Tomo & Oite

Il faut savoir regarder le monde qui nous entoure avec des yeux d’enfant, un enfant dont l’âme n’est pas craquelée, fissurer, déchirer. Juste un enfant qui découvre et qui peut encore s’émerveiller de ce que ses iris sont capables de déceler dans notre monde. Quand on y pense ils ont de la chance, j’ai beau essayé, moi cette partie de l’enfance n’existe plus. Brisé depuis leurs départs. J’ai dû me faire un nom, me faire respecté et surtout ne jamais craquer. C’est une des choses les plus difficiles, et c’est pourtant une des choses que je fais le plus souvent. Malgré que cette tragédie est un fragment de mon passé, malgré que sans ce détail affligeant qui fissuré mon âme, j’ai cette fichue capacité a resté optimiste.

Beaucoup se demande comment on peut resté aussi optimiste alors que la guerre approche à grand fracas, alors qu’on entend au loin le son assourdissant des tambours de guerre, les cries déchirants des futures victimes, les pleurs des familles, et le silence pesant des autres villages cherchant comment mettre un terme à tout cela.
Soupirant, je me levais paisiblement et passa quelques minutes à nettoyer ma cuisine avant de sortir de chez moi pour marcher sans but précis. Normalement j’avais mon emploi du temps, quelque chose de strict que je faisais chaque jour, a des heures si précises que j’étais réglé comme une horloge. Pourtant aujourd’hui j’avais envie de rien, juste de marché, de me plonger dans l’abysse profond de mes pensées encore trop embrouiller par tout ce qui se déroule autour de moi. Parcourant les rues de Suna, je passais devant bon nombre d’habitation et de petit commerce. J’entrai quelques secondes dans une boutique d’épices pour parfaire une recette d’une sauce que j’avais inventée.

La cuisine…Un de mes refuges quand mon esprit se sent mal, j’y passe autant d’heures que sur un terrain d’entrainement. Parfaire mon Ninjutsu et mes techniques de métal. Tout ça pourquoi ? Tenter en vain de devenir plus forte, plus puissante, protéger Suna, le Kage, mais aussi moi…Me protégé de ma propre fureur, de ma propre part d’ombre. On a tous une part d’ombre, la mienne se taire au fin fond de mon âme attendant que quelqu’un ose me parler de la disparition de mes parents…Disparition, un bien grand mot, ils sont partis, simplement partit,  me laissant choir dans le salon…

Serrant les poings et par la même occasion un sachet que j’avais pris sur une étagère sans m’en rendre compte quelques minutes auparavant, ce fut la douce voix de la vendeuse qui me sortit de ma torpeur.  Posant mes iris violets sur la jeune femme, je lui adressai un sourire ravissant. Et voilà, ce fichu côté optimiste, cette capacité à reposer au fond de mon âme la colère et la noirceur pour ne refléter qu’une joie de vivre intense et un sourire charmeur. J’achetais quelques épices (dont celle que j’avais trop serrée). Sortant de la boutique, je repris ma route ainsi que le court de mes pensées quand un bruit sourd et un léger crie de douleur me propulsa au sol.

Désolé ! M’empressais-je de dire en levant mes yeux violets sur le jeune homme,  tout en attrapant mes sachets qui avaient délicatement volé de par et d’autre. Vraiment je suis confuse, j’étais dans mes pensées. Vous ne vous êtes pas fait mal ? Demandais je en regardant le jeune homme.

Même si y’avait 65 % de chance qu’il se soit seulement pris le haut de mon buste dans le nez…Bizarrement les hommes s’en plaignent pas.

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Tomo & Oite

C’est toujours délicat quand on heurte une personne de bon matin, surtout quand les deux protagonistes ne prêtent pas attention à leurs propres gestes, l’un regardant dans son sac et l’autre trop plongée dans ses pensées. En fait, je vais pas y aller par quatre chemin nous étions aussi fautif l’un et l’autre. Je veux dire c’était inévitable. Mes doigts saisissaient les sachets pour les remettre dans le sac encore au sol que je remis cette fois en bandoulière. Le jeune homme était encore plus confus que moi et tenta de m’aider à ramassé la pagaille que j’avais mis autour de nous.
Il paraissait plutôt aimable, me demandant ainsi si je ne m’étais pas blessé dans ma chute, une chose que j’aime chez moi…mon postérieur, non pas qu’il soit rembourré hein mais à vrai dire c’était…enfin…puis je employé le mot ferme ? Du a mes entrainements en fait, entre le Taijutsu et mon apprentissage personnel des techniques de Kinton et vu qu’au tout début j’avais du mal a visé je me retrouvais au sol ou autre endroit pour évitez mes propres attaques. Quoi qu’il en soit non je n’avais rien, un simple choc dans le derrière cela vous sort de vos pensées en un claquement de doigts.

Ne vous inquiétez pas je suis juste tomber sur les fesses ! Répondis je avec un sourire.

Biscuit en bouche, il m’aida à ramassé tout mes sachets que je fourrais machinalement dans le sac sans regardé si ils étaient percer. Un sourire enjoué sur les lévres j’entrepris de lui répondre avec entrain.

Oh ça ira ! Je suis une bonne cliente de cette boutique donc au pire j’y retournerais et me connaissant je vais encore en prendre plus que prévue ! Fis je avec un petit gênée a la fin marquant mon intérêt pour les épices.

Loin de moi l’idée d’être une acheteuse compulsive, mais dans ce type de boutique j’’adorais flâné et découvrir de nouvelle saveur pour les testé à la maison. Regardant le jeune homme et terminant de tout remettre dans le sac, je souriais au jeune homme.

Du coup je manque de politesse ! Vu qu’on vient de se rentrer dedans, je me présente, je suis Kawachiru Tomoyo. Ravi ! Fis je en tendant une main comme lui précédemment.

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Oite & Tomoyo

Les politesses furent vite bâclées, enfin bâclée dans le sens ou ce fut rapide en même temps nous n’allions pas nous mettre a dire notre grade, notre âge, nos origines, ni même notre spécialisation. Même si son prénom et me parler. J’avais surement dû entendre parler de lui lorsque je faisais mes courses au marché ou pendant que je lorgnais le tableau des missions. En le regardant intensément je pouvais a peut de chose près lui donner une tranche d’âge, ce jeune Shinobi devait avoir en 16 et 19 ans pas plus pas moins. Pourtant son regard et sa manière d’être laissaient croire qu’il était déjà un grand homme.
Si on peut dire, il attaqua une pointe de conversation. En même qui ne parlerait pas après avoir percuté quelqu’un. C’était rare que je percute les gens dans les rues, à vrai dire, par pure paranoïa je me promène avec des petites sphères de métal qui volètent autour de moi comme des oiseaux. Peur de me faire attaquer, ou simple précaution en cas d’attaque externe. Même moi je n’étais pas sure de mes propos sur le sujet. Enfin aujourd’hui j’étais tellement absorbé par mes sombres pensées que j’en avais oublié mes sphères. Dans ces périodes-là j’espérais qu’il n y’est aucune attaque. Si mon grade n’était jamais monté c’était en partie pour cela, je laissais mes sentiments prendre le dessus et j’accumulais souvent les bêtises. Un chakra magnétique demande une grande concentration. Heureusement pour moi enfin pour nous, Oite parla cuisine.

Oui j’adore ça ! C’est ma mère qui m’a appris la base, le reste c’est fait-tout seul. Enfin quand on vit seule on pas trop le choix après tout ! Fis je en penchant la tête sur le côté tandis qu’un sourire joyeux orné mes lèvres.

Comment à t-il sut que j’aimais cuisiner ? Il lit dans les pensées ? Bref moment d’idiotie…Peut être qu’il a déduit une telle chose parce que tu viens d’acheter autant de sachets d’épices que si tu tenais une roulotte ambulante de Ramen et de Benton pour tout le pays….Enfin pour le village vu les sachets. Nom d’un Jutsu pourvu qu’il ne voie jamais mon placard à épices…En même temps dans ma cuisine j’ai un placard entier juste pour les épices.

Il ne vaut mieux pas parler cuisine en ma compagnie Oite, j’aime autant me mettre au fourneau qu’un enfant adore son nouveau jouet ! Avouais je avec un petit rire sur la fin.

Non c’était vrai, j’étais même capable de l’inviter chez moi juste pour cuisiner. J’adorais, je cuisinais aussi bien le bœuf que le poulet, je mariais le porc avec les légumes et les épices de telle sorte qu’il n’était jamais sec en bouche. Mes soupes étaient tout aussi nombreuses que délicieuses. Bon nombre de fois on m’avait suggérais d’ouvrir un restaurant au lieu de devenir Shinobi. Pourtant pendant les longues missions, je me portais toujours volontaire pour préparer le repas, ainsi je pouvais obtenir un moment de joie qu’importent l’endroit et la situation. Non pas qu’on me prenne en mission pour cela bien évidemment, mais au moins quand je cuisinais même avec les moyens du bord, j’emmenais toujours dans mon sac un ou deux sachets de mélange d’épices. Souriant une nouvelle fois à cette pensée j’entrepris de poser la grande question.

Pas vous ? Demandais je.

Et voilà sujet banal lancée.

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Oite & Tomoyo

Je me doutais bien que je n’étais pas la seule dans Suna a vivre seule, même si une partie de moi hurler que le jeune homme lui n’a surement pas du être abandonnée, il n’a pas du vivre ce que j’avais du vivre. Il n’a nullement eu besoin de prouvé a tous qu’il n’était pas comme eux, que jamais il ne pourrait devenir un déserteur…Non…J’ai du affronté mainte moquerie, maint coup, mainte chose pour en arriver là. Vivant seule, ma seule compagnie ce fut la cuisine. Alors oui, oui j’aime passer du temps en cuisine car ça m’évade. Heureusement qu’à 22 ans, vivre seule n’était pas vraiment une mauvaise chose. Au moins je suis chez moi, aucune règle, aucun conflit.

Il m’expliqua que pour la cuisine n’était qu’une simple nécessité. Évidemment je comprenais beaucoup plus qu’il ne pouvait le penser. Mais j’aimais l’idée de voir qu’il opté pour le fait maison que pour la restauration. Déjà cela lui permet d’économiser quelque Ryos, et c’est toujours meilleur quand c’est fait maison. Oh bien sûr, je ne dénigre pas la nourriture des marchants et des restaurateurs bien au contraire, ce sont des experts après tout.

Je comprends parfaitement, de plus c’est toujours mieux quand ça vient de chez soi, qui plus est tu sais ce que tu as dans l’assiette ! Répondis je avec une once d’humour sur la fin, mettant en avant le fait que parfois on pouvait se posé des questions sur les ingrédients d’un ragout à l’aspect douteux.

Secouant un petit sachet d’épices au délicat ton orangé, je froncée le nez avant de le remettre dans le sac pour en prendre un autre en main. Celui-ci étant froissé par la chute, il était tout de même intact. Levant mes iris violets vers le ciel, je comptais qu’il resté quelques heures avant le repas du midi. J’avais largement le temps de me décider. Qu’avais je à faire cet après-midi ? Un bref entraînement pour mon endurance, qui se soldera par une course dans les dunes, pieds nus. Je me mettais toujours au défi. Et quand la fatigue était présente, j’arrêté, me posais dans un coin quelques minutes et je repartais pour m’entraîné au Taijutsu.

Je pensais faire un peu de bœuf au saté et des nouilles sautées aux légumes et aux trois épices pour midi ça vous tente ? Demandais je le plus naturellement du monde, en reposant le sachet dans mon sac avant de reprendre avec un sourire. Ne vous méprenez pas hein, ce n’est pas un rendez-vous, juste que je cuisine toujours pour plus d’une personne, vous avez le droit de refusé ou de prendre votre décision plus tard. Repris je avec un large sourire tandis que j’arrangeais la bandoulière du sac pour ne pas qu’elle entame mon épaule. Je suis logée à la 2e ruelle au nord de la tour du Kage. La maison des Kawachiru… La fin fut plus pénible a prononcé.

Je n’avais aucune idée de si il avait entendu parler de mes deux déserteurs de parents ou si leurs noms avaient était effacée des mémoires. Certains avait jubilé de me faire payé leurs fuites, d’autre s’en fichait et m’avais ignoré. Jusqu’à ce que je devienne…ça…Que je montre que leur commérage m’importait, et que je ne changerais pas. Même si parfois l’envie de quitté Suna me tirailler.
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Oite & Tomoyo

Suis-je normale ? Pourquoi cette question…Non pas qu’il me l’est posée, non bien sûr que non, il ne me connait guerre, première rencontre, premier échange banal, il ne va pas me demander si je suis normale. Pourtant la question pourrait se poser. Depuis quand une inconnue vous suggère de partager son repas sans arrière-pensée ? Évidemment je n’ai nulle mauvaise pensée, juste…Et bien quand je cuisine il m’arrive d’en faire trop. Je suis si à l’aise dans cet élément que quand je suis partie il m’est difficile de m’interrompre. Nombre de fois j’avais convié Fuma-Sempai et ses élèves à se joindre à moi ou à prendre quelques mets dans un immense sac à emporter pour se restaurer suite à un entrainement. J’accompagnais si souvent mes plats d’un sourire radieux qu’ont les refusés rarement.

Alors quand il accepta ma piètre invitation, je ne put retenir la joie sur mon visage, on aurait dit que tout l’éclat de l’astre du jour s’était posé sur mon visage tellement je rayonnée, un sourire immense naquit sur mes lèvres et mes yeux brillaient. Ravie, enchanté, complètement euphorique. Ce genre de sentiments m’envahissait en cette occasion. Trop ravie de voir qu’on accepte mon invitation. Folle ? Le suis-je réellement ? Oh après tout qu’importe ce qu’il peut penser face à un tel rayonnement pour une simple réponse positive.

Vous n’imaginez pas à quel point je suis ravie que vous acceptiez de vous joindre à moi. Fis je avec un si grand sourire, que je le salué respectueusement tellement le bonheur m’envahissait.

Au peur de me répéter, folle…voilà ce qu’il devait penser, alors qu’en fait j’aimais simplement la vie, j’aimais enfin voir quelqu’un qui n’avait aucune pensée salace à mon égard, qui ne m’envoyait pas sur le sable parce que mes parents étaient de vils déserteurs. Que leurs raisons étaient inconnues que j’avais entendu des choses si…si…je pardonnais, je pardonnais toujours à ceux qui ont osé me mettre plus bas que terre, mais leurs remarques blessées plus qu’une lame tranchante. Alors c’est si bon de voir qu’on n’est pas jugé sur les erreurs de nos parents.

Après lui avoir indiqué ou je me situais, il sembla réfléchir quelque peu, une petite voix m’indiquais que le jeune homme n’avait rien de prévue pour la journée d’aujourd’hui et mes dires se vérifièrent rapidement. Il me proposa de resté en ma compagnie jusqu’à l’heure du repas. Et ajouta même avec une once d’humour et un léger étirement de la langue que ce n’était pas un rencart. Un rire léger s’échappa de ma bouche suite à ses mots.

Pourquoi devrais je refusé une tel offre ? Je suis en pleine course pour le repas de ce soir et pour une fois que j’ai un homme a ma disposition pour porter mes paquets. Répondis je en lui adressant un clin d’œil.

Quoi ? C’est la stricte vérité, en tant normal je me retrouve surchargé de paquets, légumes, épices, viandes, farines, sucre…Quand je me décide a cuisiné un vrai repas tout y passe et comme le jeune homme un tantinet maigrichon pour un garçon de son âge, il aller avoir besoin de beaucoup d’éléments. Mon cerveau fonctionné si vite, que sans dire un mot sur le moment je tournais les talons vers le vendeur de légumes, un homme bien en chair dont la ceinture pondérale était bien mise en valeur, son veston marron en peau recouvrait un haut blanc cassé taché de boue. Il souriais et montrait la beauté de ses légumes à qui voulez les voir. Je savais ce dont j’avais besoin, saisissant le bras d’Oite, je le trainais jusqu’au stand.

Aye Manichi-san ! Vous avez toujours d’aussi beau produits ! Fis je sur un ton enjoué et tout a fait décontracté.

Aye Tomoyo-san ! Quel plaisir de vous voir chaque jour a mon échoppe ! Alors de quoi as-tu besoin aujourdhui ? Oh tu es accompagné c’est rare ! Répondis le marchand en passant sa main terreuse sur son ventre rebondie.

Vous êtes si perspicace ! Ajoutais je taquine, il ria et je repris en posant mes iris violet sur les nombreux légumes. Alors…3 radis noir, une botte de carottes, les pommes de terre…Non je l’ai est, un peu de choux…mh…Donnez m’en deux ils sont peu cher aujourd’hui, oh vous avez du Shizo ! Et des champignons noirs ! Vous avez aussi des Kabuzu ? Pour mon dessert ? Parfait ! M’exclamais je en bougeant de long en large contre le comptoir, tâtant et prenant en main les légumes choisis. Sortant ma bourse du sac, je tendis les Ryos au marchand sans qu’il m’en dise le montant.

Je pris quelques sac entre les mains et semblai réfléchir en posant mes iris sur le jeune homme, feuillie de riz : oui, riz : oui, farine : oui, sucre : Non…

Par là ! M’exclamais je en lui donnant des sac et en le saisissant une nouvelle fois par le bras pour entré dans un étal, ou une vieille dame accompagné de sa fille, vendez tout ce qui était sucré, sucre, miel, fleur de cuisine, vanille, fruit sec ect…les saluant comme avec le marchant, je leurs pris un sac de sucre pour refaire mon stock, quelque bâtons de vanille, un pot de miel, des amandes, des noisettes, du chocolats en rochers. Puis me tournant vers le jeune homme en bâton de vanille dans les mains que je pointais sur son nez. Qu’est ce qui vous ferez plaisir comme dessert ? Citron ? Vanille ? Chocolat ? Fruit rouge ? Orange ? Qu’importe tant que ça se mange ? Fis je rapidement alors que je réfléchissais et parlé comme une bouilloire chaude.

Mais arrêtez moi bon sang….Sayez la folle de la cuisine est partie dans son délire…
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Oite & Tomoyo

La capacité de réflexion peut intervenir dans bon nombre de situation, je dois dire qu’en cet instant la mienne tournait de manière si rapide que j’en étais toute chamboulée. Devoir réfléchir vite et bien, organisant mon cerveau de telle sorte que j’avais en tête tout ce que je possédais chez moi et tout ce que j’allais devoir prendre içi pour compléter mon stock et cuisiné convenablement un repas bon, copieux mais digeste pour le jeune homme. Alors que je parlais dessert, il opta pour des fruits rouges, hochant la tête de manière rapide, mon cerveau listé les desserts que je connaissais et qui pourrait convenir. C’est donc sans m’en rendre compte que je parlais à voix basse, bougeant le bâton de vanille comme une baguette de chef d’orchestre.

Un cheesecake peut être…mh…nan…Des daifuku à la cerise et à la fraise ? Moui, mais me faut prendre de la pâte de haricot rouge alors, l’avantage c’est qu’en moins d’une demi heure on aura un dessert…Ou alors des crêpes desserts complète ? J’y intègre des fruits rouges, je peux faire un coulis de fraise épais pour relevé le gout, une crème chantilly…mh… Murmurais je.

Puis je me tournais vers la vendeuse et lui adressa un immense sourire, je montrais alors les magnifiques fraises, les cerises, les mûres, le cassis et une belle grappe de groseille…Qu’allais je faire des groseilles ? Bah au pire ça fera une jolie déco sur un des desserts auquel je songe. Sortant une nouvelle fois ma bourse, je donnais les ryos que je devais à la charmante petite dame, prenant les sacs, j’allais me tourné vers mon nouvel ami quand celui-ci partie d’un bon pas vers un étal de viande. Un sourire espiègle se dessina sur mes lèvres. Il avait compris que le prochain et dernier arrêt se trouvait chez le boucher. Sauf que le jeune homme resta pantois devant le choix de l’homme en tablier taché de sang séché.
Arrivant près de lui, sourire aux lèvres, malgré la présence d’un bâtonnet de réglisse que j’avais acheté précédemment par pure gourmandise, je jeta un regard en biais a Oite, et m’adressais au boucher, un homme corpulent, bien en chair, visage rond, yeux rond enfoncé de couleur bleuté, sourire espiègle, voix profonde, bras musclé, il tenait un couteau a découpé bien aiguisée et faisait de très beau filet de volaille, quand il croisa mon regard, il essuya le couteau sur un pan encore propre de son tablier nouée autour de son immense taille et vint en face de moi.

Ah bien le bonjour ma petite Tomoyo…Alors r’garde moi cet étal aujourd’hui hein ! R’garde-moi c’beaux morceaux, tout frais. J’ai du bœuf, du porc et de magnifique volaille ! Alors qu’est ce que ta décidé de mitonnée aujourd’hui hein ? Fit il en tapant son ventre bidonnant tel un petit tambour.

Bonjour ! Oui, quel bel étal vous avez là mon cher ami ! Parlez moi de vos pièces de bœuf ! Je compte faire un bœuf au saté avec des nouilles sauté aux légumes ! Il me faudrait donc un morceau assez épais, mais qui puisse tenir en cuisson, absorbant la marinade de saté sans dénaturé son goût de viande, mais tendre. Fis je avec un grand sourire en suçant un peu mon bâtonnet.

L’homme hocha la tête et se lécha doucement les lèvres à l’énoncée du plat, il saisissais un onglet de bœuf assez épais, puis le soupesa dans sa main droite tandis que l’autre attrapé deux beaux morceaux qui échappai à ma connaissance, il posa son regard dans le mien.

L’onglet c’est un beau morceau, tendre, juteux, savoureux qui se marie bien avec tout, normelement faut le faire grillé avec un peu de sel de gemme, mais sauté il doit pas être mauvais. Après j’te propose un morceau de jumeau et de macreuse, plus fin certe, mais c’est des morceau de choix qui sont parfait pour se mêlé a tes nouilles, c’est du bœuf de Kobé, je t’en fait un bon prix ! dit il en tendant les morceaux.

Je m’approchais des morceaux, mon nez parut se mouvoir comme pour les sentir, une moue se dessina sur mon visage et mon doigt passais d’un morceau à l’autre sans le touché, puis au bout de quelques minutes, il s’arrêta sur les deux derniers morceaux.

Bon choix que v’la ! J’te coupe ça en morceau et j’temballe le tout ma belle ! dit il posant les deux morceaux, sortant son couteau il découpa le tout en morceau carré et emballa dans une feuille propre et dans un sachet qu’il me tendis pendant que je le payais.

Je me retournais vers Oite et soupira en jetant un coup d’œil à ma bourse. Bah au moins j’étais sure de pas faire de course pendant au moins un mois. Le pauvre garçon se retrouvais a trimballé mes sacs, une moue sur le visage.

Je suis confuse, je te fais porté mes sacs..c’est très malpolie de ma part, vraiment je suis navré, j’espère réellement que le repas sera a la hauteur pour te récompensé de ton aide aujourd’hui. Dis je en posant une main sur la sienne et en lui adressant un sourire sincère.

Relâchant sa main, je repris les sacs restant et partie en direction de ma demeure.

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