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De gros personnages libres, dont: Hidan, Kakashi,A Yotsuki, ou encore Jûgo ! Les villages sont attaqués par de dangereux déserteurs, Iwa est le premier village à avoir pu écarter la menace ! Kiri et Iwa sont de nouveau ouverts ! Konoha accepte deux ninjas inventés ! Les Nukenins inventés sont de nouveau autorisés !


LA CÉRÉMONIE DES OSCARS COMMENCERA A 22H CE SOIR !

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MessageSujet: {Mission de rang C} Un homme qui aimait tant les femmes...   {Mission de rang C} Un homme qui aimait tant les femmes... EmptyJeu 3 Oct - 7:02

Un homme qui aimait tant les femmes...




Yutakana - Pays du Vent



Le soleil se levait à peine sur le Monde Shinobi… Et, alors que beaucoup d’hommes et femmes dormaient encore, Thrys marchait dans les dunes en direction de Yutakana, la cité marchande du Pays du Vent. Faisant face à une violente tempête de sable qui déferlait sur tout le désert, il avait attaché sa capuche et s’était confectionné une espèce d’écharpe avec un morceau de tissu qu’il avait arraché des vêtements d’un des hommes éliminés la nuit dernière par un membre de l’Akatsuki. L’air pensif, il resongeait à cette rencontre plutôt fortuite… dire qu’il pensait que sa vie allait s’achever à l’instant où il poserait les yeux sur le manteau aux nuages rouges… voilà que la situation s’était goupillée d’une toute autre façon. Il souhaitait simplement discuter. Et c’est ce que firent nos deux protagonistes, ils parlèrent pendant plusieurs minutes, avant de se quitter, laissant l’autre continuer sa route. Yami, quant à lui, n’avait pas perdu une seule miette de la conversation, si bien qu’après avoir passé quelques heures à cogiter dessus, il demanda à son « hôte », d’un ton intrigué :

« Dis-moi Thrys… vas-tu réellement faire ce qu’il ta proposé ?
- Je ne sais pas encore… cela pourrait nous être utile… qu’en penses-tu toi ?
- Avoir les plus puissants alliés de ce monde et des ryôs ? Ahah c’est juste excellent ! D’autant qu’avec un peu de chance nous pourrons sans doute procéder à quelques… meurtres ! lâcha-t-il, accompagnant ses paroles d’un rire sadique. »


Thrys ne répondit rien, approuvant ce que venait de dire son interlocuteur. Il était d’accord sur les deux premiers points, quant au troisième, il préférait laisser cela à l’entité qui dormait en lui.

Tandis qu’il suivait difficilement la route qui le mènerait très prochainement à Yutakana, notre vagabond tourna la tête quelques instants, afin de s’assurer qu’il n’était pas suivi. Le meurtre à Tanzaku risquait d’être très prochainement découvert, et si jamais l’enquête devait être traitée en urgence, plusieurs unités A.N.B.U quitteraient la Feuille avant de partir à la recherche de l’assassin. Fort heureusement pour Thrys, il n’y avait que très peu de preuves le concernant, et aucune empreinte n’avait été laissée sur le corps des deux victimes… Il allait pouvoir dormir sur ses deux oreilles pendant un bon bout de temps.

Après une heure de marche dans le sable, les remparts de Yutakana furent en vue. La cité marchande la plus florissante du Pays du Vent, qui servait de point de passage où la plupart des colporteurs et autres commerçants s’arrêtaient pour écouler leurs invendus ou encore garnir leurs stocks de denrées exclusives à ces terres désolées. Du haut des murs plusieurs archers patrouillaient, scrutant l’horizon d’un regard vif, et se préparaient à faire feu. Et, pendant qu’il approchait des portes de la ville, il observait les soldats postés en hauteur, et hésitait à leur faire un petit signe de la main. C’est comme… faire coucou à un radar posé sur le bord de la route… bref, oubliez la comparaison…
Arrivé à proximité du poste de gardes, le jeune illusionniste s’approcha d’une espèce de file d’attente, où plusieurs caravanes attendaient. « Hm ? C’est quoi cet attroupement ? » songea Thrys en s’avançant et en se postant derrière un chariot transportant plusieurs caisses et tonneaux. Il contourna légèrement le chariot, afin de voir ce qu’il se passait quelques mètres devant. Apparemment, plusieurs soldats se tenaient auprès d’une charrette et examinaient son contenu.
Le propriétaire du chariot derrière lequel Thrys s’était placé, voyant ce dernier qui essayait visiblement de le doubler, l’interpella d’une voix agressive :


« Non mais ne vous gênez surtout pas, hein ! »

L’intéressé, qui ne comprenait pas, se tourna vers son interlocuteur, avant de lui demander ce qui n’allait pas. « Pour qui il se prend ce plouc ? Attends que je t’éventre ! » s’énerva Yami qui n’appréciait pas du tout le ton de ce commerçant. Bien plus diplomate que l’entité qui vivait en lui, notre illusionniste prit la parole :

« Plaît-il ?
- Vous croyez que je ne vous vois pas essayer de passer devant moi ?
- Oh, ce n’est pas ce que j’étais en train de faire… il tourna à nouveau la tête vers l’avant de la file d’attente, et demanda Que se passe-t-il ici ? »

D’après les dires du marchand, les autorités de Yutakana soupçonnent l’existence d’un marché noir au sein de la ville, et donc tous les convois sont examinés un par un. Ce marché noir proposait nombreuses denrées et marchandises, allant des armes au trafic d’êtres humains. Hommes et femmes capturés suite à quelques conquêtes et vendus en tant qu’esclaves. Thrys remercia le marchand, avant de s’approcher du poste de garde et de le traverser. Il n’avait aucune marchandise à vendre, donc quel intérêt de patienter trois heures juste pour entrer dans une ville ?
C’est ainsi que, ni une ni deux, le jeune illusionniste pénétra dans l’enceinte de la cité marchande de Yutakana ! Il y avait foule dans les rues, des personnes allaient et venaient dans toutes les directions, c’est la cohue et le brouhaha résonnait dans l’esprit de notre héros. Yami, qui d’habitude était plutôt bavard, ne disait plus un mot et contemplait les lieux. Bars, commerces, établissements de jeux, restaurants. Il y avait de tout ici. A quelques mètres devant lui, au cœur d’une grande place, se tenaient plus étals où les marchands vendaient à la criée leurs produits. Épices, aromates et fleurs du désert. Ces denrées rares, récoltées exclusivement à l’intérieur des terres du Pays du Vent, faisaient des ravages auprès des touristes, et les colporteurs n’hésitaient pas à remplir leurs caisses afin d’aller le revendre ailleurs, deux voire trois fois le prix.


« Toute cette agitation… de quoi rendre fou ! nota Yami qui sentait venir la migraine.
- Je suis d’accord… cherchons un endroit où nous poser. »


Notre jeune vagabond s’avança dans la rue et observait les enseignes qui l’entouraient. Après plusieurs minutes, il aperçut un hôtel situé non loin de la place marchande de la ville, juste en face d’un grand cabaret. Sans perdre une seconde, il s’avança, avant de se retrouver aux premières loges d’un spectacle tout à fait amusant.

Un homme, d’une trentaine d’années et plutôt gâté par la nature, faisant la cour à une jeune demoiselle, également très mignonne. Le Casanova la comblait de compliments et de termes mélioratifs, mais malheureusement pour lui, elle restait indifférente. Il essaya en vain de rapprocher son visage de ses lèvres, voulant lui donner une preuve de son amour, mais la seule chose qu’il reçut en retour fut une marque de main et de doigts sur la joue gauche, et l’humiliation infligée par cette charmante femme. Thrys esquissa un sourire, tandis que Yami s’esclaffait et se moquait du « séducteur ». Celui-ci, qui se frotta la joue alors que sa conquête envolée partait dans la direction opposée, aperçut Thrys, avant de se présenter à lui :


« Ah, je suppose que vous avez été témoin de la scène, exact ? »

Thrys, qui se contenait de rire, hocha la tête de haut en bas. Son interlocuteur lâcha un soupir, avant de continuer :

« D’habitude elles me tombent dans les bras en un claquement de doigt ! Mais là…
- C’est très impressionnant, en effet ! ricana Yami, qui écoutait avec attention les divagations de cet homme.
- Et je sais pourquoi elles me rejettent. Je sais quelle est la cause ! »

Notre illusionniste ouvrit de grands yeux, intrigué, avant de lui demander quelle est la raison. Le Casanova s’approcha de lui, observa autour afin de s’assurer que personne ne les observait, et expliqua :


« Et bien… tout simplement… »


A suivre ! :p

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MessageSujet: Re: {Mission de rang C} Un homme qui aimait tant les femmes...   {Mission de rang C} Un homme qui aimait tant les femmes... EmptySam 5 Oct - 14:34

Un homme qui aimait tant les femmes...




Le cabaret



La soirée approchait… Le soleil disparaissait petit à petit derrière le toit des habitations de Yutakana, laissant ainsi sa place à la lune. Et, tandis que les habitants de la cité marchande rentraient chez eux, Thrys, immobile derrière la fenêtre de sa chambre d’hôtel, regardait l’enseigne du cabaret avec la plus grande attention. Le visage collé contre la vitre, les mains qui ne cessaient de jouer avec les cartes de son jeu fétiche, notre illusionniste fixait l’établissement qui ne se trouvait qu’à quelques mètres, de l’autre côté de la rue… il attendait… Lassé, il finit par lever la tête, observa la pendule accrochée au mur non loin de lui, sur sa gauche, avant de fixer les aiguilles et de noter l’heure…
dix-neuf heures… Il se retourna, fit quelques pas en direction de son lit puis se posa sur les draps. Ses jambes, bien que reposant sur le sol de sa chambre, tremblaient… était-ce nerveux ? Ou bien était-il réellement angoissé ? Voilà qui lui paraissait étrange.
Yami, qui commençait à trouver le temps long, demanda à son « hôte » d’une voix intriguée :

« On fait quoi maintenant Thrys ? »

Celui-ci n’écoutait pas… perdu dans ses pensées, il se remémora les paroles du Casanova qu’il avait croisé quelques heures plus tôt.
Un séducteur qui jouissait de son physique pour attirer les femmes et bien sûr pourquoi pas copuler un peu. Pour lui, les représentants de la gente féminine ne sont que de simples trophées, des conquêtes qu’il comptait au fur et à mesure afin de garnir son tableau de chasse. Thrys trouvait ces personnes particulièrement répugnantes, utiliser les femmes et les considérer comme de vulgaires butins le révulsait plus que tout, néanmoins, la demande de ce déchet avait attiré son attention.
Visiblement, et ce depuis quelques temps, un second Dom Juan avait fait de Yutakana son terrain de chasse, devenant ainsi le rival officiel de notre beau parleur. Bien sûr, l’arrivée de cet usurpateur n’a que très plu au Casanova local, si bien que, voyant que la plupart des femmes le rejetaient et repoussaient ses avances, il décida de mettre un terme à cette petite histoire et de… comment dire… éliminer son opposant. Malheureusement pour lui, la cible n’était pas un simple quidam qui courtisait les femmes et vivait une vie de débauche. Avant de courir le cacheton, le cruchon et surtout le jupon, notre deuxième séducteur était un ninja du Village caché du Brouillard, maîtrisant la lame avec une rare habileté et possédant dans son panel de jutsus des techniques de scellement qui lui permettaient de transporter son fidèle katana sans devoir l’arborer… bien qu’il s’assurait de l’avoir à portée de main pour attirer le regard de ces dames et décourager les jaloux. C’est d’ailleurs grâce à cette lame que le premier séducteur hésite à s’approcher de son rival, de peur de finir embroché. Par conséquent, et comme vous l’avez sans doute compris, il tente par tous les moyens de déléguer la tâche ingrate d’éliminer son opposant afin de ne pas se mouiller comme on dit. En contrepartie, il est disposé à payer l’acte criminel de plusieurs pièces de monnaie sonnantes et trébuchantes !
Il n’en fallut pas beaucoup pour attirer l’attention de notre illusionniste, qui était, à son grand regret, à court de liquidités.

C’est ainsi qu’après avoir discuté du prix, Thrys accepta de réduire au silence le rival de son « employeur ».

Perdu dans ses pensées, il fut finalement réveillé par Yami, qui lui posa une fois de plus la même question :

« Que fait-on Thrys ?
- On attend… lâcha-t-il d’un ton sec, avant de se relever et de se diriger vers la fenêtre. Notre nouveau client pense que la cible viendra cette nuit dans ce cabaret… nous irons faire du repérage… »

Et en effet, quelques minutes plus tard, l’homme s’approcha de l’entrée de l’établissement, entouré de plusieurs femmes qui le suivaient comme de vulgaires toutous, accrochés à ses basques. Notre héros fit immédiatement demi-tour, récupéra son jeu de cartes posé sur un coin de la table de chevet, avant de sortir de sa chambre. Ni une ni deux, il descendit les marches deux à deux, puis traversa la porte d’entrée donnant sur la rue. Malgré la saison hivernale qui approchait à grands pas et la soirée qui débutait, il faisait toujours chaud et l’atmosphère était pesante. Après avoir entendu Yami se plaindre du climat, Thrys traversa l’allée passante, s’approcha de l’entrée du cabaret puis s’engouffra.

Il y avait déjà du monde… des hommes et des femmes qui étaient venus passer une bonne soirée. De la musique jouait dans toutes les pièces, à un volume modéré… du moins assez important pour que tout le monde l’entende mais pas trop fort pour n’importuner personne. Il y avait deux étages : le rez-de-chaussée où se trouvaient un accueil et un vestiaire, et au deuxième étage la salle de dîner, avec une scène et plusieurs tables disposées de telle sorte à ce que les serveurs puissent déambuler avec leurs plateaux. Bien qu’il connaissait le monde du spectacle, voilà la première fois que notre héros découvrait l’univers du cabaret. La plupart du temps, ses représentations étaient faites dans des salles où les spectateurs ne faisaient que regarder.
Après avoir fait quelques pas en direction de l’accueil, une jeune femme l’invita à s’avancer, avant de lui demander s’il voulait entrer. Thrys lui répondit d’un simple hochement de tête, captivé par la beauté des lieux. Il contourna par la suite le comptoir, emprunta les escaliers avant de déboucher dans l’immense salle au deuxième étage. Au loin, sur la scène, plusieurs femmes dansaient sur de la musique japonaise, vêtues de longs kimonos blancs et rouges. Au premier rang, des hommes les observaient danser, tout en profitant du repas. « Hm… nous devons trouver notre homme maintenant… » pensa notre héros en examinant l’intérieur de la salle. En quelques secondes, l’illusionniste parvint à identifier le Casanova… difficile de ne pas le voir : assis autour d’une table sur une banquette, entouré de cinq femmes qui l’écoutaient avec admiration. Thrys esquissa un rictus déçu, comprenant qu’il ne parviendrait pas à l’atteindre ici et maintenant. Yami, qui ne comprenait pas l’inactivité de son « hôte », lança d’une voix agressive :

« Qu’attends-tu Thrys ? Il est juste là, fonce et éventre-le !

- Réfléchis une seconde… si on me voit à proximité de lui lorsqu’il mourra, les soupçons se poseront immédiatement sur moi… non, il va falloir faire autrement… »

Il fit quelques pas sur le côté, contournant un pilier qui masquait sa vision, avant de fixer le visage de sa cible afin de se souvenir de son visage. Il n’était guère plus beau que son « employeur », mis à part le fait qu’il semblait légèrement plus musclé… et la balafre qu’il avait sur la joue lui donnait un air roublard qui avait tendance à faire chavirer le cœur des jeunes donzelles. Pathétique…
Il portait une tunique bleue sombre, maintenue en place par une ceinture noire avec, à son extrémité, l’emplacement de son katana. Comme il s’y attendait, son sabre n’était pas là… sans doute scellé dans le rouleau de parchemin qui était sanglé à sa ceinture. Néanmoins, compte tenu de son entourage, il serait impossible pour notre héros de s’approcher et de le tuer… non, il allait devoir ruser…

Après quelques minutes, Thrys rebroussa chemin et redescendit à l’accueil. Son attention se porta sur deux hommes, portant une pancarte qui devait être affichée dans l’entrée. Une sorte de publicité… Le vagabond, intrigué par son contenu, attendit un court instant, le temps pour les déménageurs de poser la pancarte dans le hall d’entrée, avant de lire les mots qui étaient inscrits.

Soudain, un sourire machiavélique se dessina sur les lèvres de notre héros, qui venait d’élaborer un plan parfait.

« Tu vois ce que je vois Yami ? Héhéhé…
- Une pancarte… et alors ?
- Ne lis-tu pas ce qu’il y a d’écrit ?
- Okajima Tada… grand carto… ah ! »

Notre illusionniste se dirigea alors vers l’entrée du cabaret, avant de rejoindre l’hôtel où il résidait… Demain sera un jour parfait… demain… oui, demain…


A suivre ! :p

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MessageSujet: Re: {Mission de rang C} Un homme qui aimait tant les femmes...   {Mission de rang C} Un homme qui aimait tant les femmes... EmptyDim 6 Oct - 12:47

Un homme qui aimait tant les femmes...




L'appât...



Yutakana, début d’après-midi…

Le soleil était déjà haut dans le ciel, et tous les habitants de la cité marchande du Pays du Vent vaquaient à leurs occupations quotidiennes… Dans une chambre d’hôtel, au cœur de la ville, notre illusionniste se reposait d’une longue nuit blanche… Après avoir passé la totalité de sa nuit à concevoir son plan et à examiner chaque détail, Thrys avait finalement réussi à mettre en place son stratagème et à le rendre impossible à déjouer. Il en était fier, très fier même.
Allongé sur son lit, les mains placées derrière la nuque et le regard qui fixait le plafond, il jetait de temps à autres de rapides coups d’œil à la pendule non loin de lui, et surveillait l’heure avec attention. « Hm… bientôt deux heures… il est temps d’y aller… » songea-t-il en se redressant, avant de se diriger vers sa salle de bain.
Il avait donné rendez-vous à son client dans un bar non loin du cabaret, afin de lui soumettre sa stratégie. Durant toute la nuit, il n’avait fait que cogiter sur la façon de s’approcher de sa cible et surtout sur son modus operandi… Thrys avait orchestré le tout comme une immense pièce de théâtre, et avait hâte de la jouer… une seule et unique représentation qui en valait franchement le coup.
Une fois habillé et fin prêt, le cartomage s’approcha de sa table de nuit, récupéra les deux billets qu’il avait posé la veille, sortit de sa chambre, quitta l’hôtel et chercha du regard le bar où l’homme qu’il devait retrouver était sûrement en train de l’attendre. Et, après avoir aperçu l’enseigne de la taverne, Thrys traversa la rue avant de pénétrer dans le bâtiment.

Il n’y avait pas beaucoup de monde, comparé au cabaret hier soir… à peine eût-il passé la porte d’entrée que Casanova se dressa sur sa chaise, avant de l’interpeller d’un geste de la main. Le jeune homme s’avança donc, demanda au serveur qui passa à proximité de lui d’apporter un saké, avant de prendre place face à son interlocuteur, et de baisser sa capuche… soyons respectueux des gens qui sont autour.


« Bien… apparemment vous avez un plan pour éliminer mon rival. Quel est-il ? »

Thrys, après avoir rapidement surveillé autour de lui si quelqu’un était en train d’écouter leur conversation, fouilla dans la poche gauche de sa veste avant de sortir deux tickets. L’homme face à lui se pencha sur ceux-ci, les attrapa avant de les examiner de haut en bas. Intrigué, il demanda de quoi il s’agissait, après les avoir reposé sur la table. Le vagabond se redressa sur son siège, croisa les bras avant de prendre la parole :

« Pour mettre hors d’état de nuire notre cible, il me faut pouvoir attirer son attention… le problème, c’est qu’il sait combattre au corps à corps et, personnellement, je ne suis pas doué pour cela. Il attrapa le premier billet qui lui tomba sous la main, avant de l’agiter sous le nez de son interlocuteur. Ce ticket permet à son porteur d’assister à une représentation de magie qui aura lieu ce soir au cabaret. Si notre homme y prend part, je pourrai l’atteindre sans risque. »

Le séducteur, qui comprenait petit à petit l’intérêt de la tactique, approuva avec admiration le plan conçu par notre héros. Cependant, une chose lui échappait : comment faire pour donner les places de spectacle à l’épéiste sans qu’il ne se doute de rien. Thrys lança un regard amusé au jeune homme qui se trouvait face à lui, avant de lui annoncer, le sourire aux lèvres, qu’il aurait lui aussi un rôle à jouer.

« Notre cible se promène souvent dans la rue et alpague les jeunes demoiselles… s’il vous croise, il vous lancera très certainement quelques moqueries, et si jamais vous jouez son jeu, il pourrait se montrer agressif… De sa main droite, il récupéra les deux billets pour le spectacle, fixa du regard la poche située au niveau du torse du Dom Juan, avant d’y poser les tickets. S’il vous fait trébucher et que, comme de par le hasard, ces deux bouts de papier tombent, il les récupèrera en guise de butin, avant de vous laisser partir… de plus, il en profitera pour inviter une jeune femme avec le second billet… Il faut, en gros, faire en sorte que l'idée vienne de lui... »

Tout était calculé au détail près. Usant à la fois d’un appât et d’un soupçon de psychologie, la cible sauterait à pieds joints dans le traquenard. Néanmoins, l’appât en question hésitait à prendre part à cette mise en scène… peureux sans doute de devoir se mesurer à son rival. Thrys éleva la voix, insistant sur le fait que chacun avait un rôle à jouer dans cette affaire, et que la réussite de la mission en dépendait.
Cependant, une chose cruciale manquait… comment l’illusionniste parviendrait à mettre hors d’état de nuire le bretteur ? Il avait une petite idée en tête, mais préférait garder cette partie du plan sous silence, le temps pour lui de mettre en place les derniers préparatifs. C’est ainsi, qu’après mûres réflexions, notre Casanova accepta de servir de leurre. Il tapota délicatement le tissu de sa poche qui contenait les billets et se leva, avant de sortir du bar. Thrys, quant à lui, bu son saké tranquillement, attendant le retour de son client.

Dehors, ce dernier marchait tranquillement, et cherchait du regard son rival afin de lancer la première phase du plan. Au détour d’une rue, l’homme arriva finalement, accompagné d’une ravissante jeune femme. « Bon sang… il commence à me gonfler ce type ! » s’énerva notre coureur de jupons, tout en s’approchant de son rival. Ce dernier, qui l’aperçut finalement, demanda à la jeune demoiselle de l’attendre ici, avant de de s’avancer, tout en gonflant le torse. Quel spectacle tout à fait hilarant… tels deux gorilles qui se battaient pour l’amour d’une femelle, nos deux opposants se firent face, avant de commencer leur petite incartade. Ils avaient tous deux une bonne répartie, néanmoins, le rival de notre homme possédait un atout supplémentaire : un katana.
Voyant que la situation l’agaçait fortement, il dégaina son katana avant de pousser l’homme à terre à l’aide du manche de son sabre. Dans sa chute, il s’arrangea du mieux qu’il put pour laisser échapper les deux billets, avant de prendre la fuite. Le bretteur lâcha un rire moqueur, après avoir toisé le fuyard d’une injure. Soudain, son regard se posa sur les deux tickets à terre. Intrigué, il se pencha pour les ramasser, puis les examina tranquillement. Thrys, qui entretemps avait terminé son verre, observait la scène au loin, et espérait que sa cible morde à l’hameçon. Ce dernier retourna auprès de la donzelle, brandissant fièrement les deux tickets, avant de l’inviter à la représentation qui avait lieu ce soir.
Notre héros retourna dans le bar, et attendit alors le retour de son client. Après plusieurs minutes d’attente, Casanova revint auprès de lui, essoufflé d’avoir couru. Il s’assit sur sa chaise, prit quelques secondes pour reprendre sa respiration, avant de lâcher, d’une voix soulagée :


« Mission accomplie ! »


Thrys esquissa un sourire, satisfait de voir que pour l’instant son plan fonctionnait comme sur des roulettes. Il était temps de passer à la deuxième phase du plan.
Il prit congé de son interlocuteur, laissa un pourboire pour le serveur, avant de se diriger vers le cabaret. Son regard croisa celui du séducteur, toujours accompagné de sa chère demoiselle. Quelques mètres plus loin, le vagabond se retourna, suivit du regard sa cible, avant d’esquisser un sourire sadique.

« Yami…
- Hm ?
- Ce soir… ce soir tu t’occuperas de lui… je compte sur toi… »

A suivre ! :p

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MessageSujet: Re: {Mission de rang C} Un homme qui aimait tant les femmes...   {Mission de rang C} Un homme qui aimait tant les femmes... EmptyDim 6 Oct - 15:08

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Spectacle de magie



Yutakana, début de soirée…

Thrys, posté à proximité de l’entrée des artistes du cabaret, attendait patiemment. Le fameux magicien devait arriver d’une minute à l’autre et il ne fallait surtout pas le rater. Adossé contre un mur, capuche relevée et la tête penchée vers le sol, incognito, notre héros surveillait les allées et venues, prêt à bondir. Yami, quant à lui, était également impatient de pouvoir laisser libre cours à ses pulsions sadiques et meurtrières. La lune s’élevait dans le ciel, et les ténèbres prenaient petit à petit la place de la lumière des rayons solaires…
Les habitants, fatigués de leur dure journée de travail, étaient rentrés chez eux, avant de ressortir vêtus de leurs habits de soirée. Certains portaient dans leurs mains les billets pour la représentation de ce soir… il risquait d’y avoir du monde.

Tout à coup, un groupe d’hommes contourna le cabaret avant de s’approcher de l’entrée des artistes. Trois gardes du corps, portant un sabre à la ceinture, entourant un quatrième, plus frêle et habillé d’une magnifique tenue d’apparat. « Voilà notre magicien… » se dit Thrys en suivant du regard sa progression, avant de le suivre discrètement. La porte s’ouvrit, laissant ainsi passer les quatre hommes. Légèrement en retrait, dans l’obscurité, notre héros composa un signe de la main, malaxa son chakra, avant d’être subitement englobé d’un nuage de fumée. Ce dernier se dissipa bien vite, dévoilant ainsi le jeune vagabond désormais plus grand et arborant un sabre au niveau de sa taille. Il s’avança en direction de la porte, toqua à trois reprises, avant de voir un nabot ouvrir une espèce de judas. D’une voix fluette et nasillarde, il demanda au nouvel arrivant de décliner son identité. Celui-ci prit un ton grave et expliqua qu’il était un des hommes de main d’Okajima Tada, l’illustre cartomage. Le portier tira le loquet, ouvrit la porte, avant de pointer du doigt le couloir, invitant ainsi le soi-disant garde du corps à s’avancer. Ni une ni deux, Thrys s’engouffra dans les coulisses du cabaret, remercia l’homme qui l’avait laissé entrer, et suivit le couloir en direction des loges. Sa première cible devait s’y rendre avant la représentation…
Il traversa à vive allure le long couloir, atteignit les loges, et chercha du regard celle réservée au magicien. Deux gardes à l’entrée surveillaient les lieux, tandis que le troisième faisait une ronde un peu plus loin. Impossible pour lui de continuer : si jamais il tentait d’entrer dans la loge, les trois gorilles fonderaient sur lui et le neutraliseraient. Rapidement, l’illusionniste composa quelques mudras, et resta immobile plusieurs secondes.

« Genjutsu… Nehan Souja ! »

Soudain, des plumes blanches tombèrent du plafond, comme par enchantement, sous le regard intrigué des trois hommes de main du magicien. Tour à tour, leurs yeux se fermèrent et bientôt, les bonshommes tombèrent sur le sol, profondément endormis. Thrys les contourna, pénétra dans la loge avant de refermer la porte derrière lui. Inquiet, le magicien ouvrit la bouche, afin d’appeler ses chiens de garde, avant que Thrys ne le coupe :


« N’ayez crainte, je ne viens pas vous tuer… il effectua un simple mudra à l’aide de sa main droite, lançant une nouvelle fois sa technique d’illusion, plongeant le magicien dans un sommeil profond. Je vais avoir besoin de votre apparence pour cette soirée… »

Le temps lui était compté : la représentation devait avoir lieu dans moins d’une demi-heure. Thrys ouvrit la porte, traîna les molosses à l’intérieur de la loge, avant de les disposer en ligne et de les ligoter fermement. Puis, il finit par les recouvrir à l’aide d’un tissu sombre posé dans un coin de la pièce. « Voilà qui est fait… passons au cartomage… » pensa-t-il en se tournant vers le corps endormi de ce dernier. De même que les précédents, il lui attacha les mains et les pieds, le bâillonna rapidement avant de le placer dans une armoire. Enfin, il composa à nouveau une série de mudras, avant d’être entouré d’un manteau de fumée.

Pendant ce temps, dans la salle du cabaret, les invités prenaient place, et attendaient avec la plus grande impatience la venue du magicien. Le bretteur était là, assis au premier rang, accompagné de la jeune demoiselle qui le suivait plus tôt dans la journée. Elle riait à gorge déployée, tandis qu’il racontait quelques blagues, histoire de passer le temps.
Et bientôt, les lumières s’éteignirent… une voix grave s’éleva, et invita les convives à fixer le rideau de la scène, qui commença à s’élever, dévoilant une table recouverte d’une nappe rouge et entourée de spots éblouissants. Peu à peu, les spectateurs applaudirent, mais leur enthousiasme s’estompa quand ils comprirent qu’il n’y avait personne sur scène. Des regards interloqués s’échangèrent. Où était le magicien ?


« Je suis là, mesdames et messieurs ! »

Surgissant de l’autre côté de la salle, là où les invités étaient arrivés, le cartomage annonça son arrivée, sous les applaudissements assourdissants de la foule. Mais à votre avis… qui se cache derrière l’identité du magicien ? Vous l’avez compris : Thrys lui-même.
Ce dernier, après avoir salué l’auditoire, se dirigea vers la scène, impatient à l’idée de commencer son petit show, et ne manqua pas de noter, discrètement, l’emplacement du bretteur… après tout, sans le savoir, il était l’invité le plus important de ce spectacle !
Le vagabond monta enfin sur la scène, et prit la parole :


« Bonsoir à tous et à toutes ! »

Il attendit quelques secondes, le temps que les cris enthousiastes ne s’estompent, avant de continuer son discours. Fort heureusement, bien que la situation l’obligeait à se produire de façon totalement improvisée, il connaissait bon nombres de tours de cartes… assez longtemps pour endormir l’attention du bretteur pour mieux l’éliminer.
C’est ainsi que le spectacle débuta…

Une heure plus tard, alors que ses illusions avaient mystifié bon nombre de spectateurs, Thrys considéra qu’il était temps de mettre son plan à exécution. Il présenta plusieurs cartes face cachée, les étala sur la table avant de se diriger vers le devant de l’estrade. Puis il prit la parole, d’une voix haute et intelligible :


« Pour mon prochain tour, je vais avoir besoin de l’un d’entre vous… »

Il ferma les yeux, tendit la main vers le public, et fit semblant de chercher quelqu’un au hasard. Plusieurs spectateurs levèrent la main, voulant à tout prix monter sur la scène, mais notre illusionniste attendait qu’une personne particulière se manifeste. Le bretteur, assis au premier rang, ne souhaitait guère se présenter, mais voyant que la jeune femme qui l’accompagnait insistait pour lever la main, il s’exécuta, pour le plus grand bonheur du jeune magicien. Il pointa du doigt l’homme en question, rouvrit les yeux, avant de lâcher d’un ton grave :

« Oui ! Vous monsieur ! Venez, rejoignez-moi ! On l’applaudit bien fort !»


Sous les applaudissements des convives, le séducteur se leva avant de gagner l’estrade. Thrys contourna la table, tira le siège posé non loin de cette dernière, avant de s’asseoir. Face à lui, sa cible le fixait dans le blanc des yeux, le sourire aux lèvres. « Je te tiens, mon gars… » pensa notre jeune magicien qui avait hâte de le faire souffrir. Le magicien, qui entretemps avait récupéré ses cartes, retirer les deux jokers du jeu avant de les placer sur le bord de la nappe. Puis, à l’aide des cartes restantes, il fit un éventail qu’il présenta au spectateur, tout en lui demandant clairement de tirer une carte, de la regarder, et de retenir sa valeur. Et, acceptant de jouer le jeu, le bretteur attrapa une carte quelconque avant de l’observer.

« Tu es mort ! lâcha Yami, tout en plongeant sa cible dans l’illusion. »

Tout à coup, le Casanova sentit que ce qui l’entourait était… étrange. Le bruit assourdissant des spectateurs autour de lui avait disparu, et Thrys avait pris une toute autre forme… une forme démoniaque, vêtue d’une armure et arborant une immense hallebarde.
Au même moment, afin de conserver la bonne marche du spectacle, Thrys continuait son tour, sans intervenir. Yami se chargeait du reste… (N.B : Donc, au cas où vous n’auriez pas compris : en même temps, la cible est plongée dans une illusion, dirigée par Yami, l’autre personnalité de Thrys, tandis que ce dernier poursuit son tour dans la vraie vie… simple, non ? ^^’)





Face à l’entité armée de sa lance, le bretteur commençait à perdre pied avec la réalité, ne comprenant pas trop ce qu’il se passait. Immédiatement, il se saisit du rouleau de parchemin avant d’invoquer son katana et de menacer Yami. Celui-ci lâcha un rire maléfique et ajouta :

« Tu perds ton temps… je suis tout-puissant en ces lieux… tu n’as aucune chance de me vaincre ! »

En quelques secondes, la table où se trouvaient les cartes disparut, permettant ainsi à Yami de se ruer sur sa cible, brandissant sa hallebarde.

Les lames s’entrechoquèrent, et alors que le bretteur se débrouillait plutôt bien, l’épuisement le gagnait peu à peu. Mais alors qu’il pensait ne pas pouvoir l’atteindre, l’épéiste parvint à décocher un coup dans le bras de Yami, l’obligeant à lâcher sa hallebarde. Ce dernier fixa son arme, avant de porter son attention sur le bretteur, qui le transperça de part en part de sa lame. Amusé par ce baroud d’honneur, l’entité observa le métal qui traversait, avant de déclarer d’une voix grave et moqueuse :


« Je t’ai dit que tu perdais ton temps. Tu n’es rien ici… et tu vas mourir ! »

Yami disparut aussitôt, avant de réapparaître dans le dos de l’épéiste, et de lui planter sa hallebarde dans le corps. Bien sûr, il n’est mort que mentalement, mais son corps physique pense qu’il est mort… et son cerveau est très… comment dire… sensible aux suggestions de ce qui l’entoure. L’entité démoniaque se pencha vers le bretteur, et murmura quelques mots à son oreille :


« Quand tu reviendras à la réalité, tu quitteras le cabaret avant d’aller mettre fin à tes jours... seul… loin de tout… »

L’illusion se dissipa petit à petit, avant de revenir à la réalité…




Immobile devant le magicien, qui entretemps continuait son tour, demanda au bretteur de reposer sa carte sur le dessus du jeu. Sans réelle conviction, le spectateur remit la carte et observa Thrys mélanger le tas de cartes. Il le posa face à lui, attrapa à l’aide de son autre main les deux jokers, plaça le premier au sommet du jeu et le second en-dessous, avant de récupérer la totalité du paquet. Il lança le jeu dans sa main droite, mais conserva entre son pouce et son index gauches trois cartes : les deux jokers et une carte supplémentaire. Il retourna la carte inconnue, la montra au spectateur avant de lui demander :


« S’agit-il de votre carte ? »

Le bretteur hocha la tête lentement, avant de se retourner et de descendre de la scène. Thrys fit mine de ne pas comprendre, mais demanda à l’auditoire de l’applaudir, avant de poursuivre le spectacle.
Et, tandis qu’il prépara son jeu pour un autre tour, il suivit discrètement du regard l’épéiste qui sortit définitivement de la salle.

« Bien joué, Yami…
- Merci… ce n’était pas bien compliqué… »

Une heure plus tard, la représentation était terminée…
Thrys, après que les spectateurs aient tous quitté la salle, descendit de la scène avant de reprendre son apparence normale. Il se hâta ensuite de rejoindre l’entrée du cabaret où l’attendait le séducteur, le sourire aux lèvres. Il lui annonça, avec satisfaction, que son rival avait été retrouvé mort dans une ruelle sombre… visiblement, il se serait suicidé. Notre illusionniste esquissa un sourire malsain, avant de tendre la main en direction de son interlocuteur, réclamant son dû.

Et, après avoir achevé la transaction, le Dom Juan disparut, laissant Thrys seul devant le cabaret, une liasse de billets à la main.

« Le spectacle est terminé… Rentrons Yami… »

Puis, le pas tranquille, notre magicien rejoignit son hôtel. Il avait des heures de sommeil à rattraper…



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Meï Terumi
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MessageSujet: Re: {Mission de rang C} Un homme qui aimait tant les femmes...   {Mission de rang C} Un homme qui aimait tant les femmes... EmptyLun 7 Oct - 21:55

Correction RP


> Thrys <
    Positif


    • J'ai pas mal de choses dire pour cette mission merveilleusement bien accomplie. On y décèle un bon talent d'écrivain de ta part. Tu es non seulement capable de trouver des idées mais aussi de faire en sorte d'entraîner le lecteur dans ton imagination. J'ai trouvé la ruse de Thrys très bien menée, ce qui le montre bien sous une l'intelligence et une fourberie bien exploitées. On a ici un meurtre plutôt propre puisqu'il n'est pas directement mort des mains de ton personnage : c'est original. Cette manipulation hypnotique remplace la typique méthode d'assassinat et ici, tu prends bien en compte chaque détail de la scène. Il n'y a pas de narration inutile ou des éléments manquants, le tout est bien assaisonné. Un certain suspens est mis en avant à la fin de tes posts et poussent à vouloir lire la suite, ce qui est un bon point positif. Au niveau de la qualité, il n'y a nul besoin d'en dire plus ; ta production est excellente.

    -> Bonus échelon 2.

    Négatif


    • Rien à signaler.

    Récompense


      Nombre de mots :5935
      Gain de mission : + 10 Xp.
      Calcul :(1283+1359+1286+2007)/20 ≈ 296,75*1.15 ≈ 341,2625 +10 ≈ 351,2625 ≈ 351.

      Expérience gagnée : 351 Xp.
      Ryos gagnés : 50 Ryos.



Correction RP
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