se dit pour se convaincre de notre innocence. Pour être sûr que nous faisons la bonne chose, le bon choix. En fait, c'est simplement pour nourrir des ambitions égoïstes. Rien à voir avec le fait de changer le monde, mais tu oses espérer que cela va commencer par là. Dame faucheuse survole Iwa, sélectionnant ces proies selon ses critères. Dieu seul sait combien vont mourir dans moins de deux mois.
Mais c'est ton quotidien. Tu as toi-même choisit de vivre ainsi, d’ôter plus de vie que tu n'en sauves. Mais quoi qu'en dise le monde, il faut des personnes comme toi, qui remue un peu les villages, leurs montres qu'on est jamais vraiment tranquille. Tu l'as bien vu, le niveau ne cesse de baisser, ce n'est plus rien comparé à celui d'antan. Finalement, la seule personne que tu côtoies depuis tes début ne porte qu'un nom. Et tu ne seras que plus proche que jamais d'elle lorsque ta vie ne tiendra qu'à un fil. Finalement, c'est la faucheuse. Il faut croire. Cela faisait maintenant un sacré moment que tu t'étais retrouvé seul, tu t'efforces de rester l'homme que tous le monde veut voir en toi, le méchant déserteur. C'est un rôle qui te plait, ça te permet d'oublier un peu ta propre souffrance, la transmettre aux autres pendant un court moment avant qu'elle ne revienne te prendre d'assaut.

Finalement, c'est simplement l'envie de changement qui te maintient en vie. C'est un peu morose. T'as des coups de blues de plus en plus souvent en ce moment, c'est normal. Pourtant, avec tous ce que tu prévois encore de faire, tu ne peux pas te permettre de rester seul longtemps. La nuit porte conseille, ça tombe bien, elle est entrain de tomber.
Il te faut des solutions. Iwa ne devra pas tomber, cela romprait l'équilibre déjà fragile du monde Shinobi. Pour cela, nous devrons limiter les pertes ninjas du village, pour qu'il puisse continuer de se défendre, bien que la perte du Ryotenbin ultime d'Iwa les fera perdre pied.

Tu te relèves, fini la pause. Tu t'étais assis sur un rocher, une cigarette entre les lèvres, observant ce tableau qui n'a pour toi plus aucun sens. Tu ne comptes plus le nombre de fois où tu l'as vu, en fait, pour n'importe quelle autres personnes cela aurait un ou des sens, pour toi non, ça ne change rien au fait que tu allais continuer tes massacres. Époussetant lentement tes habits alors que ton ami obscure saisit plaines et montagnes. Tu te remets en route, offrant à la nuit sombre le bruit de tes pas. Lent, mesuré, régulier. Toujours cette même cigarette au bec, le bout incandescent devrait se voir à des kilomètres à la ronde, cela devrait permettre de te détecter un peu trop facilement, mais à quoi bon. Tu entendras quiconque est dans les environs.
Finalement, qu'est qui te maintient en vie ? Ton enfant. Pour ne pas qu'ils vivent comme toi, même si tu sais qu'il ne vivra pas longtemps, il ne pourra tenir dans cette réalité trop dur. Quoi qu'il lui arrive, dans peu de temps il ne sera plus tiens, soit la mort l'aura emporté, soit la vie. Mais au moins tu l'auras aidé à survivre jusqu'ici. Finalement, ta mort sera un renouveau, une grave menace en moins sur le monde shinobi. Finalement, la nuit te rends encore plus confiant que d'habitude, partout où elle décide de poser valise, tu te sens chez toi. C'est en même temps sécurisant et menaçant pour les autres.

C'est alors que de faibles sons perturbent le calme olympien de la nuit. Ainsi, le hasard avait encore une fois frappé. Les derniers filaments solaires laissent place à l'éclaircie de la lune. Doucement, c'est le blanchâtre qui scinde le monde aux rythmes des nuages. Tu savais que tu avançais d'Iwa, passer ces bruits ne sera surement pas facile. C'est alors qu'ils se font plus distincts, tes oreilles te permettent de les identifier, tu dirais une fille, pas assez roque pour être un homme. La cause te parvient rapidement, une jeune femme marchait dans ta direction, droit devant toi.
Tes pas raisonnent à nouveau, puisque la capacité de penser t'es enlevé, seul deux questions, s'arrêter ? Pas s'arrêter. Finalement, ce ne sont pas tes affaires, donc tu ne t'en occupes pas. L'observant sans plus lorsque tu peux te le permettre. Rousse. C'est la seule chose que tu aperçois clairement, tu ne te sentais absolument pas apte à régler les problèmes émotionnelles de quelqu'un d'autre, n'avais-tu pas assez de soucis avec les tiens..
C'est alors qu'elle te fige. Peut être n'avait elle pas fait attention à toi, mais.. Les mots prononçaient avait plus d'impact que tu ne le pensais. Elle te rappelait trop.. Toi. Toi à une certaine époque de ta vie où, sans tes frères, tu ne t'en serais jamais sortie, peut être que tu tueras cette personne dans un futur proche, sans pouvoir lui proposer autres issus, mais peut être aussi que ce soir tu pouvais la sortir, pour un temps, de son désarrois.

Frottant ta main contre ta nuque, cela faisait longtemps que tu n'avais plus approché le bouquin des relations humaines. A vrai dire, depuis la mort de celle que t'aimais. C'est pourquoi les mots de manque. Finalement tu prends la parole. Tu te doutais de la nature du problème.. Les regrets.
« POURQUOI TANT DE MÉPRIS ENVERS SOI-MÊME ? » Tu t'approches un peu mieux, laissant ton visage apparaître au clair de lune. Les mêmes cheveux rouges, les mêmes yeux. Peut être que l'approche sera plus facile que prévu.  « JE SUPPOSE QUE NOUS AVONS ASSISTÉ AU MÊME COUCHÉ DE SOLEIL, JE L'AI TROUVÉ PARTICULIÈREMENT BEAU CE SOIR. » Foutaise, il était comme les autres, mais il fallait bien trouver un moyen de faire la conversation avec cette inconnue et tu ne voyais vraiment pas comment faire. Tu la regarde alors dans les yeux, désireux qu'elle s'arrête aussi.


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MessageSujet: Re: Lorsque la mort frappe. [Meph]   Lorsque la mort frappe. [Meph] EmptyJeu 4 Juil - 12:29


Lorsque la mort frappe. [Meph] 110
L’éclat de la nuit était magnifique. Le globe d’argent suspendu dans la voute céleste semblait illuminer à lui seul l’entièreté du petit plateau où se situait la petite route marchande du village. Il y avait déjà de longue heure que plus personne ne marchait là et rencontrer une âme a une heure si tardive était étrange, même si ‘loin’ du village. Akaiko Akane s’arrêta alors. Regardant dans les yeux l’homme devant elle. Elle se reconnu en lui. Un moment, elle crus avoir un miroir étrange sous les yeux, une chevelure d’un roux brillant, des yeux d’un rouge sanguinolent.
Le sang. Le sang.
C’était tout se dont elle pensait en ce moment. Elle fronça un moment les sourcils, se demandant si son esprit détraquer supporterez l’appel de la mort sans trop de souffrance. Le sang. Foutu hémoglobine, foutu vis humain qui pousse à la mort et à la tuerie.
- « Salut. Fit alors la rouquine d’une voix simple et sombre.
La demoiselle tendit ses long doigts fin vers le visage de l’inconnue. Caressant du bout des phalanges le menton fin du jeune homme. Doucement, son index frôla ces lèvres fines, attrapant entre l’index et le pousse la petite tige incandescente qu’il portait dans la bouche. L’enlevant, avec une infinie délicatesse, elle portant la cigarette à ses propres lèvres. Elle eut un sourire, goutant la salive de l’homme avant de tiré une longue inspiration sur l’objet. Elle ferma les yeux, ne sentant nul plaisir a cette bouffé de fumé qu’elle recracha lentement ensuite, dans ne direction opposé, ne lui plus pas non plus. Comment pouvait on aimé de se faire arraché la gorge? Cette sensation déplaisante ne s’afficha nullement sur son visage, elle eut plutôt l’air surprise. Haussant un sourcil, elle reposa avec délicatesse la cigarette là où elle l’avait trouvé.
- Merci. Dit elle ensuite avec un sourire fin.
La barre des 40 centimètres avait été franchit. Proche, bien trop proche même pour se battre ou parer un coup les deux ennemies - bien que seul l’un d’eux le savait- s’observait mutuellement. La Reine des Fées observait ses grand yeux rouge profond, elle observait sa chevelure rouge qui semblait presque allumé d’un feu vivifiant en cette sombre mais douce nuit.
- Oui. Très belle nuit. Dit elle donc. Mais...
Mais... Car il y avait toujours un mais. Quoi que l’on face, quoi que l’on dise, il y avait toujours un mais, une négation potentiel, parfois désobligeante, souvent insouciante mais dévastatrices. Elle soupira, levant ses doigts, perdant ses phalanges dans sa chevelure rousse en ramenant une longue mèches en arrière.
- J’ai eut une promotion. Je suis Juunin maintenant …
Les yeux rouges de la femme n’était doté d’aucune joie, aucun pétillement caractéristique d’une certaine fierté.
- Mais … Soupira-t-elle ensuite.
Elle sera les dents, sa mâchoires vibra, l’os devint visible quelques instant et elle fronça les sourcils, en colère. En colère contre elle-même, enragé, dégouté. Quelle foutue vie de merde.
- Je vais mourir...
Fait inéluctable du moment qu’il y a la vie, ses simples propos pouvait paraitre étrange. D’autant plus pour un shinobi dont la moyenne d’âge était bien basse. Elle soupira, ferma les yeux. Tentant de reprendre ses esprits embrumé, elle soupira encore. Une énième fois. Et enfin, elle redressa les yeux.
- Et je suis encore vierge!
Cette fois, la jeune femme gloussa, une irrésistible envie de rire la pris, elle gloussa, puis eut un rire, un vrai. Franc, révélateur d’une personnalité décomplexé par sa nature maligne. Pourtant se rire étrange semblait presque triste. Triste car la jeune femme n’avait nullement envie de rire. Nullement envie d’être joyeuse.

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MessageSujet: Re: Lorsque la mort frappe. [Meph]   Lorsque la mort frappe. [Meph] EmptyJeu 4 Juil - 19:09


LA VIE


Beaudelaire ▽ Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille !


Ton ricanement parcours les montagnes. Loin d'être railleur, il est habité d'une amertume et d'une rancœur que tu espères rarement égalé. Finalement, la ressemblance est loin d'être uniquement physique. Lorsqu'elle s'approche de toi, tu ne peux que te noyer dans ce regard si similaire au tiens. Fade, terne, pourtant tu l'imagines magnifique si son propriétaire n'avait pas de pensée si néfaste.

Tes muscles se bandent et le sang circule activement dans tous les canaux de ceux-ci. Ses doigts frôlent ta peau, le contact te fait frissonner, presque autant que le son de sa voix. Quels sont donc ces sensations auxquels une personne inconnue ne devrait pas te soumettre. En fait, tu cesses de te méfier, soit cette femme était une manipulatrice de génie, soit elle faisait partie des personnes que l'ont dit adossé au poteau. On dit que deux ninjas de même niveau peuvent se comprendre en se combattant, toujours entrain de se battre, mais peut être que la version oublié par le temps est que deux ninjas peuvent se comprendre s'ils ont vécu la même chose ? C'était peut être ce qui était entrain de se passer, c'était peut être aussi pour cela que ton sixième sens ne te disait pas de te méfier alors que, si ça avait été une autre, son doigt n'aurait pas approché de si près ton corps.. Mettre ta vie en péril est futile, pourtant tu es entrain de le faire, mais tu n'as aucune envie de la repousser. Pourquoi ?

En définitif, elle finit par prendre prendre ta nicotine. Une drogue. Quelques choses qui, bien que pas extrêmement puissant, du moins, pas autant que la plupart des autres substances qui parcourent le monde, permet d'oublier pendant un temps le stresse qui guette. Pendant un cours moment. Les toxines quittent donc ta bouche pour atterrir dans celle de ta collègue de ce soir. Soit. Tu n'en ressens de toutes manières pas le manque. Tu vois immédiatement qu'elle n'a pas dû fumer souvent, où depuis un bon moment car elle n'inspire pas la fumée, la nicotine ne pénètre pas dans son corps, restant dans sa cavité buccale. Tu souris narquoisement pendant un court instant, avant qu'elle ne commence sa courte histoire.

Maintenant, moins d'un pied te séparait d'elle. Tu acceptes presque le contact, t'attendant qu'à un moment ou un autre elle plonge dans tes bras. Ceux d'un parfait inconnu qui pourrait lui trancher la gorge si l'envie lui prenait. Mais arriveras-tu à le faire ? Pourquoi avait elle confiance en toi ainsi ? Ou peut être qu'elle n'avait pas confiance, peut être qu'elle n'en avait strictement rien à faire en fait, peut être même que c'est ce qu'elle veut. Tu lui portes un regard lourd de reproche, ce qui en soit montre que tu t'inquiètes déjà pour elle. Vos regards ne cessent de s'accrocher pour finalement ne se quitter qu'après un long moment d'éguarement. Elle passe ses mains dans sa chevelure. Tu portes alors ta main à son visage, frôlant d'abord sa peau, tu recules, regrettes ton geste. Et puis, tu te rends compte que tu n'es pas de ce genre, alors tu assumes et porte ta main à sa joue. C'est fou ce que son teint est pâle. Tu remontes le long de sa peau si douce pour finalement rejoindre sa main que tu aides à finir sa tache.

...

Tu ne savais à quoi ressemblait ton regard à ce moment. Tu te revois adolescent, un bouleversement hormonale, ce n'était pas possible autrement, inconcevable, pas toi. Pas après avoir tuées les dernières femmes que tu as touché. Tu te mords la lèvre. Tu doutes de toi, tu ferais mieux de partir. Elle te dit qu'elle a gagné un rang, celui de Juunin. Sur le coup tu ne comprends pas, tu étais heureux toi quand tu as obtenu ce rang.. Finalement, tu es comme les autres, rien que le fait d'avoir penser cela. Ton titre de Juunin tu l'as extirpé sous des tonnes de litres de sang. C'est donc ça ? Un premier meurtre, c'est possible.

Tu regardes droit devant toi, l'empathie t'habites, est-ce cette pleine lune qui se dévoile qui te rends ainsi ? Peut être la nostalgie ? Après tout, fût un temps tu sauvais les vies au lieu de les détruires. Ta lèvre laisse échapper un flot de sang, le gout du fer envahis ta bouche, tu penses qu'il est alors temps de la laisser tranquille. Tu la sens se crisper, tu portes ta main à son bras, un geste destiner à calmer ses soubresauts, à détendre sa machoire, pour toi.. Cette fin de vie ne pouvait que porter un nom, c'était impossible autrement. « Dit moi qui. Dit moi simplement qui et je m'en occupe, ce soir, maintenant, dans une heure tu souriras à ta vie. » Cela te baume une partie du coeur, dire cette phrase t'as donné une bouffée de chaleur difficile à imaginer.

Les réactions viennent d'elle même, tu ne réfléchis plus, t'es passé en mode off, seul ton instinct te guide. Peut être qu'un dieu est derrière toi, ses mains sur tes avants-bras avant de faire bouger ton corps endoloris par cette longue marche. C'était une ninja d'Iwa qui perdra certainement la vie lors de l'affrontement, tu feras tous pour que cela n'arrive pas.. Malgré toi.

Elle était sur le point de pleurer, tu la voyais se retenir d'éclater, garder les tensions en elle. Sauf que plus tu regardes l'explosion, plus elle est violente. Puis elle se met à rire, tu ne doutes pas un moment de la nature de celui-ci. Des regrets ? Tu laisses ta cigarette tomber au sol, pour l'écraser avec ton pied. Le chagrin de ne pas avoir vécu comme tu l'aurais voulu. La tristesse de le regretter. Cependant, comme tu venais de lui demander ce soir, la personne ayant causé tant de tristesse mourra. Drôle non ? Tu étais quasiment certain qu'elle pouvait sortir ton nom, vu le nombre de sang différent qui tachais tes mains, c'étais plus que probable. Cependant non, tu sentais que ce n'était pas ça, quelques choses chez elle sentait différent, ta condition mi-chat te le faisait comprendre. Elle sentait.. Impossible à comprendre, qu'avait elle donc fait ?

Et finalement, l'ultime regret, ainsi c'était ça ? Bizarre. « Ne t'inquiètes pas de ça, tu auras le temps qu'il faudra pour céder aux plaisirs charnelles, dit moi simplement un nom, qui ? » Tu fais finalement ce pas qui te séparait d'elle, prenant la demoiselle sur le point de pleurer dans tes bras. Tu ne peux humainement pas résister aux perles qui menacent de tomber de ses yeux. Ni à cette grimace qui tord son visage et encore moins à la détresse que même un sourd entendrait. Une nouvelle fois, le fer envahit ta bouche. Il y a des chances que tu la tues toi-même pendant l'invasion, ne fait pas ça. Moins un point pour toi. Le pas est parcouru facilement et rapidement, vos deux corps s'unissent purement, poitrine contre poitrine, sa tête dans ton coup et ta main dans ses cheveux. Une union saine, transmettre le peu de bien être que tu possèdes.

Cependant tu ne savais rien d'elle. Tu ne pouvais pas lui parler, tu ne pouvais.. Strictement rien faire, oralement parlant. Il te restait que le physiquement parlant. Tu devais donc faire parler les contacts, leurs donner un sens qui la soulagera un peu. Peut être. « Oui, c'est une belle nuit. » Finalement, tu t'es toujours surestimé, la preuve aujourd'hui. Une nouvelle fois tu t'apprêtes à transgresser une des règles ninjas, et dieu seul, non, sait que cela te fera mal, à un moment ou un autre.

[Je ne te donne pas beaucoup de point pour la suite.. Si ça ne te convient pas, j'en rajoute un peu. Sorry. :(]


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Lorsque la mort frappe. [Meph] Vide
MessageSujet: Re: Lorsque la mort frappe. [Meph]   Lorsque la mort frappe. [Meph] EmptyJeu 4 Juil - 21:18

Lorsque la mort frappe. [Meph] 310
Gardant l’insouciante et l’innocence des jeux d’enfants, leur contact se prolongea. Cela sembla durer une éternité, les yeux clos, les sens éteint: elle se tue. Son rire s’acheva dans la brutalité des gestes impulsifs de l’inconnue. Elle soupira, mais cette fois, se fut comme un soupire de soulagement, de confort.
Ses mains allèrent instinctivement agripper le manteau fin et sombre de l’homme, serrant se dernier, elle ne se lassa nullement de ce contact physique.
Le confort. La douceur.
Cela n’avait étrangement rien avoir avec les contacts qu’elle avait déjà eut. Dérisoire, tout semblait dérisoire maintenant. Tout semblait illusoire. Tout semblait n’avoir jamais existé. Jamais été désiré.
Fermant les yeux, frottant sa joue contre l’épaule de l’homme, elle tourna les yeux, posant avec délicatesses ses lèvres sur sa gorge nue. Un délicat baisé, presque imperceptible, et, à contre cœur, la jeune femme se détacha de lui. De cette odeur d’hémoglobine qu’il dégageait. De cette aura sinistre et de cette mort qu’elle voyait virevolter dans son ombre.
Mais elle ne recula que très peu, ne désirant nullement remettre plus d’un pas entre eux. Un soupire, à nouveau, elle, la belle rousse, parut plus calme, plus détendu. Levant les doigts, elle posa ses derniers sur sa poitrine, juste à l’endroit de son cœur appuyant légèrement. Elle murmura quelques mots.
- « Nul Homme. Nul Créature. Seul le destin, la malchance. Portant de divers nom, mais se regroupant tous sous un même symbole. Un maux; ‘maladie’.
Elle eut un sourire tendre, comme celui qu’elle aurait pu offrir à un amant alors qu’elle était sur le point de mourir. Pour le réconforter, pour lui offrir la paix. Pour lui montrer qu’elle n’avait plus peur. Pour lui mentir surtout, car la mort effraie. Lorsqu’elle s’approche, lorsqu’elle pose ses doigts glacés sur votre nuque. Lorsqu’elle entre en contact, vicieuse, ne te surprenant guerre lorsque tu es Shinobi. Et pourtant, la jeune femme en a à présent conscience puisque, bien plus qu’un autre shinobi, elle sait qu’elle va mourir. Bien plus qu’un autre : son âme est déjà résigné. Déjà morte.

Pourtant … Pourtant … Cet homme là, cet homme aux yeux couleurs feux. Aux yeux couleurs sangs. Aux yeux couleurs amours … Cet être qui la dévisage gravement, cet être semblant plein de sincérité, d’envie, de passion. De confort. De bénédictions, comme s’il pouvait apporter la paix ou la folie d’un simple clignement des yeux, comme si le monde pouvait chavirer s’il pliait un genou. Comme si…
Comme si il pouvait apporter la vie là où la mort avait déjà sévie. Elle eut un sourire. N’en pouvant plus, se mordant la lèvre inferieur, elle franchit à nouveau se pas, levant les mains sur la nuque de l’homme elle se redressa légèrement sur ses pieds caressant du bous de ses lèvres, de sa langue, l’amertume du poison. Goutant le gout cendré de l’homme, s’enivrant de cette odeur ignoble de cigarette.

Elle l’embrassa. Comme elle n’avait sans doute embrassé personne d’autre avant, comme elle n’avait sans doute jamais eut envie auparavant. Elle l’embrassa. Lui donnant le gout sucré de ses lèvres, lui donnant le gout amer de la défaite. Une défaite annoncée sans même s’être battu. La mort, terriblement injuste. Frappant, sans que personne ne puisse rien y faire. Malade, la jeune femme gouta du bout de sa langue la subtile saveur sanguine des lèvres du jeune homme. Elle le mordit, sans délicatesse, faisant à nouveau légèrement saigner ses lèvres et levant encore, comme un chat, les plaies de son proche ennemie.
La mort. Avait elle se gout là? Sucré, salé, et métallique? Avait elle cette chaleur la? Etrangement elle se sentait bien dans les bras de se parfaite inconnue qui ne lui semblait plus si peu familier. Ses yeux d’un rouge pourpre, ses cheveux d’un roux flamboyant, ses grandes mains, sa peau douce. Elle était un ninja pourtant, alors, pourquoi tomber si facilement? Pourquoi se laisser allait si vite?

Sans doute parce que … Parce qu’elle n’avait absolument aucune envie de se retenir ?

Reculant ses lèvres de celle du jeune homme, elle plongea son regard dans celui de l’homme, elle lui murmura doucement:
- {color=crimson] Tu peux m’appeler Akai si l’envie t’en dit. [/color] »
Un sourire en coin, elle lui signifiait la que ce n’était pas exactement son nom et, aussi certainement, qu’elle avait deviné que les muscles qui se dessinaient sous ce vêtement léger étaient ceux d’un ninja. Peut d’homme -non ninja- arborait une tenu aussi impeccable ainsi qu’un corps aussi finement taillé. Mais, c’était surtout grâce à l’odeur de sang qu’il dégageait qu’elle l’avait deviné. Et, elle s’en foutait. Elle s’en foutait. Peut importe se qu’il venait faire dans le coin, violer une fille ou tuer un homme, peut importe se qu’il venait repérer et même si dans si il projeter dans un moi de faire un massacre au village : elle s’en foutait. Elle n’avait à présent que faire du futur, et elle n’en avait aussi rien à faire du passé, passé qui semblait pourtant être teinté de sang et de mort.

De mort…

De mort…

Ah oui … Lorsqu’elle mourait, elle préfèrerait que se soit de sa main à lui, douce et généreuse malgré le sang qui devait s’y être figeait longtemps. Elle aurait adoré voir son corps bouger, elle aurait adoré voir son sang coulait sur les mains et sur les armes de cet homme. Elle aurait adoré voir son corps se perdre.
Mais… Se qu’elle aurait le plus aimé sans doute, c’est sa dernière vision. Son derniers regard, sa dernière image : lui, tendu au dessus ou au près d’elle, lui fermant les yeux en la regardant une dernière fois.
Oui. Sans doute. Cela aurait été se moment là son préféré.
- «  Je ne veux pas mourir de ‘ca’. - Elle pose une main sur son cœur- Alors … Si je ne parviens pas à trouver de remède, je te trouverais. Et je te demanderais une dernière faveur.  »
Elle eut un sourire. Et, bien que son échéance était encore longue, qu’elle pouvait encore avoir le temps, elle avait soudain envie de voir ses dernières heures arriver, juste pour le revoir lui. Juste lui…
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Lorsque la mort frappe. [Meph] Vide
MessageSujet: Re: Lorsque la mort frappe. [Meph]   Lorsque la mort frappe. [Meph] EmptyVen 5 Juil - 11:04


LA VIE


Beaudelaire ▽ Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille !


Tu cesses de parler, de réfléchir. Ne faisant que respirer le parfum que tu n'arrives pas à identifier. Tes mains se rejoignait dans son dos, immobile depuis. Il semblait que tu ne t'étais pas tromper, puisque ses mains frottent doucement ton ventre, ta poitrine, pour finalement saisir le haut de ton manteau. Pour toi, ce n'était pas si simple. Des souvenirs te revenaient, beaucoup trop, ta femme, qui peut être te regardait encore de la haut. Que pensait elle ? Ton enfant, les dernières personnes à qui tu as accordé ce genre d'intimité. Ta femme est morte et ton enfant est seul. Décidément, tous dans la raison te demandait de t'éloigner d'elle, maintenant, mais une autre force ne voulait pas et te poussait, au contraire, à sauter dans le vide. La force du cœur, nombre de fois on t'avait parlé de l'opposition cœur esprit, tu ne l'avais jamais comprise, jamais vécu. Jusqu'à aujourd'hui. Jusqu'à aujourd'hui où le destin t'avais poussé à rencontre ton toi féminin. Même yeux, même cheveux. Peut être même vécu ? Qu'on s'attache et qu'on s'empoisonne. Soit.

Votre chaleur, physique uniquement, semblait s'unir et avait un étrange effet sur vos deux êtres. Enfin, c'est ce que tu pensais le plus probable puisqu'aucun de vous n'avez le coeur suffisamment fort pour transmettre une flamme. Finalement elle s'écarte légèrement, se reculant, tu baisse la tête afin d'être capable de voir le haut de sa tête, une partie des yeux. Vite fait. Vraiment difficile de décerner quelques choses. Elle pose sa main sur ta poitrine. A l'aide de ce contact tu peux sentir ton cœur battre. Tu t'autorises un fin sourire, elle semblait aller un peu mieux, elle est plus calme qu'avant. Et je comprends la douleur, l'origine de la détresse. Ma bouche se tord en un rictus, ayant toujours ce goût métallique dans la bouche. Une douleur, légère pour le moment, à l'endroit même où elle a posé sa main, tu ne sais comment réagir. Mais tel un ninja médecin sur une blessure visible, elle semble calmer l'invisible mal. Tu te détends, te rendant compte que jamais tes muscles ne s'étaient calmés depuis le début.

Elle se met à ton niveau, s'élevant sur la pointe des pieds, ses doigts parcourent doucement ton corps. La poitrine d'abord, les épaules ensuite et finalement elle croise ses doigts derrière ta nuque, tu sais ce qu'elle veut faire, tu n'as pas l'intention de résister. Ses lèvres frôlent d'abord les tiennes, hésitation ? Non, elle voulait le rentre plus intime qu'un simple baiser d'amoureux. Puis finalement le baiser tant attendu survint.  Elle devait ignorer le flot de sensation qui se déversait en toi, des zones glaçaient depuis très longtemps maintenant se réchauffait doucement. Tu tournes lentement ta tête, inutile de se cogner le nez, fermant tes yeux. En fait, tu étais prêt à profiter de ce plaisir qui t'étais depuis maintenant très longtemps interdit. Un petit plaisir. Mais qui semblait faire autant de bien qu'un médicament, comme si le destin te l'avais prescrit pour te guérir ou bien.. Pour la guérir. Étonnement, bien que ses lèvres avaient un goût sucré, tu le ressentais amère. Cela ressemblait plus à de la résignation qu'autre choses. Et une nouvelle fois, c'est ton sang qui l'attire. Incroyablement puissant, bien que personne ne pourra jamais le comprendre où le voir, l'ADN que transportait ce sang, mi-humain, mi-démon, possédant l'affinitée des ténèbres. Un ADN que beaucoup paierait très chère, mais tu ne tenais pas à voir des centaines de toi marcher sur les terres Shinobis. Elle mord la blessure que tu t'es toi-même infligé sous le doute, sans tendresse, la douleur te fait rester dans la réalité.. La dernière des erreurs seraient de tomber dans une illusion. Dans cette illusion, particulièrement. Celle qui, lorsque se rompt, fait plus de mal que de bien.

Comment pouvait on t'appeler dans le continent ninja si ce n'est la mort ? Elle même très chère. Se rendait elle compte que.. Étais-ce.. Elle a déjà plus d'un pied dans celle-ci et elle l'embrasse ce soir. Est-ce cela qui l'a attiré chez toi ? C'est.. Possible. Doucement, tes mains se laissent tomber sur son corps, faisant attention aux courbes, pour se poser sur ces hanches. Lorsqu'enfin le baiser se finit. Toi qui allais lui demander des explications, elle te coupe, te donnant son nom et pensant certainement que tu allais faire pareil, mais non. C'était la dernière fois qu'elle te voyait, la dernière.

Sur le coup, tu ne savais pas vraiment à quoi elle pensait, tu ne savais pas comment réagir. En fait, t'étais dans l'inconnu et cela faisait longtemps que cela ne t'était pas arrivé. Evidemment, une nouvelle fois elle reparle de sa maladie, une nouvelle fois un rictus déforme ton visage. C'était donc ça ? Elle voulait que je lui ote moi même la vie. Elle devait certainement se dire qu'une de plus ou une de moins. En fait. Se superposait au-dessus d'elle l'image de ta défunte femme, revoir son visage faisait travailler tes neuronnes qui, afin d'être sûr de ne point être fou, te remontrer sa mort. Une nouvelle fois on te demandait de tuer et tu n'allais pas refuser. « Combien de temps ? » Finalement, ça commençait à te lasser, cette situation. Mais tu avais aussi une mission. Tu ne voulais pas savoir cette demande, intérieurement, tu la connaissais.  Finalement tu souris légèrement, décidé à changer cette atmosphère. « Dis-moi que c'est de t'enlever ta virginité. » Bien que c'est sous humour, c'était facile de savoir que j'avais compris.

Finalement tu la lâches, préférant prendre sa main. Tu avais deviné d'où elle venait, c'était facile. « J'vais te raccompagner. » Peut être qu'elle ne voulait pas rentrer, quoi qu'il en soit cette direction n'était pas bonne, une mission dans cette état ? Pas la peine d'y penser, une désertion ? Dans pas longtemps elle est dans une salle que je ne lui conseille pas. Prendre l'air ? Bof. Et une nouvelle fois ta voix raisonne dans la plaine rocheuse. Plaine pas plaine puisque montagneuse. Hésitante, tu ne savais pas si c'était une bonne chose, tu savais simplement qu'une nouvelle fois tu bousillais l'un de tes principes. Serrant la main de la demoiselle légèrement plus fort. « Appelle moi Méphistos. » Je ne pensais pas qu'une nouvelle Juunin me connaisse, mon nom ne devrait rien lui dire. De toutes manières.. Rien. Tu étais simplement sûr qu'un jour où l'autre tu devras la tuer et tu continuais de rester avec elle. Décidément tu aimes te faire souffrir, un nouveau passe temps ? ¨Peut être que l'instinct est a délaissé, que l'intelligence doit reprendre sa place naturel ? Pourtant tu n'as aucune envie de la quitter pour le moment, malgré que ta conscience soit d'avis contraire.

Et tu la regardes une nouvelle fois. Elle était belle.

(c) AMIANTE

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Lorsque la mort frappe. [Meph] Vide
MessageSujet: Re: Lorsque la mort frappe. [Meph]   Lorsque la mort frappe. [Meph] EmptySam 6 Juil - 12:40


Lorsque la mort frappe. [Meph] 310
- « Une année. Plus ou moins. »
Avançant, sa froide main dans celle, bouillante de mort, de l’autre elle marchait sur le sentier qui mener au village. Son pas était lent, surtout pour une Kinoishi. Elle observait autours d’elle les arbres vert de l’été et les fleurs rouges du soir, comme si elle les voyait une dernière fois. La voute nocturne affaiblissait les lumières rendant le décor presque féerique à ses yeux. Iwa. Pour elle, c’était vraiment le plus beau village, la plus belle structure. Mais se qui la saisissait avant tout c’était le paysage. Consternant de beauté, elle se demandait si les Iwajin n’étaient pas un peu trop orgueilleux pour s’implanter dans une si belle montagne. Dans un si beau domaine si près des cieux, si près des dieux.

Des dieux … Dieu n’était il pas un être avec du pouvoir sur les autres ? Capable de prendre comme de donner la vie ?
Un clignement d’œil la fit tourner la tête sur son compagnon. Elle l’observa, lui qui portait une odeur de sang, lui qui semblait avoir tué plus que de raison et qui, pourtant, était là, se soir, sans doute pas pour elle mais, qui était là à lui tenir la main, a réchauffer son cœur qu’elle croyait déjà mourant.

Mourant … Pour mourir ne fallait il pas ne plus bouger ? Ne plus vivre ? Ne plus exister pour qui que se soit? N’existé tel pas pour lui se soir ? Pour ses yeux ? Pour ses mains?
Elle aimait ses mains. Elle aimait respirer son odeur, elle aimait lorsqu’il la regardé. Cela la rendait plus forte. Tellement plus forte qu’elle ne sentait plus la lame si loin enfoncer dans son âme. Qu’elle se sentait le plaisir de vivre, encore quelques jours seulement.
Mais… Même si elle souriait à la mort, même si son corps était couvert de rouge, avait elle réellement envie de mourir? Un soupire à nouveau et elle s’arrêta net, observant le ciel étoilé, se demandant si elle le verrait encore l’année prochaine.

Oui. Se dit-elle enfin. Oui. Se dit-elle encore. Il le fallait, puisque, elle vivait maintenant pour quelqu’un puisqu’il allait se souvenir d’elle, toujours. Puisqu’elle ne pouvait plus mourir sans laisser de marque indélébile.
- « Il parait … Dit elle enfin, que la Kage de Konoha est un excellent médecin.
Elle eut un sourire en coin, penchant la tête sur le coté, laissant dévaler de ses épaules cette longue flamme de mèche cramoisie. Elle l’observa, ferma un moment les yeux. Elle qui se sentait seul à peine une heure avant, se sentait à présent pleinement contenté de cette étrange relation. Si une simple rencontre pouvait autant bouleverser son cœur, peut être que d’autre pourrait le soigner réellement? Un sourire, encore, et elle posa ses prunelle profondément dans le regard de l’autre.
- Je veux vivre. Fit elle enfin, comme si toute la force du monde c’était enfin réunit en elle, comme si ses montagnes majestueuse avait fait de elle leurs portes paroles et qu’enfin, elle pouvait s’exprimé pleinement, avec force, avec envie.
- Je veux vivre. Répéta-t-elle. Alors peut être qu’un remède se cache dans ce monde.
La mort rodait pourtant partout. Elle savait ses mains posées sur ses hanches, elle savait sa main étreignant le bras armé d’une créature sinistre des enfers. D’une créature perdue, si belle à ses yeux rouge. Elle n’avait plus envie de dormir. Elle n’avait plus envie de sentir son soupire morbide envahir son atmosphère. Elle n’avait plus nul envie d’abandonner. Elle n’avait plus envie, non plus, de resté sans rien faire.
Ses yeux, soudain aiguisé comme des Kunai, se plantèrent sur la voute céleste et un sourire étrange envahit le visage de l’enfant. Elle frémit, sentant le souffle du vent.
- Peut être que nous nous rêverons pendant mon périple à travers le monde pour trouver un remède à mes maux.
Cela sonnait comme un « Adieu », sous la forme douce d’un « Au Revoir ». Elle n’avait pourtant nul envie de le laisser, et, un instant, elle pensa même l’accompagné, partout ou il irait. Un instant seulement, elle se dit que partir du village pour aller avec lui ne serait pas une mauvaise chose. Voir le monde comme jamais elle ne l’aurait vu, voir du paysage, voir des gens, voir du peuple. Tuer, sans doute puisqu’elle serait ensuite un déserteur. Mais … Avant tout voir, voir à travers ses yeux, voir sa vie, être témoins de ses mains, du malheur et du bonheur qu’elles peuvent apporter.
Une fraction de seconde, l’idée lui parut séduisante. Plaisante. Une fraction de seconde, elle pensa qu’elle pourrait l’ « aimer » a d’autre instant, plonger son regard dans le sien et faire de sa vie une toute autre chose que se qu’on avait prévu pour elle.


Une seconde qui lui paru paradisiaque avant de s’effondrait soudain face aux poids de la réalité. Bien que semblable, ils vivaient dans deux mondes différent et il faudrait bien des épreuves et bien des sauts pour passer de l’un à l’autre.
Elle sourit, avançant à nouveau vers son si cher village. Vers son si cher peuple endormit. Vers sa maison.
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Naruto Uzumaki
Naruto Uzumaki
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MessageSujet: Re: Lorsque la mort frappe. [Meph]   Lorsque la mort frappe. [Meph] EmptyLun 8 Juil - 20:10

Correction RP


> Akaiko Akane <
    Positif

    - Une bonne mise en page
    - Une lecture très agréable et un style d'écriture plaisant
    +5

    Négatif


    - Fais attention aux fautes de conjugaison, et aux fautes d'orthographe, même si je n'en ai pas vu énormément.


    Récompense


      Nombre de mots :3290
      Gain de mission ://
      Calcul :3290 (684 + 630 + 1084 + 892 )/40 = 5 = 87,25 = 87.

      Expérience gagnée :87 XP
      Ryos gagnés ://





> Mephistos Phellec <
    Positif

    - Une bonne mise en page
    - Style d'écriture plaisant

    +5 XP

    Négatif


    - Fais attention au rouge que tu utilises, mes yeux ont souffert... x)

    Récompense


      Nombre de mots :4178
      Gain de mission ://
      Calcul :4178 ( 1627 + 1339 + 1212 )/40 + 5 = 109,45

      Expérience gagnée :109 XP
      Ryos gagnés ://



Correction RP
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