▷ description physique.

La première chose que l'on remarque en dévisageant Fût, c'est sa chevelure. En effet, il n'est pas très commun de voir quelqu'un avec les cheveux d'une couleur verte. Peu commun pas vrai ? Courts, ils sont d'un naturel cassant même si le vert en guise de coloration est assez clair. La physionomie de son visage, rond comporte quelques singularités. Tout d'abord ses yeux. Ces derniers, enfoncés dans leur orbite sont d'un orange terne. En effet, ils sont loin d'être pétillants de vie, son regard étant glacial. Quand on y regarde de près, ces yeux sont comme un mur de glace, inviolable et indestructible. Mais nous y reviendront plus tard. Son nez, étant droit et petit n'est guère étrange. Tout comme ses oreilles qui sont néanmoins assez grandes.

Sa taille est de nature lilliputienne. Elle est en effet loin d'être un titan. Mesurant plus ou moins un mètre soixante-cinq, elle n'est pas en phase avec la carrure d'un Aa par exemple. En effet, comme elle ne pèse que cinquante-cinq kilogrammes, sa masse musculaire est toute commune. Elle est même un peu maigrichonne par ailleurs. Ses membres sont allongés, lui conférant une allonge des plus appréciables en combat. En voyant sa carrure, on comprend tout de suite qu'elle privilégie la vitesse d’exécution pure et la souplesse plutôt qu'une force hors normes. Enfin, elle est mât de peau. En fait, de ce que l'on sait, il y a bien longtemps il n'y avait pas vraiment de limites des territoires. C'était assez flou, remontant à la première guerre. Cela vient de là, car en vérité, elle a du sang de ninja de kumo dans ses veines. Ce n'est qu'un lointain héritage de son patrimoine génétique et elle n'en a que faire.

En fait, son aspect lui donne un petit côté angélique et de fillette. Car après tout, les gens ont l'habitude de juger les gens par leur physique. Et quand ils le font avec Fûu, ils la prennent pour une petite fille coincé qui hésiterait à agir de peur de se casser un ongle... théorie fausse, évidemment.

Désormais, habillons notre cher hôte des sept queues. Tout d'abord, une barrette rouge dissimulée dans ses cheveux permet de retenir une mèche rebelle, qui autrement lui gâcherait la vue. Concernant sa garde-robe, elle est elle-même très simple. Un d"bardeur blanc cache sa poitrine et une partie du haut de son corps. Par-dessus, deux bandes de tissu rouges se rejoignent jusque dans son dos, pour envelopper un grand rouleau, qu'elle garde constamment sur elle. Enfin, pour le bas de sa tenue, il s'agit d'une jupe plissée, blanc également ainsi

▷ description morale.

Tout d’abord, nous parlerons de ce que pense Fûu de son ancien village ainsi que des gens qui voient les Jinchûuriki comme des armes. Autant dire qu'elle ne les portent pas dans son cœur, loin de là même. En effet, en tant qu'hôtes, son statut est assez spécial. Si dans certains villages comme Kumo, le Jinchûuriki est considéré comme un héros qui se sacrifie, il en était autrement pour Taki. Et c'était peu dire. Longtemps elle avait été maltraitée, rabaissée et humiliée par ses paires, sa famille et ses amies. Elle porte encore en elle l'empreinte des maltraitances subies sous le joug de son village. Plus ou moins profond, il lui reste encore quelques cicatrices psychologiques de ces moments-là. Elle hait donc profondément la cascade et ne le nie pas. Si on lui demande ce qu'elle pense des habitants de ce village, on peut ressentir une certaine... soif de sang ? Autant le dire tout de suite, évitez de prononcer le nom de son ancien village devant elle.

Quant aux aux gens qui la considèrent comme une arme, les avis divergents. Soit c'est simplement une bande de porcs avares n'ayant jamais combattu ni même vue de cadavre de toute leur vie. Auquel cas, elle se contentera de les ignorer superbement et de tracer la suite de sa route. Si c'est un personnage sachant se battre, elle lui donnera alors une "leçon d'humilité" afin qu'il ne commette plus l'erreur de l'insulter de la sorte. Et Dieu sait qu'elle utilisera toutes ses forces pour bien se faire comprendre. Cependant, elle ne tuera point l'impudent, le considérant simplement comme un déchet. Il y avait tout de mêmes certaines limites...

Quant aux aux gens qui la considèrent comme une arme, les avis divergents. Soit c'est simplement une bande de porcs avares n'ayant jamais combattu ni même vue de cadavre de toute leur vie. Auquel cas, elle se contentera de les ignorer superbement et de tracer la suite de sa route. Si c'est un personnage sachant se battre, elle lui donnera alors une "leçon d'humilité" afin qu'il ne commette plus l'erreur de l'insulter de la sorte. Et Dieu sait qu'elle utilisera toutes ses forces pour bien se faire comprendre. Cependant, elle ne tuera point l'impudent, le considérant simplement comme un déchet. Il y avait tout de mêmes certaines limites...

Désormais, nous parlerons de son rapport avec les autres porteurs de démons. Même si elle n'en a jamais rencontré jusque-là, elle aimerait énormément faire la connaissance de l'un d'eux. Sans doute pour comparer sa situation actuelle avec la sienne et voir si l'autre eut plus de chances qu'elle. Mais par-delà ces simples rencontres, elle aimerait beaucoup plus. En affronter un, pas dans un combat mortel cependant. Non, un combat équitable pour voir ce qu'elle vaut réellement face à ses homologues. Particulièrement Bee de Kumo et Rôshi d'Iwa. Bien sur, en affronter un autre pour le plaisir ne serait pas de refus. Mais ce qu'elle veut plus que tout, par rapport aux autres hôtes, c'est qu'ils soient reconnus. Qu'à aucun moment elle est ses camarades ne soient vus comme des démons. Mais bien comme des humains à part entière.

Chômei, son Bijûu et plus fidèle partenaire. Étrangement, ils n'ont jamais vraiment été en conflit jusque-là. Bien sur, quelques différents peuvent surgir parfois mais ce n'est pas très handicapant dans l'épanouissement de leurs relations. Assez moqueur et réactif, Nanabi aime particulièrement lancer des petites piques moqueuses envers son hôte. e n'est pas méchant, juste un acte de franche camaraderie. D'ailleurs, Fûu ne se gêne pas le moins du monde pour lui répondre. Ils aiment bien jouer au Shiritori ensemble quand ils sont seuls. Le décompte des victoires est actuellement de vingt-neuf pour notre belle et trois pour l'insecte...

Fûu aime particulièrement la nature ainsi que les animaux. Particulièrement les insectes qu'elle trouve fascinant. Sans doute une conséquence de sa symbiose avec le joyeux luron qui lui sert de colocataire. Étant une véritable sommité en matière d'insecte, elle n'aurait pas à rougir face à un membre du clan Aburame. Ensuite, nous pouvons noter qu'elle sait jouer de la flute, relativement bien, mais sans pour autant être une experte.

Enfin, nous parlerons de son attitude lors des combats. Tout dépend de son adversaire. La plupart du temps, elle ne prendra pas la peine de solliciter l'aide de son partenaire. Préférant se débrouiller toute seule, elle réfléchit souvent avant d'agir sur le champ de bataille. Cependant, si son adversaire en vaut la peine, finit les tactiques de guérillas. Elle rentrera simplement dans le lard avec son ami quelque peu envahissant afin de donner une rouste monumentale au malandrin qu'elle affronte.

▷ histoire.

"Erreur de la nature ! Tu mérites juste de crever !"

"Va te faire voir sale démon ! Dégage de ce village, personne ne t'aime !"

Toujours la même chose. Encore et encore. Toujours le même discours. Toujours plus de gens qui la hélaient comme des Autochtones. Des sauvages aux pratiques occultes, des possédés. Ils lui crachaient dessus, la rabaissait, l'humiliait même. Elle, les maux de tout leur malheur. Comme si son existence même était un blasphème, comme si c'était un monstre dès la naissance. Et pourtant... ce sont eux qui avaient créé ce monstre. Elle était simplement le résultat de leur soif de puissance. N'y étant pour rien, elle n'était encore qu'une nouvelle née quand la chose fit sceller en elle. Elle n'avait rien demandé à personne, et pourtant, c'était toujours la même chose.

Des regards haineux, des promesses de mort. Cette haine était-elle justifiée ? Pas le moins du monde. C'était d'ailleurs plus de la peur. De la peur de la différence, de ce qu'ils ne comprenaient pas. Peur de ce qu’elle représentait avec ce démon qui partageait ses pensées, qui partageait son corps, et qui parfois même, fragmentait son regard. Et maintenant, maintenant qu’elle n’était plus cette petite fille chétive et insouciante, maintenant qu’elle n’était plus cette proie sans défense qui souvent était abusée par son destin et la triste fatalité… Maintenant qu’elle était devenue ce qu’ils avaient toujours craint, ils subissaient son courroux. Ils le payaient tous, et souvent au prix de leur vie.


"Non pitiez ! Arrête, je t'en supplie !"

Le cri d'un homme. Probablement la trentaine. Un cri d'effroi et de terreur, alors que la lame de la Shinobi transperçait sans mal sa jugulaire. L'odeur du sang emplissait ses narines. L'air devenait un peu plus lourd : l'odeur métallique du sang, sans doute. Mais replaçons le contexte. Nous étions dans un des villages mineur de la péninsule Shinobi : Takigakure no Sato. Et la personne ayant assassiné l'homme n'était autre que Fûu, la Jinchûuriki de Nanabi. Jinchûuriki... elle détestait ce mot. "Arme humaine". C'était... monstrueux, sans scrupules et insultant. Elle qui avait donné sa vie pour le village, on lui donnait le nom d'arme. De base, la jeune fille n'appréciait pas que l'on porte atteinte à son intégrité morale, alors physique... car en effet, c'est ce qui s'était passé.

Cet homme, en somme tout respectable avait tenté maintes fois et mainte fois de lâcher tout son soûl en elle. Et chaque fois, elle ne devait son salut qu'aux Anbus, membres des forces spéciales qui intervenaient quand cela partait trop loin. Pendant un moment, "l'homme" s'était calmé. Puis il avait réessayé, maintenant. Toujours avec ce même regard. Le regard des gens qui considèrent les hôtes comme des armes, des objets sans volonté ni conscience. C'était la foi de trop. Réagissant d'instinct, la kunoichi, Jônin de profession avait planté son arme dans le corps de sa victime pour la tuer sur le coup. Elle n'avait aucun regret, après tout, c'était sa faute à lui. N'ayant que dégoût pour la carcasse du mort, elle regardait avec nonchalance la dizaine de membres Anbu qui venaient d'arriver. Tellement lent. C'est ce que pensait avec amusement Fûu tandis qu'un, le chef sans doute prenait la parole.

"Nanabi-sama, vous devriez calmer vos envies bestiales. Ce n'est pas le premier de nos hommes que vous tuez. Le conseil va finir par être à bout. C'est pour le bien du village."

Le toisant avec mépris, la jeune femme décida de le narguer avec une remarque bien sentie. De quel droit ce mongrel se permettait de l'appeler par le nom factice de son partenaire ?

Qu'importe ! Il l'avait mérité ! Et puis je ne crois pas qu'un pauvre membre des forces spéciales soit en droit de critiquer mon acte. Vous n'aviez qu'à arriver avant.

Elle avait parlé d'un ton sec, tranchant et glacial. Celui des puissants, de ce qui veulent se faire obéir. Et on le voyait à son regard, son regard orangé avec une fente noire. Les yeux du démon. Elle ne tolérait pas le moindre mot de travers, l'Anbu savait pertinemment que s'il disait la moindre chose qui ne lui plaisait pas, il mourrait. En son for intérieur, Fûu souriait, tout comme Chômei. Ils aimaient beaucoup voir ces personnes ces "humains" prendre peur simplement car elle changeait ses iris. C'était affligeant et amusant en même temps. Reprenant un peu de contenance, le ninja prit de nouveau la parole.

Le haut conseil désire vous voir Fûu-sama. Venez immédiatement.

Un rictus de haine déforma légèrement le visage de la Jinchûuriki. Elle haïssait le conseil au plus haut point. C'était sans conteste les personnes qu'elle détestait le plus au monde. En exceptant l'enfoiré qu'elle venait d’exécuter, cela va de soi. Mais bon, voir cette immondice tas de fientes serait amusant, comme d'habitude. Avant de partir vers le centre de village, elle se contenta de dire simplement.

Nettoyez moi ça vous autres, ça fait sale sur la pelouse.

Courbant l'échine, ils n'eurent d'autres choix que d’exécuter l'ordre. De peur de provoquer la fureur de l'hôte, ce qui serait très dérangeant. Pendant le trajet, Fûu regardait avec amertume les gens qu'elle croisait. Tous à la regarder comme une bête curieuse, comme si c'était une curiosité, une nuisance qui partirait vite si l'on n'y prêtait pas attention. Dégoutant. Alors qu'elle marchant d'un bon pas vers le bâtiment, elle sentit son esprit flotter. Soudain, elle se retrouva dans un égout, avec une grande cage devant elle. Et dans cette cage se tenait Chômei, son partenaire de toujours.

Yo Fûuchan ! Ça boum ? Alors ? Tu vas leur faire quoi aux membres du conseil cette fois . La dernière fois tu t'étais amusée à leur faire peur en faisant semblant de perdre le contrôle. AHAHAHAHAHAH ! Je m'étais bien éclaté cette fois-là ! Alors ? Alors ?

D'un ton las et ennuyé, le jeune hôte prit simplement la parole afin de faire cascader dans la salle quelques mots avant de se retirer d'ici.

Ferme la Chômei, je ne suis pas d'humeur.

Et tandis qu'elle parlait, elle entendait la lointaine voix de son ami crier.

La petite Fûu à ses règles ? Comme c'est mignon...

Paf ! Retour à la réalité. Elle était devant les grandes portes qui séparait le couloir de la salle du conseil. Sans même prendre la peine de toquer, elle prit la liberté de l'ouvrir tandis qu'une dizaine de regard posaient ses yeux sur elle. Encore ses mêmes yeux. Des yeux de haine, de dédain et de rancune. Pitoyable. Le conseil était vraiment rempli d'une belle bande de pourris. Elle devrait peut-être en faire une purge tient.

Toquer serait d'usage Fûu...

La ferme. Grouille toi de m dire ce que tu veut qu'on en finisse.

Le conseiller souffla de dépit. Il s'y était attendu. Fûu était tout sauf une personne contrôlable. Elle aimait avoir son indépendance et n'hésitait pas à faire valoir sa force si on tentait de l'entraver. En tout cas, en tant que conseil du village, ils devaient sévir. Même si son statut était quelque peu... particulière, elle n'en restait pas moins un ninja du village.

Écoute Fûu. C'est déjà le cinquième homme que tu tues ce mois-ci. Nous avons beau êtres indulgents, nous allons devoir sévir. C'est pourquoi nous avons décidé de t'envoyer au cachot pour une durée d'une semaine.

Une semaine ? C'est trop court mon cher collègue ! Il faut montrer l'exemple ! Que l'on donne le fouet à notre arme ! Notre propriété !

Tchak ! Le temps d'un battement de cils. C'était le temps qu'il avait fallu à la demoiselle pour réagir. Un kunai dans la main, elle plaquait violemment l'impudent de l'autre sur le mur. La lame de l'arme a seulement deux millimètres de la gorge du monsieur. On pouvait voir la peur et la haine dans son regard. Mais ce n'était rien en comparaison de l'aura que dégageait Fûu. Une soif de sang était amplement perceptible dans la salle, sans compter le peu de chakra démoniaque qui sortait du corps de la concerné. Finissant par relâcher sa proie, elle finit par ouvrir une fenêtre afin de sortir. Mais avant ça, elle balaya du regard une dernière fois la salle et ses conseillers. Des hommes qui prônaient l'héroïsme de la guerre, le sacrifice et autres valeurs archaïques. Alors qu'eux-mêmes n'avaient sans doute jamais eu leur vie en danger.

Je ne vis que pour moi. Je n'écoute et ne plie l'échine devant personne. Surtout des gens gras, imbut d'eux-mêmes et n'ayant aucune connaissance dans le ninjutsu.

Et elle partit. Intérieurement, Chômei jubilait et était très content de la performance de son hôte, la félicitant chaleureusement. Au moins, elle aurait maintenant la paix pour quelque temps. Sans compter le futur cadavre d'un certain conseiller que les autres trouveraient le lendemain....

▷ que pense votre personnage de tout ce qu'il se passe actuellement ?

Dire ce que Fûu pense de la situation actuelle est assez compliqué. Il est difficile de dissocier ce qu'elle pense de se que son compagnon pense. Après tout, leur symbiose est presque fusionnel et il est normal que cela altère leur jugement à tout les deux. Cependant, nous pouvons dire dans les grandes lignes que la situation ne lui plaît pas du tout.

Tout d'abord, il s'agit des grandes nations ninjas. Toute une course à l’armement, des villages comme Konoha qui brandissent l'étendard de la paix. Tu parle. Cette paix, elle est uniquement du au sacrifice des petites nations comme la sienne. C'est bien d'ailleurs pour ça que Taki avait enfermé le démon en elle. En somme, c'est un peu comme si les pays étaient un facteur indirecte du scellement de Nanabi en elle. C'est pour ça qu'elle n'aime pas trop les grandes nations. Depuis peu, elle entend dire que sous le règle de la Godaime Mizukage, la réputation sanglante de Kiri va voler en éclat. Sceptique, elle attend de voir les résultats.

Enfin, nous parlerons du groupuscule nommé Akatsuki. Une organisation criminel rempli de ninjas de Rang S principalement. Ce sont les ennemis naturels de Fûu ainsi que de Nanabi. Autant dire qu'elle ne les portent pas dans son cœur. Particulièrement le petit con qui s'appelle Uchiha Itachi, porteur du Sharingan. Mais bon, selon les rumeurs il serait mort de la main de son frère. Une engeance de moins, il n'en restait donc plus qu'une. Cependant, elle sait qu'elle va devoir agir prudemment avec l'Akatsuki et ne compte pas se laisser faire.