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De gros personnages libres, dont: Hidan, Kakashi,A Yotsuki, ou encore Jûgo ! Les villages sont attaqués par de dangereux déserteurs, Iwa est le premier village à avoir pu écarter la menace ! Kiri et Iwa sont de nouveau ouverts ! Konoha accepte deux ninjas inventés ! Les Nukenins inventés sont de nouveau autorisés !


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 Terumi Mei - Une nouvelle Kage, un nouvel espoir. [Terminée]

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Meï Terumi
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MessageSujet: Terumi Mei - Une nouvelle Kage, un nouvel espoir. [Terminée]   Terumi Mei - Une nouvelle Kage, un nouvel espoir. [Terminée] EmptyDim 21 Avr - 20:15


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Terumi Meï
•Nom et Prénom : Terumi Meï ; • Age :30 ans; • Village : Kiri ; • Grade souhaité : Godaime Mizukage.


Caractère

Terumi Mei - Une nouvelle Kage, un nouvel espoir. [Terminée] Mei_terumi_icon_by_victoriasty-d4i0fn4

Meï Terumi n’a pas un tempérament bien complexe, à première vue. Elle ne fait pas partie de ces personnes sociopathes ou psychopathes désireuses de semer le trouble autour d’elles. Non, elle n’a jamais eu de problème durant l’enfance qui ait pu la rendre différente des gens normaux.  C’est une femme qui sait garder son calme dans n’importe quelle situation et qui essaie de voir les choses d'une façon objective, ouverte et en positivant. Joyeuse et ayant souvent le sourire aux lèvres, elle inspire une grande confiance et une franchise sans égal aux yeux de la population de Kiri, qui a placé tous ses espoirs en elle. Elle n'est jamais devenue vaniteuse depuis sa prise de pouvoir et voit cela plutôt comme un devoir difficile et délicat à accomplir que comme un moyen d’affirmer sa grandeur. Certes, il serait faux de faire croire à quiconque qu’elle n’est pas fière de son parcours parce que n’importe quel humain finirait par ressentir un petit sentiment de puissance et d’orgueil suite à une élection remportée. Mais Meï ne le montre pas et préfère passer les intérêts de son village avant le sien. Elle a toujours été ambitieuse et déterminée bien qu’elle n’ait pas vécu dans une ère de paix, suite au règne du Yondaime. Toutefois, elle n’avait pas sombré dans le malheur et s’était contentée de vivre avec ce qu’elle avait. La seule chose qui a pu affecter sa philosophie, c’était l’amour. Meï a en effet fermé son coeur volontairement afin de ne plus être touchée par les flèches cruelles de l’amour, qui l’avaient déjà faite souffrir maintes et maintes fois durant sa jeunesse.

Grande sentimentale de base, elle n’avait jamais cessé de chercher son âme soeur et aujourd’hui, elle est certaine d’une chose ; elle ne le trouvera jamais. Cela la frustre au point de la complexer et de l’empêcher d’assouvir certains plaisirs. Célibataire depuis la mort de son conjoint, elle dit s’être pourtant remise de ces événements tragiques mais les marques sont toujours restées. Aujourd’hui, elle trouve l’amour tellement ridicule et futile qu’elle en vient à jalouser inconsciemment toutes les jeunes filles qui sont casées avec d’autres jeunes hommes. Elle trouve cela injuste que l’amour puisse rendre des gens heureux sur le long terme et qu’il la rende, ELLE, malheureuse à chaque fois qu’elle pense obtenir le bonheur convoité. Désormais, elle est capable de prendre la mouche et d’avoir des envies de meurtre rien qu’en entendant des allusions aux couples et aux mariages. Cela signifie qu’elle se sent insultée et si d’ordinaire elle n’apprécie pas les insultes, alors les sous-entendus sur sa situation conjugale ne passe pas du tout. En tout cas, c'est aussi une personne assez possessive si elle devait s'intéresser à une personne capable de lui faire battre son coeur à toute allure. Cela peut aussi provenir de son air maternel protecteur. En somme, ses subordonnés ont donc intérêts à faire attention à leurs expressions car dans ces moments-là, elle peut vraiment quitter son sourire et enfiler son masque froid et effrayant. La jeune femme peut très vite passer d’un état joyeux à un état aigri malgré le grand calme dont elle est réputée. Inspirant une grande autorité, Meï Terumi n’a jamais, jusqu’à maintenant, rencontré de problèmes au niveau du fait que le Kage soit une femme. De ce qu’elle a pu vivre, on l’a toujours respectée telle qu’elle était et son sexe n’a pour le moment montré aucun signe de faiblesse ou d’infériorité par rapport à la gente masculine. Et puis, tout le monde est au courant des prouesses qu’elle a pu accomplir par le passé et la réputation de son clan renforce encore plus sa fiabilité aux yeux de tous. Son fort caractère l'empêche de se laisser marcher sur les pieds et elle a horreur d'être rabaissée puisque son côté "fière et indépendante" serait alors froissé. Gare à celui ou celle qui voudrait se mettre en travers de sa route. Derrière son calme incroyable, son self-control inégalable se cache une véritable combattante qui ne lâche pas le morceau.

La Mizukage est à l’écoute de tout le monde et elle ne prend jamais ses décisions sans réfléchir minutieusement et sans consulter son bras-droit ou ses conseillers divers. Elle estime que la démocratie qu’elle a installé ne lui permet pas de prendre les décisions sans en parler aux autres, comme le faisait le Yondaime. C’est donc une femme respectable qui cherche à prôner les valeurs d’une justice implacable, égalitaire et juste. Elle est pourtant consciente qu’elle ne prendra pas forcément les bonnes décisions au cours de son règne mais la femme auburn compte faire tout ce qui est en son pouvoir pour le bien de son village. Dévouée à son poste, elle sait qu’il ne lui reste plus que cela pour être heureuse, en plus de sa famille. Si elle ne peut obtenir l’amour, alors il ne lui reste que l’amitié, la paternité et le travail pour mener une belle vie. Il lui arrive souvent de prendre du recul, de penser à son manque d’affection, son manque d’amour et parfois d’en verser quelques larmes quand elle est seule mais elle finit rapidement par se relever.  Meï s’est bien endurcie depuis toutes ces années et elle n’est pas du genre à vouloir donner une image pleurnicharde d’elle-même, c’est pour quoi elle semble parfois avoir un coeur de pierre quand des hommes succombent à son charme. Elle ne peut malheureusement se risquer à tomber amoureuse une fois de plus, surtout en vue de ses hautes responsabilités à ne pas prendre à la légère. Ce qui lui importe, c’est la paix.

Espérant un jour vivre dans un monde sans guerre, elle comprend que certaines personnes puissent apparenter cela à de l’utopie, mais elle continue de croire que l’on peut au moins réduire un maximum de conflits. Meï n’aime pas la violence, ni le conflit. Elle préfère la discussion plutôt que la bataille puisque cela blesse beaucoup moins et montre que les bonnes décisions sont prises par intelligence et non pas par force. Elle n’a jamais éprouvé de plaisir à tuer mais peut être une satisfaction de victoire. Cela n’empêche qu’elle ne perd jamais son sourire même lorsqu’elle doit tuer une personne car rien ne peut la détacher de sa jovialité si ce n’est qu’on touche à ses intérêts personnels ou bien à son village. Dans ces moments-là, oui, il est certain qu’elle peut prendre un air sérieux. Mais lorsque le danger n’est pas encore immédiat, un sourire sarcastique ou narquois peut doter ses jolies lèvres. Pour terminer, il faut savoir que la Godaime est quelqu’un de très ouvert à toutes les cultures extérieures et qui ne se renferme pas sur des clichés ou préjugés. Elle est prête à écouter une personne et à accepter ses idées sans broncher tant que les arguments sont constructifs. Ne se braquant pas sur sa propre personne, elle est donc idéale lors de réunions diplomatiques. Pour elle, il n'y a rien de plus intelligent que l'art de négocier. De ce côté là, elle attire le respect de ses compères. On peut aussi dire que la Terumi, du haut de sa trentaine d'année, aime parfois se comporter de manière sensuelle comme pour compenser son manque affectif. Elle a aussi ce côté maternel vis à vis des jeunes ninjas qu'elle aborde avec une certaine tendresse. Sa voix suave et douce a le don de mettre n'importe qui en confiance et c'est également cette voix qui a pu séduire tant d'hommes. Elle sait parfaitement qu'elle plait et pourtant, elle ne considère pas cela comme un avantage puisqu'au fond, elle doute que c'est à cause de sa beauté qu'elle n'a connu que de relations courtes dans lesquelles, seul son physique plaisait. Elle aurait pu se détester mais sa détermination et son optimiste finirent toujours par lui ôter les idées noires de son esprit. En conclusion, Meï est une femme gentille, ouverte, prohibant le conflit et valorisant la paix même si son coeur a dû se durcir pour faire face aux blessures de l'amour.


Physique


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Meï Terumi est une très belle femme qui, physiquement, n’a rien à envier des autres femmes. On ne pourrait pas non plus dire qu’elle est la plus belle de toutes mais sa beauté n’a rien de banal. Elle possède ce petit quelque chose qui la différencie des autres. Tout d’abord, ses cheveux d’une couleur peu fréquente auburn l'a rapproche autant du brun que du roux et ce mélange de teintes fait d'elle une personne différente de près comme de loin. On pourrait être tenté de croire qu’elle est rousse, et ce fut d'ailleurs pour cette raison qu'elle avait souvent dû reprendre ses camarades de l'Académie des Shinobi, en leur affirmant qu'elle était auburn. Après tout, le roux avait une certaine connotation péjorative pour elle mais elle faisait toujours son possible pour y passer outre. Cette couleur de cheveux était comme une tradition pour le clan Terumi et un moyen efficace pour les reconnaître. Quoi qu’il en soit, la Mizukage semble fière de posséder une telle chevelure peu commune, si longue, belle et soyeuse. Elle arbore une coupe assez spéciale, avec quelques mèches rebelles rebiquant à l’arrière, ainsi qu’un chignon ornant son crâne. Il n’y a pas d’utilité précise à ce chignon mais il n’est présent que par pure esthétique. De même pour cette longue frange qui recouvre une partie de son visage, ne permettant de voir qu’un seul oeil de le Godaime. Cela ne l’avait jamais vraiment dérangée d’avoir l’oeil droit caché derrière une masse chevelue et bien au contraire, cela lui avait permit de travailler l’acuité visuelle de son oeil gauche. Meï a toujours eu les cheveux longs depuis son enfance puisque sa mère aimait la coiffer et la rendre coquette. Ses cheveux détachés traduisent son indépendance, son envie de liberté ainsi que son côté un peu fougueux qu'elle peut avoir sur les bords. Et puis, ne dit-on pas que les cheveux longs sont le symbole de la puissance ?

Aujourd’hui, cela n’a pas tellement changé. Notre héroïne prend soin de son corps, et est attentive au moindre signe de fatigue ou de maladie qui pourrait être visible sur elle. En tant que Kage, elle ne doit pas sombrer dans la faiblesse et la maladie et pour cela, l’entretien de son corps est quelque chose de nécessaire. Même si elle est désormais noyée dans les responsabilités de sa fonction, il lui arrive de se rendre dans un repère secret où elle peut pratiquer du sport ou exercer son ninjutsu puisqu'après tout, un Kage se doit d'entretenir sa puissance et sa souplesse. A travers tous ces efforts, on peut donc remarquer qu’elle est sans cesse en pleine forme et pas seulement grâce à sa jeunesse. Sa bonne santé fait partie de son humeur joyeuse et optimiste qu’elle montre à tout le monde dans les projets qu’elle entreprend.  Et malgré le fait que la femme n’aime pas la violence, Meï reste toujours sur ses gardes et prête à faire ressentir sa puissance à qui le voudra. C’est une personne à l’aura positive et rassurante, perceptible dans sa démarche droite et gracieuse. Ses airs légers et sa voix douce donnent l’impression qu’elle est une mère protectrice et ouverte. Mais oui, il ne serait même pas faux de la qualifier de « mère de Kiri ». En plus de cela, Meï attire les compliments et le regard des hommes, non pas seulement grâce à son fort caractère mais surtout parce que son enveloppe corporelle plait.

Un seul regard en direction de son oeil vert émeraude et vous pouvez tomber sous son charme ou bien y déceler de la malice et de la ruse si vous êtes plus observateur. Le visage de Meï est assez expressif de ses réels émotions donc en général, elle parait très détendue. Seules les allusions à l’union amoureuse peuvent rendre ses traits glaciaux mais cela, peu de personnes n’ose le faire. Ce qui plait également, c’est son corps aux formes généreuses, notamment sa poitrine assez imposante dont elle n’hésite pas à faire ressortir par des décolletés. En fait, ces légères tendances à vouloir entretenir sa beauté peuvent être le reflet de son complexe aigu du célibat. Puisqu’elle a dressé une barrière entre elle et l’amour, la seule chose qui lui reste est une légère forme de sensualité. Elle n’en joue pas en permanence, que l’on se rassure mais il lui arrive de lâcher quelques sous-entendus provocateurs ayant plus le but de déstabiliser la cible que de la séduire. On pourrait aussi parler de son teint laiteux et plutôt pâle qui la rend aussi pure qu'une poupée de porcelaine, sans compter ses lèvres rosées qui s'étirent fréquemment en un sourire qu'il soit sincère ou narquois.

Héritière du clan des Terumi, elle a hérité d’un hexis corporel qui la dote d’une élégance quasiment naturelle lorsqu’elle utilise un objet ou se déplace.  Elle avait été conditionnée selon les bonnes manières imposées par sa mère avant qu’elle ne meure et jamais ces habitudes ne s’étaient effacées. Bien au contraire, l’attachement de la Mizukage pour sa défunte génitrice réside dans la splendeur de son visage qu’elle tente de préserver ainsi que la longueur de ses cheveux qui était appréciée.

D’apparence globale, la Mizukage est très grande du haut de son mètre soixante quatorze et cette taille lui permet aisément de s’imposer parmi les hommes et de ne pas être prise pour une femme fragile. Regardant de haut les machistes, elle n’en reste pas moins gentille avec ceux qui la respectent. Svelte et fine, elle a toutes les conditions requises pour être qualifiée de belle femme. Meï Terumi porte généralement une longue robe bleue marine, contrastant harmonieusement avec ses cheveux auburn et pour honorer son titre, il lui arrive souvent de poser son couvre-chef Kage sur la tête. Sinon, elle opte toujours pour des beaux vêtements marquant son appartenance sociale à son clan et qui lui rappellent sa fierté d’en faire partie.


HISTOIRE - once upon a time

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Meï Terumi est née il y a une trentaine d’année dans le village de Kiri. Issue du clan Terumi qui contrôlait deux kekkei genkai, elle était donc promise à un avenir de Kunoïchi maitrisant une grande partie des affinités de base. Sa naissance fut suivie de larmes de joie, de bonheur et d’espoir comme toutes celles de ses cousins et de ses cousines. Elle n’avait et n’aurait pourtant néanmoins ni de frères ni de soeurs puisque sa mère avait eu d’énormes difficultés à la mettre au monde de par un corps trop fragile pour supporter un second accouchement. A cette époque, Kiri était encore baignée sous la douce lueur de la paix grâce à un Sandaime se préoccupant minutieusement des affaires politiques, économiques et militaires. Meï vécut une petite enfance relativement heureuse où elle souriait à n’importe qui et n’avait pas peur d’aborder les gens. N’étant pas du genre solitaire, elle recherchait souvent la compagnie des autres. La compagnie la rassurait et lui permettait de faire face à ses peurs comme la peur basique du noir que tout enfant possédait ou bien de la présence de monstres sortis des histoires qu’on lui contait avant son sommeil. De ce côté-là, Meï ressemblait à n’importe quelle petite fille.
Ce qui la différenciait des autres, c’était simplement ses gènes qui lui avaient fait don des mêmes capacités que son clan.  Dans ce dernier, ils maîtrisaient tous le Futton qui était l’art de maîtriser la vapeur et l’acidité ainsi que le Yôton qui permettait de manier la lave. Afin de maîtriser cela à son tour, Meï suivit un entraînement à l’âge de sept ans par ses aînés. Quasiment tous les jours, durant deux heures, elle était attentive à chaque consigne donnée et exécutait ce qu’on lui demandait de faire. Elle parut très douée pour son âge et ses performances lui attirèrent bien des compliments et de l’encouragement.  Toutefois, ce fut à partir de cette période que son existance prit une autre tournure. En effet, le Sandaime avait pris sa retraite et avait élu un homme pour le remplacer et continuer de veiller sur Kiri. Cet homme s’appelait Yagura. Et sa prise de pouvoir marqua le début d’une histoire marquée par le sang.

Les temps devinrent très difficiles à Kiri. C’était sans doute l’un des villages ayant le plus sombré dans une ère de ténèbres. Tout n’était plus comme avant.  La paix instaurée par le Sandaime Mizukage n’était plus. Son successeur avait veillé à changer bien des choses, pour son profit personnel. Il n’était plus temps où les enfants riaient dans les rues et cherchaient à ressembler aux  ninjas de légende qui se battaient pour la préservation de la paix. Commençait ainsi un régime de dictature où toute trace de démocratie était évidemment devenue poussière.  Le Yondaime Mizukage avait pris toutes les mesures possibles pour que Kirigakure soit connu sous le nom du « village de la brume ensanglantée ». Les futurs shinobis ne s’entraidaient plus, ils se battaient jusqu’à la mort pour faire partie des meilleurs. L’individualisme prônait au détriment de la solidarité. Les complots et ordres de conflits furent au coeur des préoccupations de tous ces hommes égoïstes qui semblaient avoir oublié toute notion d’humanité.

Ce fut dans cet atmosphère ténébreux et semé de dangers permanents que Terumi Meï vit la fin de son enfance, son adolescence et ses débuts dans la vie adulte.  Bien que protégée par son clan qui n’avait aucun antécédant criminel, on avait senti à cette époque une certaine tension au sein de celui-ci. Pourtant puissant, les membres avaient toujours préféré rester discrets et peut-être  que cette décision avait pu leur permettre de ne pas trop subir les exigences du nouveau régime durant un temps. Les clans étaient quasiment tous influents mais par-dessus tout, ils étaient sous l’influence du système politique de leur village. Les clans les plus connus devaient donc donner l’exemple tandis que les autres pouvaient profiter de leur discrétion pour ne pas trop se mêler de la vie politique ou des autres formalités de grande importance.  Les Terumi savaient pourtant que quelque chose finirait par renverser le train pacifique de leur clan. Malgré les sinistres tournures que prenait Kiri au fil des mois, Meï profitait encore du confort de son clan dont sa mère, protectrice, ne cessait de garder un oeil sur elle. Il n’était jamais question de sortir de leur belle et grande demeure puisqu’à chaque coin de la rue, le danger rôdait et les contrôles sévères imposés par le Kage rendait les sorties moins libres.

Toutefois, l’élément perturbateur devait finir par provoquer de la distorsion. On avait donné l’ordre à des membres du clan d’effectuer une mission dangereuse de haut rang afin de servir les intérêts de Kiri. Cela avait cependant mal tourné. On crut tous à un manque d’organisation puisque les renforts n’étaient pas arrivés à temps avant que les shinobis n’agonisent.  En vérité, le Yondaime n’avait pas tellement ressenti la nécessité d’intervenir immédiatement. Ce désastre ôta la mère de la petite Meï ainsi que quelques uns de ses oncles et de ses tantes. Mais elle ne finit pas pour autant orpheline puisqu’il lui restait encore une grande partie de sa famille afin de veiller sur elle. Ce qui lui manquait, c’était la chaleur disparue de sa mère aimante. On avait cessé de lui dire qu’elle était morte pour la bonne cause, pour défendre Kiri des autres villages remplis d’antagonistes. L’enfant n’avait pu échapper aux larmes, que ce soit aux funérailles ou encore des mois après mais ce qui l’étonnait surtout, c’était le calme dont faisait preuve son père. Sa position importante au sein du clan l’obligeait à ne pas se sentir envahi par ses émotions. Mais à l’âge de onze ans, elle l’avait déjà perçu en train de pleurer la mort de sa bien-aimée. Il haïssait le régime actuel, il avait envie de mettre fin à la vie de cet avare et cupide Mizukage qui ne pensait qu’à faire régner son autorité par la terreur, la destruction et le sang. Pourtant, il  ne pouvait rien y faire. L’acte de rebellion lui semblait être suicidaire, impossible à mener tellement les ninjas de Kiri étaient majoritairement sous le joug du chef. Durant des années, il se contenta d’être le pantin de ce même chef et il était forcé de le faire pour la survie de son clan. Les clans n’étaient plus solidaires, c’était chacun pour sa pomme... chacun recherchait plus de notoriété que d’autres en servant le Kage le mieux possible.

 La censure ne permettait plus à chacun d’exprimer ses idéaux, tout le monde devait se ressembler. Meï grandit dans cette période sombre mais elle en subissait moins les conséquences que les adultes. Ainsi, elle était tout de même encadrée dans une sorte d’établissement qui servaient de salles de classes aux enfants désireux de devenir ninjas. Non, en vérité, on les forçait à y aller depuis l’arrivée de Yagura au pouvoir. Meï n’y avait pas été forcée, c’était un destin dont sa famille avait toujours souhaité pour elle mais elle avait fait l’expérience de nombreuses choses bien fâcheuses. Les mentors avaient une façon bien brusque d’apprendre les choses aux enfants, la règle étant de mettre le plus de pression possible sur les épaules des petits pour qu’ils soient efficaces et conditionnés comme des soldats forts et sans pitié. A côté des leçons menées en compagnie de ses camarades, elle poursuivait son enseignement particulier au sein de sa famille et elle se révélait être un des meilleurs éléments de sa promotion.
Certains pouvaient bien nourrir de la jalousie en pensant qu’une fille ne pourrait jamais être un bon ninja et qu’elle était simplement avantagée grâce à ses origines. Toutefois, vis à vis des enseignants, elle avait une autre image. Tout comme les autres descendants de clans, on la voyait comme une arme militaire à développer et à exploiter le plus possible pour servir efficacement Yagura. Sur le coup, elle ne bronchait pas d’être vue ainsi même si au fond, elle avait l’impression de n’être qu’un objet. Elle se contentait d’écouter son père qui lui racontait qu’il valait mieux ne pas s’attirer des soucis et accepter les choses telles qu’elles étaient pour l’instant. Meï avait donc obtenu les idéologies de son paternel mais elle était encore trop jeune pour accepter le fait que ceux qui la percevaient comme une arme avaient indirectement contribué à la mort de sa mère.

Ce qui l’importait à ce moment-là, c’était de devenir très forte et d’atteindre le niveau de l’élite de Kiri. Cela n’était pas très enchantant de travailler sous les ordres d’un dictateur mais à dix ans, elle pensait naïvement pouvoir changer certaines choses en devenant plus forte. Aussi, elle espérait pouvoir exécuter beaucoup de missions pour visiter le monde extérieur puisqu’on échappait pas à Kiri en offrant simplement son passeport. Il était presque impossible de sortir de ces territoires bien trop contrôlés. Tout ce qu’elle n’avait vu depuis le début de sa vie n’était que des forêts et de l’eau.  Le désert, elle n’en avait jamais vu sauf dans des ouvrages qui lui permettaient de se cultiver quand elle s’ennuyait.

Par conséquent, atteindre ces aspirations ne lui  fut pas bien difficile surtout grâce à ses compétences innées et à son fort potentiel. Au bout de plusieurs mois d’entraînements intensifs à la fois dans son clan et dans son école, elle avait acquis une méthode de combat optimale qui lui permit de décrocher son titre de Genin. Elle et ses camarades avaient formé le premier cycle de nouveaux ninjas sous le règne récent de Yagura. Les résultats furent positifs et le dictateur semblait assez satisfait de ces machines de guerre qu’il ne tarderait pas à lâcher sur ses ennemis. Toutefois, la promotion de Meï marqua également le début de nouvelles réformes éducatives comme l’instauration de combats à mort lors de l’examen des Genin. Le but était de faire le tri, de sélectionner d’avantage de bons éléments pour en rejeter d’autres. Après tout, l’enseignement avait été obligatoire pour tous les enfants et la plupart d’entre eux n’étaient pas destinés à être ninjas. Pour compenser cela, Yagura pensait fortement que les éliminer était la bonne solution. Personne n’avait pu contredire ses décisions mais Meï en avait été affectée. Si elle avait été née un an après... elle aurait été confrontée à un duel à mort.
Pendant un moment, elle avait perdu toute motivation de poursuivre ses études, craignant le pire pour la suite, craignant de devoirs tuer des innocents et elle n’était pas la seule à le penser. Ses camarades en avaient également peur et pourtant, ils s’efforçaient tout de même de jouer les gros durs devant les professeurs pour ne pas se faire recaler sévèrement. Meï dut endosser ce rôle à son tour et puisqu’elle était un élément à potentiel, elle savait qu’elle ne devait pas faire de faux pas... surtout pour son clan qui en subirait les conséquences. Elle sentait bien cette épée de Damoclès qui menaçait de la tuer n’importe quand. Néanmoins, en tant que Genin, elle avait encore du chemin à faire et elle ne comptait pas abandonner alors qu’elle n’avait que douze ans. Elle poursuivit ses efforts et entra doucement dans l’adolescence.

L’adolescence... ce fut une période d’éveil pour elle, où elle put apprendre à se connaître d’avantage et à se rendre compte de beaucoup de choses sous un autre angle. Comme chaque jeune fille, elle recherchait la compagnie des damoiseaux et elle espérait pouvoir trouver l’amour de sa vie. Elle n’avait pas forcément envie d’avoir des enfants mais rien que l’idée de partager sa vie avec quelqu’un qui la chérirait et l’aimerait de tout son coeur la faisait rêver.  Il était évident que la vie ne serait pas facile en vue de la situation de Kiri mais son espoir résidait en partie dans cet âme soeur qu’elle finirait par trouver rapidement. A l’approche de l’examen chuunin lorsqu’elle eut seize ans, elle s’était rapprochée d’un garçon qui faisait équipe avec elle. Son charme avait convaincu le jeune homme d’entamer une relation avec elle. Naïve et éprise d’amour pour lui, elle pensait sincèrement qu’il deviendrait son mari. Durant ces dures heures d’entraînements afin de préparer l’examen qui les mèneraient au niveau supérieur, elle n’avait de cesse tenté de lui montrer qu’elle donnait le meilleur d’elle-même pour leur réussite et qu’elle était suffisemment forte pour lui plaire.  Naturellement, cela lui plaisait mais la vérité était qu’il n’était pas sorti avec elle pour les mêmes attentes. Pour lui, ce n’était qu’un amour d’adolescents qui finiraient bien par éclater dans quelques mois.  De son côté, Meï se noyait dans son obsession d’amour. A tel point que son copain finit par se rendre compte de l’erreur qu’il avait fait en donnant à la jeune fille de faux espoirs sur un avenir commun.

Lorsque l’examen chuunin arriva, il devint plus distant avec elle même s’il était forcé d’échanger des informations pour réussir leur quête. Il s’était rapproché d’une autre fille de son groupe qui, comme Meï, n’était pas insensible à sa beauté et ne cherchait qu’une relation courte. Durant la dernière nuit de l’examen, Meï s’était réveillée seule dans sa tante, se demandant où ses compagnons  étaient passés et s’ils allaient bien. En sortant de la tante, elle les avait surpris, tous les deux, en train de s’embrasser charnellement à l’autre bout du campement tout près des flammes dansantes du feu de camp. A ce moment-là, elle était restée immobile à ne rien faire, les regardant tous les deux côte à côte et en ne sachant plus que faire. Plantée là, elle venait de connaître son premier chagrin d’amour qui l’a nourrissait de frustration, de colère et de haine vis à vis de ces deux individus qui l’avaient trahie.  La jeune rouquine n’avait jamais ressenti autantde douleur et elle se demandait comment l’amour pouvait être aussi cruel. C’était quelque chose à double tranchant. A la fois doux et tendre, il pouvait s’avérer mauvais et fatal. Ce garçon n’était pas l’amour de sa vie et pourtant, il l’avait obsédée depuis toute ce temps. Pourquoi ? N’avait-elle pas été assez bonne avec lui ? Elle avait cherché, durant un temps, ce qui avait pu lui faire défaut et en même temps, elle tentait durement de se remettre de ce chagrin.

Pensant à lui tous  les jours, se sentant vide et seule au monde, même son titre de Chuunin ne lui avait pas donné le sourire. A vrai dire, elle s’était tellement attendue à l’obtenir à travers tout cet entraînement que cela lui était devenu évident de réussir cet examen. Non, ce qui l’avait préoccupée au point d’en devenir livide chaque soir, c’était ce fichu garçon qui s’était joué de ses sentiments et qui prenait l’amour pour quelque chose d’éphémère. Elle avait cherché, durant un temps, ce qui avait pu lui faire défaut et en même temps, elle tentait durement de se remettre de ce chagrin. Pensant à lui tous  les jours, se sentant vide et seule au monde, même son titre de Chuunin ne lui avait pas donné le sourire. A vrai dire, elle s’était tellement attendue à l’obtenir à travers tout cet entraînement que cela lui était devenu évident de réussir cet examen. Non, ce qui l’avait préoccupée au point d’en devenir livide chaque soir, c’était ce fichu garçon qui s’était joué de ses sentiments et qui prenait l’amour pour quelque chose d’éphémère. Son coeur était devenu fragile en sentiments et elle dut faire preuve d’une grande volonté et d’un équilibre psychologique énorme pour pouvoir se relever et dissimuler un maximum son mal à son clan. Cela s’était presque déteint sur sa capacité de travail durant un instant mais un seul regard inquiet de son père avait suffit à se calmer. Elle ne voulait surtout pas l’importuner avec cette histoire et surtout ne pas lui montrer qu’elle avait été si faible de s’être faite avoir de cette façon.

Elle mit un peu près un an à s’en remettre et malgré cela, elle continuait d’espérer que son âme soeur l’attendait. Il n’était pas facile pour elle d’approcher les hommes sans avoir peur de tomber amoureuse pour rien. De plus, elle plaisait beaucoup à la gente masculine mais elle savait que leurs désirs n’étaient pas les mêmes que les siens. Au fil du temps, elle se sentait seule devant ces couples qui se formaient et qui semblaient durer. Les filles parvenaient à trouver des jeunes hommes sérieux et Meï commençait presque à se sentir mal dans sa peau. Tout ce qu’elle avait, c’était cette réputation de fille de Terumi qui lui permettait tout de même d’avoir un peu de notoriété auprès des autres ainsi que ce potentiel. Mais Meï n’en avait que faire. Même si on l’enviait d’appartenir à un clan aussi puissant, tout ce qu’elle désirait par-dessus tout, c’était de connaître l’amour jusqu’à la fin de sa vie. Toutefois, rien de bien concret ne se tissa dans ses relations amoureuses. Elle pensait trouver ce dont elle avait besoin dans les bras de certains hommes qui lui semblaient parfaits mais à chaque fois, cela se finissait mal. Elle fit une pause quant à la recherche de son âme soeur, et entre temps, elle se concentra pleinement  sur le futur examen Jônin qu’elle allait passer. Elle avait validé toutes les tâches qu’on lui avait demandée de faire ; enseigner de façon stricte dans l’école de Kiri, effectuer des missions importantes et effectuer d’autres formations assez ennuyantes. Maniant harmonieusement les éléments Suiton, Katon et Doton, elle accomplissait toutes sortes de prouesses et semblaient même être d’un niveau bien au-dessus que celui de simple Jônin. La jeune femme ne dut pas trop déployer de grands efforts pour parvenir jusqu’au rang convoité même si les épreuves n’étaient pas non plus du gâteau. Elle avait toute la fierté de son clan sur elle par conséquent et elle pensait qu’elle pouvait simplement se contenter de sa famille pour vivre heureuse. Et quand, elle commença à oublier sa quête de l’amour, Cupidon sembla en avoir décidé autrement.

Un jour, elle partit dans les extérieurs de Kiri avec à charge, une mission de rang A donnée par le Mizukage. Cela consistait à éliminer des ennemis qui avaient réussi à intercepter les plans de complots à propos d’un assassinat prémédité sur une personne importante et influente qui empêchait une alliance entre Kiri et un autre village. Pour cela, elle avait du faire équipe avec un tout nouveau Jônin qui débutait dans son nouveau rang. Elle avait évité de lui adresser la parole dès le départ, croyant être en compagnie d’un incapable débutant. Mais rapidement, il s’était avéré utile en la protégeant maintes fois contre des embuscades et des attaques surprises. Elle s’était empêchée d’apprécier ces actes de bravoure et de gentillesse. Pourtant, plus la mission durait en journées et plus elle s’était ouverte à lui, faisant connaissance avec un Jônin plus jeune qu’elle de deux ans. A la fin de la mission, elle revint le sourire aux lèvres lorsqu’elle écrivit son rapport tout en se rappelant sans cesse de la nuit d’amour qu’elle avait passé en la compagnie de ce Ryoku Menshu. La belle s’était sentie revivre dans cet univers d’ombre et de dangers et à côté de cela, la dictature menée à Kiri ne l’affectait moins que le quotidien amoureux qu’elle vivait. Ryoku lui promettait de ne jamais la quitter, qu’il lui serait fidèle et que jamais il ne l’outrerait. C’était certainement puéril comme engagements tout comme il était puéril d’y croire mais Meï n’avait pu s’en détacher.... Un bonheur éternel semblait lui être à portée de main.

Cinq ans plus tard, le couple faisait partie de l’élite du village et leur influence sur celui-ci était sans égal. Un complot allait d’ailleurs être prémédité contre le Yondaime. Meï souhaitait en faire partie mais Ryoku le lui avait interdit, pensant que cela serait trop dangereux pour elle. Malgré ses protestations, elle n’avait rien pu faire pour intégrer leur plan. De plus, tout avait été supervisé par les sept épéistes légendaires de Kiri qui espéraient renverser le pouvoir et rétablir la démocratie. Ils mirent longtemps à confectionner ce plan d’action et il ne leur semblait pas bien difficile de le mettre à exécution sachant qu’ils étaient des éléments importants de Kiri et à fort potentiel. Et puis, les guerres courtes mais de grandes ampleurs éclataient souvent et à tout moment, chaque famille pouvait perdre plusieurs êtres chers. Jamais l’ère de Kiri n’avait été à son apogée de souffrance et de ténèbres. De plus en plus de gens devenaient malheureux et le malheur les conduisait à se suicider ou bien à enfreindre les règles de civilisation. Tous pathétiques les uns que les autres, ils nuisaient aux plus faibles pour se croire fort et c’était le seul moyen de survie qu’ils semblaient adhérer. Meï avait toujours gardé les idéologies de son père gravées en elle. C’était une femme qui avait l’espoir d’un retour de paix, d’un monde où le conflit n’aurait plus sa place. C’était une vision très utopique pour une personne qui avait la vingtaine d’année mais elle y croyait. L’opération dut donc se passer durant la nuit. Tandis que Meï priait que tout se déroule bien, Ryoku et les autres comploteurs attaquèrent la tour du Yondaime afin de mener à bien ce coup d’Etat.

Malheureusement, malgré les plans minutieusement bien confectionnés, le Mizukage et son équipe de défense parvinrent à faire échouer cette tentative de coup d’Etat. Ryoku fut tué sur le coup et les sept épéistes durent déserter Kiri en ayant le statut de Nuke-Nin. Il n’y a nul besoin de détailler à quel point cet évènement avait déchiré le coeur de Meï, l’avait déchirée entièrement. Elle avait été si heureuse avec Ryoku et ses cinq années d’amour lui avaient prouvé qu’ils étaient faits pour être ensemble. Et voilà que l’amour, désirant apparemment se jouer d’elle, s’envola une fois de plus. Meï n’avait pas songé à des méthodes radicales tels que le suicide ou l’exil mais elle avait sombré dans une dépression de plusieurs mois. Elle pensait ne jamais s’en sortir et même cesser de servir son village qui l’avait trahie. Bien sur, elle avait été interrogée entre temps par les forces de l’ordre de Kiri puisqu’elle était la copine d’un défunt traître mais elle avait eu le soutien de son clan qui avaient juré qu’elle était innocente dans cette histoire.  La pauvre jeune femme était maudite par l’amour et elle mit longtemps avant de trouver l’ultime solution pour ne plus souffrir. Mieux valait ne plus chercher l’amour et de renfermer son coeur pour l’endurcir. Si elle devait former une coquille solide pour résister à l’amour, alors elle le ferait. Il n’était pas question de ressentir de la haine non plus, mais simplement de prendre du recul vis à vis de ses sentiments. Peut-être qu’elle vivrait mieux seule ? Et puis, un évènement plus grand encore allait bouleverser sa routine bientôt...

[...]

Quelques temps plus tard, quand elle commença à refermer ses nouvelles blessures intérieures, elle eut écho de l’existance d’une organisation criminelle appelée Akatsuki. Mais visiblement, cela ne semblait nullement attirer l’attention du Yondaime. Meï et un camarade nommé Ao s’étaient alors chargés, dans le plus grand secret, de recueillir des informations sur la lune rouge. En dehors de Kiri, tout le monde  ne parlait que de ces rumeurs comme quoi ce groupe venait juste de se former et qu’ils avaient des desseins sinistres. Après une dizaine de missions accomplies et dans lesquelles ils n’entendaient parler que de l’Akatsuki, ils finirent par en faire part au Kage. Ce dernier resta insensible face à ces rumeurs. Il disait qu’il ne fallait pas s’en occuper et que ce n’était que des choses futiles. Toutefois, Ao et Meï savaient pertinemment que le Yondaime leur cachait des choses puisque jamais il n’aurait été si indifférent face à des rumeurs pareilles. Il avait l’habitude de faire affaire avec des criminels pour soi-disant « le bien de Kiri ». Leurs suspiçions ne firent que s’accroître et leur curiosité les poussa à faire des découvertes alarmantes. Ao, qui possédait le Byakugan du clan Hyuga avait finit par découvrir que le Kage était victime d’un Genjutsu. Au début, la vérité leur semblait fausse et Meï avait douté des capacités de son partenaire mais Ao avait toujours été une personne fiable. Ils gardèrent alors le secret en attendant de trouver quelque chose à faire, ou une solution. Ils ignoraient depuis combien de temps le Yondaime était soumis à ce Genjutsu mais ils n’avaient contaté aucune différence dans son comportement depuis qu’ils s’en étaient aperçus. Après avoir mené de longues recherches, ils en conclurent qu’il devait y être soumis depuis très longtemps. Cependant,  ils ne pouvaient guère en parler à tout le monde puisque tant de gens étaient dévoués au Kage par crainte. Durant des semaines et des mois, ils n’agirent pas mais y songeaient de plus en plus.

Et puis un jour, le chef du village dut s’absenter pour des raisons dont il jugea inutiles d’en faire part. Meï et Ao formèrent une petite équipe pour suivre les mouvements du Yondaime qui devenait beaucoup trop suspect. Et en cours de chemin, ils furent témoins de l’arrivée de shinobis en tenues étranges, noires et ornées de nuages rouges. Aussitôt, ils surent qu’ils s’agissaient de l’Akatsuki grâce aux rumeurs qui avaient circulé lors de leurs différentes missions. Tout le monde les avait décrit vêtus de cette manière. Ils étaient venus rejoindre le Kage avant de le neutraliser et de l’emmener avec eux, comme une vulgaire poupée pendante. Ao avait alors vu  que le Genjutsu ne faisait plus effet et aussitôt, Meï s’apprêtait à attaquer le groupe pour sauver le chef. Mais elle fut arrêtée dans son élan par le simple fait que tout cela signifiait la fin de la dictature à Kiri. La Kunoïchi avait difficilement pu croire que tout était réellement terminé et dès son retour au village, il fallut énormément de temps avant que la nouvelle soit acceptée. Beaucoup pensaient que ce n’était qu’un mensonge mais au bout de quelques semaines, il fallut se résoudre à penser que l’information était véridicte.

Le village commençait à partir en vrille sans chef pour rétablir l’ordre et faire respecter la loi. Le conseil de Kiri dut donc organiser les préparatifs de l’élection d’un nouveau Kage. Parallèlement, les membres d’élite dont faisait parti Meï et Ao contribuèrent au rétablissement de l’ordre et ils lancèrent les sanctions les plus sévères contre les ninjas et les clans qui avaient pris part volontairement à la dictature du village pour des intérêts personnels. Au final le clan Terumi, qui était toujours resté en pleine discrétion sans prendre part aux plus gros conflits meurtriers, put influencer la décision du conseil quant au choix du prochain Mizukage qui serait apte à remettre Kirigakure sur pied. Après de longues négociations et discussions, le verdict tomba et jamais Meï ne s’était sentie aussi responsable de toute sa vie depuis qu’elle avait appris qu’elle devrait diriger le village. Meï Terumi était et demeure le Godaime Mizukage.

Son tempérament calme et réfléchi ainsi que son potentiel de ninja non négligeable la rendait totalement digne de ce titre. En l’honneur de son clan, de toute la population et de son défunt amour, elle s’engageait à employer tous les bons moyens nécessaires pour la survie de son peuple et pour sa prospérité. Supprimant tous les décrets et réformes dictatrices instaurées par son prédécesseur, Kiri put reprendre des couleurs et se baigner de nouveaux dans la lumière après tant d’années d’ombre. Il y avait certes énormément de travail à accomplir mais Meï était une femme déterminée et sa grande volonté lui avait permit de pouvoir accomplir des exploits en refondant de nouvelles règles plus égalitaires et justes, en refondant certaines bâtisses détruites par les guerres et en apportant un soutien moral aux habitants. Tous plaçaient leur espoir en elle. Ce n’était pas une tâche facile de gérer la politique ou la dynamique d’une nation mais son aspiration d’adolescente venait de resurgir en elle. Elle avait tant désiré changer son pays et désormais, elle en avait les capacités. Il n’était plus question de répéter les erreurs passées et son vécu allait lui être utile ainsi que l’aide de ses proches et de ses dévoués subordonnés. Ouverte à tant de choses, elle s’engageait à être juste et elle était consciente qu’elle ne représenterait pas la justice à elle toute seule et qu’elle ne serait pas la Nation à elle toute-seule mais qu’elle partageait tout cela avec son peuple, selon le principe de la démocratie. Une nouvelle ère venait de faire surface.




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Dernière édition par Meï Terumi le Dim 5 Jan - 22:48, édité 20 fois
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MessageSujet: Re: Terumi Mei - Une nouvelle Kage, un nouvel espoir. [Terminée]   Terumi Mei - Une nouvelle Kage, un nouvel espoir. [Terminée] EmptyDim 21 Avr - 22:25

Plop !

Bienvenue, bon courage pour la suite (:
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Meï Terumi
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MessageSujet: Re: Terumi Mei - Une nouvelle Kage, un nouvel espoir. [Terminée]   Terumi Mei - Une nouvelle Kage, un nouvel espoir. [Terminée] EmptyLun 22 Avr - 21:04

Présentation désormais terminée Wink
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MessageSujet: Re: Terumi Mei - Une nouvelle Kage, un nouvel espoir. [Terminée]   Terumi Mei - Une nouvelle Kage, un nouvel espoir. [Terminée] EmptyLun 22 Avr - 21:18

Un bien, bon et beau récit ma chère, j'en ai mal au crâne ~
De la qualité, de la quantité surtout ! Tout me paraît bon, c'est ok pour moi.
Il faut un second avis (:
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Gambara Junra
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MessageSujet: Re: Terumi Mei - Une nouvelle Kage, un nouvel espoir. [Terminée]   Terumi Mei - Une nouvelle Kage, un nouvel espoir. [Terminée] EmptyMar 23 Avr - 3:26

Je n'ai rien à redire, C'était dur dans le sens ou, Mei est un personnage trés important mais dont on ne connait pas trop le passé. Tu l'as bien raconté, donc c'est sans aucune hésitation que je te valide. :)
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