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De gros personnages libres, dont: Hidan, Kakashi,A Yotsuki, ou encore Jûgo ! Les villages sont attaqués par de dangereux déserteurs, Iwa est le premier village à avoir pu écarter la menace ! Kiri et Iwa sont de nouveau ouverts ! Konoha accepte deux ninjas inventés ! Les Nukenins inventés sont de nouveau autorisés !


LA CÉRÉMONIE DES OSCARS COMMENCERA A 22H CE SOIR !

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 L'alcoolisme rencontre l'innocence de la jeunesse (Misatachi Kuragari)

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MessageSujet: L'alcoolisme rencontre l'innocence de la jeunesse (Misatachi Kuragari)   L'alcoolisme rencontre l'innocence de la jeunesse (Misatachi Kuragari) EmptyMer 11 Sep - 8:31

Genis Sage a écrit:
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L'alcoolisme rencontre l'innocence de la jeunesse
Avec Misatachi Kuragari

♫ Who is this shit ? ♫

________________________________________



Le temps n'était pas avec nous ce jour-là. Quand je dis nous, je parle de moi et de tous les Kirijin. Je ne suis pas égoïste. En effet, une pluie diluvienne s'abattait sur tout le village et ses alentours. Il pleuvait tellement fort que dès qu'un villageois posait un seul pied dehors, il avait immédiatement l'impression de sortir de la douche. Le brouillard, quant à lui, avait élu fermement domicile dans Kiri et s'était étalé sur une très large zone. On aurait dit qu'une centaine de shinobi avaient lancé en même temps le Kirikagure no jutsu, la technique du Camouflage dans la Brume. Et c'était le cas de le dire étant donné que je voyais à peine la personne qui passait à deux mètres de moi dans la rue. Ça aurait pu être Utakata-sensei ou la naine que je ne les aurais pas reconnu. Et eux non plus je pense. Car oui, j'étais quand même sorti. Fou, me direz-vous ? Non non, enfantin !

Enfin, "enfantin" est un bien grand mot. J'aimais blaguer, c'est vrai, et j'affichais toujours un immense sourire à quiconque me regardait. Mais je restais particulièrement mature pour mon âge. Je respirais la bonne humeur depuis bien des années, et cela même à l'époque du règne de Yagura, le Yondaime Mizukage. Les villageois et shinobi de la Brume, les plus âgés j'entends, avaient quant à eux vécu des heures particulièrement sombres, perdu des proches, en avaient vu mourir certains. La morosité habitait encore le cœur de nombreux Kirijin, et ce malgré la présence étincelante de Meï-sama. Elle nous promettait et nous offrait un avenir bien meilleur, mais le fait est que ces quinze années sous le joug de l'ancien Jinchûriki de Sanbi ne pouvaient être récupérées. Alors pour ma part, je m'étais mis l'idée, depuis bien des années, de transmettre ma bonne humeur innocente à ceux que je côtoyais, qu'il s'agisse de mon père, de ma sœur, de mon sensei, de mes équipières, de ma Kage, de mes voisins ... Bref, de vraiment tous ce que je connaissais un tant soit peu. Mais à côté de cela, je savais être un jeune shinobi très sérieux, et je l'avais déjà prouvé, que ce soit avec Maharo-sensei ou Utakata-sensei, en mission ou en entraînement. J'apprenais vite et écoutais très attentivement. Même si, à côté de ça, rien ne m'empêchait de faire une petite singerie ou un petit jeu de mots histoire de rire un peu. C'était d'ailleurs une des raisons qui faisait que j'étais particulièrement proche de Ryûzetsu, la naine. Elle était elle aussi d'humeur toujours joyeuse, une vraie petite fille ! Hotaru aussi était souvent souriante, mais son léchage de sandales de notre sensei m'irritait plus que ce que sa bonne humeur ne m'attirait.

Pour en revenir à ma sortie, elle avait lieu car l'un de mes nombreux amis de l'Académie m'avait demandé de le rejoindre, dehors évidemment, histoire de se faire un petit entraînement et de voir à quel point on s'était tous deux améliorés. Jinbo ignorait qui était mon nouveau sensei, je n'avais jamais eu l'occasion de lui en faire part depuis le temps. Quand il allait savoir qu'il s'agissait d'un ancien Nukenin, hôte d'un Bijû et le bras droit de Godaime-sama, il allait être vert ! Je l'imaginais déjà faire les gros yeux et ouvrir grand la bouche, un filet de bave coulant lentement, puis se ressaisir et me lâcher un "Ouaaaah ! Trop coooool Genis-kun !" suivi d'une pseudo-réflexion débouchant sur ces paroles prononcées d'un air pompeux : "Tu sais ... Je pense sincèrement que nos deux équipes devraient effectuer une quelconque mission en coopération, vois-tu ? Cela ouvrirait un large éventail de possibilités, ma foi. Quel est ton avis sur cette suggestion, cher ami ?". Oui, Jinbo était comme ça ... Evidemment, cette discussion finirait par une chamaillerie plus ou moins sérieuse, donnant lieu à un duel de shinobi.

C'est la raison pour laquelle j'étais muni de tout mon attirail que j'emmenais ordinairement en mission : étuis à kunai et à shuriken pleins, bombes fumigènes prêtes, fil de fer paré. Ça allait envoyé du pâté ! Et me voilà donc dehors, aux environs de neuf heures du matin, armé d'une tenue imperméable par dessus mes vêtements bleus, tenue qui ressemblait plus à un sac poubelle qu'à autre chose. Faut dire que c'était quand même sacrément efficace, seuls mes pieds étaient trempés. Et gelés par la même occasion ... En plein hiver, le temps était glacial à Kiri. Le vent frais parvenait quand même à passer outre mon protège-pluie. Je me les pelais vraiment, mais restais au moins au sec. Et ce petit être chétif se dirigeait droit vers le lac situé aux abords du village. Un lac tout ce qu'il y a de plus banal à première vue, mais qui possédait un nom des plus original : le Lac Mystérieux. Enfin bon, je n'avais pas à critiquer les noms qu'avaient donné mes ancêtres. Après tout, ce lac recelait peut-être de véritables étrangetés, qui sait.

Il me fallut pas moins d'une dizaine de minutes pour atteindre ce fichu lac. Même si, entre-temps, la pluie s'était considérablement adoucie et la brume s'était partiellement levée, avancer dans les rues inondées du village tout en priant pour que ses jambes ne gèlent pas définitivement pour casser ensuite était particulièrement difficile pour un être si petit que moi. Enfin, lorsque je vins me planter aux rives du lac : personne. J'étais en avance, ce que je n'aurais jamais cru. Non seulement j'étais parti quelque peu en retard, mais en plus il n'y avait pas plus ponctuel que Jinbo. Je me rappelle qu'un jour d'hiver particulièrement dur lors de notre dernière année à l'Académie, ce fou, ne voulant pas perdre trop de temps à cause du froid, était arrivé devant les portes fermées de l'Académie à quatre heures vingt six précisément. Et, au cas où avait-il dit, il avait refusé de faire demi-tour et était donc resté plus de deux heures à attendre immobile, dans le froid de la nuit. Quand on l'a récupéré le matin en arrivant, on aurait dit un glaçon. Quoiqu'il en soit, j'attendis, debout. Dix minutes, vingt minutes ... Puis je m'assis sur le sol trempé au pied de l'un des seuls arbres présent dans les alentours, bras croisés au niveau de ma poitrine. Dix minutes encore, vingt minutes ... Et c'est alors qu'une silhouette arriva à vive allure. Je me levai, remerciant le bon Dieu que mon ami soit enfin là, lorsque je vis qu'il ne s'agissait pas de lui. La personne, beaucoup plus grande que celle que j'attendais, vint se poster devant moi, en partie essoufflée. Je le reconnus alors : il s'agissait de l'un des grands frères de Jinbo. Si je ne me trompe pas, celui-ci était un Chûnin de dix-neuf ans. Il reprit alors son souffle puis me salua, avant de m'expliquer que Jinbo ne venait pas. Il avait apparemment été réveillé en pleine nuit par son sensei pour une mission capitale ... de rang D. Ce n'était visiblement pas la première fois que ce Jônin lui faisait le coup, il semblait spécial. Du coup, le Genin n'était pas disponible de la matinée.

Je remerciai l'aîné de mon ami, qui partit aussitôt. Ces adultes, toujours pressés ... Plongeant mes mains dans ce qui faisait office de poche parmi mon sac poubelle, je revins donc sur mes pas, les yeux baissés. Utakata-sensei était pas mal pris en ce moment, ce qui faisait que je n'allais pas avoir de mission pour la journée. Et vu le temps, mon père n'allait probablement pas travailler, donc je ne pouvais pas l'aider. Peut-être pouvais-je aider ma sœur Raine, nourrice reconnue du village ? Après tout, on n'est jamais trop de deux pour s'occuper de gosses. Je pensais à tout cela lorsque j'entendis un fort bruit devant moi. Levant les yeux, que je plissai par la même occasion afin de mieux voir, je distinguai une silhouette au loin. Le tout, particulièrement grand, n'avait pas l'air vraiment humain, et quelque chose semblait flotter d'un côté. Une cape ? Ce qui est sûr, c'est que j'entendais marmonner - ou chanter ? - tandis que la silhouette avançait à pas chancelants, titubant à moitié. Je m'arrêtai, fronçant légèrement les sourcils.

- Qui c'est ? fis-je de la voix la plus forte qu'il m'était possible de faire. Attention, je mords !

Et oui, une touche d'humour, même avec une SMNI - Silhouette Mouvante Non Identifiée -, ne pouvait pas faire de mal.
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MessageSujet: Re: L'alcoolisme rencontre l'innocence de la jeunesse (Misatachi Kuragari)   L'alcoolisme rencontre l'innocence de la jeunesse (Misatachi Kuragari) EmptyMer 18 Sep - 13:14


Rencontre avec

l'innocente jeunesse




La notion de dépendance désigne un rapport dans lequel une des parties au moins ne peut exister ou se réaliser sans l'autre ou les autres. Appliqué à l'homme on a tendance à immédiatement opposer dépendance et liberté, mais, si l'on ne veut pas admettre une idée préconçue et infondée de la liberté, il faut se demander si toute forme de dépendance enlève la liberté.

La dépendance renvoie d'abord au besoin naturel (c'est-à-dire qui n'est pas construit, ne relève pas d'un code social, et est de ce fait universel). Tous les êtres vivants sont dans le besoin parce que tout organisme ne vit que par et dans ses échanges avec son milieu (surtout à travers la nutrition). En tant qu'êtres vivants nous avons besoin de l'écosystème dans lequel nous vivons. Cela nous empêche-t-il d'être libre ? Celui qui répondra « oui » suppose une certaine conception, toute absolue de la liberté. Celle-ci ne serait alors conçue que comme la capacité d'un sujet à exister et à agir indépendamment de toute circonstance extérieure, c'est le libre arbitre conçu sur le modèle divin (Dieu existant et ayant la capacité de créer à partir de rien). Mais le fait d'avoir besoin, par exemple, de l'atmosphère terrestre pour respirer nous enlève-t-il vraiment notre liberté ? Un être qui a des besoins c'est un être qui n'est pas autosuffisant, qui n'est ni séparé, ni absolu, qui n'existe et agit qu'en relation avec d'autres. Peut-on penser une liberté qui ne serait pas basée sur le strict choix individuel mais sur la reconnaissance de l'interdépendance ? La notion de dépendance fait plus problème quand elle signifie assuétude ou addiction. Elle est alors un comportement compulsif, qui est pathologique dans la mesure où elle échappe à la volonté du sujet quand celui-ci veut s'en abstenir, causant ainsi division interne et souffrance.

Les degrés d'addiction sont nombreux et vont de la simple habitude devenue automatisme, à la dépendance physique à un produit. La dépendance physique est liée aux mécanismes d’adaptation de l’organisme à une consommation prolongée et peut s’accompagner d’un accroissement progressif de la demande dû au phénomène de « tolérance ». La dépendance psychologique est, elle, bien plus liée aux caractéristiques des individus (habitudes, états affectifs, styles de vie) qu'au produit lui-même. Si certaines formes de dépendance sont déssocialisantes, certaines ne le sont pas et collent tout à fait aux valeurs de notre société : addiction au travail, à la nourriture, au sexe ou au « shopping ». De fait, ces deux catégories de dépendance ne sont d'ailleurs pas vraiment dissociables: certaines formes de dépendance « psychologique » se traduisent par des états de manque douloureux alors qu'il n'y a aucune cause physiologique.

Ces formes de dépendance pathologique sont, elles, bien contraires à la liberté. S'agit-il là d'une « perte » de liberté ? Pour perdre quelque chose il faut d'abord l'avoir possédé... Or il n'est pas dit que nous soyons d'emblée en totale possession de nous-même. N'y a-t-il pas à apprendre à être libre ? Ne passons-nous pas une bonne partie de notre temps à dorer les chaînes qui nous tiennent prisonniers ? Autrement dit, la dépendance n'est peut-être pas que le problème des junkies, mais un problème universel, interrogeant chacun sur la nature des liens qu'il tisse avec les autres et sur sa relation à ses désirs et habitudes.

Le désir nous pousse d'abord vers la nouveauté, le pas encore connu, en lui s'affirme un manque à être, à avoir, à connaître qui nous tient tous. Mais alors d'où vient cette tendance à rechercher une jouissance répétitive qui conduit à la dépendance ? Et si la disposition à la dépendance venait d'une incapacité à supporter le manque ? Par exemple, qu'est-ce qui prédispose plus à la dépendance affective que la peur de la solitude ?

Si la dépendance s'enracine dans l'incapacité à assumer le manque, la liberté aurait, elle, au contraire, pour condition de savoir l'assumer ? Savoir habiter le vide : assumer que l'on est, en dernière analyse, toujours au-delà de toute définition positive, de toute caractéristique enfermante ; assumer que l'on n'est pas une chose, pas que le personnage auquel nous nous sommes identifiés...

Vingt-deux heures quarante-six. Un homme, géant, les cheveux cachés d’un grand chapeau de paille. A côté de lui, deux femmes, nues, dévergondées. Leur métier ? Femme de petite vertu, marie-couche-toi-là de Kiri. Elles s’occupaient des besoins naturels de leur client, qui tournait, virait au coma éthylique. Un verre dans chaque mais, le regard attiré par les atouts de ces deux roulures, il fumait également un bon joint, comme à son habitude. Néanmoins, il allait bientôt devoir partir, le patron allait revenir. Et ce patron, il ne pouvait même plus voir l’ANBU ne serait-ce qu’en peinture. Il voulait de l’argent, de véritables Ryôs, non pas des sculptures en or, bien que celles-ci pouvaient facilement se revendre dans les marchés noirs.  Après, tout le monde n’était pas doté d’esprit, c’était clair et net. Il ne lui restait plus beaucoup de temps, ah ça non. Encore deux petits verres, deux ou trois taffes et c’était le grand départ…

Vingt-trois heures. Voilà le Géant de Kiri qui sortait de cet abîme où régnait la perversion et toute autre forme de vices. Le voilà à présent parti dans une quête complètement folle. Quête consistant à ce qu’il trouve un endroit où loger, ce qui ne serait pas mal. Peut-être une taverne acceptant son or ? Ou alors un bordel l’acceptant tout aussi bien, et où il pourrait dormir en étant aux anges entre deux magnifiques créatures vêtues de leur plus simple appareil ? Personne ne le savait pour l’instant. Et ce n’est qu’au bout de quinze minutes qu’il trouva une vieille auberge qui accepta le seul « argent » qu’il avait pour pouvoir s’héberger. Il en avait bien besoin, surtout que la pluie commençait légèrement à s’abattre sur le village de la Brume. Cependant, il n’avait pas du tout prévu qu’il y’avait une certaine heure à respecter au réveil… Et il se vit « jeter » en bas du lit assez tôt.

Six heures du matin. Kuragari venait de se lever et se rendit en direction des douches de l’auberge nommée « La jument pavoisée ». Le contact des jets d’eau chaude le firent frémir. Il n’avait plus l’habitude d’un tel confort, et ça lui manquait tout de même. Certes, le Golem de l’Eau s’était habitué à une vie nomade comme la sienne, mais le retour à la civilisation ne lui faisait pas de mal non plus, mais aussi à ceux qu’il côtoyait. En effet, il rencontrait souvent des personnes qu’il connaissait, mais la plupart du temps son odeur corporelle était pour le moins exécrable, mais s’il y’avait de rares exceptions à ça. Notamment lorsqu’il rendait visite à sa muse, sa nymphe des eaux, sa Kage ; Terumi Meï. Une fois prêt, il se rendit en direction de la réception, et paya ce qu’il devait. A savoir, plusieurs constructions en or massif, comme il savait si bien les faire. A présent, il pouvait voguer dans le village tout en buvant un coup par-ci par-là, fumant par la même occasion.

Six heures trente. Complètement bourré était le bonhomme. Mais ça, c’était une habitude. Il fredonnait un petit air, essayant de se réconforter à cause des fines gouttelettes qui s’écrasaient sur son minois rude, puis la brume s’abattit sur le paysage, le rendant plus froid que d’habitude. Mais Kuro appréciait cette vue… il l’appréciait à sa façon, plutôt, et peu de gens le comprenaient. Surtout les Shinobi d’autres villages, qui préféraient le leur plutôt que celui de Kirigakure. « Ils savent pas c’qui est beau, ces cons… » Il se répétait ces paroles bien souvent, car pour lui, aucun village ne pouvait être plus merveilleux que celui où il trimait matin et soir, égalant par la même occasion sa chère et tendre auburn. Voyageant toujours à l’aveuglette, le Misatachi réfléchissait à ce qu’il allait bien pouvoir faire de sa matinée. Allait-il se rendre dans un pub vicieux ou plutôt errer dans les rues, bouteille à la main ? Il n’en savait rien. Mais il titubait, et quand il titubait, il ne pouvait rien faire d’autre. Il heurtait bien souvent les murs, ne voyant rien à cause de cet épais brouillard qu’il aurait pu couper avec son gros katana.

Puis il arriva au coin d’une ruelle, donnant sur le lac mystérieux de Kiri. Oui, c’était bel et bien son nom. Il était d’ailleurs assez curieux, comme nom. Que pouvait donc contenir cet endroit empli d’eau pour avoir un surnom comme ça ? Après, l’homme en Or n’était pas du genre à critiquer ce que les anciens donnèrent Kiri, loin de là. Mais il trouvait ça bizarre, simplement. L’immense carcasse se mit ensuite à chanter plus fort, bien plus fort. « J’ai pas d’sous dans ma poche, j’ai aucun argent… J’ai pas d’sous dans ma poche, j’ai aucun argent… J’ai pas d’sous dans ma poche, j’ai aucun argent… J’ai pas d’sous dans ma poche j’ai aucun argent… » BOUM ! Il venait de rentrer dans une poubelle, occasionnant un énorme bruit. Et sa lourde masse tombant à terre ne passa pas inaperçue non plus. « Et oui c’est vrai, et c’est emmerdant… Car c’est le nain dans moooon village qui a tout l’argent ! Et oui c’est vrai, et c’est emmerdant… Car c’est le nain dans moooon village qui a tout l’argent ! Car c’est le naiiiin dans moooon villaaaage… Qui a tout l’argeeeeeeeeent. » Il venait de finir sa chanson, lorsqu’une ombre au loin l’interpella. Alors comme ça, le nain mordait ? Quel petit prétentieux… Kuro s’approcha afin de percevoir un peu mieux les traits de petit garçon qui blaguait alors qu’ils ne se connaissaient pas. « Qui c’est ? Bah c’moi ! » Sa voix était tonitruante, et peut-être avait-elle intimidé le jeunot. « Ah ouais, t’mords vraiment, kisama1 ? » Il fronça les sourcils avant de voir un peu mieux, mais rien n’y fit. « Kuso2, on voit rien ici.. » Il fut maintenant à quelques mètres du Kirijin, qu’il pouvait à présent mieux voir. Il était petit, très petit. Même accroupi l’énorme masse qu’il était ne pouvait voir son visage sans baisser la tête. Du coup, position seiza obligée, soit en tailleur. « Bon, qui t’es, toi ? Pis qu’est-ce tu fous ici à une heure pareille et avec un temps aussi moche que ça, hein ? » Il était en quête de questions, et c’était normal. Un nabot lui adressait la parole sans même se présenter. C’était malpoli. Bien que sur ce côté.. Il n’avait rien à dire.


___________________
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2 : Merde.


(c) AMIANTE

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Naruto Uzumaki
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MessageSujet: Re: L'alcoolisme rencontre l'innocence de la jeunesse (Misatachi Kuragari)   L'alcoolisme rencontre l'innocence de la jeunesse (Misatachi Kuragari) EmptyMar 29 Oct - 16:21

Correction RP


> Misatachi Kuragari<
    Positif

    - Bonne mise en page, avec la musique qui accompagne bien
    - Vocabulaire riche
    - Personnage très amusant, quelques passages m'ont fais rire !
    - Descriptions bien faites
    - Peu de fautes

    Bonus échelon 2

    Négatif


    Rien à signaler.

    Récompense


      Nombre de mots :1880
      Gain de mission ://
      Calcul :1880/40 = 47*1,15 = 54,05 = 54

      Expérience gagnée :54 XP
      Ryos gagnés ://



Correction RP
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