La face cachée de l'Iceberg (Pv: Dahlia Tsubaki) 1381010140-1380964891-kakashiiLa face cachée de l'Iceberg (Pv: Dahlia Tsubaki) 1381010140-1380964891-kakashii



 
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De gros personnages libres, dont: Hidan, Kakashi,A Yotsuki, ou encore Jûgo ! Les villages sont attaqués par de dangereux déserteurs, Iwa est le premier village à avoir pu écarter la menace ! Kiri et Iwa sont de nouveau ouverts ! Konoha accepte deux ninjas inventés ! Les Nukenins inventés sont de nouveau autorisés !


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 La face cachée de l'Iceberg (Pv: Dahlia Tsubaki)

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MessageSujet: La face cachée de l'Iceberg (Pv: Dahlia Tsubaki)   La face cachée de l'Iceberg (Pv: Dahlia Tsubaki) EmptyMer 24 Juil - 18:13


Le Rituel

Kôga Shirayuki 
Dahlia Tsubaki






Pas à pas, je rentrais. Je rentrais chez moi. Dans mon appartement miteux. Mon travail était terminé. Aujourd’hui encore, j’avais contribué à la sécurité du village. Comme j’en avais l’habitude, j’avais récolté des informations et je les avais transmises. Présenté de cette manière, il est bien vrai que mon travail peut sembler anodin. Voir même un bon travail. Après tout récolter des informations pour la sécurité de Suna, n’est-ce pas merveilleux ? Si, bien sûr que ça l’est. Seulement voilà, afin de savoir ce qui m’intéresse, je dois effectuer ma tâche. Et c’est là que ça se gâte. Je suis le Directeur de la Section d’Interrogatoire et de Torture du village. Oui, c’est par la torture que j’obtiens ce que je veux savoir. Il y’a moins d’une heure, je me trouvais dans une pièce. Sombre. Je torturais un homme. Son crime était affreux il est vrai. Il méritait ce que j’avais fais pour le village. Alors pourquoi ? Pourquoi est-ce que je m’en voulais ? Il y’a bien longtemps, je croyais que le temps apaiserait mes états d’âme. Que grâce à lui, je deviendrais capable de ne pas avoir honte de mes actes. Surtout envers les personnes sur lesquelles je dois m’exercer. Et pourtant rien ne change. Je me sens toujours aussi coupable. Au palier de ma porte, je ne m’empressais pas de rentrer. C’est très lentement que ma main se faufila dans ma sacoche à la recherche de la clé. Une fois saisie, je la regardais quelques secondes, pensif. Ce n’était rien. Suite à un cliquetis métallique provoqué par la clé, la porte de mon appartement s’ouvrit. Tout était niquel. La moindre chose se trouvait à sa place. Sans prendre le soin de fermer la porte à clé j’entrais. Lentement je pris la direction de la chambre de mes renards. Car oui j’avais aménagé une pièce uniquement pour eux. Par le regard je leur fis comprendre qu’ils devaient y rester un moment. Une fois la porte refermée je pris la direction du salon. Il se trouvait entre la porte d’entrée et l’unique fenêtre. C’était la pièce principale de l’appartement. Ma main droite détacha ma sacoche, que je posais ensuite sur la table. Ce fut ensuite le tour de mon masque. De mes deux mains, je retirais délicatement ses attaches. Tout en prenant soin de ne rien emmêler dans mes très longs cheveux. Une fois le visage libre, je posais avec douceur mon masque à sa place, sur mon mur. Se trouvait en dessous une commode. Sur cette même commode on pouvait observer une arme. Il s’agissait d’un poignard samouraï posé sur un somptueux présentoir. C’était une belle arme, bien que sa lame soit un peu vieille. Mais par delà sa beauté première, cette arme tenait en mon coeur une place importante. Ce n’était nul autre que l’arme qui appartenait jadis à ma défunte soeur Mehlia. Par des gestes précis et secs, je retirais l’armure de mes épaules. Ce fut le tour ensuite aux protections de mes bras. Je laissais indifféremment les pièces de mon équipement au sol. De ma main droite, je vins saisir très lentement la lame de ma soeur. Cette seule action fut suffisante pour m’arracher une larme...


Par la paume de ma main gauche, j’essuyais la larme rapidement. Il n’était pas temps pour cela. Fouillant dans un des tiroirs de la commode, je m'emparais d’un morceau de bambou rigide. Il était  relativement lisse. Bien sûr, ceci excepté les nombreuses traces de morsures s’y trouvant. Il était l’heure de procéder au rituel. Je vins me placer au centre de la pièce, sur un tapis recouvert de sang séché. Après m’être agenouillé, je posais la lame et le bambou au sol. Ma main droite retira l’épaule gauche de mon kimono. Ce fut ensuite la gauche qui se chargea de l’épaule droite. Mon torse était dorénavant nu. D’un geste habituel, je plaçais le morceau de bambou au sein de ma bouche. De manière transversale, ceci dans un but très simple. Ce fut ma main droite qui à nouveau enveloppa la garde du poignard de Mehlia. Mes paupières se fermèrent. Mon bras se leva. La froide lame se mit au contact de la peau de mon torse. Au niveau de mon coeur, pour la symbolique du geste. Je pris une inspiration. L’instant d‘après, d’un mouvement sec et précis de haut en bas, j’entaillais profondément ma chair. Par réflexe, ma mâchoire se crispa. Mes dents se plantèrent avec puissance dans le bambou. La douleur était intense. A tel point que ma main droite se mit à trembler. Mon sang jaillissait. Il commençait déjà à se répandre partout sur mon torse mutilé. Mais pas seulement, le flot qui se déversait atteignait aussi mon kimono, et bien sûr, mon tapis. Après dix secondes de souffrances, toujours les yeux fermés. Ma main tremblante posa la lame ensanglantée sur mon flanc gauche. Sans réfléchir, je ramenais l’arme sèchement vers mon autre flanc. L’entaille était moins profonde, mais beaucoup plus longue. J’avais trop mal pour continuer, de plus c’en était assez pour cette fois. Tremblant de douleur, je lâchais le poignard. Ma bouche laisse aussi tomber le bambou. Sans plus me retenir, je tombais en arrière, m’écroulant sur le dos. Mon sang continuait de couler à flot. C’était très impressionnant, mais je savais que je n’en mourrais pas. Alors je ne m'inquiétais pas. Mon visage affichait une grimace affreuse. Mes traits étant déformés par la souffrance. Le sang coulait même sur mes cheveux. Je respirais bruyamment. C’était presque des halètements. Mes yeux s’ouvrirent à nouveau, le rituel était fini, mais je ne me relèverais pas avant un bon moment. Au vu de ma douleur et des séquelles de mon torse mutilé. Je considérais que ma dette était payée pour l’homme que je venais de torturer. Il n’avait pas beaucoup souffert, alors ma punition était donc très clémente. C’était bien normal. Voilà pourquoi je fais ce métier. Pour éviter à quelqu’un d’autre de devoir le faire. Par mon sacrifice, je sais qu’une ou plusieurs personne jouissent d’une vie bien plus heureuse. Et cela est suffisant pour adoucir ma peine. 


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MessageSujet: Re: La face cachée de l'Iceberg (Pv: Dahlia Tsubaki)   La face cachée de l'Iceberg (Pv: Dahlia Tsubaki) EmptyVen 26 Juil - 2:11

La face cachée de l'Iceberg
Kôga & Dahlia

La douleur persiste pour qui n'a pas d'espoir.

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"Les erreurs passées ont pour habitude de laisser un goût amer dans la bouche des gens, comme une promesse non-tenue, un pacte brisé, une confiance trahie… On vit parfois toute sa vie avec le lourd fardeau engendré pas nos actes, nos regrets. Pesant sur nos épaules à la manière d’un poids dont il est impossible de se départir. Tu étais assise dans la salle du manoir consacrée à ta mère, son autel y trônant. Ton regard était détaché, impartial… Ce n’était pas dans tes habitudes devenir te recueillir en ces lieux pour y pleurer toutes les larmes de ton corps en repensant aux années laissées derrière toi et cette fois n’y ferait pas exception. De toute manière, cette salle n’était ni plus ni moins qu’une mascarade sans représentation réelle… Créé dans le seul but de permettre à ton père d’avoir bonne conscience. Pourquoi y étais-tu dans ce cas? Simplement, car tu espérais que cela te rapproche de l’âme de ta défunte mère… Dans le but d’effacer égoïstement les regrets, de te repentir en quelque sorte… Des faits tous plus bêtes les uns que les autres puisque celle salle ne possédait aucun lien concret avec Mehlia. Un soupir franchit tes lèvres fines alors que tu te levais tranquillement en décroisant tes jambes, attrapant le sabre que tu avais déposé à côté de toi. Ce manoir possédait une atmosphère des plus oppressantes… Y décelait-on parfois une trace de bonheur? Peut-être, mais tu refusais de t’ouvrir à cette possibilité et encore moins à y goûter.

Tu te voilais volontairement la face depuis des années. Refusant d’envisager que la vie pouvait continuer là où elle s’était arrêtée et que le bonheur, après tout ce temps, pouvait encore t’être permis… Et tu prenais plaisir à traîner ton père avec toi égoïstement, trouvant satisfaction à lui rappeler son erreur et à lui remettre dans les bras le lourd fardeau de la mort de ta mère, car, oui, c’était de sa faute. Encore après tout ce temps, tu en étais convaincue… Tu n’y voyais pas d’autres explications. Il avait faillis à sa tâche, raté la seule chose qu’il eut jamais besoin de réussir. En sortant de la salle, tu laissas ton regard se diriger de lui-même vers la fenêtre la plus proche de toi. L’astre solaire était en train de finir sa course dans l’étendue céleste égoïstement, sans se soucier des autres, qu’ils soient prêts ou non à mettre fin à cette nouvelle journée. Il était la preuve qu’il fallait parfois avancer pour son compte sans faire attention à quiconque étant susceptible de nous placer des bâtons dans les roues. À toujours faire attention aux gens qui nous entoures, il était difficile d’avancer fièrement… Voire impossible. Les plus grands dictateurs de ce monde, les plus grands tyrans et les chefs de guerre les plus effrayants l’avaient tous compris… Sans exception. Vivre pour sois et non pour les autres. C’était la manière la plus efficace et la plus sur de mener un pays… ou une armée. Non?

Tu restas de marbre devant l’éclat orangé que le soleil projetait dans le manoir à cette heure de la journée. Tu détournas simplement le regard en rangeant ton sabre dans son fourreau alors que tu te dirigeais vers la sortie de la demeure pour en quitter les murs, sans prendre la peine d’adresser le moindre mot au reste de ses habitants, n’ayant même pas la certitude qu’ils étaient bien là. Tu arpentas un moment les rues étroites et incongrues de ton village d’adoption, l’air absent. De toute manière, Suna n’avait jamais été le village que tu avais préféré. Il était bien trop contradictoire avec le pays du fer pour que tu puisses y trouver quelque chose d’agréable. L’air y était trop chaud, trop sec, oppressante même. C’était un véritable changement de climat qui avait tout eu pour te déplaire. Il n’y avait rien de joli ou d’agréable dans un étendu de sable sans charme… Mais c’était le genre de chose que tu gardais pour toi pour éviter de froisser certaines personnes qui voyaient en Suna No Sâto quelque chose de semblable à une huitième merveille. Balivernes… Tu espérais encore un jour retourner au pays du fer.

Tes pas te guidèrent d’eux-mêmes vers l’appartement miteux où ton oncle habitait. Jeunes, lui et toi étiez très proches, ce dernier n’étant ton aîné que de seulement onze ans… Mais la mort de Mehlia avait encore fait des ravages sur son passage. Personne n’était sorti sans séquelles de cet instant de votre histoire, des faits bien ancrés dans les pages d’un conte commun à chacun. Vous aviez tous voulu réclamer vengeance sans que personne n’ait jamais accepté que le verdict ne tombe… Pourquoi dont? La vengeance elle-même était liée au déshonneur et la perspective de voir une famille complète tombée dans cet abysse ne semblait avoir plût à ton grand-père… Même toi tu avais consentis à abandonner cette idée, mais pourquoi exactement? Tu lui rendais parfois visite, sans que tu n’en saches trop les raisons exactes. Ainsi donc, plusieurs plans de ta vie se résumaient-ils à une suite d’événements opérés à la manière d’automatismes? Sans raison? Peut-être, car était-il tout ce qui te ralliais à ta mère? C’était une réponse bien trop futile… Mais après tout, vous partagiez des souvenirs communs qui gardaient l’ombre d’un positivisme, pourquoi cracher sur le passé? Tu posas ton regard sur la structure extérieur de l’appartement qu’il habitait… Un appartement sans grand cachet, il fallait en convenir… Tu baissas légèrement les yeux en soupirant, ignorant encore ce qui t’attendrais lorsque tu franchirais la porte. Toi qui ne t’attendais qu’à une simple visite routinière…

Tu déposas ta main sur la poignée de la porte en essayant par instinct de la tourner légèrement pour l’ouvrir. Tu haussas légèrement un sourcil lorsque celle-ci n’opposa pas de résistance à ton intrusion dans les lieux. Certes, cela ne témoignait que de la présence de ton oncle ou de son oublis de fermer la porte à double tour avant de quitter… Mais tu ne pouvais t’empêcher de chercher autres explications là où, sans doute, il n’y en avait pas. D’un mouvement qui ne laissait percevoir aucune hésitation, tu finis par l’entrebâiller en te disant que, de toute manière, tu n’aurais qu’à annoncer ta présence en rentrant. Ce n’était pas comme si lui et toi étiez complètement inconnus l’un à l’autre. Cependant, tu stoppas net ton geste alors que tu faisais un premier pas dans la salle. Le corps presque inerte de ton oncle gisait étendu sur le dos, le torse recouvert d’un liquide opaque d’une couleur rougeâtre qui ne laissait pas le doute planer quant à sa nature… Que c’était-il donc passé en ces lieux? Pour la première fois depuis des années, il ne portait pas son masque et tu définissais parfaitement les nombreuses cicatrices profondes qui recouvraient son corps. C’est quand tu remarquas le poignard tâché par le sang et le morceau de bambou souillé par les traces de morsures que ton regard s’assombrit légèrement. Qu’était-il donc devenu? Étais-ce là ce que les années avaient fait de lui? Il avait sans doute été celui qui c’était le plus montré affecté par la mort de Mehlia… Du moins, c’était ce que les apparences avaient démontré. Tu ne perdis pas ton sang-froid devant cette vision particulièrement sanglante alors que tu refermais la porte derrière toi, sentant malgré tout ton cœur se serrer légèrement à la vue de ton oncle, cet homme que tu avais tant apprécié, dans un tel état.

DAHLIA ▬ Qu’es-tu dont devenu...?


Finis-tu par murmurer à son intention pendant que tu t’avançais vers lui pour aller lui donner un coup de main.Tu n’étais pas ninja médecin, ce fut bien la première fois que tu le regrettas et, sans doute pas à tort, tu avais le sentiment qu’il n’avait pas forcément envie que tu mêles quelqu’un d’autre à cette histoire. D’ailleurs, ta présence elle-même ne devrait sans doute pas lui plaire si on suivait une certaine logique, à moins que tu ne te trompe. En t’agenouillant à ses côtés, tu laissas tes yeux se diriger d’eux-mêmes vers les deux entailles les plus récentes qui couvraient son corps. Certes, elles ne seraient pas mortelles, mais encore serait-il plus prudent d’en stopper les saignements… Pourtant, tu n’en fis rien. La perspective de l’idée que tu te mêles de ses affaires sans y avoir été invitée te déplaisait après tout… Comment aurais-tu réagis à sa place? Sans doute aurais-tu craché ton venin au visage de ton bienfaiteur s’il eut le malheur de se mêler d’une situation ne le regardant pas du tout… Certes, tu ne t’attendais pas à ce qu’il te dise explicitement ce qu’il pensait, de toute manière, c’était bien impossible dans sa situation… Tu n’avais jamais compris ce qui l’avait poussé à se couper la langue de cette manière, mais sans doute avait-il ses raisons… à moins qu’un tel geste n’ait été causé dans un excès de folie… Difficile à dire puisqu’il ne pouvait plus lui-même en décrire les causes. Ainsi, que restait-il de cet oncle qui, par le passé, avait été si proche de toi? En même temps… Que restait-il des personnages de ton histoire, et de la protagoniste elle-même, avant la mort de ta mère? Plus grand-chose… Vous étiez, pour la plupart, tous devenus le fantôme de votre passé. " ► Tsubaki Dahlia
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MessageSujet: Re: La face cachée de l'Iceberg (Pv: Dahlia Tsubaki)   La face cachée de l'Iceberg (Pv: Dahlia Tsubaki) EmptyLun 29 Juil - 16:00


Le Rituel

Kôga Shirayuki 
Dahlia Tsubaki






Toujours étendu au sol, j’attendais. Qu’attendais-je ? Je ne saurais le dire. Peut-être que ma douleur passe ? Ou alors encore que je sois digne de me relever. Je ne saurais le dire. Moi même, je ne parviens pas à entièrement expliquer ce rituel. Alors concernant les modalités qui en découlent, elles ne sont juste tout simplement pas établies. C’est au moment que je décidais si je devais me relever ou non. Je ne saurais le prévoir. Je devais au fond de moi percevoir, percevoir que c’était bon. Or, ce n’était pas encore le cas. Ainsi je restais là. Bien sûr, si j’avais su ce qui allait arriver, j’aurais fais le contraire. Lors que rien n’indiquait que je devais recevoir de la visite, j’entendis un bruit. Tournant avec difficulté ma tête, j’observais la porte d’entrée. Elle venait de s’entrouvrir. Mes yeux s’écarquillèrent. Personne ne devait me voir dans cette état. Surtout pas ! Mais mon corps ne m’obéit pas. Il refusa de m’écouter, refusa de se lever, il me trahit. Une personne pénétra soudain dans mon domicile. Qui était-ce ? Je ne du pas attendre longtemps pour le savoir. Ma nièce, Dahlia, fit irruption. Au moment où elle me vit, son corps sembla se figea. Un court instant elle ne fit rien. Je détournais le regard. Elle referma la porte de mon appartement. Pendant qu’elle s’avançait en ma direction, je l’entendis murmurer. Que suis-je devenu ? Que suis-je devenu me demandes-tu ?!? Tu sais pertinemment ce qui m’est arrivé. Tu sais pourquoi j’occupe aujourd’hui mon poste. Tu étais présente le jour où ma vie changea. Comment oses-tu me poser pareille question ?


Dahlia s’arrêta sur ma droite, avant de s’accroupir. Tournant ma tête dans sa direction, nos regards se croisèrent. Mes yeux reflétaient alors une chose: la souffrance. Pas tant physique que mentale. J’étais profondément blessé, et ma nièce pouvait pertinemment le voir. Je fermais les yeux. Il fallait que je me ressaisisse. Rouvrant les yeux, je vis Dahlia en train d’observer mes plaies. Qui plus est elle voyait l’intégralité de mes cicatrices. Et cela, personne, je dis bien personne, ne l’avais vu auparavant. Pas même Fûma ou bien même encore mon père Mifune. C’était une honte. J’étais couvert de honte. Dahlia aurait du toujours ignorer ceci. Qu’allais-je faire maintenant ? Qu’allait-elle dire ou faire ? Ceci devait rester secret. Même si mon corps n’était pas en état, je devais me relever. Poussant sur mes coudes, je parvins à m’assoir. Basculant vers l’avant, j’arrivais à me retrouver à genoux. Je posais les mains au sol. Mon sang coulait toujours, il se répandait sur le sol. Pousser sur mes bras était un effort incroyable. Toutefois, cela me permettait de commencer à me remettre debout. Avec grande peine, je parvins enfin à tenir sur mes jambes. Mais ce n’était pas sans soucis. Je regardais Dahlia toujours à genoux. Mon regard était bien plus sombre, mon air sévère. Je lui en voulais. Je lui en voulais atrocement pour ce qu’elle venait de voir. Mon corps tremblait, et des spasmes venaient accentuer la chose. Je fis quelques pas en direction du mur derrière ma nièce. C’était là que se trouvait mon masque, au dessus de ma commode. Un pas, ça allait. Un deuxième, ça pouvait encore aller. Le troisième me sembla une étape bien plus conséquente. Mais j’étais à portée de mon masque. De ma main droite, je le saisissais. Bien que de manière bancale, je l’attachais sur mon visage. J’eu alors plus de mal à tenir sur mes jambes. L’un de mes genoux ne supporta plus et se posa au sol. Je tentais de résister, m'agrippant à la commode. Je profitais de ce suris pour remettre mon kimono sur mes épaules. Sentant que j’allais arriver tomber, je préférais lâcher moi même. Dans un mouvement de rotation, je tournais sur moi même. Je me retrouvais alors assis au sol, les jambes tendues vers ma nièce. Mon kimono n’étant pas fermé, on pouvait toujours distinguer ma plaie verticale. Ma respiration était rapide. Comme si l’effort que je venais de fournir était immense. Ben que tout ceci ne soit du qu’à la faute de mes deux blessures profondes. En parlant de ça, l’effort que je venais de fournir entraina une seconde chose. Mes plaies saignaient à nouveau plus abondamment. J’avais déjà perdu pas mal de sang. Je n’allais pas mourir, et normalement je ne tomberais pas non plus dans les pommes. Néanmoins, j’étais vraiment très affaibli. Mon regard se posa sur Dahlia.



«Aaaaaaaaahhh.....aaaaaa....eeeeeeeeeee........aaaaaa»


C’était le mieux que je pouvais faire. J’appelais ma nièce par son nom. Ce n’était vraiment pas reconnaissable. Mais peut être comprendrait-elle. Ce qui semblait bien impossible. Toutefois je savais me faire comprendre par mes gestes. Je montrais le sol à ma gauche en le regardant ostensiblement de la tête. Afin d’être certain de me faire comprendre, je tendais mon bras gauche. Mollement, j’ouvrais ma main, paume vers le ciel. J’essayais à ma manière de lui faire comprendre que je voulais qu’elle vienne prêt de moi. Mais arriverait-elle à comprendre mes intentions ? Et même si c’était le cas. Le ferait-elle ?


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MessageSujet: Re: La face cachée de l'Iceberg (Pv: Dahlia Tsubaki)   La face cachée de l'Iceberg (Pv: Dahlia Tsubaki) EmptyLun 5 Aoû - 5:47

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Kôga & Dahlia

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"Elle savait la nature de sa transformation… Elle mieux que quiconque peut-être bien. Si son visage n’exprimait rien, elle connaissait bien la nature des émotions qui la tenaillait à la vue de cet homme qui c’était un jour montré bien meilleur qu’il ne l’était aujourd’hui. Sa question avait été impertinente, elle savait ce qu’il était devenu… Mais jusqu’à présent, elle ne s’était pas rendue compte jusqu’à quel point il avait été ravagé par ces événements. Mehlia se doutait-elle, « en donnant sa vie », comme on s’obstinait à l’y contraindre à croire, qu’elle ravagerait sa famille en entière? Qu’elle les briserait tous? Qu’elle recouvrerait tous leur visage d’un masque austère, qu’il soit visible ou pas? Comment pouvait-on prendre de manière consciente le choix de détruire sa famille? C’était impensable… Pourtant, Dahlia l’avais bien vue se jeter sous la lame de son père. Il eut été de son devoir de prévoir le coup et d’empêcher sa mort, une mort inutile qui, au final, n’aura rien apporté de positif… Non, vraiment. Tout était de sa faute, à lui. C’est lui le véritable meurtrier au final.

Son regard arpentait les multiples cicatrices qui recouvraient le corps de Kôga sans rien dire. Que pouvait-elle dont rajouter de toute manière? De toute manière, il ne lui laissa pas le temps de parler. En poussant sur ses coudes, il parvint à s’asseoir. À bout de force et de misère, à se mettre à genoux. Il posa ses mains sur le sol sans que la kunoichi ne bouge le petit doigt, pas le moindre geste pour l’aider, pas le moindre mot pour l’intimer de rester coucher. Elle ne savait trop bien qu’elle n’aurait pas aimé que qui que ce soit la contraigne à rester dans un état de faiblesse visible, c’était bien trop difficile pour l’égo… Tsubaki Dahlia ne pouvait pas paraître sous un jour aussi misérable et laisser quelqu’un lui dicter impunément sa conduite par pur folie d’âme ou, encore pire, invité par la pitié. C’est pour cette raison qu’elle le laissa faire ce que bon lui semblait, sans même bouger malgré le sang qui continuait de se répandre sur le sol, invité par les gestes sans grande harmonie et difficilement réalisable de son porteur.

Son regard croisa le sien sans qu’elle ne bronche, malgré son air sévère. Il n’était pas dans la nature de la jeune femme de se laisser intimidée et même si elle ne captait pas réellement la nature de la dureté de ce regard, l’ombre d’une réponse se présentait à elle. Il était parvenu à se relever, malgré les soubresauts de son corps qui peinait à rester sur ses jambes. Ce visage ne ressemblait plus en rien à celui qui couvrait ses souvenirs d’enfance, cet homme n’était plus l’oncle avec lequel elle avait tissé un lien positif par le passé… Mais comment pouvait-elle le juger alors qu’elle n’était plus que l’ombre d’elle-même? Non sans misère, il marcha jusqu’à son masque qu’il attrapa pour le remettre sur son visage. Peut-être pour dissimuler quelque peu l’impression de faiblesse qu’il dégageait… Au fond, tu l’ignorais. L’un de ses genoux tomba au sol alors qu’il tenta de s’accrocher à la commode. N’importe qui d’un avis extérieur l’aurait sans doute traitée de sans cœur… Comment pouvait-elle le regarder faire sans même feindre vouloir lui donner un coup de main? Car, au fond, elle avait l’impression que ce n’était pas ce qu’il voudrait et que, son aide, serait plus une calamité, une honte, une provocation, qu’autres choses… Et que ce n’était plus dans sa nature d’aider les gens. Inutile de le nier. Il en profita alors pour remettre son kimono puis se laissa tomber sur le sol, face à elle, les jambes tendues dans sa direction.

Il était peu de dire qu’il avait perdu, en bougeant ainsi, beaucoup plus de sang qu’il n’aurait dû en perdre en temps normal et, même si la situation n’était pas alarmante, son état n’était pas des plus encourageants. Et pourtant. Son regard se posa finalement sur Dahlia…
KÔGA ▬ Aaaaaaaaahhh.....aaaaaa....eeeeeeeeeee........aaaaaa

Dahlia déglutit en l’entendant. Certes, bien que ce fut difficilement perceptible, pratiquement incompréhensible et que c’était plus un effort de déduction que de discernement, elle parvint quand même à se faire une idée de la nature du mot dit par son oncle. Pourtant, elle ne bougea pas. Peut-être se trompait-elle aussi. Il y avait tant de possibilité qu’il était difficile de se faire une idée fixe sur l’une d’elle… Cette scène avait un quelque chose d’effrayant. De sinistre, taciturne… Elle eut été de nature parfaite pour donner froid dans le dos à quiconque s’étant présenté à ce moment. Pourtant, elle démontrait bien la nature profonde de la blessure saillante que leur esprit s’efforçait de guérir un peu gauchement. Non, cette scène était simplement représentative de ce qu’ils étaient tous devenus… Sans doute que pour quiconque baignant dans le bonheur, cet instant aurait été des plus dégoûtant, pénible, effrayant. Pourtant, Dahlia ne constatait rien de tout cela. Au final, elle était réellement incertaine de ne pas comprendre la nature des paroles de son oncle. C’était au-dessus de ses forces.

Cependant, le fait qu’il monte ostensiblement de la tête le sol à sa gauche, le bras tendus, il ouvrit sa main la paume vers le haut. Il ne fallait pas être particulièrement brillant, ni même intelligent pour comprendre qu’il voulait qu’elle s’approche de lui… Mais pourquoi? Elle le regarda un moment, véritablement mitigée. C’était une situation réellement stupide, pourquoi hésiter? Ce n’était pas comme si c’était un parfait inconnu qui le lui demandait… Ou peut-être était-ce le cas. Peut-être que, au final, les quelques visites que Dahlia lui avait rendue par le passé n’étaient que mascarade pour se convaincre que les liens étaient toujours là, bien enfoui alors qu’ils étaient devenus inconnus l’un à l’autre… Ou peut-être pas. Au fond, elle savait que ce n’était pas par bonté d’âme ou par envie de se donner la perspective d’une vie normale qu’elle avait consentie à venir le voir, mais parce qu’elle en avait envie…

Sereinement, elle se leva en retirant le fourreau de son sabre de derrière son dos pour le garder dans sa main. Elle regarda un moment son oncle en refermant l’étui dans sa main avant de s’approcher de lui comme il semblait vouloir qu’elle le fasse. Elle ignorait exactement ce qu’il attendait d’elle et cela la laissait perplexe… Pourtant, elle finit par s’asseoir à ses côtés, les jambes légèrement repliées vers elle à la manière d’un enfant se recroquevillant sur lui-même, sans que la position ne soit complète. Elle déposa l’arme blanche à côté d’elle et finit par tourner légèrement son regard vers Kôga qu’elle regarda du coin de l’œil à peine quelques secondes avant d’inspirer imperceptiblement.

DAHLIA ▬ Sans doute aurais-tu préféré que je viennes à un autre moment.


Ce n’était pas une question plutôt qu’une affirmation. Certes, une phrase qui pouvait paraître bien stupide aux premiers abords puisqu’il semblait évident qu’elle était arrivée au mauvais moment, que sa présence n’était ni sollicité et encore moins désirée. Pourtant, sa phrase avait sa raison d’être… C’était une façon comme une autre de lui dire indirectement qu’elle comprenait et assumait la mauvaise prévision de sa visite. C’était une manière de demander pardon en quelque sorte… Même si elle refusait clairement d’énoncer haut et fort qu’elle était désolée. Non, inutile d’exagérer… Dahlia n’était pas le genre de personne à s’excuser à gauche et à droite à la première erreur. D’un autre sens, elle ignorait encore pourquoi il voulait qu’elle l’approche ainsi. Peut-être était-ce sans raison précise aussi… " ► Tsubaki Dahlia
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MessageSujet: Re: La face cachée de l'Iceberg (Pv: Dahlia Tsubaki)   La face cachée de l'Iceberg (Pv: Dahlia Tsubaki) EmptyJeu 8 Aoû - 13:54

... ... ...
Kôga - Dahlia




∞ Silence.



A nouveau j’attendais. Mon message étant passé, je laissais retomber ma main. Le simple fait de garder mon bras tendu était un effort non négligeable. Mon rythme cardiaque était toujours élevé. Ma respiration rapide et bruyante. Je souffrais. Le fait de ne pas avoir pu rester au calme avait considérablement augmenter la douleur que je ressentais. Jamais un de mes rituels ne s’était aussi mal déroulé par le passé. Ma nièce avait-elle comprit le message ? Oui. Je la vis en train de s’activer. D’une main, elle retira le fourreau de lame. J’avais toujours été intrigué par son habitude porter sa lame non pas à droite ou gauche de sa taille, mais bien derrière. Cela ne semblait jamais la déranger en combat. Néanmoins, c’était une chose peu courante chez les samouraïs. Tandis qu’elle s’approchait lentement de moi, elle gardait en main son arme. Au moment de se mettre à mes côtés, elle hésita. Du moins c’est ce que je ressentais. Une hésitation. Pourquoi ? Même si j’étais méconnaissable à présent, je restais son oncle. jamais de toute ma vie je ne lui avais fais le moindre mal. Jamais je ne lui avais causé le moindre tord. Alors pourquoi ? J’avais bien du mal à comprendre. L’agacement commença à monter en moi. Attendre, je détestais horriblement ça. Qu’elle s’assoit vite ! Par chance, ma nièce décida finalement de m’obéir. Je dis bien par chance car attendre quelques secondes de plus aurait pu me conduire à devenir très violent, malgré mes blessures. Kami no Kitsune m’en soit témoin, je vilipende le fait même d’attendre. Tout en déposant son arme à sa gauche, Dahlia se posa contre la commode, à mes côtés. Sa position était étrange. On aurait presque dit une petite fille apeurée par quelque chose. Une fillette qui tente de se protéger de son propre corps en se recroquevillant. Mais pourquoi ? Encore une fois pourquoi. Je ne n’étais, et ne suis toujours pas un monstre. C’est là qu’elle tourna quelque peu son regard vers le mien. De manière presque imperceptible elle exprima le fait que j’aurais sans doute souhaité qu’elle vienne me rendre visite un autre jour. Ou ne serait-ce qu’à un autre moment. De prime abord, oui bien sûr. Bien entendu que j’aurais désiré qu’elle n’assiste pas à cette scène. Mais le ton de sa phrase, son expression, tout indiquait qu’elle semblait désolée. Comme si elle regrettait vraiment d’avoir vu cela et de m’avoir plongé dans l'embarras. Comme si elle s’excusait. Je connaissais ma nièce. Donc je savais pertinemment que jamais elle ne s’excuserait de manière conventionnelle. Les Tsubaki n’étaient pas comme ça. De même pour ma propre famille. De surcroit, être un samouraï interfère grandement avec ceci. Alors même si pour le commun des mortels ça n’y ressemblait pourtant pas, je savais bien que c’était en quelque sorte des excuses.



Néanmoins, Dahlia n’avait pas à s’excuser. Sa présence avait été rendue possible à cause de ma propre négligence. Si seulement j’avais eu la bonne idée de fermer la porte à clés... Rien de tout cela ne serait arrivé. Je serais toujours allongé dos au sol, me remettant lentement de mon rituel. Enfin bon, avec des «si» on pourrait enneiger l’intégralité du pays du vent. Quelle idée étrange soit dit en passant... Ma nièce était donc à ma gauche. Suite à ses paroles, je tournais légèrement la tête vers elle. Au travers de mon masque, mon regard se plongea dans le sien. Je n’exprimais pas grand chose. Je ne cherchais pas à dire quoique ce soit pour le moment. Je me contentais de regarder Dahlia. Je ne dirais pas sans but. Mais l'objectif que je cherchais à accomplir ne saurait se décrire avec des mots. Ayant appris à vivre sans les mots depuis de longues années, ils me paraissent maintenant bien futiles. Le regard est bien plus puissant et exprime des choses que les mots ne sauraient exprimer. Bien sûr, comme ma nièce n’y était pas habituée, elle ne pourrait pas comprendre ce que je faisais là. En fait c’est une chose trop abstraite pour être expliquée comme je veux vous le faire comprendre. Ainsi, je restais pas moins de deux minutes. Un silence presque absolu baignait la pièce. Seuls mes halètements venaient le briser. Le débit de sang qui s’échappait de mon corps commençait à baisser significativement. Lentement, mes plaies commençait à se fermer. Le processus de cicatrisation commençait en douceur. Le sang entamait sa coagulation. Dans quelques minutes, je ne saignerais même presque plus. D’un côté, je pouvais remercier mon organisme et mon affinité avec l’Iroujutsu qui devenait parfois presque passive. Enfin, je me décidais à agir. Faisant pivoter quelque peu mon corps vers ma nièce, ma main droite se posa sur le haut de mon masque. Tout en le relevant pour dévoiler mes lèvres, mon autre main vint se poser à l’arrière de sa tête. Lentement, je rapprochais son visage du mien. Relevant le menton, je posais un doux baiser sur son front. Je la relâchais alors et remettais mon masque à sa place. Ce geste était ma manière de lui faire comprendre que je ne lui en voulais pas. Au fond de moi, j’étais presque content. Heureux qu’enfin une personne puisse avoir conscience du malheur et du malêtre qui m’habitaient. Et que ce soit ma nièce Dahlia que j’avais par le passé aimé plus que bon nombre de choses. Que j’avais chéri durant son enfance. C’était une bonne chose. Que ce soit elle et non son père. Ou encore moins que ce puisse être le mien. Jamais je n’aurais été en mesure de la supporter. Mais venant d’elle c’était bien différent. Aucun sentiment de gêne ne se faisait sentir en moi. Aucune honte face à cette situation. Juste une délivrance de pouvoir enfin me débarrasser en quelques sorte d’un poids que pesait sur mes épaules depuis des années. Ma vue commença alors à se troubler. Ma vue devint floue. Mon corps sembla peser bien plus qu’à l’ordinaire. Je fermais les yeux, et tombais sur Dahlia. Je venais de perdre connaissance...




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MessageSujet: Re: La face cachée de l'Iceberg (Pv: Dahlia Tsubaki)   La face cachée de l'Iceberg (Pv: Dahlia Tsubaki) EmptyDim 11 Aoû - 1:39

La face cachée de l'Iceberg
Kôga & Dahlia

La douleur persiste pour qui n'a pas d'espoir.

Despair by Naruto Shippuden on Grooveshark

"Elle n’avait rien ajouté à ses paroles, laissant le silence s’installer par lui-même dans la pièce. Une quiétude qui n’avait rien d’oppressant. Kôga la fixait, son regard observant le sien sans qu’aucun mot ne soit échangé. Enfin, encore cela s’agissait-il d’une façon de parler compte tenu des circonstances… Son regard supporta le sien sans difficulté. C’était vrai… Jamais il ne lui avait fait de mal. Même s’il avait changé, il n’en restait pas moins l’oncle qu’elle avait tant aimé par le passé. Même si, aujourd’hui, les théorèmes d’amour et d’affection étaient devenus un peu plus vague à son esprit. Façon de parler sans doute puisque, pourtant, il y avait encore Nora, sur lequel Dahlia veillait comme s’il était la prunelle de ses yeux. C’était son petit frère après tout, y avait-il quelque chose d’étonnant dans cela? Elle n’avait jamais fait une croix sur sa famille après tout… Presque. Il resta ainsi pendant un nombre de secondes qui parurent aux yeux de la Tsubaki comme étant interminables. Elle ignorait ce qu’il cherchait à faire et même si elle se doutait que cela n’était pas opérer sans but, elle n’arrivait pas à en percevoir la raison. Pourtant, son regard ne vacilla pas le temps d’une seconde, supportant celui de son oncle alors que son esprit restait légèrement embrumé quant au pourquoi du comment… Mais pourquoi toujours se poser des questions auxquels les réponses resteront toujours abstraites, voir inexistantes?

La seule chose qui venait briser le silence ubiquiste de la salle, c’était les halètements de Kôga qui venaient lui rappeler que même si cela restait occulté, son état n’en restait pas moins grave. Et c’était de sa faute. Pour s’être pointé dans un endroit où elle n’avait  rien à faire, au mauvais moment. Tout du moins, cela restait en théorie. Qui sait ce qui serait arrivé si elle n’avait pas été là. Peut-être quelqu’un d’autre d’encore moins désiré serait-il venu… Qui sait. Même si ce n’était que des présomptions, cela restait réaliste… Lorsqu’il fit pivoter légèrement son corps vers elle, la jeune femme fronça presque imperceptiblement les sourcils en se demandant, le temps d’à peine une seconde, ce qu’il faisait. C’est à ce moment que sa main se posa sur le haut de son masque pour le relever légèrement, découvrant le bas de son visage. C’est à ce moment que la jeune kunoichi sentie son autre main venir se positionner derrière sa tête, rapprochant son visage du sien alors qu’il relevait le menton pour déposer un baisé sur son front. Ce geste ne manqua pas d’arracher un regard surpris à la demoiselle qui avait perdu depuis longtemps l’habitude de ce genre de marque d’affection. Le temps de quelques secondes, elle eut même l’impression de revenir plusieurs années en arrière, à cette époque où ils vivaient au pays du fer, au moment où elle n’était qu’une gamine sans soucis et fragile autant de corps que d’esprit…

Même si, à ce moment, devant un tel geste, elle aurait sans doute rigolé avant de s’accrocher au cou de son oncle avec affection, sa réaction fut, aujourd’hui, bien moins expressive même si un œil aiguisé aurait pu percevoir la trace camouflée d’un sourire sur son visage lorsque son regard reprit son aspect initiale et que son oncle la lâcha pour remettre son masque. C’était sa façon de lui accorder son pardon, elle en avait bien conscience, comme elle savait qu’il avait compris les excuses parfaitement dissimulées sous les paroles dites un peu plus tôt. Il n’avait jamais été quelqu’un de foncièrement mauvais et elle avait bien conscience que ce ne serait jamais le cas… Il avait changé, mais cela ne faisait pas de lui un monstre. C’était l’évidence même.

C’est à ce moment-ci qu’elle vit le corps de Kôga s’alourdir considérablement alors qu’il perdait connaissance, s’effondrant sur elle par le fait même. Pas de crise de larmes, pas de questions inutiles posées sur un ton inquiet, pas de traumatisme, pas de secouage pour le réveiller, rien. Elle le regarda, sans trop savoir quelle réaction était la plus appropriée. Elle finit par esquisser un soupire en secouant la tête négativement de gauche à droite alors qu’un rictus ironique apparaissait sur son visage et que son regard se posait à nouveau sur son lui. En même temps, il aurait été factice de prétendre que le Shirayuki était un surhomme et que cette perte de sang abondante n’était pas considérable chez lui. Il était bien évident que dans une situation aussi précaire, le corps finirait par avoir victoire sur la raison…
DAHLIA ▬ Quel empoté celui-là… En même temps, à quoi s’attendait-il?

Dit-elle d’un ton détaché. Certes, si ses paroles pouvaient paraitre insensibles à première vue, elles cachaient adroitement la légère inquiétude que Dahlia ressentait, trois fois rien. Elle savait que la vie de son aîné n’était pas en jeu, c’est pour cette raison qu’elle agissait aussi froidement, limite avec amusement. Doucement, elle glissa son bras sous lui de manière à pouvoir soulever légèrement la partie supérieur de son corps pour se libérer de son poids et l’installer de manière plus… confortable sur le plancher. Peut-être aurait-elle été capable de le transporter jusqu’à une surface plus convenable, mais elle préférait éviter de prendre des risques inutiles qui l’amèneraient dans une situation encore plus disgracieuse que l’actuelle. Elle resta un moment à ses côtés avant de regarder les plaies qui saignaient toujours, même si les saignements étaient moins conséquents qu’au moment où il s’était entêté à se lever.

En retroussant légèrement le nez devant les vilaines plaies, elle se leva en jetant un coup d’œil désintéressé à l’appartement. En attrapant son sabre au passage, elle se dirigea un peu aveuglément vers la salle-de-bain, se promenant dans cette habitation qui n’était pas la sienne sans l’ombre d’une hésitation. En même temps, elle n’était pas chez un parfait inconnu et quand bien même cela fut le cas… En réinstallant son arme dans son dos, par mesure de précaution, elle commença à fouiller chaque recoin de la petite pièce, sachant qu’elle finirait bien par trouver les bandages qu’elle cherchait. Certes, même si les saignements avaient diminués, il était inutile que, dans son état, il ne perdre encore d’avantage de sang… Du moins, c’était ainsi que la belle résonnait et elle était certaine ne pas avoir tout à fait tort. De toute manière, il n’était pas dans un état pour lui tenir tête et ce même s’il était l’auteur de ses propres blessures et que, sans doute, en temps normal n’aurait-il même pas pensé à les guérir autrement qu’avec le temps. Beaucoup de temps. Enfin, elle n’en savait rien, elle n’était pas là en temps normal et elle ignorait par quel moyen il décidait de guérir les blessures qu’il s’infligeait...

Revenant vers le salon avec l’objet convoité, elle nettoya maladroitement les plaies avec un chiffon attrapé au passage pour enlever les traces de sang commençant à sécher sur le corps. Ce ne fut que par la suite qu’elle passa les bandages autour du torse de son oncle, veillant à bien recouvrir les deux plaies. Lorsque ce fut fait, elle se laissa tomber à ses côtés en laissant s’esquisser un soupire d’embarras. Ça t’apprendra. La prochaine fois t’auras qu’à ravaler ton orgueil, ça évitera les complications…, se dit-elle d’un ton vaguement amusé. Elle attendrait à ses côtés jusqu’à ce qu’il retrouve conscience, elle lui devait bien ça pour l’avoir traîné dans cette situation… et puis, quand bien même elle n’eut rien fait, on ne laissait pas tomber les membres de sa famille quand ils avaient besoin qu’on soit là. C’était une marche de l’indifférence que la jeune Tsubaki n’avait pas atteint… Après tout, son détachement n’était-il pas perceptible qu’en apparence? Elle était une parfaite comédienne, mais le masque d’impassibilité qu’elle montrait aux autres n’était que vulgaire mascarade auquel elle s’efforçait bêtement de croire à son tour… " ► Tsubaki Dahlia
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MessageSujet: Re: La face cachée de l'Iceberg (Pv: Dahlia Tsubaki)   La face cachée de l'Iceberg (Pv: Dahlia Tsubaki) EmptyDim 11 Aoû - 15:20

... ... ...
Kôga - Dahlia




∞ Silence.



Que se passait-il ? Où étais-je ? Tout était sombre. Face contre terre, mon corps était lourd. Immensément lourd. J’arrivais à peine à bouger. C’était comme si je pesais une tonne. Il n’y avait rien à mes côtés. Pas le moindre bâtiment, personne, pas même une fourmi. Je me trouvais dans un désert. Rien de plus qu’une lumière. Une faisceau lumineux au loin. Que pouvais-je faire ? Rien. Rien d’autre qu’avancer vers cette lumière. Après plusieurs tentative désespérées pour me relever, je finissais par abandonner cette idée. Nul autre choix que de ramper. Avec la plus grande peine du monde, j’essayais d’avancer. Poussant sur mes bras, je ne bougeais que de quelques centimètres à chaque essai. Il ma fallut une éternité pour ne faire au final que quelques mètres. Épuisé par cette effort colossal, j’abandonnais et posais ma tête contre le sol. Je n’en pouvais plus, c’était bien trop dur, et la lumière semblait presque s’être éloignée de moi. Comment pouvais-je m’en sortir ?



C’est alors que j’entendis des bruits. C’étaient des pas. Bataillant avec mon corps, je parvenais à relever légèrement ma tête. Mon regard se posa sur des pieds de femme. Au prix d’un effort terrible, je parvenais à pousser sur mon corps. Lorsque je pu distinguer le visage de la femme, mes yeux s’écarquillèrent. Un malêtre s’empara de mon corps et des larmes perlèrent sous mes yeux. Mehlia... Mais comment ? Ma grande soeur chérie... Comment pouvait-elle se trouver devant moi ? Je n’y comprenais plus rien. Elle posa un genou au sol. Ma soeur, vêtue d’une longue robe blanche, tendit son bras vers moi. Comme si je ne pesais pas plus lourd qu’une brindille, elle me leva. Je sentis alors la fatigue et la douleur en moi disparaître. Mon corps n’était plus lourd, et même si je restais triste, je ne ressentais plus de peine. Tout ici était vraiment étrange. Absolument tout échappait à mon contrôle et sortait de ma simple compréhension. Le regard angélique de ma soeur se posa dans le mien.




« Kôga, abandonne, je t’en prie.... »




Comment ? Mais abandonner quoi ? Pourquoi était-elle là ? Pourquoi me parlait-elle ? Où étais-je ?!? Kami no Kitsune me vienne en aide... Soudain, la lumière devint plus forte. A mesure que les secondes passaient, elle se faisait de plus en plus éblouissante. A tel point que je finissais par fermer les yeux tant ça devenait douloureux. Je sentis une chaleur envahir mon corps et dans un sursaut, j’ouvrais les yeux... Ma respiration était rapide, je transpirais. J’étais sous le choc. Déglutissant, je vis Dahlia à mes côtés. Que ? Tout cela n’avait été qu’un mauvais rêve ? Mais pourtant, pourtant, ça avait semblé être si vrai... Sans trop de mal, je poussais sur mes mains pour m’assoir. Après avoir jeté un coup d’oeil sur mon torse, je constatais la présence de bandages. Sans même réfléchir, je refermais mon kimono. Même si Dahlia avait déjà vu toutes mes cicatrices, je ne tenais absolument pas à ce qu’elle puisse continuer de les voir. Je ne pouvais pas le supporter. Au même titre que je ne pouvais supporter que quelqu’un voit mon visage. Ma nièce était assis à mes côtés. Il semblait qu’elle avait prit soin de moi pendant que j’étais évanoui. Bien que je n’aime pas beaucoup l’idée d’être aidé, je lui en étais reconnaissant. Même si de toute manière je ne risquais pas la mort, son geste relevait d’une certaine affection envers moi.



Sur ma droite se trouvaient la lame de Mehlia et le morceau de bambou que j’utilisais pour mes rituels. Je m'emparais de deux objets avant de me relever. je pris la direction de la commode et plaçais la lame de ma soeur sur le présentoir, avant de ranger le bambou dans son tiroir. D’un pas lent, je pris la direction de la chambre de mes renards. A peine ouvrais-je la porte qu’ils sortirent en courant. Constatant la présence de ma nièce qu’ils voyaient peu, ils bondirent de joie et allèrent lui faire la fête. Comme je préférais laisser mes renards jouer un peu avec Dahlia, je partais dans la salle de bain. Après avoir retiré mon masque, je m'aspergeais le visage avec de l’eau fraiche. Kami no Kitsune, que m’arrivait-il ? Je remettais mon masque après quelques minutes. En revenant dans le salon je me raclais la gorge. C’était le signal pour dire à mes renards de cesser ce qu’ils faisaient. Sans chercher le moins du monde à me désobéir ils s'arrêtèrent. Lorsque je leur demandais de m’écouter, il savaient qu’il valait mieux le faire. J’allais prendre un morceau de viande dans le frigo et le leur donnais. Ainsi nous étions tranquilles pour un moment. J’allais me placer devant la porte de l’appartement, et je l’ouvrais. Mon geste était clair, j’intimais à Dahlia de s’en aller. le regard que je lui lançais était tout aussi impassible qu’à mon habitude. Toutefois il n’était pas froid comme bien souvent. Ce qui signifiait que je ne la dégageais pas de chez moi, mai s seulement que je désirais être seul. Ce n’était pas vraiment personnel. Peut être qu’elle le comprendrait. Quand elle fut juste en face de moi, je posais mon index à la vertical devant la bouche de mon masque. Le message était on ne peut plus clair. Elle avait très bien comprit ce que je venais de lui dire. Et sincèrement, j’espérais qu’elle ne me ferait pas de tord. Bien que j’en doute. Il faut bien dire que ce n’était nullement le style de ma nièce.




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MessageSujet: Re: La face cachée de l'Iceberg (Pv: Dahlia Tsubaki)   La face cachée de l'Iceberg (Pv: Dahlia Tsubaki) EmptySam 17 Aoû - 15:18


Correction RP


> Kôga Shirayuki <

    Positif

    - Une bonne mise en page
    - Des très bonnes descriptions
    - Un personnage très intéressant et assez original
    - Style d'écriture plaisant. L'utilisation du "je" nous met à la place du personnage, ce qui est assez bien.
    - De rares fautes.
    +10 XP


    Négatif


    Rien à signaler.


    Récompense


      Nombre de mots :4034
      Gain de mission ://
      Calcul :4034 (1079 + 912 + 1061 + 982)/40 + 10 = 110,85 = 111.

      Expérience gagnée :111 XP
      Ryos gagnés ://




> Tsubaki Dahlia <

    Positif

    - Une bonne mise en page
    - Un personnage intéressant
    - Lecture plaisante et originale avec l'utilisation du "tu" dans la narration
    +5


    Négatif


    -Fais attention aux accords, j'en ai vu plusieurs comme par exemple : "C’était la manière la plus efficace et la plus sur de mener un pays" au lieu de "C'était la manière la plus efficace et la plus sûre de mener un pays".


    Récompense


      Nombre de mots :4498
      Gain de mission ://
      Calcul :4498 (1673 + 1394 + 1431)/40 + 5 = 117,45 = 117.

      Expérience gagnée :117 XP
      Ryos gagnés ://




Correction RP
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MessageSujet: Re: La face cachée de l'Iceberg (Pv: Dahlia Tsubaki)   La face cachée de l'Iceberg (Pv: Dahlia Tsubaki) Empty

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