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De gros personnages libres, dont: Hidan, Kakashi,A Yotsuki, ou encore Jûgo ! Les villages sont attaqués par de dangereux déserteurs, Iwa est le premier village à avoir pu écarter la menace ! Kiri et Iwa sont de nouveau ouverts ! Konoha accepte deux ninjas inventés ! Les Nukenins inventés sont de nouveau autorisés !


LA CÉRÉMONIE DES OSCARS COMMENCERA A 22H CE SOIR !

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 Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï]

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MessageSujet: Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï]   Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï] EmptyJeu 20 Juin - 13:20








✘ We Do Everything ✘

Ces derniers jours, j’ai voué tous mes temps libre à la documentation sur ces hommes. Ces derniers représentaient le mur qui, à l’époque du brouillard sanglant, rendait Yagura-sama inaccessible. Sa garde rapprochée pouvait définir des élites sans trop de mal, nous ne pouvions nier que le Yondaime Mizukage avait été précis sur le choix de chacun de ses gardes du corps. Quand la Quatrième Ombre des Eaux s’est éteinte, ces hommes ont finalement désertés le village. Leur pouvoir d’influence n’était pas suffisante pour rallumer le brasier du brouillard sanglant, alors c’est la colère qui s’est emparée d’eux pour leur faire décider de suivre une autre voie. Voilà qui était clair, la colère pouvait les frapper de plein fouet et les rendre impuissants, quitte à prendre des décisions des plus futiles & stupides. Néanmoins, ils n’étaient pas à sous-estimer. Je me dis seulement qu’ils auraient du recevoir des préceptes et enseignements sur la maîtrise de sois... Car pour venir à bout de ce ressentiment il fallait la laisser venir pleinement dans notre conscience, être vigilant et ne pas s’identifier à elle. En ne réagissant pas à la colère, son énergie diminue et s’éteint complètement tel un homme se laissant de frapper un rocher avec un morceau de bois dans le but de casser le roc. Une autre façon existait bien entendu, mais je doutais que ce genre d’hommes étaient partisan d’une méthode ardue, mais efficace où il fallait recourir à la force des sentiments. Rien était futile


Tant d’enseignements d’écoulaient de cette façon de s’exprimer... forme d’énergie impure. Il était bien connu, chez nous, Jinchûriki que si l’on accumulait assez de cette forme «d’énergie» spécifique qu’est la colère, cet infâme vortex prendrait possession de nos esprit. Si nous laissons ce poison atteindre un seuil critique, nous resterons piégés et seul un effort décisif de notre part pouvait nous libérer de cette descente infernale. Mais dans d’autres faits, il faudra un entourage solidement constitué si nous voulions avoir la chance de ne pas voir cette sensation devenir une maladie chronique. Tout pour dire que cette escouade de 6 élites dévoilaient indirectement un de leurs points faibles dans nos écrits. Et puis, pourquoi je pense à cela ? Car dans les ordres de mission il fallait les éliminer, et je pense que si je n’avais pas pris la décision de mener une enquête à leur sujet... Meï s’en serait chargée. Et je ne voulais pas la mêler à cette mission, c’est parce que je savais qu’elle ne pourrait pas supporter de se retrouver face aux marques su passée. Peut-être que je la sous-estimais dont elle pouvait agir en fonction de son assurance, mais cette garde rapprochée ne lui était pas étrangère. Ils sont à l’origine d’un de ses malaises, et je pense qu’en fonction de ce malaise... Il serait préférable de ne pas la mettre au courant de mes agissements.


Je comptais me charger de réduire cette escouade d’élite, mais seul il était clair que je n’y arriverai pas. Ce pourquoi je pris le risque, il y a quelques jours de me confier à Tsurugi, afin que ce dernier me guide dans la mission avec sa propre équipe d’Oi-nin confirmés. Je savais que Meï pouvait réagir mal suite à ma décision de mener mon enquête aux côtés d’une autre personne influente du village. Mais dans le fond, je savais bien ce que la rancœur apportait, être vindicatif n’échappait à aucun humain... aussi sage soit-il, les ressentiments ne se contrôlent pas. Nous pouvons au mieux les brider temporairement et il y aura toujours quelque chose qui fait qu’ils se manifestent un jour. Et peut-être que pour ma supérieure, ce jour devait arriver quand elle prendra la décision de se mêler de cette mission. C’est pour ça que j’ai anticipé le tout pendant mon enquête, je ne la laisserai pas guider cette mission alors qu’il aurait été possible qu’elle dirige cet ordre dans l’unique but de rétablir l’honneur de celui qu’elle a perdu durant le coup d’état. Je n’exagère rien, je met en avant toutes possibilités et quitte à me faire relever de mes fonctions... Je continuerai cette mission tant que je n’aurai pas mis la garde rapprochée de Yagura-sama, hors d’état de nuir. C’est comme ça que je le pense, et j’empêcherai qui ne puisse arriver malheur à Meï.


Tsurugi partageait ma vision des faits, bien qu’il m’ait jugé de gamin trop protecteur... ou gamin à risques, je ne sais plus. Mais il me suivait dans ma démarche car pour lui, le sort de la Mizukage lui est tout aussi important. Nous étions préparés, bien que je n’avais pas grand chose à prendre sur moi. Quoi qu’aujourd’hui, j’avais fais une exception sur le port du kimono... J’avais repris ma tenue de Juunin qui se mariait plutôt bien avec le port du bandeau frontal. Nous étions 7, tous possédant des capacités plus ou moins uniques et utiles. Nous nous connaissions déjà de par le passé alors je pense que fomenter un bon travail d’équipe est quelque chose qui est dans nos «cordes». J’ajustai mes gants ainsi que mon bandeau frontal et j’ai laissé Tsurugi prendre les devants. Je l’ai suivi de suite, et les 5 autres emboîtèrent er fermèrent la formation. Où allions-nous ? Au dernier endroit où l’escouade des Nukenin s’était installée... Dans un village civil qui communiquait directement avec Kiri no Satõ. C’est là-bas qu’il fallait les arrêter, Nous traversions la forêt pendant plusieurs minutes, tous silencieux, mais mes pensées s’agitaient peut-être un peu trop. J’étais rongé par la culpabilité d’avoir indirectement trahi la confiance que Meï m’avait apporté en m’intégrant au village, mais je faisais ça pour elle. Je ne pouvais plus faire machine arrière maintenant que j’avais accumulé assez de renseignements sur ces traîtres du village. « Quelqu’un nous suit, à grande vitesse.» Pestant, nous ne devions pas nous arrêter et semer cette présence.

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MessageSujet: Re: Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï]   Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï] EmptyVen 28 Juin - 1:14

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Spoiler:
« - Alors, où sont-ils ? »

Une porte métallique venait de s’ouvrir, laissant un courant d’air aérer la grande salle où de nombreuses personnes étaient déjà réunies. Sous cette assemblée, pas un seul bruit ne se fit entendre et il semblait que tous ces personnages immobiles avaient les yeux rivés vers un même point. Une jeune femme à la longue et soyeuse chevelure auburn, à la stature droite avec une once de grâce arrêta de faire les cent pas pour accueillir les arrivants de l’extérieur. Un de ses beaux yeux était camouflé mais l’autre ne lâchait pas ces personnes qui venaient de surgir de cette porte. Bien que très belle et séduisante, elle était ce soir-là bien effrayante. L’impression était la même pour tous ; elle glacerait n’importe qui du regard qui oserait l’outrer ou bien de la même manière que la bannie Méduse, elle aurait pu les transformer en pierre sous son regard perçant.
Sa beauté dégageait une certaine froideur par ce sérieux incassable qui ne laissait aucun sourire se dessiner. Ses lèvres ne s’étiraient plus et sa pâleur ne paraissait même plus naturelle. Pourtant, le calme, elle le gardait au fond d’elle mais non sans passer par une lutte acharnée contre le labyrinthe d’incompréhension dans lequel son esprit tentait d’y retrouver son chemin. Comme si cela n’était point suffisant, ses émotions tentaient de se mêler entre elles alors qu’elles n’étaient pas miscibles. Formant un réel obstacle à sa clairvoyance, elle avait dû regrouper toute sa volonté et sa détermination pour conserver ce calme qui méritait le respect de ses compagnons.

« - Vos prévisions se sont avérées justes, Mizukage-sama. Les cinq Oinin de première classe ont en effet disparu et sont certainement partis en compagnie de Tsurugi-sama et Utakata-san. Nous attendons vos ordres. »

Ses ordres... Son coeur se mit à s’accélérer : elle se demandait que faire, en vérité. Bien sur, elle cachait ses doutes aux yeux des autres afin de ne pas perdre en crédibilité mais elle avait du mal à séparer sa conscience du devoir à ce que lui dictait son coeur. Tout s’était passé d’une manière bien rapide et incompréhensive. Quelques heures plus tôt, elle se revoyait encore en train d’embrasser le front de celui qu’elle pensait être un de ses plus fidèles subordonnés, en lui conseillant de se reposer après la lourde journée de travail qu’il avait eu. Il avait refusé sans rien ajouter, trop concentré à jeter un oeil à ses livres empruntés à la bibliothèque qu’il feuilletait depuis bien des jours, comme hypnotisés par ces textes.
Malheureusement, la belle n’avait pas cherché d’explications et ses propres affaires ne lui avaient pas permise de s’intéresser davantage à sa lecture profonde. Mais de toute manière, elle ne venait jamais le déranger quand il était trop occupé puisque chacun avait droit à son intimité. Ce soir-là, elle le regretta amèrement et surtout, elle se sentait trahie. Ne connaissant pourtant pas la majorité des intentions des deux fugueurs, elle ne pouvait que pousser au sommet l’idée qu’ils avaient volontairement pris des initiatives sans la prévenir, elle  qui était pourtant une carte majeure du village. Depuis tout ce temps là, debout dans cette salle emplie d’Oinin, elle cherchait des réponses en se remémorant des dernières paroles prononcées par ces traîtres quand elle les avait vus pour la dernière fois.

« - Nous allons les poursuivre. Je ne laisserai pas cette affaire se terminer ainsi.  Vous sept !  Votre présence me sera nécessaire pour mener à bien cette traque. »

Elle désigna du doigt, deux équipes Oinin constituées chacune de trois ou quatre membres. Ils se révéleraient tous bien utiles en combat  -s’il devait y en avoir- par leurs capacités spéciales et aussi par leurs sens développés. Quoi qu’il en soit, elle  se posait plein de questions sur la suite des événements.  Son ventre se nouait tellement sa frustration de se sentir ignorante était grande.
*Pourquoi, Utakata ? Tsurugi ? Vous n’aviez pas le droit de mener des directives dans mon dos sur une mission d’une telle envergure.. Ou alors, est-ce moi qui n’a pas pu être capable de cerner votre trahison plus tôt ?*

Hélas, l’énigme en demeurait inextricable. Cachant au maximum son inquiétude, elle devait montrer que la situation ne lui échappait pas totalement. Garder le contrôle éviterait que les autres ne s’affolent. Au moins, elle avait pu recueillir quelques indices utiles pour mener une poursuite contre ces deux complices. Néanmoins, le plus ardu était de se faire à cette idée de les considérer comme des Nukenin. C’était un coup dur que de perdre deux personnes pour qui elle avait tant nourri de confiance jusqu’au point d’en considérer un comme un proche. Mais en tant que Kage, elle n’en avait pas le choix et puis, elle devait se convaincre qu’elle avait déjà vécu de pires expériences. Oui, rien avait été pire que le coup d’Etat de Kiri orchestré il y a des années par les valeureux épéistes légendaires de la génération précédente. D’ailleurs, ce sujet était au coeur de ce problème. Utakata et Tsurugi, bien connu pour leur lien fort,  s’étaient accaparé d’une mission fraîchement arrivée il y a moins d’une semaine et dans laquelle, des habitants de villages lointains auraient aperçu des hommes suspects et ressemblant à s’y méprendre à l’ancienne garde rapprochée du Yondaime. En vue de l’énorme charge de travail qu’elle avait dû endossé, Meï avait pris la décision de s’en occuper en fin de semaine. Cependant, on l’avait visiblement devancée en secret et c’était cela qui l’avait menée à réunir ses élites ici-même pour connaître l’identité du restant des fugueurs. Néanmoins, ils n’allaient pas être sanctionnés sévèrement puisqu’il y avait des chances qu’ils aient été influencés par le chef des Anbu.

La Mizukage prit le chemin de la sortie du quartier de la brigade Ninja en compagnie de ses sept accompagnateurs qui assureraient sa sécurité tout en l’aidant dans sa tâche.  Peut-être que les traitres tentaient d’agir pour le bien du village en tentant de se lancer à la chasse aux ennemis listés dans la mission en question mais leurs procédés allaient à l’encontre des règles. Et si on veut faire perdurer un pays, il fallait appliquer une sentance juste. Meï s’engagerait à faire appliquer sa justice : certes ils seraient certainement bannis mais ils auraient droit à une audience pour pouvoir se défendre, une fois capturés. Enfin, la meilleure optique serait qu’ils se rendent sans résistance mais ces deux-là n’étaient pas du genre à lâcher un objectif si aisément. Bourrés de qualité tels que la bravoure, la détermination et l’ambition, il ne serait pas facile de leur faire changer d’avis sans utiliser des moyens... plus autoritaires.

Tout en s’avançant en silence vers les alentours du village avant de parvenir jusqu’à la forêt, chacun prêtait attention aux bruits et aux lumières qui pouvaient être perceptibles par moment. Les ninja les plus sensibles aux stimulations extérieurs vinrent se placer chacun en début et en fin de fil. Meï savait où aller grâce à des indications que les deux avaient oublié d’emporter avec eux.  Quelques livres qui contenaient des informations sur les anciens dévoués de Yagura ainsi que l’assemblage de  quelques rapports de Ninja en mission dernièrement l’avaient conduite à la destination finale. A chaque pas, Utakata et Tsurugi n’étaient plus très loin et ils avaient intérêt à fournir de bons arguments même si Meï ne comptait pas les laisser retrouver leurs fonctions comme si de rien était.  Prenant soin de dissimuler leur marque de Chakra et à ne pas faire craquer de branches sous leurs pieds, l’équipe restait incroyablement attentive à chaque recoin de leur chemin. A tel point qu’un des Oinin manqua de tuer un animal qui s’était malencontreusement déplacé au mauvais moment.  En s’avançant rapidement grâce à leurs capacités de Shinobi, ils parvinrent à moins d’un kilomètre du village voisin  en moins de trente minutes sans le moindre essoufflement.

A vrai dire, ils étaient bien plus préoccupés par leur traque que leur propre santé. Quand ils s’arrêtèrent, l’un des Ninja sensoriel se retourna vers la troupe ; son masque dissimulait son visage mais pour Meï, cela signifiait qu’il avait flairé la trace d’Utakata et de Tsurugi. Ils allaient donc devoir se faire petit pour les prendre par surprise. Normalement, ils avaient l’avantage du nombre, donc cela pouvait jouer en leur faveur mais la belle ne sous-estimait pas ses autres Kirijin... qui allaient sans doute ne plus l’être dans quelques temps.  Délicatement, ils suivirent les Ninja  sensoriels qui les menèrent jusqu’à ces incorrigibles qui se croyaient tout permis. Tapis derrière les arbres, toujours sans émettre de Chakra, leur dissimulation était très bien réalisée.  Une fois que les sept ninja prirent la formation adéquate, Meï donna l’alerte.

« - Encerclez-les. »

Sept ombres fendirent l’air sous le clair de lune et ces silhouettes anonymes formèrent furtivement un cercle autour des  traîtres. Tous en garde, ils n’attendaient qu’un second signal pour les neutraliser et les ramener vers Kiri. Mais pour l’heure, Meï repoussait cette dernière alternative en attendant de pouvoir prôner la parole. Elle sortit de sa cachette et son regard croisa alors celui de Tsurugi puis d’Utakata qui restait fidèle à son calme divin comme toujours. La situation ne paraissait pas l’effrayer et sur le coup, la Mizukage lui témoigna du respect intérieurement. Elle n’aimait pas du tout se retrouver confrontée à des personnes qu’elle appréciait toujours encore. Dans un coin de son coeur, elle se sentait un peu déchirée d’agir comme cela mais aussi déchirée de cette trahison. Ne pas lui avoir parlé de cette manigance traduisait incontestablement leur manque de confiance en elle ou tout simplement une intention plus mauvaise. Enfin, elle préférait ne pas se fier à la seconde idée sans preuves mais tout était possible.  L’air désolé, elle ne leur attribua aucun sourire et se montra bien sèche.

« - Bonsoir. Vous savez très bien ce que cette escapade signifie pour vous deux, n’est-ce pas ? Vous venez de remettre en cause ma confiance qui fut pourtant totale envers vous. Je ne peux vous permettre de vous en sortir après une telle trahison. »

Sentant son coeur s’alourdir et s'écarter du sentiment de l'amitié sous l’émotion, elle remercia la voûte nocturne de la nuit de pouvoir cacher avec perfection ses micro-expression, indices de son courroux et de sa réelle déception.

« - Cependant, j’attends vos explications. »

By Lokiddles


Dernière édition par Meï Terumi le Mar 31 Déc - 15:34, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï]   Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï] EmptyVen 28 Juin - 18:34








✘ We Do Everything ✘
Elle sera déclenchée par le sentiment d’une exigence excessive venue d’un autre, moi. Mes actes se justifiaient par un «trop», mais ce même trop sera le fruit d’un ressentiment. Emotion se manifestant par l’insécurité qui me liait à  Tsurugi & chacun de ses hommes. Elle n’était pas objective, et sera toujours la réponse à la déstabilisation du moi, ou une sorte d’effraction dans mon esprit. Oh, peut-être aussi qu’elle apparaîtra dans une violence verbale ou morale, dans un moment qui précède la chute de l’imaginaire, l’altération de notre image: elle l’annonce en dénonça comme excessive ou insupportable ce qui arrive qui fait chuter la parole. Pourrais-je répliquer ? C’est ce que je me disais tout le long du chemin si nous venions à la croiser. Je pensais à la rancœur qu’elle pourrait nourrir contre moi,  consécutive à un acte de trop bafouant la confiance qu’elle m’avait attribué. Et bien que nos actes restent dans un contexte de protection de Kage, il était peu probable que Meï l’ait entendu de cette oreille. Ce pourquoi nous devions nous hâter, car je ne pourrais supporter le fait qu’elle mène cette mission à bien. En tant que Juunin, & par-dessus tout ... Ninja réintégré à Kiri, je ferai en sorte de protéger le sommet du village, Meï Terumi. Nous étions suivis. Le senseur Oi-nin qui nous accompagnait put nous le souligner afin que nous puissions se préparer. Fallati-il encore que l’on sache à quoi nous allions faire face ? Des sbires de la garde rapprochée de Yagura-sama ?

Ce désir presque unir de réussir quelque chose, réussir ce but que je me suis attribué dés lors le bandeau frontal de Kiri attaché à mon front. Je me souviens de cette sensation presque inégalée de retourner à ses racines rien qu’en portant ce bout de tissu & ce morceau de métal dessus. Mais il ne fallait pas être superficiel, c’était plus que ça... Oui. Ce bandeau signifiait l’unification d’un peuple entier d’un pays. Je me suis peut-être détaché des règles de Meï pour ce soir, mais je ne voulais pas qu’il n’arrive quoi que ce soit à cette femme. Elle était la lumière du village, un espoir dans ce monde de fous. Tout ce que je voulais faire avec Tsurugi, c’était la conserver afin qu’elle puisse perdurer. Assumer nos erreurs, c’était dans nos intentions, mais avant d’assumer il allait falloir que l’on agisse. Nous avions gardé nos positions quelques secondes afin que le ninja senseur définisse la nature de nos poursuivants, mais même quand il donna sa propre alerte, il semblerait que nous ne pûmes réagir. « Ils arrivent ! » Alors que nous nous apprêtions à nous disperser pour devancer nos poursuivants, on nous coupa la route aussi rapidement. La formation des shinobi était circulaire et nous empêchait de fuir. Et en les regardant avec plus insistance, je pus cerner sur leur masque respectif les vagues qui faisaient d’eux des Kirijin. Ils nous avaient rattrapé finalement. Mon regard se fronça alors que la formation de Tsurugi se resserra petit à petit au milieu du cercle formé. Nous étions pris au piège.

C’est alors que des pas se firent entendre. Je faisais en sorte d’insister sur la vue afin de discerner la silhouette qui s’approchait. Je me suis aussitôt redresser, déglutissant si sèchement et furtivement que je sentis un frisson de culpabilité parcourir l’ensemble de mes membres. Je voyais bien que son regard n’était plus le même que le jour de ma réintégration. Je savais à l’avance que la façon dont elle nous parlerait allait être ancré par la déception. Je pouvais comprendre cela, quoi que cela ne m’est jamais arrivé mais pour une raison que j’ignore.... j’arrive à compatir à cette « peine » qui l’habitait. Peut-être parce que je suis le cerveau de cette expédition et que j’ai pris la décision de tout faire dans le dos de Meï pour la tenir à l’écart des cibles afin de la protéger. Peut-être que de mon côté, je faisais naître inconsciemment de la frustration, alors que j’avais impliqué de la volonté pour réaliser quelque chose sans parvenir jusqu'au bout. J’aurai vu ça aussi dans un contexte d’un moyen inadapté pour atteindre l’objectif précis. Pour sortir de cette spirale, il y avait la possibilité de renoncer... Ce que je refusais catégoriquement. Alors j’allais devoir réaliser ce projet de mission en modifiant les moyens utilisés précédemment. Ses paroles furent cependant reçus en moi comme un coup de poing adressé au visage. Un second coup à chaque mot. Le terme de trahison me fit serrer les dents, ce que Tsurugi remarqua et se plaça devant moi pour m’empêcher de répliquer.

« Vous ne compr... »

« Je vais m’expliquer Tsurugi. »

Je lui avais coupé la parole si furtivement qu’il se retourna vers moi en enlevant son masque Oi-nin. Ce dernier dévoila un regard menaçant et inquiet pour moi. Autant moi que ses coéquipiers, il voulait nous sortir de cette emmerde mais je n’allais pas le laisser faire. Si on en est là actuellement c’est de ma faute. Il ne pouvait pas le nier, c’est moi qui suis allé le voir pour qu’il m’aide à accomplir la mission. Je le poussais doucement, ma main sur son épaule pour le décaler lentement. Ainsi je faisais face à la Mizukage, son émeraude , peu visible par cette nuit, s’opposant à mon œil noisette qui pouvait paraître ébène alors que nous restions dans l’inertie du crépuscule. Je m’étais si rapidement calmé en repensant au fait qu’elle a agit pour nous arrêter,  parce que nous étions en tort. Pouvais-je le dire ? Ce qui m’a poussé à être la tête de ce voyage vers l’affrontement ? Il fallait de toute façon. Mon poing droit se serra assez fort, voir peut-être un peu trop à tel point que l’on put remarquer qu’un liquide pourpre s’écoula de celle-ci. Certains alliés de Meï finirent par fléchir les jambes. Comme pour se préparer à un éventuel assaut de ma part, mais il n’en serait rien. Je ne voulais pas attaquer mes propres amis. Je fermai lentement les yeux, prenant une grande inspiration, et mes muscles se détendirent. Mes doigts s’écartèrent, mes yeux se rouvrirent pour regarder à nouveau Meï. J’ai libéré l’air inspiré pour laisser s'échapper les mots suivants:

« Je sais ce qu’ils ont fait à Ryoku Menshu. »

« Utakata qu’est ce que tu ... ?!. »

« J’ai compris qui il était pour vous. Et je peux comprendre ce que qu’engendre la mort d’un être cher. Peut-être pas dans le même contexte que vous... mais je m’en doute bien. J’ai toujours eu confiance en vous, en vos choix et votre raisonnement. Je n’en ai jamais douté et je n’en doute toujours  pas. Mais le poste de Kage ne change pas votre condition d’humaine, vous restez atteinte parce qui s’est passé et j’ai fini par le remarquer. Si je ne vous ai rien dis,  c’est pour vous empêchez de vous rendre dans ce village civil prit aujourd’hui d’assaut par les auteurs de cette infamie. Moi comme Tsurugi & ses hommes, nous refusions qu’il vous arrive quoi que ce soit. S’il y a quelqu’un à blâmer, c’est moi. Je suis l'unique coupable. »

Je n’avais pas tout dit, mais il était normal que j’attende une réaction de sa part. J’avais effectué quelques pas pour me trouver à un mètre de la Mizukage. Qu’elle remarque bien que j’étais le Roi de l’échiquier où se trouvait Tsurugi et ses subalternes. Quant à elle, la Reine était son rôle. Mon tour était fini, c’était à elle de « jouer ». Meï pouvait avec une facilité déconcertante me faire ployer en mettant un avant les nouveaux principes de Kiri que j’avais fini par apprendre par cœur. Mais vous vous dites que si je les connaissais, pourquoi ais-je tourné le dos aux lois ? Eh bien je l’ai pensé plusieurs fois: pour notre Mizukage. Soit elle avançait d’une case pour me faire tomber, et la partie serait finie. Ou bien elle passait son tour pour garder position et énoncer ses propos à son tour. En espérant qu’ils aillent dans mon sens, j’en doutais légèrement dans la mesure où je venais d’éveiller une passe tragique de sa vie. A elle de méditer sur mes mots et d’évaluer la situation de mon point de vue. Mon regard sévère finit par devenir un regard imprégné de culpabilité mais aussi de volonté. Quelle volonté ? Celle de la protéger.


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Meï Terumi
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MessageSujet: Re: Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï]   Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï] EmptyJeu 4 Juil - 23:19

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Il était sûr et certain qu’au fond d’elle, elle espérait que les arguments des deux personnages lui soient satisfaisants. Peut-être rêvait-elle mais  elle se disait que s’ils fournissaient l’excuse parfaite, ils pourraient obtenir sa clémence. Seulement il était évident, il n’y avait pas d’excuse parfaite qui puisse tenir la route à ses yeux. Ils pouvaient très bien avoir agi en pensant faire le bien mais ces procédés bien grotesques ne passaient pas. Son regard étincelant de froideur croisa celui de Tsurugi qui se voulait sincère. Aux yeux de tous, c’était lui qui avait été le plus décevant des deux ; son  âge et donc par extension son expérience ne lui permettait absolument pas de prendre le mauvais parti  aussi rapidement. Toutefois, elle ne percevait pas sur son visage la moindre once de haine ou de mépris, mais une certaine bienveillance qui se dégageait et qui tentait désespéramment de calmer les éclairs qui fusaient.

Sa voix brisa le souffle de la nuit en quelques syllabes qui se glissaient jusqu’aux oreilles de la concernée qui ne lâchait personne de son champ de vision. Elle ne comprenait pas ? Oui, Tsurugi avait raison. Elle ne comprenait pas comment ils avaient pu partir en excursion de cette manière. Enfin, ce qui lui échappait était surtout cette colère indescriptible qui dominait ses émotions. Mystérieusement, cette colère se faisait de plus en plus à l’égard d’Utakata plutôt que Tsurugi. Elle essayait de se convaincre qu’elle était davantage fâchée à cause du vétéran mais finalement, ce n’était que de la déception simple. Peut-être qu’elle s’était trop attachée à lui et que le moindre faux pas de sa part avait le don de percuter sa sensibilité plus efficacement que d’habitude ? Peut-être bien que oui... D’ailleurs, ce dernier avait senti que le mieux à faire était de régler cette histoire tout seul et c’est pourquoi il trancha les paroles de son aïeux pour prendre la relève de ces fameuses explications. Il avait intérêt à chercher à se justifier.

Levant les yeux vers elle comme si un affront allait avoir lieu entre eux,  Meï sentit une légère tension se créer mais rapidement, l’électricité s’évapora quand le jeune homme ferma les yeux, comme pour se concentrer sur quelque chose ou même se contenir. Pourquoi tant de réflexion ? L’estomac de la jeune femme se noua ; quelque chose n’allait pas, oui. Elle le sentait, ce mauvais vent qui soufflait en sa direction, comme pour la prévenir que la suite des événements allaient l’affecter. Son instinct pouvait bien se tromper dans certains cas mais là, elle était clairement dans la certitude. Les derniers mots qu’il prononça eurent un effet d’onde de choc sur la demoiselle qui écarquilla les yeux. Son coeur se mit à se serrer,  accueillant ainsi en son sein un ancien chagrin qui refaisait surface puisque jusqu’alors, il avait été enfoui dans les plus profondes abysses de son propre océan. Ryoku.. comment osait-il lui parler de lui alors qu’il n’avait aucun rapport avec lui ? Comment pouvait-il tenter de rouvrir les cicatrices qui avaient pris tellement de temps à se refermer ?

Il n’en avait pas le droit. Meï avala difficilement sa salive, ses membres maintenant parcourus de légers frissons qui n’étaient pas seulement dû à la froideur nocturne. Elle n’avait pas entendu ce même nom depuis bien des années et son entourage avait fait en sorte d’en faire un sujet tabou à son égard. Quand on parlait de coup d’état, on ne se référait bien souvent qu’aux Epéistes Légendaires et au fond, cela l’arrangeait bien. Tsurugi avait flairé que l’ambiance allait mal fini mais son intervention fut vaint puisque l’audacieux brun continua sur sa lancée, fidèle à sa détermination habituelle. Il connaissait une partie de son histoire dans laquelle elle avait vécu avec cet homme si aimant qui avait pu la chérir pendant cinq ans de vie commune.  Mais là, il lui semblait aborder le sujet avec trop de légèreté et elle n’appréciait pas cela. Qu’en savait-il de cette douleur ? La Mizukage, à ce moment là, n’avait eu qu’une seule envie ; le faire taire.

Pourtant, elle écouta la suite dans laquelle elle y décela une morale lui étant directement adressée comme si elle n’était qu’une enfant. Bien sur, il avait sûrement confiance en elle mais la juger incapable de prendre des décisions  vis à vis de ce genre de choses était une conclusion bien trop hâtive à son goût. Elle avait depuis longtemps pu s’adapter aux conditions de son nouveau statut et elle avait juré ne pas laisser ses émotions passer avant ce qui était juste aux yeux des lois. Une fois qu’il eut fini son explication, Meï fit quelques pas en avant, ce qui eut le don d’alerter sa garde qui se demanda ce qui allait se produire. Il était compréhensible qu’Utakata ait eu l’envie de la protéger mais elle avait du mal à croire qu’il ait pu agir ainsi juste pour cette raison. Sceptique, elle en venait à penser au fond, qu’il y avait autre chose. Seulement, elle ne sut le déterminer et les yeux de son interlocuteur ne reflétaient pas le mensonge quand elle s’arrêta à sa hauteur, à  trente centimètres de lui. Elle leva légèrement la tête pour mieux le fixer étant donné qu’il était plus grand qu’elle et elle lui répondit doucement mais sans effacer sa pointe de courroux.

« - Oui, tu es coupable. Tu n’avais pas à me sous-estimer, Utakata. Je suis parfaitement capable de gérer au mieux mes responsabilités et cette mission était autant de votre ressort que du mien. »

Pour la première fois, elle leva la main sur lui. Jamais elle n’aurait imaginé toucher son visage pour le malmener. D’habitude, elle lui déposait des bisous sur la joue quand il se comportait aimablement à son égard mais là, sa seule intention résidait dans la force. Cette même force fit entendre un claquement sonore lorsque sa main frappa la joue du garçon. Sa vitesse, sa finesse et sa puissance étaient suffisantes pour qu’il  trébuche sur le côté. Tsurugi ne cacha pas sa surprise et il observa la Mizukage d’un air méfiant, croyant qu’elle n’en resterait pas là et qu’elle lui ferait subir bien plus de choses. Evidemment que son Chakra commençait un peu à bouillir en elle et qu’un bon geyser de Yôton lui aurait fait le plus grand bien mais elle se retint. Après tout, ce serait montrer qu’elle perdait rapidement son sang-froid et cela signerait une réelle hostilité entre les deux. La belle n’en avait guère l’envie ; elle devait régler cela avec calme. Et pourtant, elle ne voulait pas avouer que son bras-droit avait raison ; elle s’énervait déjà pour la prononciation du nom de Ryoku  Menshu et cette mission, elle l’avait désirée autant pour la sécurité de Kiri que pour... se venger ? Non, ce n’était pas bien de penser ainsi. La vengeance ne résolvait rien, aussi attirante pouvait-elle paraître. Il était clair qu’elle mourrait d’envie de voir ces traîtres mourir sous la douleur, en leur faisant connaître la même chose. Ryoku avait été torturé avant d’être tué, sans doute pour qu’on lui soutire des informations à propos de l’origine de ce coup d’état. Mais il n’avait jamais rien dit, par principe. Son héroïsme n’avait pas été oublié dans le coeur de la femme à la longue chevelure. Elle regrettait d’avoir mis cette baffe à son subordonné alors que ses paroles n’étaient pas fausses dans le fond.

Néanmoins, cela n’excusait pas encore les charges qui jouaient en sa défaveur. Il y avait beau y avoir des mots, il ne restait plus que les actes pour prouver qu’il disait bel et bien la vérité.  Le mieux à faire était peut-être de poursuivre cette mission au lieu de retourner au village. Les deux avaient dû réunir beaucoup d’informations et leur plan déjà préparé se devait d’être suivi à la lettre si on souhaitait sa réussite. A quoi bon repousser tout cela après l’avoir minutieusement bien prémédité ? Autant les laisser continuer mais sans les laisser seuls. On pourrait trouver sa décision bien téméraire mais au point où ils en étaient, cette occasion devait être saisie.  Si les ennemis se trouvaient bel et bien dans ce village voisin, il valait mieux les intercepter avant qu’ils ne disparaissent à nouveau dans la nature. Toujours l’air distante et froide, elle se tourna une nouvelle fois vers le chef des Oinin. Sur l’échiquier, elle n’avait finalement pas fait bouger sa pièce et elle espérait que cette stratégie n’allait pas la conduire aux regrets.

« - Nous verrons votre cas à tous les deux plus tard auprès de la justice. Pour l’heure, je préfère continuer cette excursion à vos côtés. »

Ses gardes hésitèrent deux secondes après qu’elle eut prononcé ces dernières paroles mais ils ne protestèrent pas, pensant sans doute qu’il valait mieux se battre auprès de leurs frères plutôt que de laisser filer le véritable ennemi tout en blessant leurs amis. Meï soupira inaudiblement et se retourna en direction de leur destination. Quelques une de ses élites reprirent leur formation initiale en tant que Ninja  sensoriels et partirent légèrement en avant, secondés par notre héroïne, plus déterminée que jamais à finir cette mission qui aurait dû lui appartenir depuis le départ. Elle accepta toutefois leur aide qui pourrait s’avérer bien utile en combat à plusieurs. Dans le silence, le troupeau s’aventura dans les dernières limites de cette forêt brumeuse, sans se remémorer de la petite embrouille qui les avait ralentis pendant quelques minutes.  


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Dernière édition par Meï Terumi le Jeu 18 Juil - 18:00, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï]   Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï] EmptyLun 8 Juil - 20:21








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Peut-être que j'aurai du me taire. Oui sûrement. Mais je ne me suis pas fais prier pour lui rappeler jusqu'où nous pouvions aller pour un village. Certes, mon action est peut-être allée au-delà du raisonnable... mais le "mal" était fait. Nous ne pouvions retourner en arrière, et j'allais devoir assumer comme je l'ai pensé précédemment. Sentiments de désavantage, que ressentait Meï mis à part de la colère ? Sous l'égide de ce ressentiment, elle ne pouvait être qu'honnête envers nous et je préférais cela, peu importe les conséquences qui en ressortirons. Elle nous avait voué une confiance sans borne, à nous, ses fidèles subalternes... et dans cet élan de dévotion, nous venions sans nous en rendre compte brisé ce rapport qu'elle entretenait avec nous. Le ton que j'avais employé précédemment pouvait sans doute montrer que d'un côté, je regrettais l'avoir "trahi", c'est comme si je  n'avais pas pris compte de tous ses efforts pour changer le village de Kiri. Je pouvais la comprendre, car avec du recul, mes actes allaient à l'envers des idéaux de notre Mizukage. Mais ce n'était pas le moment de me sentir honteux, soutenir mes arguments était la priorité même si plus les secondes passaient, plus je lui donnais raison.

Je me taisais, attendant une réponse de sa part. Et ô combien je me doutais que le sujet abordé allait être perçu comme une lance envoyée en plein coeur pour elle. Je déglutis sèchement alors qu'elle s'avança, la Reine se déplaçait vers le Roi et elle allait enfin me faire savoir ce qu'elle pensait. C'est alors qu'elle s'exprima et je me fis attentif, tout autant que Tsurugi & ses hommes. Elle m'approuva, soutenant mon statut de coupable. Elle énonçait une triste vérité à laquelle je devais me plier. Mon poing se serrait et cette réaction fit réagir les hommes de main de Meï, mais ouvrir les hostilités envers celle qui m'a offert une nouvelle vie ne m'a jamais traversé l'esprit, et ce n'était pas ce soir que j'allais réagir ainsi. Cependant, mes doigts se relâchèrent, mes yeux s'écarquillèrent et mon visage se tourna avec rapidité. La surprise ressentie quant au geste de Meï, mon corps se déplaça légèrement sur le côté. Le bruit du coup se reproduisait plus d'une fois de par l'écho omniprésent. Je n'avais pas répliqué, je n'avais même pas osé. Que ce soit une réponse verbale ou une réaction physique.  Je restais comme paralysé. Mon regard se focalisait sur le sol, pendant un moment j'avais oublié la présence de toutes personnes présentes. La seule chose qui raisonnait en moi, c'était le bruit de la claque qui me fut administré avec une force soulignant sans aucun doute mon insolence.

Certes je l'avais cherché, mais s'il y a une chose à laquelle je ne m'attendais pas, c'était bien cela. Une claque donnée avec une certaine force qui me fit comprendre que comparée à elle, je n'étais pas grand chose. La Reine avait balayé le Roi, et la partie était comme gagnée pour elle. Je suis revenus à moi quelques secondes après, tandis que Meï reprit la parole. Elle allait nous accompagner, chose que j'ai tenté d'éviter depuis le début, mais je ne pouvais pas la contester alors je me suis écrasé, une fois encore. Les mots ne me venaient pas suite à son geste, je n'avais pas pris l'habitude de me faire prendre une frappe dans un tel contexte... C'est sûrement pour cela que je ne peux pas parler. Je n'avais même pas pris la peine d'hocher de la tête pour qu'elle sache que j'étais d'accord quant à reprendre la mission avec elle et son équipe. Mes mains se mirent alors à trembler alors qu'en parallèle, l'équipe de Meï prit les devants avec cette dernière ensuite. Vint ensuite l'équipe de Tsurugi alors que je restais seul un moment avec lui. Il me mit sa main sur son épaule et exerça une étreinte assez imposante. Il remit son masque tout en me secouant que légèrement pour me ramener à la raison une bonne fois pour toute. La mission, nous devions l'accomplir, peu importe la situation dans laquelle nous étions... aussi précaire soit-elle.

Nous nous élançâmes  à notre tour sur les arbres, sautant de branche en branche pour rejoindre les Oi-nin. Mais j'ai laissé Tsurugi prendre les devants, me contentant de rester dernier, avec un regard légèrement vide... Ce qui était rare d'ailleurs. Depuis ma réintégration, j'avais tout fait pour retrouver le plus sincère des sourires, la joie la plus réaliste s'était incrustée sur mon visage. Cela avait été discerné par bon nombre de Kirijin, et ce soir, il m'a fallu quelques reproches et une claque pour arracher tout cela de mon visage. Nous n'étions pas loin du lieu de mission et je me demandais alors... pourquoi je m'y rendais au final si tout ce que j'ai voulu, c'était que Meï reste au village ? Il est vrai qu'elle n'était pas le seul enjeu dans cette histoire, ces civils du village civil voisin étaient tout aussi en danger et sûrement déjà pris en otage. Je soufflais, essayant d'oublier ce qui s'était passé même si c'était difficile d'oublier une trahison. Deuxième fois que j'allais passer en justice, qu'est ce qui allait m'être réservé cette fois-ci ? La prison ? Un exil ? Et si on me faisait quitter le village ? Qu'allait devenir mes élèves ? ... Ces pensées furent brisées par les dires de Tsurugi qui se tenait à l'avant, le Chef Oi-nin s'adressant directement à la Mizukage:

« Mizukage-sama, sachez que les informations récoltées depuis le début de l'enquête nous ont permi de retrouver une arme du village: le Sceptre du Yondaime, Yagura-sama. Elle est en possession de l'élite de la garde rapprochée. Dans les rangs de ces hommes est estimé à A & S. En dispatchant leurs capacités, nous obtenons: Taïjutsu du style Gõken, Ninjutsu Suiton Doton Fuuton Katon, Kenjutsu ainsi que l'utilisation du Fûinjutsu lié aux sceaux explosifs. Ils ont beau n'être que 5, ce n'est qu'en équipe que nous pourrons les vaincre. »

Il avait dit ça sans oublier qu'il était aussi fautif que moi. Il avait réussi à faire passer les principes professionnels en priorité.  Je continuais d'avancer jusqu'à ce que le groupe s'arrête. J'étais encore en arrière, écoutant les dires de certains Oi-nin. Ils fomentaient leur plan grâce aux informations données par Tsurugi et les senseurs expérimentés. Ma main sur mon estomac, j'ai poussé un fin soupire inaudible. Etant accroupi sur la branche, je n'ai fais que me redresser pour manifester ne serait-ce qu'un peu ma présence. Tsurugi lui me regarda, tournant simplement sa tête vers moi alors que mon action avait suffit à lui couper la parole. La situation telle qu'elle se présentait était déjà critique apparemment. Tsurugi avait fait savoir grâce à ses senseurs que les civils du village avaient été regroupés tous en un même point. A l'autre bout du village, sommeillait en dessous-eux, dans le sol,  un Fûinjutsu de type explosif qu'un des membres de la garde rapprochée pouvait activer à tout moment, cette cible semblait prioritaire et je comprenais parfaitement. Il hocha positivement de la tête comme pour me redonner de la confiance, signe que je lui rendis sans plus de vitalité.

« Voilà les équipes que je propose. Mizukage-sama, votre escouade sera postée à chaque entrée et sortie du village, afin d'éviter toutes fuite. Quant à mon équipe, elle restera en soutien et évacuera le village quand nous aurons battu cet utilisateur du Fûinjutsu. Vous, moi & Utakata, nous serons les trois adversaires de la garde rapprochée de Yagura-sama, mettons un terme aux traces du passé... »


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Dernière édition par Utakata le Sam 12 Oct - 8:35, édité 1 fois
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Meï Terumi
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MessageSujet: Re: Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï]   Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï] EmptyMar 23 Juil - 18:25

Quiproquo
ft Utakata

Dans le froid cruel de la nuit, les peaux hérissaient leurs poils et les visages dénués de masque se laissaient fouetter par les brises.  Sans émettre de lumière, le groupe portait leur pas grâce aux faibles lueurs visibles au loin. A cette heure-ci, les habitants ne fermaient pas encore l’oeil et c’était à la fois avantageux pour se repérer et à la fois une contrainte que de paniquer la population en engageant de terribles combats. La bataille allait être certaine puisque la mansuétude était un sentiment bien loin du coeur de Meï Terumi quand elle se dressa un itinéraire parmi ces chemins sinueux de vieux arbres à ronces. Cette atmosphère peu allègre ne témoignait aucune envie d’y rester et c’est pour cela que l’on avait baptisé cette forêt comme étant la forêt de la sorcière aux cheveux d’ébène. La légende racontait qu’une jeune femme avait été maudite dans ces lieux par un démon et que pour purger leur village, les Ninja les plus spirituels avaient entamé un rituel de sacrifice qui détruirait ce démon en plus du corps de cette femme.

Un bruit se fit entendre et Meï bougea furtivement la tête, à la recherche de sa source. Ses Oinin en firent de même, toujours un calme bien honorable et en restant sur leurs gardes. C’était certainement un animal nocturne, comme toujours. Pourtant, la Mizukage n’avait pu s’empêcher de repenser à d’anciennes peurs qui avaient forgé son enfance. C’était bien puéril de la part de la chef du village mais il était humain que de faire ressortir des émotions refoulées sous forme de méfiance.

La suite de cette légende était que la jeune femme, forte en Fuinjutsu, était parvenue par un moyen miracle à sceller son âme dans un réceptacle dissimulé au préalable dans cette forêt. Mais cela lui avait conféré un esprit vengeur plus que poussé ainsi qu’une laideur sans égale. On racontait aux enfants que les branches de ces ébènes étaient les cheveux de cette sorcière qui faisaient disparaître tout randonneur. Bien sur, les adultes n’y croyaient pas et cette histoire farfelue n’avait aucune raison d’être. Pourtant, à l’approche de minuit, cet endroit faisait resurgir de vieux souvenirs.

Prenant soin de ne pas faire agripper les ronces contre sa tunique, elle dut se faufiler agilement à l’instar de ses compères. De temps à autres, elle obtenait des informations d’un Ninja sensoriel sur la position des opposants et ces derniers ne quittaient pas le village voisin. Ils avaient donc vraiment la détermination de parfaire leur camisade et cela, elle ne pouvait le tolérer. A moins de cent mètres, tous mêlèrent leur chakra pour faire apparaître une brume qui s’étendrait de manière naturelle sur les entrées et sorties du village. Cela leur permettrait de faire une entrée plus discrète et de peaufiner leur effet de surprise. S’arrêtant pour prendre le temps d’analyser la complexité du village, Tsurugi prit les devants pour établir sa propre formation. Meï ne lui coupa pas la parole, jugeant que les paroles de son aîné n’étaient pas dénuées d’intérêt. De toute manière, son poste de chef Oinin prouvait sa capacité à être un leadership. Peut-être même qu’il s’en sortait mieux que la Terumi qui était bien plus dans la fleur de l’âge. Les informations données par le vétéran étaient bien capitales, entre les rangs estimés ainsi que le style de combat de chacun d’eux. S’il y avait bien un compliment à faire à cette bande de malfaiteurs, c’était bien l’intelligence d’avoir formé un groupe hétérogène dans les rôles. Le plus embêtant était de lutter contre le Fuinjutsu apparemment tapi sous le sol. L’auburn n’avait pas de grandes capacités en cette matière donc elle conféra la tâche à l’un de ses gardiens de faire le nécessaire pour placer des sceaux qui leur seraient favorables.  Son propre devoir se situait au front, en compagnie de ces traîtres.

Effacer les traces du passé... lâcher de tels mots était une action bien simple et le fond de la jeune femme reprocha à son partenaire cette facilité déconcertante à croire que le passé s’évaporait si aisément. Il pouvait comprendre la misère dans laquelle tous les Kirijin avaient vécu jusque là puisqu’il en avait fait parti, mais tout de même. Trop de dégâts avaient été commis pour que l’on puisse en venir à croire que l’on pouvait tout effacer d’un claquement de doigt. Non, Meï pouvait laver le sang du seuil, étouffer les cris de douleur et de désespoir ou encore déchirer le voile des plus âpres défauts humains sur Kiri mais pas faire une amnésie totale des faits. La mort de ces ennemis ne serait qu’un souvenir de plus qui viendrait se graver dans sa mémoire,  en se liant ainsi à ces souvenirs antérieurs.  Et puis...

Sans aucune pitié, le regard de la belle se posa sur le visage pâle d’Utakata. Il ne sentait pas le moment de se faire remarquer ou même participer à l’aboutissement du plan. Depuis tout ce temps, il était resté en retrait au bout de la file sans décrocher une seule parole. Une candeur venait nourir son visage habituellement neutre, lui dotant de ce petit air de garçon perdu dans la tristesse suite à une bévue commise. Sous cette expression, il n’en ressortait que plus jeune et mignon. On pouvait bien croire que sa pataflerie lui faisait se rendre compte de sa culpabilité, toutefois, ce n’était pas cet instant de lucidité qui allait alléger la peine qu’il risquait d’encourir. Meï avait été déjà bien assez clémente et nulle n’était son intention de faire une brèche dans son autorité. C’était cela le souci de la hiérarchie ; plus les échelons étaient difficiles, et plus on attendait énormément de la personne ayant grimpé jusqu’au bout de l’échelle. Parfois, les responsabilités étaient bien plus lourdes à porter que ce qu’il n’en avait paru autrefois. La réalité n’avait jamais été favorable aux hypothèses de ces illusions et c’en était logique. Et plus on montait haut, plus il était dur de redescendre sans chuter brutalement. Mais cela, Utakata le savait donc il était tout à fait justifiable qu’on le couvre de reproche. De toute façon, ils auraient tout le temps de négocier aux tribunaux et de canebasser leur cas.  

Ce fut pourtant en contradiction avec ses sentiments qu’elle se détourna sèchement de lui, préférant se focaliser sur le chemin qui les menait directement vers les loups.  Sans faire de bruit, les Ninja se dispersèrent pour prendre leur propre position. La tension grimpait dans l’impatience et l’excitation d’être confrontés à ces impitoyables. D’un pas certain, Meï avança et franchit les portes du village en étant suivie de ses deux alliés. Impavides, rien ne traduisait une once d’appréhension sur leurs visages encrés d’une bravoure sans limite. Des péripéties chevaleresques, ils en avaient tous vécus et ce n’était pas cette mission de rang S qui allaient leur faire perdre leurs moyens même si le rang même de cette infamie ne signifiait pas pour autant qu’il fallait se reposer sur ses chevaux. Ils devaient tout d’abord travailler en équipe puisque la solitude ne leur serait pas bénéfique. Chacun connaissait les limites des autres donc il était nécessaire de combiner ses aptitudes.  Enfin, la lumière d’une demeure permit d’éclairer une ombre mouvante à cinquante mètres de leur position, vers l’Ouest.  Rapidement,  notre héroïne fit une série de signes distinctifs aux deux autres pour les prévenir. Puis elle disparut, totalement engloutie par une une substance corrosive qui la recouvrait entièrement , faisant d’elle un caméléon.  Sa première feinte était de faire croire à ces cinq garnements que leurs adversaires n’étaient qu’au nombre de deux pour ainsi mieux se faufiler derrière le troupeau et les encercler tous les trois. Il leur serait ainsi plus simple de mener à bien leur offensive. Par précaution, Meï déposa aux bords d’une maison un Kunaï muni d’un parchemin explosif qu’elle avait ciblé elle-même.

Dans le brouillard épais qui rongeait de plus en plus le village, il était impossible que l’on détecte leurs mouvements. Peut-être même que les antagonistes avaient trouvé le temps bien étrange mais ils ne semblaient pas s’agiter pour autant. Toujours au même endroit en train de jacasser entre eux, ils ne se doutaient pas que la nuit serait loin d’être hypnagogique. Contournant les bâtisses pour pouvoir se placer en traître derrière ses adversaires, Meï laissa Utakata et Tsurugi entamer les hostilités. Certains qualifieraient de vicieux ou de lâche ce genre de choses mais parfois, il valait mieux faire preuve d’efficacité. Et puis, cette ruse n’était qu’une partie de l’enseignement qu’elle avait assidûment suivie à l’époque. Rien ne garantissait alors que ces Nukenin n’allaient pas faire preuve de tromperie. Dans ce genre de cas, tous les coups étaient permis et la mort n’était plus un sujet sensible qui empêcherait la jeune femme de mettre fin à la vie de ces maudits pendards. Avant qu’Utakata et Tsurugi n’arrivent, le sol fut parcouru de tremblements avec un épicentre à proximité des pieds de ces déserteurs, alertés par l’étrangeté de la situation. Les cinq, le regard baissé sur le sol, durent se mettre en position en craignant que la terre ne s’ouvre à leurs pieds. D’un pas rapide, ils se séparèrent de quelques mètres en tentant de comprendre la raison de cet événement importun. La chaleur faisait fondre la terre, créant ainsi un gros orifice dont l’ouverture se traduisait par de plus grandes secousses. Certains avaient entamé des mudras rapides à l’aide de leurs mains mais était-ce suffisamment rapide pour empêcher ce qui allait s’ensuivre ? Un bruit strident se fit entendre alors que la lumière rouge orangée d’un jet de lave vint piquer les yeux habitués à l’obscurité. Sur vingt mètres, la douche brûlante continuait de faire son spectacle en dévoilant tous ses éclats. Retombant sur le sol, le Yôton se répandait comme un virus qui cherchait à contaminer ses cibles.  Qui était le coupable de ce tel chantier ? Non loin de ce cataclysme cruel qui s'élevait dans les airs avec force, les deux silhouettes masculines porteraient le chapeau de cette attaque.


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MessageSujet: Re: Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï]   Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï] EmptyLun 29 Juil - 16:51








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Cette fois nous allions devoir mettre de côté ce qu'il s'est passé. Pour ce qui est de mon cas, cela n'était plus une priorité. Nous devions nous préoccuper de la vie de ces civils dont la survie ne dépendait que de nos actes à nous, actuels Kirijin. J'étais prêt à mettre ma vie en jeu, et cette fois-ci, pas que pour garantir la survie de Meï. Mais pour ceux que j'ai enrôlé dans cette histoire , ainsi que ces nombreuses vies. Il fallait dire ce qui était, sans mon enquête liée à celle de Tsurugi, jamais nous n'aurions su la localisation de ces cinq traîtres de Kiri. En pensant à ce terme de traître, dieu seul sait à quel point la culpabilité revint dans mon esprit. Comme un goût amer très prononcé, je me suis souvenus du jour où j'ai tué Harusame-senseï. Cette nuit où je fus aussitôt considéré comme un traître, j'ai cru être gracié le jour où j'ai affronté celle qui devint ma supérieure. Mais au final, j'ai commis une nouvelle erreur et cette dernière montre bien que je n'ai pas encore pris totalement acte du changement pour ce qui était de l'ère actuelle du village. Oh je pouvais bien m'en vouloir,  mais la culpabilité n'était pas le remède à la déception. Je réalise simplement que ce que j'ai fais ce soir ne va pas dans le même sens que celui de la politique de Meï. Peu importe les conséquences qui découleront de mon jugement, je ferai en sorte d'assumer comme je le peux en espérant que la sentence ne soit si sévère. Il fallait juste que je me rassure, que je garantisse aux ninja impliqués qu'ils rentreront tous sain & saufs. Et outre le fait de les vouloir en vie pour apaiser ma sentence, je l'ai déjà dis... J'ai beau les avoir déçus, ils sont comme mes frères et je les ai amené dans ce problème. A moi de faire en sorte qu'ils puissent rentrer au village, en vie.

Je sentais le regard de Meï percuter mon visage. Il était clair que cela ne faisait plus du tout la même sensation qu'auparavant... Du moins, quand je faisais le travail bien et sans la décevoir. Mais ce soir, peut-être a t-elle pris cela comme une manipulation de ma part ? Ayant gardé le silence durant plusieurs jours alors que je travaillais sans relâche sur ce projet de traque, il a fallu que je me fasse prendre disons... comme un bleu. -hum-. J'aurai peut-être du avorter  la mission pendant que j'hésitais encore... Tsurugi même me disait qu'il était encore temps de faire machine arrière. Mais avec les informations collectées étaient si précieuses qu'il m'en fallait d'avantage. Lors d'une enquête je n'ai jamais été aussi proche du but et quand j'ai finis par arriver au fait qu'une prise d'otage massive allait être de mise... Il fallait que je réagisse. Mais dans la folie de l'instant, je n'ai pas osé en parler à Meï. Je ne voulais pas la sous-estimer, peut-être aurais-je du la considérer comme la personne qu'elle est véritablement. Une personne digne de confiance, je le savais. Mais peut-être m'en suis-je un peu trop fait pour cette femme. Je suis sûr qu'au final, elle aurait mené la mission en montrant l'exemple. Montrer l'exemple... voilà que je ne faisais rien pour finalement. Mais en exécutant la mission, même si je dois être sanctionné, cela sera le moyen de prouver que ma force et ma morale peuvent combler ce manque de sérieux dont j'ai fais preuve. M'enfin bon, le temps n'était plus à penser aux erreurs que j'ai pu faire aux derniers arcs de ma vie. Maintenant il fallait prendre sur sois et agir en tant que shinobi, Kirijin. Mettre ses états d'âmes de côté et penser l'accomplissement de la mission tout en veillant sur nos alliés. Alors pendant la première partie de cette bataille, nous ne serons que trois. Tsurugi avait décidé de me placer avec lui & notre Mizukage. Le myste s'était déjà élever un peu partout depuis un bon moment, mais je me posais une question. Malgré le myste, ces ninja seraient-ils capable de s'y habituer ? Après tout, ce n'est pas comme si nous avions affaire à d'anciens ninja du même village que nous, qui plus est, d'anciens élites. Enfin... nous verrons bien.

Le trio que nous formions se déplaça jusqu'à la porte d'entrée du village civil. Plus nous avancions, plus je me disais que cette traque était facile. Je veux dire, nous venions d'entrer dans le périmètre de combat et .. rien. Peut-être qu'ils étaient pas aussi intelligent qu'on le disait, mais mieux ne valait pas les sous-estimer. Je resterai sur mes gardes et je suis sûr que Tsurugi ainsi que Meï sauront en faire autant. A ma ceinture pendait ma paille à bulles, c'était ma seule arme, sûrement à utiliser en cas d'extrême nécessité. Enfin, reste à savoir ce qui allait se passer. J'oubliai vite la gifle qui me fut attribué il y a quelques minutes pour cette fois mettre mes sens en éveil. Je devais faire attention à tout, n'importe quel élément de ce village disons... désert pouvait être servi comme un moyen de nous atteindre. Garder notre assurance, voilà ce qu'il fallait faire. Mes poings restaient constamment serrés, comme préparé à n'importe quel assaut surprise. Tandis que du côté de Tsurugi, ses doigts étaient relâchés. L'expérience du combat montrait bien que derrière son masque, il devait rester d'un calme presque effrayant, ne laissant transparaître aucune faiblesse de sa part. Le port du masque amplifiait la grandeur de cet homme qui pouvait bien faire trembler ses adversaires. Aujourd'hui, c'est à moi de faire preuve de cette assurance. Prendre exemple sur ses aînés, telle était ma volonté et cela prouvait bien qu'au fond... on avait beau être adulte, il nous restait bon nombre de précepte à acquérir de la part des plus forts dont l'expérience est justifiée par la force de l'âge. Mes yeux se fermèrent légèrement quelques secondes. Je respirais doucement, en sentant mon souffle remplir ma poitrine et s’échapper par mes narines. L’inspiration était vigoureuse tandis que l’expiration, faible. La première était pleine de vie tandis que la seconde semblait liée à la mort. Puis mes yeux se rouvrirent, Meï fit savoir que les hostilités allaient bientôt débuter. Le moment se rapprocher de seconde en seconde, on allait leur faire comprendre que l'ère de Yagura-sama est révolue et qu'importe les personnes à la tête d'une rébellion... L'ère instaurée par Meï ne pourra plus être changé.

Elle se dissipa petit à petit, mes yeux s'habituèrent une dernière fois à la vision de notre supérieure en espérant cette fois-ci qu'il ne lui arrive rien. Mais lui & moi, nous ne bougions pas. Du moins, quand j'ai tenté de continuer la route, Tsurugi plaqua sa main contre mon torse pour me faire comprendre qu'il allait falloir s'armer encore un peu de patience.  J'acquiesçai et j'ai maintenu ma position sans me plaindre. Je n'effectuais plus cet exercice consistant à maîtriser ma respiration car dans quelques secondes nous allions devoir affaire à ces êtres.  Tsurugi me regarda alors, hochant positivement de la tête. Et quand il agissait en silence comme cela, je savais ce que cela voulait dire. Je lui rendis le hochement de tête puis je joignis mes mains en gardant les yeux ouvert. Il allait falloir que je concentre assez du chakra du démon en moi pour me préparer à l'affrontement alors j'allais devoir piocher de moi-même chez Saiken. Il sait pourquoi j'use de son chakra, nous nous sommes mis d'accord depuis bien des années... Le sol se mit aussitôt à trembler, ce qui me poussa à rompre le rituel bien que j'avais réussi à accumuler assez d'énergie pour tenir un bon moment face à eux. Après, restait à savoir s'ils utilisaient leurs techniques de façon stratégique et ça nous nous sommes dits que oui car il s'agissait des élites. Mais avant tout de brutes qui adhéraient au système imposé par notre ancien Mizukage. Je me suis mis en garde, Tsurugi gardait sa main dans son dos. Enlaçant son tantõ, sa main valide était prête à exercée du ninjutsu au cas où une attaque adverse nous atteindrait. Une chaleur assez surprenante se fit sentir et c'est en regardant le sol que nous comprîmes vite, moi & Tsurugi, que cette attaque était de Meï. Nous nous écartâmes aussitôt, une colonne de lave s'éleva abruptement dans les airs. En sautant plusieurs mètres en arrière, je pus m'empêcher de jeter un coup d’œil à cette attaque bien hostile. Autant pour les alliés que pour les ennemis, c'était un spectacle dans laquelle cette technique était imprégnée d'une magnificence démesurée.

De ce qui se rapportait à la somptuosité et la splendeur, cette attaque avait bien sa place. Séduisante et meurtrière. Il ne fallait pas sous-estimer Meï quant à sa maîtrise du Ninjutsu, il était clair et net que ces 5 ninja avaient du soucis à faire. Mais ce n'est pas pour autant que nous allions nous reposer sur nos acquis. Vu que notre supérieure s'est éclipsée non loin de nous, il était évident que l'on nous prendrait pour les artisans de cette invitation au combat. « Ils arrivent. Prépares toi, Utakata. » Mon regard ne croisa pas le sien, mais je lui répondis cependant que d'un mouvement de tête alors que mes jambes se fléchirent automatiquement. Des silhouettes se dessinaient alors que ce déluge mortel prit fin. Ces silhouettes se situaient juste derrière non loin de nous et dans l'espace d'un instant, la vitesse de déplacement de ces personnes augmenta. Ils n'étaient que 2.. cela veut dire que soit ils se sont dispatchés en deux groupes, soit ils nous sous-estiment réellement... Dans les deux cas, j'avais prévu au moins qu'ils nous attaquent tous en même temps. Mais on peut pas tout avoir. Tsurugi, le Chef Oi-nin ne perdit pas de temps et je finis par réagir en même temps que l'homme. Nous nous sommes dépêchés d'effectuer une série de signes incantatoires pour préparer une technique Suiton combinée. Les deux autres ninja couraient vers nous en effectuant à leur tour une série de mudra dont la vitesse d'exécution était assez bluffante. Mes poumons se gonflèrent, j'avais malaxé assez de chakra pour exécuter ma technique de type Suiton. Mes sourcils se froncèrent alors que du côté adverse, une technique combinée de flammes fut projeté par la voie buccale. Le nom de leur technique m'avait échappé, le bruit de l'embrasement et de la structure du terrain ployant sous la pression de leur jutsu m'avait empêché d'entendre quoi que ce soit. Quant à moi & Tsurugi nous avions projeté par logique la même technique:

« Suiton, Mizurappa ! »

Dans l'instant, nous venions de souffler simultanément une vague d'eau à forte pression. Chacune de nos vagues respectives se lièrent pour former une canon d'eau qui rencontra furtivement  l'attaque de type Katon. Une affinité bien polyvalente, il fallait l'avouer. Mais cela se joue principalement sur l'offensive alors il faudra faire en sorte d'attaquer en permanence s'ils utilisent cette affinité. Ne pas leur laisser le temps d'effectuer des techniques possédant une grande vitesse. Le bras de fer des Kombi Ninjutsu durant bien quelques secondes mais notre affinité remporta inéluctablement cette confrontation. Notre canon à eau fut esquivé cependant par les deux Nukenin qui se dispersèrent. Un large écran de fumée se lia au myste invoqué, nous aurions du nous douter que notre vue serait un peu plus entravée quant à cette confrontation de jutsus. Mais nous avions l'habitude du brouillard, se reposer sur ses sens, voilà ce qu'il fallait faire. Quant à Meï j'espérai qu'elle s'en sortait de son côté en toute franchise. Les deux silhouettes réapparurent aussitôt sur un toit à côté de moi. Et si je le sais, c'est parce que l'un d'eux m'apostropha avec une voix plutôt enjouée, moqueuse. Chose que je ne peux pas apprécier quoi. Aussi furtive soit ma réaction, mon regard se posa directement sur les deux personnes.

« C'est qu'il mordrait le disciple de Yagura..  Faut lui rafraîchir la mémoire à lui & Tsurugi. Vous pouvez rien tous les deux. Vous êtes foutus. »

Disciple de Yagura...? C'est de moi qu'il parlait ? Je n'ai aucun souvenir de ça. Il ne m'aura pas par les sentiments et la manipulation. Mais avant même que j'ai pu penser autre chose, les deux Nukenin se retrouvèrent entre moi et Tsurugi. Ils allaient utiliser du Taïjutsu, leur vitesse de déplacement était rapide... Je n'avais presque pas pu anticiper leur premier assaut. Tsurugi avait sorti son sabre ANBU tandis que moi j'eus juste le temps de bloquer le coup de kunaï qui m'était destiné au niveau du visage. La lame de Tsurugi se confronta à un autre métal. Nous tentions de résister, mes jambes fléchies pour avoir un appui certain... il était évident que désormais j'allais être limité en cas d'esquive ou de déplacement. C'est ce que j'avais prévu quand ils se déplacèrent à nouveau pour tenter de nous avoir une seconde fois mais cette fois-ci par le biais de coups de pieds bien placés. Je devais l'avouer, frapper juste derrière la rotule pouvait clairement nous empêcher d'esquiver le prochain coup. Et contre toutes mes attentes ce coup fut reçu pour moi. Tsurugi avait réussi à esquiver via la technique du Shunshin... Je n'avais pas eu un timing parfait pour ainsi dire, et ce fut deux coups de pieds dans l'estomac qui me firent décoller du sol en me faisant traverser un mur de bois, la façade d'une maison qui s'effondra sur moi suite au coup... La douleur était présente mais je n'avais certainement pas le temps de jouer. Mes yeux se fermèrent, je me suis concentré une nouvelle fois mais pas dans le but de m'exercer à réguler ma respiration. Non, cette fois une aura pourpre m'enveloppa et su se manifester hors des débris de bois. Une explosion de chakra se forma alors que plusieurs des décombres s'éparpillèrent brutalement sur la zone. Cela faisait quelques mois que je n'avais pas utilisé ce stade là du démon... Sortant de cette partie détruite de la maison, je me suis manifesté sous le manteau de chakra à 6 queues. J'allais en découdre avec Tsurugi, qui me rejoignit à mes côtés une fois qu'il eut la certitude que je n'avais rien de grave.

« Je ne sais pas pourquoi vous me désignez comme le disciple de Yagura-sama. Mais autant vous le dire, j'en ai rien à faire. Ce soir et ici-même, vous allez mourir. »

Mes pensées se tournèrent vers Meï, était-elle proche de nous ou occupée avec les trois autres Nukenin. Ces derniers l'affrontaient-ils ou supervisaient-ils la bataille ? A savoir.


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Meï Terumi
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MessageSujet: Re: Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï]   Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï] EmptyJeu 8 Aoû - 15:24

Quiproquo
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A la vue de ces visages hideux où se retranscrivaient acrimonie et haine, Meï avait du dégoût à leur égard d’eux et donc une envie de leur faire payer. Ils avaient de nombreux crimes humanitaires sur le dos et ne pas les punir de ces agissements malsains serait ne pas établir la justice.  Meï ne pouvait prétendre être la justice à elle toute seule mais elle pouvait au moins se considérer comme un élément partiel de son accomplissement. Elle n’avait pas la vanité de s’élever à un statut divin qui pourfendrait n’importe qui et placerait un individu dans telle catégorie. Elle restait avant tout une humaine mais ce qu’elle ne devait pas oublier, c’était qu’elle était une humaine à responsabilités. Par conséquent, elle devait faire appliquer ses préceptes. Mais ce soir, l’ordre était de vaincre et de tuer s’il le fallait.  La Mizukage ne se gênerait pas pour leur prendre la vie même si ce droit de vie et de mort n’était pas naturellement de son ressort. Sur le coup, elle ôta Ryoku de ses pensées, jugeant que cela ne pouvait que l’entraver dans sa clairvoyance.  Le Yondaime aurait au moins eu raison d’enseigner à l’ancienne jeune génération dont faisait partie Meï qu’il ne fallait pas laisser ses ressentis interférer dans le combat.  C’était une chose dont Meï n’avait pas encore oublié. Elle avait toujours effectué ses missions avec ce mode de pensées même si au final, elle restait une femme qui ne pouvait rester insensible endémiquement.

D’ailleurs, il en était de même pour les hommes. En effet, ce n’était pas le sexe qui définissait l’ampleur des émotions ; c’était simplement les hommes qui décidaient de ne pas montrer leurs faiblesses. Les mains concentrées de chakra, la belle ne se montrerait pas douce et prouverait que les anciens temps étaient révolus. Il était trop tard pour eux de faire acte du changement et de toute  manière, leur foi envers le défunt Yagura demeurait trop inébranlable pour tenter de les ramener sur le droit chemin de la paix. En effet, elle pouvait percevoir cette agressivité sans limites dans leurs yeux meurtriers alors qu’ils tentaient d’échapper à la déferlante lave tueuse. Le geyser continuait toujours de faire jaillir sa substance flamboyante et quand bien même des résidus s’attachaient aux vêtements pour les faire fondre, ils avaient réussi à se disperser. Apparemment, deux d’entre eux avaient décidé de se confronter à ceux qu’ils pensaient être à l’origine de cette attaque. Pendant ce temps, les trois autres paraissaient apparemment se diriger vers une autre ruelle, certainement pour se mettre en état d’alerte. Ce n’était pas vraiment ce qui était prévu puisque l’intention de la Mizukage était de les encercler  tout ensemble mais soit, il fallait savoir s’adapter à toute situation  inopinée. Elle les laissa courir alors qu’un mudra suffit à éteindre le Geyser qui s’effondra sur le sol comme une petite vague d’eau qui échoue sur le sable. C’est ensuite en étant toujours cachée qu’elle se mit à leur poursuite, un vilain sourire sarcastique aux lèvres.  C’était un avantage dont elle pourrait jouer pour un petit moment encore. Ils paraissaient d’ailleurs bien cocasses avec ces airs apeurés et de surprise : de toute manière, cela ne changeait pas de la lâcheté ordinaire des anciens combattants du Yondaime. Ils aimaient se battre en étant en supériorité numérique  car cela les rassurait. Au moins, ils avaient plus ou moins l’esprit d’équipe quand il s’agissait de se battre en groupe, et encore... Peut-être même qu’ils n’hésiteraient pas à sacrifier l’un des leurs pour sauver leur peau. Des vraies crapules, en somme. Les suivant derrière sa brume d’acide, elle patienta jusqu’au bon moment pour lancer un jutsu de type Suiton. Aussitôt, des petites foreuses d’eau se mirent à foncer droit vers les adversaires à une vitesse bien rapide.

Alertés par le bruit, l’un des opposants composa deux ou trois mudras avant qu’une explosion ne se fasse retentir juste derrière eux, noyant ainsi les deux foreuses dans un énorme jet de chakra qui fit ralentir la jeune femme. Elle n’abandonna pas pour autant et elle fit un bond sur un toit, courant désormais à trois heures de ses ennemis. Arpentant les toitures, elle avait une meilleure vision de ces hommes infectes qu’elle observait attentivement. Ils venaient de se rendre compte que quelque chose les coursait bien qu’ils ne pouvaient pas discerner la chose en question. Jetant quelques regards en arrière par moments, ils communiquèrent à voix basse quelques informations. L’un d’eux, expert en Kenjutsu, prit les devants de la petite équipe tandis que celui qui gérait au mieux le Fuinjutsu se chargeait de faire éclater les petits sceaux qu’il avait pu poser sur le sol. C’était dangereux de poser le pied n’importe où : Meï devait  garder ses distances et essayer d’anticiper les réactions de ses opposants. Ce ne serait pas une chose aisée, elle le concevait mais ses nombreuses expériences devaient bien payer leurs fruits.  Esquivant  de nouvelles explosions, elle créa une parfaite réplique d’elle-même mais fait d’eau. La réplique, qui n’était pas couverte du Futton, se dressa alors devant les trois Nukenin qui arrêtèrent leur course, intrigués. Ils venaient de reconnaître la Mizukage et devaient penser qu’il s’agissait de la vraie. Néanmoins, il fallait être assez stupide pour penser pouvoir la vaincre aussi facilement et ce, même s’ils possédaient la supériorité du nombre. Après tout, ce n’était pas la quantité qui primait sur la qualité généralement et cela,  c’était une base que tout ninja aspirant devait assimiler. Il ne servait  à rien de foncer sur un vétéran  sans réfléchir car même en étant au nombre de huit Juunin, on risquait de mordre la poussière. De plus, c’était une question d’intelligence...

« - Tiens, tiens, que c’est intéressant. Madame la Mizukage en personne est venue pour nous.  Notre importance doit vraiment être grande dans ce cas. » déclara l’un des mécréants qui ne cacha pas sa fierté derrière un sourire diabolique.

L’intelligence, ils n’avaient pas l’air d’en posséder en tout cas. Cette appellation de Madame fit grincer Meï des dents ; elle détestait être nommée ainsi surtout de la part de personnes qui lui voulaient du  mal. Tout d’abord, l’appellation en question la rendait moins jeune et insinuait qu’elle était liée à quelqu’un. Or, ce n’était pas le cas et pour rien au monde, elle ne pardonnait les personnes qui osaient dire un mot de travers. Elle garda néanmoins son calme puisqu’il s’agissait d’un combat. Dans ces situations-là, il était primordial de ménager  ses émotions car c’est en étant neutre que l’on analyse le mieux son état.

Le clone de notre héroïne prit les mêmes expressions que l’originale, stoïque. Pile à ce moment-là, un bruit de torrent fit ralentir le temps de leur confrontation. Utakata et Tsurugi venaient de mener avec succès une attaque Suiton combinée qui semblait bien dévastatrice. Meï ne faisait pas trop de soucis pour eux et de toute manière, elle enfouissait ses doutes au fond de son être ; il ne fallait pas sous-estimer ses ennemis mais pas non plus ses alliés qui pouvaient être tout aussi féroces. Tsurugi avait survécu  à de nombreuses guerres et Utakata avait pu mener une survie difficile sur de longues années. Ces deux là avaient une certaine rage de vaincre et leur détermination ne les lâchait quasiment jamais. C’était des personnes bien respectables même si elles avaient commis une faute qui allait modifier la trajectoire de leur destin. Ils étaient de très bons éléments pour Kiri mais au nom des lois, on ne pouvait leur faire une fleur simplement parce qu’ils étaient forts. Ce n’était pas dans la philosophie du nouveau  régime. Quittant aussitôt ses partenaires du regard, Meï se hissa discrètement derrière les trois Ninja alors que son clone les occupait. Alors que le maître en Kenjutsu prépara une technique à l’aide son arme, la Kage put malaxer son chakra afin de préparer sa prochaine attaque.

« Dai Endan ! »

Après avoir rapidement composé les mudras, elle inspira profondément et souffla une grande boule de feu au summum de sa puissance. La chaleur dégagée vint balayer les cheveux de la lanceuse qui dut plisser un peu les yeux pour ne pas que ses pupilles ne cèdent à tant de lumière émanant de l’énorme sphère qui bouillait. En son centre, la température du feu produite par son chakra était la plus bouillante et aurait brûlé n’importe quel métal. Le spectacle était tout aussi impressionnant que celui précédemment offert par son Yôton. Quelques bribes de feu retombaient sur le sol comme de fines éjections solaires autour de leur astre. Refermant la bouche où les dernières fumées s’évadaient, Meï frôla sa lèvre intérieure encore bien chaude. Elle se demandait bien comment ils allaient se débrouiller et surtout, quels étaient leurs atouts. C’était toujours amusant de découvrir les failles d’autrui et de les exploiter pour remporter la partie.  Ce fut donc cette douce sensation d’excitation qui enflamma son envie de poursuivre sa manoeuvre. Alors que l’utilisateur du Kenjutsu fendait le clone qu’il prenait pour la vraie Meï, il eut la mauvaise surprise de voir qu’une énorme déflagration fonçait sur son petit groupe. Il n’eut guère le temps de faire deux choses à la fois ; entre tuer quelqu’un et réagir pour s’échapper, un petit temps s’imposait. Seulement, Meï semblait avoir bien réfléchi à son timing et le maître en Kenjutsu se retrouva avec de nombreuses brûlures bien graves.  Son bras qui tenait l’épée était couverte de petites cloques et de tracés noirâtres qui le rendaient plus effrayant.

 Les jambes boiteuses, il refusait de se déclarer défaitiste et il reprit une position de garde bien qu’un peu entravée par les dégâts. Les deux autres avaient réussi à s’échapper à l’aide d’une technique Suiton qui avait un peu atténué la puissance du Katon ainsi qu’un sceau d’emprisonnement utilisé pour réduire la douleur et enfermer une partie de l’énergie de l’attaque. Apposé sur l’épaule de son possesseur, le sceau  marqué d’un Kanji permit à Meï d’identifier qui possédait telles capacités. Cette dernière ne se préoccuperait plus trop de l’épéiste dont il suffisait d’atteindre encore une fois avant qu’il ne flanche. Cette fois-ci, elle pouvait se montrer. En effet, il était temps de briser le masque et c’est dans une évaporation de sa brume d’acide qu’elle dévoila la vraie Mizukage. Sous le léger vent, sa chevelure de renarde voleta avant de se reposer avec délicatesse dans son dos, chatouillant sa nuque au passage. Sa frange révéla pendant une seconde son second oeil smaragdin qui luisait sous la lune, comme un symbole de montée en puissance. Reflétant les dernières flammes de son dernier assaut, elle resplendissait de bravoure et de ténacité.  

Pour le moment, elle n’avait fait que s’échauffer bien que l’utilisation d’une technique de haut rang montrait tout de même qu’elle prenait la situation au sérieux. De toute manière, elle pouvait très bien leur faire son habituel grand sourire mais il cachait une vraie attention offerte à ce combat. Après tout, ce n’était pas un affront comme les autres ; ici, il s’agissait de la sécurité de Kiri qui était mis en jeu. Elle se battait pour une grande cause et ses propres ambitions lui conféraient de quoi se battre avec plus de volonté que ceux qui agissaient pour une cause passée et terminée. Le futur balayerait le passé, c’était certain.  L’humanité ne pouvait que s’approcher du progrès et s’éloigner de la régression. On ne pouvait qu’avancer et c’était de cette manière que les choses devaient suivre le cours du temps. Meï n’avait pas l’orgueil de se déclarer porteuse du progrès mais elle pouvait le stimuler pour qu’il se mette en fonction. Cette nuit serait un point décisif quant à la mise en marche du rouage de l’avenir.  Néanmoins, cette mission de rang S portait bien son nom ; les cinq Nukenin étaient tous aussi coriaces les uns que les autres.  Même armée de ses deux Kekkei Genkai, elle devait faire attention car même en possédant de prodigieux dons,  on pouvait échouer si l’on ne s’en servait pas de manière stratégique. C’était au  moins un enseignement qu’elle aurait tiré de ces monsieurs à la mauvaise dégaine.  Ils avaient été chacun des enseignants à l’Académie des Ninja sous l’ère de Yagura et c’étaient également eux qui avaient approuvé les nouvelles réformes quant à la dure sélection des Genin. Une chose bien inacceptable et impardonnable. Faire courir vers la mort des jeunes enfants qui n’avaient même pas découvert les joies de la jeunesse était un acte pitoyable.

« - Ne vous jetez pas de fleurs, vous n’êtes que des déchets. Vous me débectez. »

L’un d’eux se mit à rire insupportablement. Il fit mine de ne pas être affecté par le mot peu élogieux qui lui était adressé. En vérité, il haïssait cette femme qui avait osé prendre le pouvoir et qui n'en était même pas digne. Personne ne pouvait remplacer leur défunt Yondaime qui avait réussi à faire de Kiri une grande nation crainte. Aujourd'hui, elle ne l'était plus et ce, tout simplement à cause des mœurs trop faibles et pacifiques de la Terumi qui se croyait tout permis à leurs yeux. Comment osait-elle se contenter de peu alors que même Kumo montait une grande politique militaire ? Elle les dégoûtait et c'était une bonne raison de faire ce coup d'état. Au moins, le pays de l'eau reprendrait ses belles couleurs de sang.

« - Tout de suite les grands mots. C’est ainsi que vous traitez ceux qui vous ont apporté la connaissance et le talent ? »

Le talent, elle ne le devait qu’à l’entraînement qu’elle suivait quotidiennement au sein du clan Terumi. C’était grâce à eux qu’elle avait pu découvrir l’étendue de ses habilités. L’académie ne l’avait aidée que dans le développement de ses affinités de base. De toute manière, l’enseignement trop dur de l’école n’avait pas été bien bonne puisqu’elle conduisait les enfants à connaître leurs limites mais également de les surpasser. Et bien souvent, cela finissait par mal tourner. Ceux qui n’en pouvaient plus étaient considérés comme de mauvaises piles et on les mettait de côté en les considérant comme défectueux.

Elle s’en souvenait encore de cette soirée où son professeur doué en Fuinjutsu l’avait convoqué afin de lui parler de ses dons héréditaires. D’un sourire menaçant et sur un ton hautain, il lui avait dit qu’elle ne ferait pas long feu si elle ne faisait pas d’efforts. Il n’avait même pas oublié de souligner que cette période était celle où la plupart des utilisateurs de Kekkei étaient persécutés pour leurs talents. Des clans avaient été massacré et c’était grâce à la présence de certains membres des Terumi dans des positions assez influentes qu’ils avaient pu être épargnés. Toutefois, Meï avait clairement senti le ton de la menace dans la voix de ce Senseï ce soir-là. Ce même homme se tenait devant elle, prêt à détruire un village innocent pour assouvir ses besoins immondes de vengeance. Certes, ils étaient parvenus à la rendre plus forte et plus minutieuse dans son travail mais cela, c’était le devoir de tout professeur. Elle n’avait rien à leur rendre en échange, pas même de la pitié pour ce qu’ils étaient devenus. Le visage cireux et pâle du Ninja aux explosions prit des traits plus durs alors que son intervention n’avait même pas fait réagir son ennemie. La belle n’avait rien à lui dire et se contenterait de l’aider à creuser sa tombe. Tsurugi l’avait désigné comme étant la cible prioritaire donc il mourrait avant ses autres compagnons.  Sourire naissant aux lèvres, elle tenta de le déstabiliser afin de lui suggérer l’idée qu’elle préparait quelque chose...

By Lokiddles



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MessageSujet: Re: Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï]   Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï] EmptyJeu 15 Aoû - 8:11








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Sous l'égide du crépuscule, une lueur s'élevait dans les hauteurs. Comme un pouvoir presque divin, moi & Saiken représentions cette force de l'inconnue qui allait défaire ces hommes aujourd'hui. Cette couleur loin d'être ambivalente soulignait notre force. En effet, à la vue de ce manteau de chakra pourpre, il était difficile de croire que cela n'était qu'un simple costume. Cela ne masquait pas ma force mais éveillait le véritable potentiel qui sommeillait en moi depuis bien des années. Notre symbiose était soutenu par le Némésis du bien, le mal. En effet, ce chakra était sûrement malsain à le voir mais entre de bonnes mains il ne pouvait être que "purificateur". Et si je suis un Jinchûriki en vie aujourd'hui c'est parce que j'ai toujours usé de son pouvoir à bon escient, et je continuerai de faire perdurer le démon à travers moi... Même si je dois avoir de sa puissance face à des traîtres de ce genre. « Le pouvoir que Yagura-sama t'a appris à contrôler... On croirait voir que tu portes les attributs du mal. Tu es une erreur à effacer de ce monde. » Telles furent les paroles d'un des deux renégats. Mes dents se serrèrent mais Tsurugi semblait savoir que mon point faible résidait dans ma susceptibilité. Il mit une main devant moi, s'empêchant lui-même de toucher cette aura bouillonnante autour de moi. Il me retenait pour ne pas que je fonce tête baissée.  C'était louable de sa part, mais quitte à foncer dans le tas, je ne supporterai pas d'avantage que l'on médise sur maître Harusame. Il savait que je ne resterai pas les bras croisés et que je ne ferai preuve d'aucune clémence, ni de pitié à l'égard de ces vils personnages. Les dits attributs de mon pouvoir se secouaient sauvagement dans tous les sens, comme si ces queues avaient leur propre conscience. Mon poing droit frappa dans la paume gauche si brutalement qu'un craquement se fit entendre.

« Vos répliques ne m'atteignent pas. Peut-être que Yagura-sama a joué un rôle dans la maîtrise de mon Bijû, mais c'est du passé. Et vous en faîtes partie, nous sommes là pour  faire en sorte que vous ne soyez plus qu'un souvenir. »

Des paroles peu ancrées de sagesse. J'aurai très bien pu m'inspirer de grands livres que l'on peut trouver dans la librairie de Kiri. Mais je préfère laisser mon coeur parler, laisser mon dégoût servir de boulet de canon à l'égard de ces vipères dont la lâcheté n'a d'égal que leur inconscience de s'en être pris à des civils. Mon regard se durci et Tsurugi, témoin de ce changement de visage et comprit au même instant que nous allions lancer l'assaut. Ruser, voilà ce que nous devions faire. Attaquer comme des renards, prendre d'assaut les poulets qui se dressaient devant nous. Si nous partions de ce principe, nous aurions eu l'avantage depuis le début. Mais pourtant, même au nombre de deux, ils arrivent à être encore plus synchronisés que moi et Tsurugi. Là me vint une idée, mais ce n'était qu'hypothèse. S'ils étaient puissants à deux, l'étaient-ils tout autant si nous arrivions à les séparer ? C'était à essayer. Je fis un signe de la main à Tsurugi, traduisant le mouvement de dispersion qu'il utilisait avec son unité. Il acquiesça puis nous nous tournâmes vers les deux Kirijin qui n'avaient toujours pas subi de dégâts. En revanche ils avaient changé de position tout en restant bien à côté de l'autre. Un sourire se dessina le long de mes lèvres alors qu'au même moment, ce sont la totalité de mes six queues qui se sont allongées furtivement en prenant pour cible les deux Nukenin. Se plantant dans le sol à leur niveau dans le but de les embrocher, ces derniers surent esquiver. Bien entendu, l'un dû se retirer à gauche tandis que l'autre à droite. C'est à ce moment où j'ai crié à Tsurugi d'attaquer l'un des deux. Il prit la cible de gauche alors que de mon côté, j'ai généré une main de chakra qui garda le poing fermé pour ensuite se précipiter vers mon adversaire. Ce dernier ne prit pas de temps alors qu'un nuage de fumée apparut à son niveau. Une invocation .. ? Une technique ? Une fumigène ? Non c'était bien plus  que ça.

La technique du miroir aqueux. Il allait la réaliser avec son arme invoquée... le Sceptre du Yondaime Mizukage. Pointant le sceptre vers ma main de chakra un cercle d'eau se forma pour refléter mon assaut frontal. Je devais me douter de la suite, une autre main de chakra sortant du miroir d'eau allait se confronter dans un nouveau bras de fer de puissance. Prenant une grande inspiration, j'ai déversé toute ma force brute dans ce coup. On voyait très bien au-dessus des maison deux bras de chakra pourpres, rayonnant chacun, créant une lumière aveuglante dès lors qu'ils rentrèrent en collision. Le sol réagissait à cet impact, je le sentais sous mes pieds, de nombreuses vibrations se manifestaient. Et d'un coup les deux bras de chakra s'estompèrent. Ce qui restait de lumière vermillon s'éleva dans le ciel et disparu, nos yeux devenant inaptes à discerner l'énergie qui venait de ne faire plus qu'un avec les cieux. Mon regard s'abaissa sur mon adversaire, fier d'avoir contré mon bras de chakra, mais face à lui j'allais pouvoir jouer la carte de l'épuisement. Il allait épuiser ses réserves avant moi et au moment venu je l'achèverai. Fallait-il encore que je sache quelles techniques il allait utiliser. Il se rattrapa sur un toit alors que de certains côtés du villages j'entendais l'agitation des combats. Sûrement Meï et Tsurugi qui savaient faire face. Je devais leur prouver malgré les prochaines conséquences qui ressortiront de ma désobéissance, je suis un bon ninja de Kiri...  Je le vis redescendre de son toit et d'exécuter une technique avec ce fameux sceptre. Prenant un appui certain avec mes jambes, voilà qu'un dragon aqueux fut matérialisé à partir du bout du sceptre. C'était donc ça son fameux pouvoir, créer des techniques de type Suiton sans eau à proximité. Il avait le don de faire réagir instantanément les molécules d'eau présentent dans l'air afin d'utiliser les techniques de son panel de Suiton. Ingénieux, mais cette arme n'est pas la sienne et ce qui veut dire que sans elle je lui ôte la possibilité d'exécuter une grande partie des techniques dont le style se réfère à l'eau. C'était quelque chose à tenter.

Mon manteau de chakra restait stable alors que je tentais de trouver un moyen de l'approcher sans avoir à encaisser une de ses techniques. Au même instant je pensais encore à Meï bien que cette fois-ci je m'inquiétais un peu pour Tsurugi. Oh je les savais aptent à se défendre mais nous n'avions pas affaire à n'importe quels Nukenin. Nous devions être sur nos gardes. « Ne me regarde pas ainsi, gamin. Tu es une erreur, comme une tumeur dans le corps d'un humain. Un réceptacle, si tu crois que Kiri ressent de la compassion à ton égard. Tu te fous le doigt dans l’œil ! » Un rire emboîta cette phrase qui ne put que m'enrager d'avantage. Et là Tsurugi n'était pas présent pour m'empêche de déverser sur ma cible toute une force de Jinchûriki. Je devais mêler vitesse et puissance brut, lui faire comprendre que peu importe ce que l'on dit sur moi... Seuls les faits comptent. La réaction du village de Kiri, m'acceptant malgré le fait que j'avais en moi une créature qui est en plus de ça, mon mentor. Oh, l'estime qu'ont les habitants de moi va peut-être baissée suite à ma désobéissance, mais je sais qu'au fond... Ils seront sûrement toujours prêts à me voir comme un Kirijin. Mais ne pas tirer de conclusions hâtives sur mon sort. Cette fois, j'allais attaquer de toutes mes forces et tenter de lui ôter au mieux la vie, au pire quelques membres de son corps. Loin de là je faisais preuve de sadisme, mais plutôt d'une haine envers ceux qui en plus d'avoir trahi concrètement le village de Kiri... osent proliférer des blâmes vis-à-vis de mon statut de Jinchûriki. Ce manant se révélait être un beau stéréotype du renégat enragé finalement. Pas très original, cela ne pourra que m'encourager à le réduire au silence. Me craquant furtivement la nuque il allait sans doute croire que j'allais répondre à sa provocation par les mots, mais loin de là. Avec ces personnes, j'avais déjà compris que leur parler n'était qu'une perte de temps. Il valait mieux les empêcher de l'ouvrir en leur ôtant la vie. Tel est mon devoir de Kirijin, même fautif sur cette mission, j'allais continuer d'être le Juunin que je suis redevenus.

D'un coup ce sont deux bras de chakra qui se formèrent et s'élevèrent dans le ciel. Se joignant, la taille de ces dernières triplèrent de volume et tombèrent lourdement vers mon adversaire. Il avait encore esquivé alors que mes membres d'énergie traversèrent la structure du bâtiment, le toit volant en éclat alors qu'une bourrasque se forma. Cette suite à mon assaut avait réussi à repousser le déserteur un peu plus loin sur le sol. D'un coup, je fusai vers ce dernier en élançant à nouveau mes bras de chakra vers lui, il esquiva le premier coup mais je fis en sorte que le second je puisse pas être anticipé en primant la rapidité d'exécution. Ainsi donc je finis par réussir à lui agripper la jambe, et d'un coup sec j'ai tiré vers moi. J'allais lui asséner un coup dont il se rappellerait la force que j'allais employer. De mon autre poing, j'ai matérialisé une autre main de chakra  qui vint l'accueillir quand il fut assez proche. Il n'a pas pu utiliser le moindre jutsu de par la pression de l'attraction exercée sur son corps. Par conséquent, aucune attaque comme aucune défense ne pouvait être employée dans ce combo à deux coups.  Son corps, frappé par mon attaque ricocha plusieurs fois sur le sol avant de pénétrer le bois d'une maison. Un gros nuage de fumée s'éleva dans le quartier alors que je me demandais s'il avait survécu à cela. Je l'espérais tout du moins, mais vérifier si son corps était présent. En revanche, redoubler d'effort pour s'assurer qu'il pouvait succomber à ses blessures... c'était sûrement une des meilleures choses à faire.  Les mains de chakra présentent se lièrent à nouveau pur s'abattre sur la maison dans laquelle il s'était écrasé lors du précédent coup. Une bourrasque presque titanesque prit vie et se déchaîna jusque dans les cieux. Quand mes bras de chakra se retirèrent, nous pouvions alors remarquer les étages détruits du bâtiment en question, l'alcôve des chambres comme la résistance des murs n'avaient pas pu résister à ce que je venais de faire. Telle était ma force, je ne voyais cependant aucune trace du corps ennemi. Cela me perturba dans la mesure où je ne savais pas s'il avait prit le coup de plein fouet ou bien s'il avait permuté.

L'utilisation de ce pouvoir me faisait subir certains maux de d'estomac qui s'estompèrent aussitôt. Ma main sur le ventre, mes doigts se resserraient contre la peau. Auparavant, Harusame-senseï m'aurait bien donné du chocolat pour adoucir ne serait-ce qu'un peu la douleur. Aujourd'hui je n'avais pas le temps de penser aux sucreries et à la macilence de mon être, de nombreuses vies étaient en jeu. Et nous, élites de Kiri, étions chargés de protéger ces vies, et de se protéger mutuellement. A ce même propos, Tsurugi revint à moi, calant son dos contre le mien quelques secondes après m'avoir rejoint. Il semblait épuiser et ne portait plus son masque. Il avait de multiples plaies au visage comme au corps mais semblait pour tenir debout. Son tantõ demeurait cependant brisé en deux. « Il nous faut nous dépêcher Utakata... Ils ont plus de ressource que prévu et je doute que tu souhaites qu'il arrive quoi que ce soit à Mizukage-sama. » Je déglutis sèchement suite à cette phrase pour ensuite me mettre à nouveau en gardes, face aux décombres du bâtiment détruit, devant moi apparu un nuage de fumée duquel sorti ma cible. Mal en point il fallait croire, il avait du comprendre jusqu'où pouvait aller mon pouvoir et insister n'était pas le choix le plus judicieux quand on voit que ce stade du démon n'est pas celui avec lequel je me débrouille le mieux. De l'autre côté, j'entendis l'adversaire de Tsurugi qui lui aussi semblait avoir subi quelques blessures,  bien que  superficielles, je ne pus tout analyser du coin de l’œil. Il nous fallait réfléchir à un nouveau plan, autre que celui de lancer un assaut frontal. Mais il n'avait pas tort, nous devions rejoindre Meï le plus vite possible. C'est là qu'une idée me vint en tête, peu sûre mais si elle était bien réalisée, cela pouvait retourner la situation à notre avantage.

« Je vais tenter de les garder ici... Tu profiteras de l'occasion pour t'éclipser et prêter main forte à Meï. »

« Utakata ! Tu t'entends dire ?! »

« Il suffit Tsurugi s'il te plait... Tu connais mes limites. Quand tu l'épauleras, dis lui que tout va bien de mon côté.  »

Oui il les connaissait. Et c'était bien pour ça que j'allais lui demander de se retirer pour que j'affronte ces deux hommes seuls. Mon regard se fronça alors que mon coude lui effleura le dos, lui transmettant un peu de mon chakra de quoi le requinquer que légèrement. Suite à cela je frappais du pied sur le sol, Tsurugi sautant dans une direction opposée. Les deux Nukenin sautèrent après lui comme convenu. Ils étaient prévisibles, mais se charger du Jinchûriki que je suis aurai dû être une priorité. Mes queues de chakra s'allongèrent vers la jambe de ces traîtres pour ensuite les ramener sur le sol dans une explosion de fumée. Le sol du se fracturer suite à "l'attaque". Et mes queues d'énergie revinrent vers moi, sachant pertinemment que les deux personnes qui s'apprêtaient à passer à l'attaque. Ils n'allaient pas non plus me voir d'avantage en couleur, ça c'est sûr. L'un d'eux jeta l'objet sur le sol, sceptre brisé suite à la succession de coups ou des rencontres brutales avec le sol ou autre. Je vis deux silhouettes se redresser alors que mon regard se leva directement quelques mètres plus hauts. Les yeux se fermant quelques secondes, ayant été témoin de cette oscillation réelle qu'était la libration de notre lune, astre imprégné d'une majesté presque ineffable. Le vent ne m'atteignait plus du tout sous cette forme, je voyais et pouvais imaginer ce que ressentaient ces gens en face de moi. En plus d'un brouillard qui s'imposait, il fallait savoir se montrer puissant et intimidant. Chacun de mes coups doit  être ancré par une volonté forgée pour que dans toutes les situations de combat, je puisse être sûr que l'un d'eux finira au minimum ... avec une bronchite chronique. Il est vrai cependant que cela ne relevait pas de la laborieuse Hommée. Mes poings se serrèrent alors qu'ils se craquèrent à leur tour les phalanges. Mon regard se durci alors que d'autres paroles sortirent de mes lèvres:

« C'est moi et uniquement moi votre adversaire, amenez-vous.. »

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Meï Terumi
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MessageSujet: Re: Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï]   Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï] EmptyVen 30 Aoû - 18:19

Quiproquo
ft Utakata

Meï ne pouvait détacher ses yeux de ses ennemis qui semblaient bien confiants. Enfin, ils essayaient plus ou moins de se rassurer par l’effet de groupe puisqu’ils devaient bien se  douter que Meï n’était pas devenue Kage suite à un coup de chance. Ils restaient sur leur garde, bien méfiants du sourire qui enjolivait les lèvres prédatrices de cette femme qu’ils savaient rusée. Après tout, elle avait été leur élève et ils avaient pu évaluer son potentiel par le passé.

« - Ce que j’ai pu apprendre de vous n’excuse en rien vos agissements. » finit-elle par dire, avec une once de sévérité.

Il n’y avait nulle place pour la discussion finalement. Elle aurait pu tenter de les raisonner pour les forcer à capituler en se rendant compte de leurs erreurs mais elle savait pertinemment que cela n’aurait aucun effet. Savoir être tolérant était une bonne chose quand on assurait la gouvernance d’une communauté mais trop de laxisme pouvait s’avérer être défaillant dans un système politique. Aussi, elle jugea qu’il ne valait mieux pas perdre ses précieuses secondes dans des paroles qui, de toute manière, ne pénétreraient pas dans le cerveau de ces messieurs qui possédaient trop de dissentiment.  S’éloignant d’eux d’un léger saut en arrière, elle stoppa son recul du pied jusqu’à stabiliser son allure. La distance paraissait être bonne pour mener une nouvelle fois les offensives sans risquer d’être blessée  par celles des ennemis. Le manieur d’épée tenait toujours fermement son arme avec une ténacité visible sur son visage et une détermination qui pouvait forcer le respect. Il reflétait l’âme d’un guerrier qui ne ressentait ni appréhension et ni faiblesse et ce, même avec toutes les brûlures subies.  
Parmi ses acolytes, il s’avançait sans stupeur et certainement avec la résolution inébranlable de vaincre. Il aurait pu déstabiliser n’importe quel autre Ninja avec cette allure assurée mais toute cette mise en scène ne signifiait pas forcément qu’il s’en sortirait. Pas avec cette orgueil, du moins.  Ce fut en une fraction de seconde qu’elle constata qu’il allait agir immédiatement donc elle créa plusieurs clones afin de se dissimuler parmi eux et leurrer ce groupe. Elle ne put vaticiner leur prochain coup mais elle prit des précautions en se lançant dans l’exécution de quelques mudras rapides avant de prendre une profonde inspiration. Ses cheveux suivirent le mouvement de sa tête qui retomba vers l’avant en dégageant un jet enflammé de la bouche.

Ce jet tourbillonnant et tiré en ligne droite embrasa les fines herbes qui se situaient sur son chemin et rapidement, une odeur de brûlé parvint jusqu’aux narines de la belle. Malheureusement, il ne s’agissait pas de l’odeur d’un corps humain en train de carboniser mais plutôt celle d’une petite maisonnette abandonnée qui venait de prendre feu.  Les flammes crépitaient avec vivacité, puisant de la puissance dans le bois qu’elles réduisaient en cendres. C’était un spectacle assez surprenant et la chaleur s’imprégnait dans l’air comme une pathologie qui se répandait. Les gouttes de sueur s’échappaient de ceux qui étaient à proximité et leur visage luisait sous cet éclairage de feu.

Meï cessa son souffle, reprenant son inspiration pour retrouver un rythme respiratoire constant.   Deux des Nukenin parvinrent à s’extirper de cette abominable technique en accomplissant quelques acrobaties de dernière seconde tandis que le leader se contenta de concentrer du chakra dans son épée pour tenter une parade. Tous furent repoussés et le moins chanceux ne s’en tira pas sans avoir été touché à la jambe. Toutefois, ce n’était pas suffisant pour briser ce cran qu’ils détenaient. Mais la Mizukage aussi avait ses propres atouts, derrière sa vénusté et sa tendresse de femme. Toujours sur ses gardes, elle ne lâcha pas l’épéiste de sa ligne de mire. Elle savait qu’Utakata et Tsurugi devaient à présent connaître sa position mais également que les autres déserteurs se doutaient également que leurs deux opposants n’étaient pas seuls. Elle ne pouvait se permettre de se retourner pour s’informer de l’état de santé de ses compagnons mais elle ne doutait pas qu’ils étaient encore en vie puisque son ouïe percevait toujours des bruits perçants de techniques du répertoire  Suiton, non loin d’ici.  Mais ce n’était pas ces assauts qui étaient les plus remarquables. Ses sens auditifs et visuels furent mis à l’épreuve quand une explosion de grande ampleur se fit entendre. Une lumière aveuglante vint traverser la brume sans anicroche pour aller éblouir les yeux de toutes les personnes présentes. On aurait dit que le décor disparaissait et que tout allait être englouti par cette cruelle lumière. Pourtant, la jeune auburn ne ressentait aucune douleur même en plissant les paupières. Tout ceci avait également troublé les autres hommes qui s’interrogeaient au sujet de ce qu’il venait de se passer.

Enfin, quand ce flash  se dissipa vers le ciel, Meï put discerner que le chakra pourpre d’Utakata était toujours présent. Il s’était en effet engouffré dans le manteau de chakra du démon à six queues.  Il n’était pas vraiment bon pour lui d’utiliser Rokubi puisqu’elle craignait toujours que quelque chose ne lui arrive même s’il contrôlait bien son Bijuu. Et puis, elle avait toujours pensé qu’il valait mieux cacher ce démon au lieu de le dévoiler et risquer ainsi qu’on vienne le capturer. Cette nuit-là, il ne risquait pas énormément d’être confronté aux dangers de l’Akatsuki puisqu’elle se tenait prête à se battre pour lui, mais il aurait très bien pu se contenter de se fier à ses bulles pour le moment.
Quoi qu’il en soit, elle avait profité du trouble provoqué par cette diversion photonique pour échapper à la vigilance de ces Nukenin. Propulsée à quelques mètres en l’air, elle fendit vers le leader du groupe, épées d’eau dans les deux mains. Elle n’était pas une experte en Kenjutsu mais elle connaissait suffisamment de choses pour prétendre pouvoir se servir de l’Hiramekarei que possédait Chôjuro. Et d’après les rumeurs, elle ne la maniait pas comme une simple amatrice. Les deux lames entourèrent ses mains, pointues, bien polies sous la texture de l’eau et bien adaptées pour trancher n’importe quel métal. Ce n’était pas une technique faible puisqu’elle faisait partie du summum du répertoire Suiton qu’apprenait la plupart des des ANBU. Ses armes s’entrechoquèrent avec la lame de sa cible, tendue à l’horizontale afin de bloquer ses coups furtifs. Il lui rendit un sourire qui sonnait faux et qui soulignait son irrévérence évidente. Il ressentait une certaine émulation de se confronter à elle par armes blanches. Toutefois, il semblait oublier qu’elle était avant tout une manipulatrice de Ninjutsu et qu’elle prenait un malin plaisir à faire en sorte que ses affinités héréditaires ne s’embéguinent de ses proies.  Pile au moment où leurs armes s’étaient contrées, ses tendres lèvres rosées s’étaient entrouvertes afin de laisser passer un tir persécuteur de Futton.  La pression exercée par son souffle força la vapeur à atteindre le visage de l’homme en une ligne droite bien distincte. Alors que certaines particules se laissaient porter par l’air environnante, le reste du Komu no jutsu avait frappé entièrement l’être désormais valétudinaire. Notre belle avait veillé à prendre soin de réguler l’acescence de sa technique bien séductrice.

« - Après cela, je vous  promets que vous serez  fondant. » lança t-elle, joyeusement.

Elle avait dit cela avec assurance et une telle légèreté qu’on aurait pu croire qu’elle ne prenait pas la situation au sérieux. Ce qui était bien étrange était cette douceur extrême contenue dans le ton de sa voix alors que l’homme poussait des cris d’orfraie. Il devait être bien désagréable que d’avoir la peau qui fondait. Un pH de combien ? De deux, exactement.

« - Sale garce ! »

Meï ignora l'insulte et préféra  mettre sa propre beauté en valeur par un sourire provocateur ; de toute façon, il mourrait.  Il n’avait d'ailleurs pas à être triste puisqu’elle aurait pu être bien plus méchante. Toutefois, elle déclina l’invitation de percevoir cet homme en train de souffrir et se contenta de se reculer en observant le sang de l’ennemi perler sur le sol. Elle avait vu tant d’opposants fondre que le spectacle d’un visage rongé ne lui plaisait plus. Il ne fallait pas croire qu’elle était une grande sadique dans l’âme mais elle devait bien avouer que tuer ses adversaires ne la faisait pas pour autant culpabiliser. Simplement, elle aimait parfois s’abstenir de ce genre de scènes peu mignonnes.   Relevant doucement sa tête en direction des autres, elle paraissait ne prêter aucune attention à celui qui ne cessait de faire vibrer les tympans. Cela en devenait bien désagréable  au bout de quelques secondes alors, de ses lames d’eau, elle lui trancha la cage thoracique. Des derniers hurlement furent poussés mais apparemment, cela n’avait pas alerté ses compagnons qui se contentaient de se mettre en garde pour faire face à la Mizukage. Toutefois, perdre le leader restait un sacré coup à encaisser puisque c’était avant tout le meneur qui menait les stratégies et donnait les ordres. A la base, il avait été question de s’occuper de l’utilisateur de Fuinjutsu qui avait piégé tout le périmètre mais éliminer le plus lourd des piliers en premier n’était pas une si mauvaise chose.

De nombreux mètres les séparaient tous. Cette distance s’avérait parfaite pour engager des attaques à moyenne ou longue distance et  c’était ce qu’elle préférait avant tout ; mettre en avant les Jutsu de longue portée. De loin, les deux  paraissaient être des  silhouettes efflanquées,  quasiment collées l’une  à l’autre. Cela n’aurait rien d’étonnant à ce qu’ils ne se séparent pas immédiatement durant ce combat. D’ailleurs, cela l’arrangeait qu’ils restent groupés puisque la difficulté était bien plus présente durant un combat où l’on pouvait avoir l’oeil sur toutes ses cibles. L’une d’elle, un peu blessée, boitait sous une légère brûlure mais cet obstacle devait être bien insignifiant face à leur objectif final. Meï connaissait tant bien cette flamme d’ambition qu’ils possédaient en eux et qu’ils tentaient d’assouvir. Elle-aussi avait été une jeune femme ambitieuse, poussée par les chemins de ses siens. Les Terumi avaient toujours siégé au conseil de Kiri et leur influence ne devait pas être prise à la légère. Etre issue d’une famille politicienne l’avait donc conditionnée pour qu’elle s’intéresse à cette sphère qui n’était importante que pour rétablir l’ordre dans le monde. Quand on s’engageait dans des promesses, on s’ouvrait petit à petit à la détermination et à la confiance en soi. En tout cas, l’assurance n’était vraiment pas ce qui manquait à ces traîtres. L’un d’eux balaya un magasin achalandé en frappant le sol pour provoquer de grandes crevasses sur le sol.

Meï avait dû se déplacer rapidement pour éviter de tomber dans ces crevures où se cachaient des pics de rochers menaçants. Meï avait dû se déplacer rapidement pour éviter de tomber dans ces crevures où se cachaient des pics de rochers menaçants. Seulement, elle se doutait bien que cette initiative devait en cacher une ou au moins servir de diversion étant donné la facilité incroyable de l’esquiver. Elle eut raison de se tenir méfiante et de garder les yeux ouverts sur tout ce qui l’entourait mais ce ne fut pas suffisant puisque l’enchaînement des techniques ennemies s’effectuait sur un bon timing. Alors qu’elle eut à peine le temps de se poser sur un sol sans crevasses, elle ne put avoir le temps de s’esclaffer à cause d’une lame de Fûton qui venait fendre l’air pour aller la blesser. Elle leva le bras gauche puis le droit –imprégnés des lames de Suiton -  afin de bloquer la technique ou tout du moins l’empêcher de lui traverser le haut de la poitrine. Cependant, la force de ces lames égalait celle des siennes donc elle eut du mal à la repousser. Une entaille un peu profonde vint rendre son poignet douloureux et c’est en effectuant un saut sur le côté qu’elle put esquiver  totalement cette folle lame.

Un sifflement strident vint ensuite l’alerter ; quelque chose était passé juste à côté d’elle, la manquant de deux centimètres. Une autre attaque de type Fûton lui avait été lancée pendant qu’elle tentait de se sauver de la première lame. Mettant fin à sa technique de lames Suiton, elle porta sa main droite sur son épaule gauche, là où elle avait été presque frôlée. A cet instant-même, une fine mèche de cheveux coupée vint se poser  sur  ses doigts. Sentant la texture des capillaires contre son épiderme, elle prit un certain recul en multipliant sa vigilance. Il était plus dur de distinguer une technique de vent sous le voile de la nuit donc elle pouvait simplement compter sur sa défense.  La demoiselle était connue pour son  style très offensif  mais au cours de sa vie de Ninja, elle n’avait jamais omis les trésors tapis dans les stratégies  de défense.

Sautant puis s’agrippant à une toiture de maison, elle monta dessus d’un mouvement félin et se déplaça rapidement de toit en toit jusqu’à ralentir un peu vers un endroit plus stratégique. Les deux dévoués du Yondaime se mirent à la poursuivre en continuant de lancer des salves dangereuses  de type Suiton pour espérer l’atteindre dans le dos. Néanmoins,  elle parvenait à échapper à la plupart de ces assauts par sa propre agilité. Seul  un des derniers boulets de canon d’eau  put provoquer un impact sur son bras gauche.

* Du Suiton combiné à du Raiton !*

La belle ne put mouvoir ce bras comme elle l’entendait, tant la paralysie bloquait ses nerfs et ses muscles. Elle tentait de le relever mais la douleur était trop présente et elle n’avait plus aucun contrôle dessus. Le Futton permettait une morte bien douloureuse mais même à côté de cela, l’électrocution n’avait rien d’agréable. Meï fronça les sourcils, faisant appel à sa bravoure pour ne plus y penser même si la douleur commençait à lui monter vers l’épaule. Elle aurait bien voulu le couper au fond d’elle mais c’était une idée totalement farfelue et insane. Il fallait d’abord qu’elle se débarasse de ces fichus rénégats avant d’envisager de se soigner.  Elle s’immobilisa et se retourna vers ses assaillants qui étaient plus sérieux que jamais.  Elle ne tenta pas d’exécuter le moindre mudra, tant son bras lui faisait mal alors elle dut compenser l’absence de son mudra par une concentration plus profonde.  Elle fit ainsi déferler  un de ses Jutsu favori ; la dissolution monstrueuse du Yokaï no Jutsu.  Un énorme jet de lave fut soufflé jusqu’à engloutir tout ce qu’il touchait et ce, sur une longue portée.  Les arbres et les habitations brûlaient et fondaient bien rapidement et tout ceci portait à croire que la dirigeante de Kiri ne pouvait combattre sans porter atteinte à des éléments de l’environnement : Le magma et le feu n’avaient après tout aucun respect pour la Nature.  En tout cas, ce n’était pas tant les demeures qui l’inquiétaient mais plutôt un léger tremblement de terre qu’elle venait de percevoir. Cela venait forcément du côté d’Utakata qui devait toujours se servir de Rokubi.

Malheureusement, elle ne pouvait s’attarder sur ce détail étant donné que ses adversaires étaient toujours vivants. Et puis, il était hors de question qu’elle ne laisse passer une autre attaque l’affecter. Tant qu’on ne lui paralyserait pas la bouche, elle pouvait se servir des Jutsu qui ne demandaient aucun mudra incantatoire. En tout cas,  c’est en relançant son Yôton une seconde fois qu’elle put donner encore plus de fil à retordre à ses adversaires. L’utilisateur de Fuinjutsu  fut pris dans cette lave et fut contraint  de se propulser en l’air en lançant lui aussi un jet de Suiton ciblé vers le sol. Ses jambes étaient gravement touchées mais pour le moment, cela ne l’empêchait pas de pouvoir combattre une dernière fois. Rassemblant des forces, il effectua des signes de main avant de montrer la splendeur grande boule de feu censée s’abattre droit vers la cible. La lumière flamboyante de la technique n’échappa pas aux yeux émeraude de la belle mais elle ne put avoir le temps de réagir qu’une autre boule de feu venait d’être créée de manière à la prendre en tenaille. Une nouvelle explosion se fit ensuite entendre  et Meï sentit ses pieds quitter le sol et eut l’impression que ses oreilles venaient d’exploser. Quand elle rouvrit les yeux, elle était couverte d’une substance bien rouge qui ressortait sur sa peau de porcelaine.  Elle avait toujours mal à son bras mais elle ignorait d’où le sang pouvait bien venir puisqu’elle ne ressentait aucune autre douleur.  Elle cherchait les Nukenin de vue mais elle dut attendre que la lumière ne se dissipe totalement avant de pouvoir distinguer les silhouettes.  C’est là qu’elle réalisa qu’il y avait maintenant trois personnes en face d’elle.

« - Tsurugi ! Que faites-vous ici ? »

C’était son combat et ce n’était pas par fierté qu’elle le pensait. Elle avait tout simplement pensé depuis le début qu’elle saurait se débrouiller dans n’importe quelle situation et qu’à travers chaque difficulté, elle saurait trouver  une solution. En second temps,  elle n’oubliait pas qu’Utakata ne pouvait  être laissé seul face à deux personnes de haut niveau et ce, même s’il pensait tout contrôler grâce à son démon. C’était pour cela qu’elle avait pris le soin d’affronter les trois autres à elle seule.  En revanche, elle ne pouvait nier que Tsurugi  venait de lui sauver la vie. On l’avait piégée par des techniques Katon en plus d’une détonation d’un sceau d’explosion apposé à proximité. Sans lui, elle aurait fini dans un état bien critique. Ce sang qui lui collait aux vêtements et aux mains appartenait à ce brave chef des Oinin qui venaient d’encaisser pas mal de dégâts pour elle. D’ailleurs, elle ne comprenait pas l’objet de sa venue puisqu’il était censé porter assistance au Jinchuuriki.

« - Utakata s’en sort très bien. Dorénavant, je vais m’assurer que rien ne vous arrive car  Kirigakure ne peut pas encore se passer de vous, comprenez-le ! »


Meï ne répondit rien ; le silence était d’or devant de telles paroles qui étaient pourtant vraies. Sans cette intervention, elle aurait pu mourir et laisser quelqu’un d’autre assurer sa fonction de Kage. Son village avait fini sa reconstruction depuis peu de temps alors elle ne pouvait se permettre d’abandonner un peuple qui reposaient tous leurs espoirs sur elle. De plus, il aurait été bien paradoxal d’assurer que tout allait bien de son côté ; avec un bras paralysé et douloureux, elle était un peu plus vulnérable qu’avant.
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MessageSujet: Re: Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï]   Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï] EmptySam 21 Sep - 21:28











✘ We Do Everything ✘
Je lui avais offert la possibilité d'aller combattre à côté de notre Mizukage. Maintenant je devais m'assurer que mes opposants ne ressortiraient pas vivants de cet affrontement. Une pression s'exerça sur mes épaules, comme si je prenais conscience de qui étaient mes adversaires. J'avais décidé de prendre sur moi des responsabilités, je devais respecter mes engagements et peu importe désormais les conséquences... Je serai l'un de ceux qui sauvera ce village. La garde rapprochée de Yagura-sama ploiera ce soir, je me le suis juré. Mon chakra était en ébullition, et cela s'entendait. De multiples sons de bulles qui éclataient, émanaient du Bakemono no Koromo. Mais cela était aussi dû à ma colère qui ne cessait de s'envenimer à chaque provocation que je recevais. Mais je savais qui j'étais, et même si Yagura fut un de mes mentors, il appartient au monde des morts désormais. Il n'y a rien à  faire, juste respecter la mémoire de l'homme qu'il fut avant l'arrivée du Brouillard Sanglant sur Kiri. Ma main  gauche se leva lentement vers ma poitrine, se déposant doucement. Mes yeux se fermèrent alors que je décidai de chuchoter quelques paroles destinées à mon maître. Regardez-moi. Il est temps de lui faire honneur, il allait voir que ce soir.. Je dévoilerai tout ce qu'il m'a enseigné. Au risque de perdre ma force motrice, la volonté de le rendre fier à travers l'au-delà est sans borne.

Les deux ninja me regardaient, tout deux sans doute prêts à m'attaquer. Moi je ne pouvais que les attendre. Le vent se frayait un chemin dans ce lieu où la destruction commençait à voir le jour. Peut-être que nous usions de techniques trop puissantes pouvant réduire en poussière ce qui nous entourait, ma volonté était immarcescible. Je ne manifestais plus aucune crainte, ni peur. Et j'étais sûr que cette fois-ci j'allais pouvoir en découdre si mon esprit s'imprégnait d'assez d'assurance. La force de mon démon était inapaisable, j'étais sur ma lancée. Les deux adversaires effectuèrent des signes incantatoires, au total... six. Et vu ce qu'ils avaient formés cela ne relevait que de la technique Mizurappa. Mes jambes se fléchirent, et j'ai pris une grande inspiration. Sans les quitter du regard, ils évacuèrent la vague du chaos par voie buccale. J'attendais que les deux attaques fusionnent pour ensuite relâcher toute l'air contenue  dans mes poumons. Friction de l'air, et voilà que je venais de créer une onde de choc qui dispersa l'attaque en éparpillant les Mizurappa autour de nous sous forme de pluie qui cessa quelques secondes après. C'est d'un pas certain que je fonçais vers mes adversaires, décidé à porter des coups précis pouvant les tuer. Mais j'allais devoir les atteindre et ils sont plutôt portés sur l'esquive. Ce qui ne m'arrangeait pas, car si je continuais à créer des bras de chakra comme des ondes de choc... j'allais m'épuiser avant eux. Le tout était de jouer leur jeu, anticiper ce qu'ils feraient pour mieux les avoir ensuite.

Maître Harusame m'a déjà apprit cela. Nous appelions cela "Musubi". Le lien. C'est ce qui nous permettait après un certain temps, durant un combat, de deviner les mouvements habituels de son adversaire. Nos actions étaient déjà faîtes avant même que l'adversaire n'ait pu faire quoi que ce soit. Cela revenait à connaître mieux l'adversaire que lui se connait. Après tout, j'ai bien appris que nous étions plus efficaces en tant que spectateurs qu'acteurs. Mes yeux avaient déjà analyser les déplacements de mes ennemis, et je savais que lorsque je foncerai vers eux... ils allaient sauter dans une direction différente, la droite et la gauche. Comme lorsque que je les avais empêcher de poursuivre Tsurugi. Cette fois-ci, je me suis stabilisé entre ces derniers, tendant mes bras vers eux pour projeter mes bras de chakra. Mais contre toute attente, ils lancèrent une nouvelle technique de ninjutsu. Profitant de mon déplacement furtif vers eux pour exécuter des signes incantatoires. Ils allaient détruire mes bras de chakra, et je ne pourrai pas les reformer avant un certain temps.

« Katon, Gõka Messhitsū no Jutsu !»

« Fūton, Jūha Reppū Shõ no Jutsu !»

Les deux adversaires lancèrent une technique d'élément inversé. Cela signifiait que j'étais mal... L'un se servit de mon bras pour exécuter la technique du feu du dragon. Se servant de la ligne de chakra que représentait mon bras d'énergie. Les flammes de cette technique Katon étaient trop instables et il fallait un conducteur de chakra pour les mener jusqu'à moi. Je m'étais fait prendre dans mon propre piège en pensant pouvoir me servir du Musubi contre des élites. Ils ont fait pareil et à deux ils sont encore meilleurs, synchronisés.. J'allais devoir compter sur Saiken. L'autre adversaire créa un bras de vent formé uniquement de chakra Fūton. Ce dernier lacéra le chakra de mon démon, s'avançant d'avantage de moi. La pression des deux attaques m'empêchait de fuir... Les deux attaques allaient se compléter, le vent alimenter les flammes, et mon manteau de chakra allait ployer sous cette fusion d'affinité. Je n'avais clairement pas le temps de faire quoi que ce soit. Juste croiser mes bras pour encaisser le torrent de flammes qui vint me percuter pour créer une déflagration dont la trempe n'était pas à sous-estimer... Je tentais de maintenir ma position, et en résistant le manteau de chakra se dissipait petit à petit. L'explosion de l'attaque suffit à tout estomper, alors qu'un nuage de fumée se forma dans les airs. Et moi... je fus éjecter plus loin. Mon corps s'écrasant lourdement contre un mur de brique.. Un gerbe de sang s'échappa de mon corps. La douleur venait d'enlacer la totalité de mes membres, et après l'impact, je suis retombé lourdement au sol.

Ma tenue de Jõnin était à moitié calcinée, une partie de mon torse en diagonal était mise à nu. Des cicatrices dues au brûlures étaient gravées dans ma chaire, que ce soit sur le dos  où sur le ventre. Je tentais de me redresser alors que même mon visage faisait partie des parties abîmées de mon corps. La lacération de la technique de vent venait de me créer de multiples petites entailles sur les joues tandis qu'à cela, se couplait des brûlures peu importantes. Ce son surtout mes bras qui étaient au premier rang pour tenter d'encaisser la technique de flamme & de vent. Ils étaient redescendus pour ensuite foncer droit sur moi. Je n'avais pas le temps d'utiliser le pouvoir de Saiken à nouveau. J'étais presque foutu si je continuais à me déstabiliser. Ils venaient sans armes. Un nuage de fumée se forma au niveau de ma main droite. Ma paille à bulle fut invoquée, et je la portai directement à mes lèvres en effectuant un saut en l'air. Atterrissant sur le toit, j'avais soufflé des bulles le long de ma trajectoire. Étant accroupit sur le bord du toit, je leur montrai bien le mouvement de mes doigts. Index et pouce, j'allais claquer des doigts. Ils connaissaient sûrement mes techniques, en sachant long sur moi. Et c'est ce coup de bluff qui suffit à faire en sorte qu'ils se dispersent à nouveau. Je n'avais soufflé que de simples bulles. Et j'allais saisir cette chance pour en éliminer un ! Ils avaient encore sauté dans une direction opposée avec cette fois-ci l'optique d'esquiver. Ils ne pourront pas esquiver un nouvel assaut... Ils sont déjà en pleine action.

De ma position, ma première cible était toute choisie. La plus proche... Je retombais au sol alors qu'en restant accroupi, je dispersai une pléthore de bulles qui s'étendit sur une dizaine de mètres. Les bulles n'attendaient que l'atterrissage forcé de notre Nukenin. « Suiton, Zetsûmetsu no Suppaï  ! » Alors que le pied de l'adversaire frôla une des bulles, voilà qu'il fut emprisonné à l'intérieur. Rien de bien grave ? Ooh... Je le regardais, tandis qu'il tenta de percer la bulle. Mais au même instant, un brouillard noire commença à envahir les parois de sa prison. On ne pouvait plus le voir, il venait d'être littéralement happé par ma technique. Claquant alors des doigts, la bulle éclata et libérant le peu de brouillard qui fini par remonter dans les airs. Il n'y avait plus aucune trace de mon adversaire. Je ne savais pas s'il avait souffert quand le brouillard d'acide s'était emparé de lui. Mais je m'en fichais pas mal, maintenant qu'il était mort il fallait que je porte mon attention sur le second ennemi qui lui avait pu échapper au sort funeste de la mort. Il revenait encore vers moi... J'étais à court de chakra. Je ne pouvais pas utiliser de grandes techniques sinon j'allais facilement y passer. Je pouvais compter sur Saiken, mais il me fallait un certain laps de temps pour me régénérer au niveau de ma réserve de chakra. Là il ne me laissait clairement pas le temps. Mon regard devenant de plus en plus faible, mes muscles me lâchaient. Ma force motrice me lâchait, cela n'était pas bon... Je croisais les bras en espérant avoir le temps de passer encore une fois en Bakemono no Koromo... Mais l'utilisation de son Shunshin suivit de sa technique de Ninjutsu ne put me permettre d'avoir l'avantage.

« Tu es trop lent ! Je ne ferai qu'une bouchée de toi morveux ! »

Sa main était nimbée de chakra et à ce même instant sa paume me percuta la cage thoracique. L'impact était brutal, trop fort pour que je puisse faire quoi que ce soit. C'est mon corps qui se retrouva projeté en arrière avec rapidité. Je me sentais trop lourd et pourtant, cela ne m'a pas empêché de traverser un mur pour m'écraser sur une grande place... Un écran de fumée s'était formé autour de moi. Allongé sur le dos, mes membres devenaient de plus en plus lourds. Mes yeux encore ouverts, la mèche de mes cheveux étaient décalée de façon à ce que mon autre œil soit totalement visible. Je saignais... et alors que le nuage de fumée se dissipa, je sentis un genou s'enfoncer dans un mon estomac qui m'arracha un cri de douleur. Ma tête se releva légèrement alors qu'on m'infligea un crochet du droit de façon à ramener mon visage sur le sol. Tourné dans une direction je pouvais voir d'autres silhouettes..  Meï.. Tsurugi.. Je peinais à respirer, et cela se voyait. Je réclamai de l'aide. « Uta-kun ! Laisse moi prendre ta place, je vais les tuer ! » Si je le laissais sortir cela allait attirer l'attention de nombreux villages... et l'Akatsuki. Alors pour cette fois, nous allions nous contenter d'utiliser le mode proto-bijû. Cela fait des mois que je ne l'ai pas utilisé mais cette fois j'allais laisser Saiken agir à ma place. Fermant les yeux, avant cela, je venais de voir un kunaï descendant vers ma poitrine. Prêt à me pourfendre.

Narration Saiken.

« ORE WA, SAIKEN TENDA !! » C'est mon prénom et personne touche à Uta-kun ! Une explosion de chakra rouge foncé dans tes dents te passera l'envie de t'en prendre aux réceptacles, déserteur de mes deux ! Le moment de la transformation éleva jusque dans le ciel un trait de chakra foncé peu visible par les villages aux alentours. Une bulle me recouvrait moi sous forme de proto-démon. Je gardais la forme d'Utakata tout en ayant des aspects démoniaques. Il était temps de le tuer ! C'est mon bras assez fin qui transperça la gorge de celui qui avait fait du mal à Utakata ! Et s'il croyait que je m'arrêterai là... Il pouvait se fourrer un doigt dans l’œil. C'est à répétition que mes bras transpercèrent sa chaire à de multiples reprises pour m'assurer qu'il allait crever, cette raclure. Puis mes pattes arrières me permettre de le dégager bien loi. Son cadavre est allé s'écraser. Au bout du compte, je n'ai pas tardé à me redresser sur mes pattes, la forme démoniaque dévoilée aux yeux de ceux qui étaient face à nous. Le regard blanc, mais la forme froncée. Je poussai un cri bestial qui raisonna dans tout le village. Il fallait que je fasse savoir à quel point j'étais hostile ! Putain... heureusement que je ne me mettais pas à parler sous cette forme, je dis pas la crédibilité que j'aurai perdu en moins de deux. La seule personne qui pu entendre ma voix fut le Nukenin que j'ai tué précédemment... Ma gueule resta ouverte, mes griffes se plantèrent dans le sol, j'étais prêt à débarquer !!

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Meï Terumi
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MessageSujet: Re: Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï]   Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï] EmptyDim 8 Déc - 0:25

Quiproquo
ft Utakata

Tsurugi avait pris soin de déposer Meï un peu plus loin des antagonistes, de manière à ce qu’elle récupère de cette attaque aveuglante sans être assaillie par d’éventuelles offensives rapides. Doucement, elle tentait de faire bouger son bras mais la douleur lui donnait l’impression d’accumuler les crampes et tout ce qu’elle parvient à faire, fut de laisser échapper un petit gémissement. Il serait compliqué de composer les mudras de ses prochains jutsu alors il fallait qu’elle trouve une manière de se sortir de cette impasse. Néanmoins, il fallait noter une chose ; les deux autres Ninja qui leur faisaient face étaient aussi affaiblis. Les assauts de la Mizukage ne les avait pas laissé indemnes ; ils avaient dû se mouvoir au maximum pour éviter de se faire atteindre entièrement par l’épaisse couche de lave et l’un d’eux s’était fait avoir, bien que tenant toujours debout. Quant à l’utilisateur du Fuinjutsu, sa dernière explosion lui avait nécessitée une grande consommation de chakra et il n’était guère utile de se fier à son instinct pour deviner qu’il s’épuisait. Les symptômes étaient présents ; les jambes fléchissaient comme si les membres inférieurs soutenaient un objet lourd, le corps se pliait légèrement vers l’avant  sous la fatigue et les gouttes de sueurs coulaient le long de leur visage.  C’était un bon point qu’ils soient tout aussi affectés par ce combat et Meï pouvait encore tenir bien debout, malgré un petit handicap.

Prête à honorer son titre de Kage, elle n’avait pas l’intention de leur laisser sous-entendre qu’elle n’était qu’une simple femme.  S’approchant doucement de son acolyte, elle lui glissa  le nouvel ordre ; les séparer. Elle se chargerait de l’utilisateur de Ninjutsu qu’elle pensait pouvoir contrer à l’aide ses cinq affinités.  Progressivement, l’effet de sa paralysie s’évapora peu à peu bien qu’il soit toujours difficile de contrôler le mouvement de la partie affectée.

Quoi qu’il en soit, à l’aide de l’humidité suffisante à proximité, Tsurugi créa une brume épaisse dans laquelle il permit  à Meï de pouvoir créer quelques simples bunshin près  d’elle et un MizuBunshin. A la seconde près, un Katon vint annuler le jutsu et les clones se précipitèrent aussitôt vers leur cible, qui reprenait son souffle. Ils furent facilement battus mais la véritable femme s’était hissée  au-dessus de lui, composant  un seul mudra après avoir fait appel à beaucoup d’efforts pour se sortir de la paralysie.  Son fidèle Dai Endan ressortit de sa bouche, en un jet de flamme puissant et dansant jusqu’à son impact contre la cible. Le temps de réflexe d’un Ninja expérimenté peut lui permettre de se sauver des situations les plus difficiles mais parfois, il vaut admettre que le timing d’esquive est bien trop infime pour pouvoir en exécuter une. La portée de cette technique était tout simplement bien trop grande pour que, d’un déplacement, il n’ait la chance de l’éviter. De plus, la distance qui les séparait était bien assez courte donc la vitesse de projection de ce souffle était à son paroxysme.  Une légère détonation s’était faite entendre et Meï s’était propulsée vers une autre direction, par une impulsion de pied contre une branche d’arbre. La vue d’un corps inerte avait témoigné de la réussite de son action.

Sans sourire, elle s’approcha prudemment de la cible et en constatant que  cette dernière  était grièvement blessée, elle l’acheva d’un Kunaï porté sur la poitrine. Un petit cri de douleur s’échappa des lèvres du renégat avant que son regard ne devienne complètement vide et que ses membres se relâchent. Il y en avait désormais un de moins. Un adversaire en moins qui prévoyait de renverser cette paix    instaurée, une tête connue de moins qui avait pourtant enseigné à Meï des notions qui avaient fait d’elle une Kunoïchi. Hélas, cela ne les exemptait pas de la mort.  Sans plus attendre, elle détourna le regard vers l’origine des nouveaux bruitages environnementaux. Elle prendrait le soin de penser aux dégâts un peu plus tard.
Filant en direction de Tsurugi, elle constata que ce dernier avait encaissé quelques blessures suite aux pièges explosifs placés par l’expert en Fuinjutsu.  Toutefois, Meï avait confiance en lui et elle savait pertinemment qu’il était digne d’être un des vétérans de Kiri. Ce n’était pas un simple ennemi de la sorte qui allait le faire flancher si facilement. Oh non, il y avait de fortes chances qu’il mette lui-même un terme à sa bataille.  Toutefois, le rôle d’un Kage était de soutenir ses Ninja et pour rien au monde, Meï ne déciderait de l’abandonner sous prétexte qu’elle reconnaissait ses capacités.  Située à quelques centimètres d’un Tsurugi qui se relevait du dernier impact, elle  l'entendit dire :

« - Mizukage-Sama, il faut trouver un moyen de l’immobiliser. »

Ce qui n’était pas simple avec ce type d’adversaire, c’était de le suivre en prenant garde à ne pas tomber dans ses pièges. Cet utilisateur des sceaux semblait assez polyvalent, maîtrisant les combats de près comme de loin.  Cependant, quelque chose arrêta le vétéran dans son mouvement. Un tremblement de terre attira l’attention des trois Ninja ; le sol qui grondait prévenait d’un phénomène peu habituel et qui ne disait rien qui vaille. On aurait dit qu’une invocation géante venait frôler la terre. Mais Meï devina petit à petit qu’il s’agissait d’une forme qui lui paraissait assez familière. Utakata était donc passé aux choses sérieuses.  Sceptique, elle se demandait vraiment si les choses se passeraient bien. Elle n’aimait pas savoir que son bras-droit soit exposé à une telle obligation de transformation et elle craignait que ce surplus de chakra dégagé n’attire les parasites. Et si Akatsuki n’était pas si loin ? Tous les scénarios étaient envisageables ; ces déserteurs avaient très bien pu collaborer avec la lune rouge pour obtenir les Bijuu. Peut-être qu’éloigner la Kage de son village constituait une belle diversion pour que les mercenaires pénètrent à l’intérieur ? A cette pensée, la belle sentit son cœur palpiter davantage. Il fallait qu’elle croit en lui mais d’un autre côté, elle restait une personne réaliste qui évitait de se matérialiser des trajectoires impossibles.  Elle n’était peut-être pas le genre de personne à ne jamais vouloir abandonner même si l’issue est impossible, mais au moins elle possédait la grande capacité de prendre du recul et de savoir  se retirer d’un terrain de combat. L’important, dans une bataille, ce n’était pas forcément de mettre en avant une volonté qui nous aveugle mais une volonté plus réfléchie.

Saiken était désormais éveillé et allait faire déferler sa puissance. A deux, les Nukenin avaient peu de chances d’échapper aux assauts acides qui spécifiait tant la créature. En mode proto-Bijuu, Utakata dupliquait autant sa puissance que sa rapidité  et en moins de cinq secondes, il venait de mettre hors combat un des types qui le menaçait. Les coups assénés étaient brutaux et le style de combat différait de la fausse douceur des bulles du Jinchuuriki. Il fallait croire que ce n’était vraiment pas la même personne qui combattait, les deux étant une véritable oxymore. On pouvait également parler de sa posture et de son cri bestial qui faisaient de lui un réel danger dont il fallait s’inquiéter.
Meï quitta la scène du regard, estimant que son  bras-droit maîtrisait assez bien la situation. L’utilisateur du Fuinjutsu manqua de la toucher avec un parchemin explosif mais son réflexe de Kunoïchi d’élite la sauva.

« - Tu devrais te rendre, si tu ne veux pas finir comme tes compagnons. » déclara Meï, d’une voix forte et claire.

Elle ne disait pas cela par compassion mais simplement pour lui faire rendre compte que bientôt, il serait le seul adversaire puisque Saiken était sur le point d’éliminer ses opposants. Il avait déjà consommé pas mal de chakra dans ses sceaux alors il ne tiendrait pas longtemps contre la Mizukage, un élite de l’ANBU et un Bijuu. Les yeux de la belle ne traduisant que du sérieux, l’infâme se contenta d’esquisser un rictus, aux coins de ses lèvres.

« - Me rendre et finir en prison  dans votre village infecté par la démocratie, ma chère Mizukage ? Même la mort est plus appréciable que la faiblesse de votre système. Kiri n’est plus la puissance qu’il était avant, il n’est plus aussi effrayant que la réputation de jadis lui conférait. Vous n’avez fait que des mauvais choix, sachez-le.  »

Ces mots sonnaient comme des flèches lancées en ligne droite en sa direction. L’auburn se sentait insultée et elle n’aimait pas du tout cela. C’était une des choses qui la caractérisait tant bien ; l’insulte la rendait encore plus menaçante et sans pitié. Cet homme aggravait son propre cas, c’était certain.  Les traits de son doux visage n’en furent que plus sévères ; non seulement il critiquait la politique qu’elle avait mis en place mais en plus de cela, il n’était qu’un ignorant. Tsurugi s’élança vers lui, le prenant de vitesse avec une technique Suiton  bien agressive. Des missiles d’eau, sous forme de gros stalactites, ciblaient leur proie et fonçaient sur elle d’une manière automatique. L’ennemi finit par réagir, effectuant quelques mudra pour dresser un sceau protecteur devant lui.   L’impact de certains stalactites creusait le sol, formant de petits cratères tandis que d’autres forçaient le bouclier pour l’affaiblir.  Meï finit par poursuivre l’enchaînement, posant ses mains au sol pour faire jaillir un geyser de lave sous les pieds de la victime. Le bouclier qui ne le protégeait que de devant n’avait donc aucune utilité et il avait dû faire un grand saut sur le côté, à l’entente des tremblements du  sol.

« - Kiri est plus puissant que lorsque mon prédécesseur en  avait encore le flambeau. Le peuple souffrait bien trop de cette dictature, la pression et les complots ne permettaient pas à certains de pouvoir continuer à vivre et des clans étaient persécutés. Cette désunion était une grande faiblesse.  Mais soit, si tu ne veux pas comprendre, je n’aurais pas d’autre choix que de devoir te tuer. »

L’homme rit aux éclats à l’entente de cette réponse. De toute évidence, il se fichait bien de la souffrance qu’avait pu subir certains Ninja, à cette époque. En effet, il avait fait partie de ceux qui persécutaient les autres donc il n’en avait visiblement que faire du chantier qu’il avait pu créer auparavant.  Il se contenta de frapper le sol, sous ses pieds, faisant apparaître des symboles d’encre noir qui ondulèrent comme de l’eau avant de faire ressortir des racines du sol venant ligoter tous ceux à proximité.

« - Yoton Yokaï no jutsu ! » dit la voix féminine après laquelle se suivait une couche épaisse de lave qui vint bloquer et faire fondre les racines avant qu’elles n’atteignent les deux alliés.

L’opposant enchaîna à son tour, n’étant tout aussi pas décidé à perdre. Il invoqua plusieurs parchemins avant de les propulser autour de lui, l’effet étant différent pour chaque parchemin. Meï dut s’abaisser puis poursuivre sa danse pendant cinq secondes pour esquiver les lancers. Il profita de cette diversion pour ensuite faire un déplacement rapide, se rapprochant un peu plus de Tsurugi. Ce dernier le distança néanmoins par  une propulsion d’eau émise par sa bouche avant d’être accompagnée de la Mizukage qui fit apparaître une tête de dragon, à la recherche de sa cible en crachant des boules de terre de presque deux mètres de rayon. Les projectiles furent  contrées par un Fuinjutsu explosif mais le dragon fut assez résistant pour pouvoir percuter le déserteur. Un cri de douleur se fit entendre et nos deux compagnons ne se firent pas attendre pour réagir rapidement. D’un seul bond, les deux l’avaient encerclé. Tsurugi le maîtrisa alors à l’aide d’un fouet fait de Suiton qui l’empêchait de pouvoir se mouvoir, bien qu’il soit assez blessé pour le faire. Mieux valait être sûr.  S’approchant de lui, l’auburn ne lui offrit aucune autre chance ; il avait fait son choix et même dans la douleur, il parvenait à sourire machiavéliquement comme s’il refusait de penser que la défaite était à sa portée.

« - Ce n’est pas ce que Yagura aurait souhaité. Il était contrôlé. » finit-elle par dire, à propos de l’ère sanglante.

Et Meï l’acheva. Un petit cri s’échappa de cet homme avant que sa gorge ensanglantée ne fasse couler le sang jusqu’au sol.  Des petites éclaboussures tâchaient la manche de la belle mais ce n’était pas sa préoccupation première.  D’un mouvement de tête, elle invita Tsurugi à la suivre et d’une impulsion de chakra aux pieds, ils s’écartèrent de leur zone de combat pour aller à la rencontre d’Utakata.
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Dernière édition par Meï Terumi le Mar 31 Déc - 15:32, édité 1 fois
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Utakata
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MessageSujet: Re: Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï]   Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï] EmptyJeu 26 Déc - 15:31










✘ We Do Everything ✘
Oh putain, ça va chier... Utakata a mal fait son travail. Il n'a pas senti qu'un de ces pourris était encore en vie ! Raaaaah, je vais lui faire une misère dont il n'est pas prêt d'oublier ! Il avait dû fuir son attaque de Zetsûmetsu no Suppaï - il avait l'air convaincu de l'avoir fait disparaitre... Mais il n'a juste effacé que sa présence pour être sûr qu'Utakata ne chercherait pas à vérifier que son adversaire est mort. Mais moi je sens son odeur, je ressens sa faible quantité de chakra. Il se croit sûrement puissant, mais face à moi son espérance de vie n'a d'égal que celle d'un porc près d'un stand de ramen. Mes griffes se plantèrent dans le sol, les doigts se refermant brutalement en créant de petits sentiers, une fumée blanchâtre s'échappait de ma gueule alors que mes 6 queues bougeaient doucement, mais j'ai vite fini par me retirer de la zone pour rejoindre le survivant qui avait tenté de tuer Utakata comme les autres. Ce n'était qu'une grossière erreur de leur part d'avoir tenté de s'en prendre au seul humain en qui j'ai placé ma putain de confiance ! Je vais arracher ses bras et ses jambes ! Je me contenterai de prendre un temps précieux pour le faire souffrir comme il tenta de faire souffrir Takata !! Le corps de la bête que j'étais s'est élevé dans le ciel pour fuser droit vers le sol, là où je ressentais le chakra de l'ennemi. Tel un missile c'est un hurlement bestial que j'ai libéré pour souligner ma colère qui montait en plus d'un tel élan prit pour agir ainsi. TU VAS T'EN PRENDRE PLEIN LES DENTS ! PAROLE DE SLIM A SIX QUEUES !!! Et voilà dans ta face ! J'ai dû porter un coup tellement fort sur le toit de c'te piaule qu'elle a volé en morceaux !

Hiiiya ! Un voile de fumée s'était élevé jusque dans les airs, ça soulignait la magnificence de ma puissance brute et encore j'étais pas totalement transformé. Mais je pense qu'Utakata ne voudrait pas risquer de détruire le village tout comme se faire plus repérer par Akatsuki ou d'autres personnes avides de pouvoir. Mon regard de prédateur se posa sur toutes choses pouvant servir de support au milieu de ces décombres. Je grognais volontairement, il me fallait donner ma position pour qu'il se dévoile et attaque en premier. Et s'il attaquait, ce n'était clairement pas une petite b**e qu'il avait mais bel et bien un peuple entier au balcon ! Mais aussi cela prouverait que sa stupidité est omniprésente dans la vie de cet homme.... TIENS ! Qu'est ce que je disais ?! Cet abruti lance un assaut par derrière... Je sens son chakra. Il avait effectué un saut avec une arme blanche ancrée par le chakra.. Il espérait que cela suffise à me transpercer.. Mais qu'il peut être con quand il veut lui ! C'est d'un mouvement de queue qu'il fut balayé contre un mur de briques qui s'est effondré à son passage. J'étais déjà lassé d'un humain qui espérait pouvoir battre un démon... SURTOUT CE GENRE DE POURRI QUI SE CROIT AU-DESSUS DE TOUT !! Rah, je vais lui faire fondre le visage avec un sadisme dont je n'ai pas fait preuve depuis des centaines d'années... Pour une fois que Takata me laisse la place pour combattre je ne cracherai pour rien au monde sur une victime de plus ou de moins. Surtout que c'est un humain qui doit mourir pour ce qu'il a fait. Jugeons cela pour la bonne cause, et je vais lui montrer une infime partie de ma puissance, rien qu'une parcelle de lumière dans l'étendue de mon pouvoir...

Il allait vite regretter de ne pas être partie au lieu de lancer un assaut aussi vulgaire que celui-ci. IL M'ENRAGE CE TYPE !! Il est sortit des débris assez furieux on dirait.. Mais s'il me voyait il pouvait deviner que ma colère ÉTAIT ENCORE PLUS GRANDE QUE LA SIENNE ! Et je vais pas me faire prier pour lui montrer de quel bois se chauffe un proto-bijû conscient de ce qu'il fait ! Il était armé toujours de sa lame mais je pouvais percevoir une quantité de chakra plus faramineuse concentrée dans ce métal... Il voulait être sur de me pourfendre mais cet assaut se révélerait être le dernier qu'il me portera.  Je voyais cette sueur sur son visage couvert de plaies... Sûrement le fait que la technique d'Uta avait porté un peu à son but. Il saignait de partout, et il empestait la corruption et la haine. Cela n'avait pas d'égal pour un bijû mais chez les humains cet être était comme ses frères d'armes, tous décédés.. Il ne sera qu'un humain à rejoindre le néant douceâtre d'une mort lente et bruyante. Il a foncé sur moi à l'aveugle, comme s'il voulait montrer sa rage vis-à-vis de celle d'un bijû. Je me suis retourné vers cette merde d'humain qui fut stoppé aussitôt arrivé par mes pattes. J'avais enfermé les poings dans les miens et je comptais bien lui faire découvrir la force brute de ma personne !! VOILA TES POINGS SONT brisés... J'ai dû refermé mes poings tellement fort que ses os n'ont pas supporté le choc ! Et c'était pas fini.. J'allais l'achever maintenant. Et je me suis promis de lui faire du mal. Son hurlement de douleur vint me casser les oreilles alors que ma gueule s'ouvrit alors pour libérer un jet liquide qui s'écrasa sur son visage tout en rentrant par la voie buccale. Cette substance était de l'acide et il m'en dira des nouvelles !

Son visage je le voyais couler, sa peau commençait à brûler ! Cette souffrance devait lui sembler interminable et j'espérais bien qu'il souffre autant qu'il a voulu faire souffrir Utakata. Mon regard ovale et blanc commença à se froncer pour mieux lui faire comprendre que sa force ne représentait pas plus qu'une fourmis sur laquelle un humain poserais involontairement le pied. Je voyais ses dents, les filaments.. Souffre ! SOUFFRE ESPÈCE D'ORDURE ! Et... Vas dans les décombres, déchet humain ! C'est d'un geste des plus brutaux qu'une queue l'empala et d'une force titanesque, je n'ai pas attendu plus de temps pour le jeter dans les airs le plus loin possible. Maintenant je vais rétablir Utakata...

« Saiken, il y a une source de chakra en éveil, cela vient du fûinjutsu en-dessous une partie des habitants. Il va les faire sauter ! »

NARRATION UTAKATA


Il m'avait donné assez de force pour que je puisse me mouvoir.. C'est ainsi que j'ai repris forme humaine. Ma tenue de Juunin avait été brûlée dans l'explosion de chakra de Saiken. Me voilà torse nue avec des blessures assez marquantes mais je n'avais pas le temps de m'en faire pour cela.. Il fallait que je rejoigne cette zone du village où le fûinjutsu allait exploser. Un utilisateur même mort pouvait faire perdurer son jutsu s'il l'avait programmé ainsi. Et voilà que je me trouvais sur les toits. Dans mon champ de vision je voyais bien Meï et Tsurugi qui se hâtaient vers moi, je n'avais pas le temps de m'arrêter ni de leur expliquer la situation. Mais mon inquiétude était visible sur mon visage malgré les plaies et le sang qui coulait. Je suis passé furtivement entre les deux vétérans pour aller droit sur la zone que Saiken m'avait indiqué. C'est une fois là que j'ai vu les habitants tous regroupés autour d'un sceau géant gravé sur le sol. Pestant j'ai tendu ma main vers eux en utilisant tout le chakra à ma disposition. Serrant les dents, j'allais effectuer le Shabondama Mamori pour protéger toutes les personnes présentes. J'en appelais au pouvoir de Saiken , à ma force.. Voilà qu'une bulle géante se forma autour des citoyens pour les protéger du sceau qui rougeoyait.  Il allait exploser, fléchissant les jambes toujours en tendant la main, le dôme de la bulle protectrice allait devoir supporter la déflagration. C'est alors que les flammes s'élevèrent brutalement dans les airs. Je les savais protégé et je me savais trop proche des flammes. Ces dernières giflèrent ma peau avec brutalité jusqu'à ce que cela cesse, le dôme éclata... Et moi, je n'ai eus le temps que de voir la population sauvée avant que je m'effondre sur le sol avec la satisfaction d'avoir sauvé des innocents et la culpabilité d'avoir désobéis à ma nation...

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MessageSujet: Re: Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï]   Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï] EmptyMar 31 Déc - 15:26

La fin d'un vieux souvenir.
ft Utakata

Le souffle court, la Mizukage cessa sa course lorsqu’elle parvient à quelques mètres d’Utakata. Dieu merci, il était en vie. Son regard inquiet jaugeait le Jinchuuriki et ne cachait pas qu’elle avait eu peur pour lui. Après tout, il restait un allié et presque un très bon ami à ses yeux. Sa tenue de Juunin était déchirée, voire brûlée à certains endroits mais au moins, aucune blessure profonde ne prenait du relief sur  sa peau.  Il semblait bien épuisé par l’utilisation massive de son chakra et c’était tout à fait normal puisque après tout, il avait fait appel à Saiken pour se débarrasser du restant des déserteurs.  Alors que Tsurugi comptait prendre la parole afin de s’assurer que tout allait bien, il s’immobilisa et observa le brun se tourner vers une zone où était regroupés tous les villageois. C’est à cet instant-là que Meï écarquilla les yeux et laissa échapper un petit soupir de surprise ; ils allaient tous mourir à cause de ce Fuinjutsu placé avec fourberie. Elle était sur le point d’aller les aider mais Utakata était visiblement sûr de ce qu’il était sur le point de faire. Même si le sang coulait de son front, il faisait son devoir de Shinobi ; et dire qu’il finirait certainement en prison…

« - Mizukage-Sama, les flammes ne lui témoigneront aucune pitié ! »

La belle approuva mais elle n’eut, en vérité, pas besoin de l’entendre dire ceci pour le comprendre. Une bulle s’était formée autour des victimes, se dressant fièrement avec force afin de les sécuriser. Tenue en activité par son détenteur, cette protection s’avéra bien assez résistante pour ne pas éclater au moment de l’impact. Les oreilles de notre héroïne sifflèrent et ses yeux se plissèrent devant le feu d’artifice provoqué par les marques du sol.  C’était précisément à ce moment-là qu’il faudrait interférer pour qu’il n’y ait aucune victime, pas même son bras-droit. En compagnie de Tsurugi, elle se faufila de toiture en toiture à l’aide d’un déplacement rapide. Les flammes chaudes se faisaient de plus en plus ressentir et quelques gouttes de sueur perlèrent ses tempes puis ses joues. Son chakra avait bien été entamé mais elle pouvait encore effectuer des attaques puisqu’elle n’avait pas utilisé de techniques bien trop gourmandes en énergie.

« - Suiton, Suijinchu ! » s’écria-t-elle, les mains liées en exécutant un seul mudra.

Un triple tir d’eau s’échappa de sa bouche jusqu’à n’en former qu’un seul, qui vint balayer les flammes venues à sa rencontre. Cette immense vague d’eau prit le dessus sur l’élément de chaleur, l’absorbant et la dominant sur tous les points.  Fouettant le sol, le jutsu s'y étala et éclata la bulle, sous la pression de la température.  Les habitants furent sains et saufs, si ce n’est qu’ils furent un peu  trempés.  Aussitôt, la brigade Oinin de la Mizukage  vint tous les rejoindre, certains se précipitant vers les plus traumatisés afin de les calmer. Les enfants respiraient difficilement et les mères pleuraient ; il fallait les rassurer. Deux Oinin venaient, quant à eux, de quitter le village afin d’appeler des renforts.

« - Tout se passera bien, ne vous en faites pas. Nos ennemis ont été éliminés, alors reprenez votre calme. Nous ferons venir du personnel médical pour s’occuper de vous. » dit-elle avec bienveillance.

Son objectif était de les mettre en confiance. D’une main, elle tenait son couvre-chef froissé et déchiré à quelques endroits. Elle l’avait retrouvé dans la terre, alors qu’elle en avait eu fini avec son dernier adversaire. La présence de la Kage du village caché devait les faire se sentir en sécurité. Des enfants l’observaient sans ne rien dire, impressionnés de la voir en personne et en action. Elle suscitait de l’admiration, en effet. Et son sourire, malgré les quelques plaies sur son visage, était si sincère  qu’il détendit la majorité des innocents. Cependant, il n’y avait malheureusement pas que cela à régler ; trop de dégâts matériels signifiaient qu’il faudrait également engager des dépenses défensives afin de tout reconstruire. Elle observa les alentours et chercha du regard, un lieu encore intact pour tous les accueillir en attendant les secours. L’idée était de les protéger du froid et des résidus de poussière qui traînaient. Entendre les plus jeunes et les plus âgés tousser n’avait rien d’agréable.  Tsurugi appela ensuite la jeune femme afin de la prévenir qu’Utakata venait d’être pris en charge par un des Oinin ayant quelques connaissances en Irojutsu. Il était inconscient mais en vie, et il s’en sortirait. L’épuisement semblait également affecter les autres mais ils tenaient bon.  

La belle finit par repérer la tour du maire au fond du village qui n’avait pas souffert du souffle des combats. Elle mena la troupe jusqu’à celle-ci, avec une certaine lenteur pour suivre les personnes âgées.  Le calme était revenu et cela constituait un réel changement depuis ces quelques minutes de lutte. Les cadavres des ennemis exposés au sol ne tarderaient pas à être transportés jusque Kirigakure. Par la suite, on les incinérerait sûrement.  Leur ouvrant la porte, Meï les mena aux premiers étages et les aida à trouver leur confort. Puis, elle laissa deux Oinin se charger de les surveiller et se fit accompagner par d’autres. En sortant à l’extérieur du bâtiment, elle comptait fouiller les environs pour s’assurer que tout allait bien et qu’aucun innocent n’avait été séparé du groupe. Il fallait en être certain. Elle s’était doucement remise des événements et ce qui comptait actuellement le plus pour elle, c’était de se préoccuper de ce village voisin. Même si la direction de celui-ci reposait sur les épaules du Daimyô, cela ne l’empêchait pas de pouvoir intervenir. Après tout, ce n’était pas ce seigneur qui possédait toute cette puissance militaire. Il ne s’occupait que des formalités politiques et économiques globales.  Les Oinin retournèrent parfois quelques planches du sol, vérifiant que rien ne s’y tapissait. On entrait également dans certaines maisons abattues, avec l’espoir de n’y trouver aucune présence blessée.  Dans le quartier le plus au Nord, ils retrouvèrent un chien effrayé et dissimulé derrière  un gros pot de plante. Meï ne s’y connaissait pas vraiment en matière d’animaux alors elle laissa les autres sortir la noble bête de sa peur. Le chien était trempé de boue et surtout, il tremblait.  

Durant une bonne heure, on fit le tour des décombres et à leur plus grand apaisement, personne ne s’était égaré. Le bilan s’avérait donc positif et c’était une réussite totale de cette mission classée rang S.  En attendant les renforts, ils restèrent aux aguets et patrouillaient parfois les rues. Quand la nuit envahissait les lieux, mieux valait se tenir prêt même s’il y avait peu de chances qu’on les agresse de nouveau. Les cadavres des ennemis avaient été examinés en profondeur et un des villageois avait tendu son Bingo Book pour qu’on puisse mieux les reconnaître. Ils étaient les anciens enseignants de la promotion de la belle auburn. Cela lui procura un sentiment étrange que de savoir qu’elle avait tué ceux qui lui avaient pris tant de choses. Pas forcément des belles, certes, mais elle avait pu devenir une Kunoïchi. Evidemment, elle ne les considérait pas comme étant ses véritables Senseï.  Son véritable mentor était une femme qui l’avait prise en charge durant son adolescence et qui lui avait appris tant de valeurs disparues lors de la brume sanglante. Cette femme, désormais quinquagénaire, vivait toujours à Kiri mais avait pris sa retraite par difficulté physiques à se mouvoir. Les guerres avaient tant faire souffert les humains qui n’avaient pas forcément envie d’y participer. Ce soir,  la Mizukage considérait vraiment cette mission comme une transition importante. En effet, éliminer les derniers adeptes de l’ancien régime signifiait une sorte de renouveau pour elle et Kiri. Il était temps de dire définitivement adieu au passé.  Jouant avec une fleur qu’elle venait de cueillir, elle se remémorait de ce fameux événement qui l'avait tant marquée..

La peur se dégageait de la petite fille qui serrait sa peluche en forme de dauphin. Ses mains crispées sur le tissu trahissaient sa frayeur et ses yeux verts étaient emplis de désespoir.  Une assemblée de personnes qu’elle connaissait tant s’était tournée vers elle, l’air désolé.  Jamais elle n’avait été aussi triste et égarée d’esprit que cette nuit-là. La pitié débordait de ces regards qui lui étaient adressée. Son cœur s’était vidé de quelque chose qui venait de disparaître. Et en même temps, il s’emplissait d’un tas d’émotions indescriptibles. La colère, la tristesse, l’incompréhension, la trahison, la souffrance. Que de choses peu joviales pour une fillette de onze ans.  La guerre avait fait rage, une fois de plus, et les clans du village étaient les cibles premières.

Ta mère est morte, Meï. Mais elle est morte avec honneur, disait l’un d’eux.

Un autre avait déclaré que tout ceci  était faux et qu’ils l’avaient tout simplement envoyée à la mort, en sachant qu’elle ne survivrait pas à sa mission. L’enfant n’avait pas voulu en savoir davantage et elle aurait préféré croire à une blague. Elle leur avait ordonné de se taire et s’était bouchée les oreilles de ses mains. Elle n’avait pas envie de tomber en larmes devant eux, puisqu’elle avait appris à être forte et à rester calme. Tout ce qu’elle désirait, à cet instant, c’était d’être seule et de ne plus voir ces visages hideux qui venaient de lui annoncer la nouvelle. Doucement, elle avait relâché son étreinte de la peluche et était partie de cette grande salle qui lui semblait désormais pestilentielle.


Cette nuit-là, elle avait haï les autorités de son village mais en même temps, elle avait essayé de se voiler la face en tentant réellement de croire que ce n’était qu’une erreur de la part de celui-ci. Elle n’avait jamais flanché, pensant peut-être que ce cauchemar finirait par devenir un beau rêve. Au final, elle avait un jour dû se confronter à la réalité et ce, avec l’âge. Aujourd’hui, c’était elle qui inspirait ce fameux changement… L’avait-elle fait pour sa défunte mère et son défunt fiancé ? Il n’y avait nulle raison d’en douter.

Rp Terminé.
By Lokiddles

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MessageSujet: Re: Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï]   Les Traces Du Passé [Mission Rang S | Pv Meï] EmptyMar 28 Jan - 14:15


Correction RP


> Kirigakure Utakata <

    Positif


    - Bonne interprétation du personnage
    - Pensées bien décrites, très bonne introspection du coup
    - Texte bien aéré
    - On voit qu't'es bien investi dans ta mission
    - La musique est en accord avec ce qui se passe dans tes posts
    - L'interprétation de Saiken est pas mal j'trouve, faudrait qu'tu fasses ça plus souvent (tout du moins si t'en as encore l'occasion What a Face)


    Négatif


    - Quelques p'tites coquilles
    - Fautes d'accords :  ces hommes ont finalement désertés - ces hommes ont finalement déserté
    - Des "s" qui traînent aussi : la maîtrise de sois  - la maîtrise de soi
    - Un p'tit truc que j't'ai déjà dit mais... On se cite TOUJOURS en dernier : Moi & Saiken - Saiken & moi


    Récompense


      Nombre de mots : 12072
      Gain de mission : 50
      Calcul : 12072/20 = 603.6 = 604 + 50 = 654

      Expérience gagnée : 645 XP
      Ryos gagnés : 350 Ryôs



> Terumi Meï <

    Positif


    - Bonne interprétation du personnage
    - Le tout extrêmement bien détaillé (voire même un peu trop par moment xD)
    - Très bon investissement dans la mission
    - Gifs qui vont bien avec l'action du post aussi


    Négatif


    - RàS


    Récompense


      Nombre de mots : 14 343
      Gain de mission : 50
      Calcul : 14343/20 = 717.15*1.15 = 824.7 = 825 + 50 = 875

      Expérience gagnée : 875 XP
      Ryos gagnés : 350 Ryôs




Correction RP
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