Le vieil homme continuait de se plaindre, à quoi ça pourrait lui servir. Il blâmait la tenue de la Chuunin, elle n’était peut-être très recouverte mais ce n’était pas une nonne non plus, enfin avec cette chaleur qui règne à Suna, je pouvais comprendre. Ah ce vieux-là ne pouvait décidemment pas la fermer, il allait jusqu’à la mettre mal à l’aise. Je regardais le ciel, le soleil tapait de plus en plus fort et le nous commencions à sentir le doux sable chaud sous nos pieds.

La fin de route allait être intense, longue et dure. Et de plus, le vieillard ne s’arrêtais pas de gindre, que ça devenait agaçant, heureusement que je n’allais pas me le coltiner tous les jours. Déjà que je suis du genre pas très bavard, être en compagnie d’une personne qui parle trop m’insupporte et me rend aussi, mal à l’aise. La jeune femme commençait à sourire après ma question, elle tourna la tête vers moi…

Tomoyo • « Je me nomme Tomoyo Kawachiru parfois appelé la femme de fer ou Metalicana. Je remplace une amie qui a dû s’occuper de ses élèves au lieu de prendre part à cette petite mission. Petite mais très importante hein ! »

Yukio • « Enchanté Tomoyo. A mon tour de me présenter. Mon nom est Yukio Mikura, Juunin du village caché des Nuages et aussi surnommé, le prince du feu… Importante, oui si on veut, les escortes j’en ai l’habitude. »

Je souriais légèrement avant de reprendre ma route, accélérant le pas et plaçant mes mains dans les poches. Je me mis à la même place qu’où j’étais précédemment, c’est-à-dire, devant le marchand qui continuais lui, de parler et qui plus est, tout seul. Plus nous avançions dans le désert, plus la chaleur m’était insupportable et pour le vieux, je ne vous en parle pas. La jeune femme quant à elle, ne se plaignait aucunement et ça restait logique.

Ce soleil et ce sable… Je ne les avais pas aperçus depuis des années, le vent chaud qui soufflait m’était devenu inconnu, je fronçais les sourcils pour tenter d’apercevoir le village mon équipière. Une fois de plus, je retournais à la hauteur de Tomoyo. La femme ne quittait pas le marchand de l’œil, ce n’était pas une personne qui n’avait rien à faire de la mission. Je dis ça car, à sa place, j’aurais pu vite l’assommer le vieux, mais moi, je m’y étais déjà habituer… Etrange. Les portes du village grandissaient devant nos yeux, nous étions enfin arrivés. Il fallait l’escorter là-dedans maintenant ? Pour vous que cette mission se termine rapidement, car la nuit tombait…