Wataru Kudõ
Membre ✿ Juunin de Kumo. (Rang B)
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Sujet: Wataru Kudõ Հ Mer 8 Jan - 18:10 Wataru Kudõ
« I want to be up high up with the sun »
Nom de famille • Kudõ Prénom • Wataru Age • 22 ans Village • Kumo Grade/Rang • Juunin au choix Nindo • Protéger Shî
VIDEOFRATERNELLE ▬ Shî n’a pas eu le temps de connaître sa mère, étant donné qu’elle est morte quand il était tout gamin. C’est donc Wataru qui a endossé le rôle de femme de la maison. A seulement 12 ans et du jour au lendemain elle a dû apprendre à s’occuper d’un bébé, cuisiner, s’occuper des tâches ménagères et gérer un père difficile. Elle ne porte pas ce dernier dans son cœur mais son frère c’est la plus belle chose qui lui soit arrivée dans cette famille. Elle tient énormément à lui et elle s’est jurée de tout faire pour le rendre heureux, quitte à oublier son propre bonheur pour ça. PROTECTRICE ▬ Envers son petit frère surtout, mais aussi envers les autres gosses dont elle doit souvent s'occuper. Elle ne supporte pas l'injustice et les adultes aussi ont le droit à son soutien lorsqu'elle estime qu'ils en ont besoin. Après avoir perdu sa mère, et même en sachant très bien qu'elle n'y était pour rien, elle a décidé qu'elle ne voulait plus jamais voir partir quelqu'un qu'elle aime et peu importe ce qu'il ou elle a fait dans sa vie, tout ce qui compte c'est le moment présent.CURIEUSE ▬ La jeune Kudo a tendance à glisser son nez partout où il ne faut pas. Elle écoute les conversations qui ne lui sont pas adressées, fouille les documents qui ne lui sont pas destinés, retourne de fond en comble la vie des gens qu'elle trouve "bizarres" et surtout elle ne lâche pas son petit frère tant qu'elle ne sait pas exactement ce qu'il a fait de sa journée, avec qui, pourquoi, comment et de quand à quand ! Heureusement pour lui, ce n'est pas souvent comme ça puisque malgré son jeu âge elle lui fait relativement confiance, mais autant vous dire qu'on ne lui cache pas grand chose bien longtemps.JOVIALE ▬ Wataru est très facilement accessible. Souriante, le visage doux, elle sait se montrer agréable et remonter facilement les morales les plus bas. Simple et naturelle, elle n'aime pas particulièrement voir une bouille triste et même lorsque c'est un ennemi, son empathie en fait prendre un coup à son cœur. Elle aime passer du temps en compagnie de ses amis, même s'ils ne sont pas nombreux, et elle a déjà séduit pas mal d'hommes auxquels elle a refusé bon nombre d'avances. D'ailleurs...CÉLIBATAIRE ENDURCIE ▬ La demoiselle n'est jamais tombée amoureuse dans sa vie. Elle a déjà eu deux copains avec qui les relations se sont relativement bien passées et ont duré un long moment, mais aucun des deux n'a su lui combler ce manque qu'elle ressent à longueur de temps. Elle a donc fini par arrêter de s'intéresser aux hommes pour se concentrer uniquement sur sa carrière de Eisennin et son petit frère. Petit frère qui ne manque pas de lui faire rencontrer n'importe qui pour essayer de la caser, d'ailleurs. Quelle plaie celui-là !DÉTERMINÉE-BUTÉE ▬ C'est sûrement quelque chose d'aussi utile que de dangereux, chez Wataru, cette détermination, cet aspect têtu qu'elle a constamment. Car si ça lui permet de garder son sang-froid face à Shî et d'attendre qu'il avoue ses conneries, voir que ça lui permette de continuer de son petit frère sans devenir chèvre, c'est aussi le genre de truc qui la fera suivre son adversaire jusqu'au bout du monde sans le lâcher s'il tente de fuir. Quand elle veut quelque chose, elle l'obtient, d'une manière ou d'une autre.COURAGEUSE MAIS PAS TÉMÉRAIRE ▬ Elle a quand même prit en charge une famille à un âge jeune et, même si son père n'est pas souvent à la maison, pour s'occuper d'un gosse comme Shî il faut du courage. En mission aussi elle a du courage, elle n'hésite pas à se lancer dans la mêlée, aider autant que possible ses camarades, mais elle n'est téméraire. Elle réfléchit avant d'agir, et parfois ça peut lui causer du tort puisque d'une hypothèse à une autre elle arrive parfois à s'imaginer des plans, des issus ou des problèmes là où il n'y en n'a pas.RANCUNIÈRE ▬ Ca dépend pourquoi. Bien sûr, elle ne boudera pas éternellement une petite moquerie. Mais quand on la trompe sur des sujets qui lui tiennent à coeur, elle a tendance à en vouloir longtemps à la personne et à lui pourrir la vie. Celle-ci le sait de toute façon, si Wataru lui en veut pour quelque chose. Elle n'est pas du genre franche à dire tout ce qu'elle pense mais c'est facile de le ressentir puisqu'elle aura tendance à parler froidement et à snober sa "victime". Un exemple tout simple ? Son père.RÂLEUSE ▬ Pas après tout le monde, bien sûr. Mais qu'est-ce qu'elle peut râler après son frère... C'est une catastrophe. Il arrive souvent aux voisins d'entendre le frère et la soeur se hurler dessus pour des broutilles et s'insulter de tous les noms, mais ça ne dure jamais bien longtemps. Wataru ne peut pas résister à Shî et elle cède rapidement à ses petits yeux larmoyants...MINUTIEUSE ▬ Dans tout ce qu'elle fait. On pourrait presque dire perfectionniste. Quand elle commence quelque chose, elle aime que ça soit terminé aussi parfaitement que possible. Et ça ne plait pas toujours à Shî... Mais lorsqu'il doit faire ses corvées et qu'elle remarque qu'il ne les fait qu'à moitié, ça a le don de la mettre en pure rogne. De la même façon, ses armes sont toujours nickels, sa tenue aussi, ainsi que ses cheveux. Le moindre détail, il faut qu'il soit en place. Elle s'en voudrait tellement si ses coéquipiers ou son frère subissaient son manque de minutie, qu'elle en deviendrait presque maniaque.RETARDATAIRE ▬ Enfin, et entre parfait paradoxe avec sa minutie presque maladive, Wataru n'est jamais foutue d'arriver à l'heure, quelque soit l'endroit, l'heure ou la personne avec qui elle a rendez-vous. A l'académie elle arrivait en retard, à ses entraînements elle arrivait en retard et il n'y a qu'à ses examens qu'elle arrive pile à l'heure. Oui, pas en avance, ça serait trop beau sinon. Bref, vous l'aurez compris, si vous avez rendez-vous à 14h avec elle, venez plutôt pour 14h20, voir 30.Typée purement asiatique, ce n'est pas à une grande femme que vous aurez devant vous si vous rencontrez Wataru. Elle mesure dans les cent soixante centimètres, pas beaucoup plus, mais pas moins non plus. La peau très claire, presque opaline, elle a le teint traditionnelle des femmes de son pays. Si on poursuit l'observation de manière générale, on remarque que son style est aussi décalé que son esprit. Tout d'abord, elle porte une tenue on ne peut plus courte. Un kimono aux couleurs foncés, court, qui lui arrive un peu plus haut que mi-cuisse, serré d'une grosse ceinture à la taille qui tient uniquement par un bout de corde. Le tissu se termine en décolleté et manches courtes. Ses jambes, jusqu'au dessus de ses genoux, sont parées de jambières en tissu qui s'arrêtent à ses chevilles et qui, par une petite chaîne solide, retiennent un poignard. Déjà à ce niveau, autant dire qu'elle a souvent entendu les mots "dévergondée" et "vulgaire" lorsque les gens n'ont rien d'autre à foutre que de jouer les commères. Mais puisque ça ne suffit pas et que Wataru ne fait rien dans le traditionnel, elle est également tatouée et percée. Son corps naturellement pâle a été coloré d'encre, à partir du poignet gauche puis jusqu'à son épaule, poursuivant ensuite le long de ses clavicules et le haut de son dos pour passer finalement sur son autre épaule et s'arrêter au niveau du coude de son bras droit, tout ça en discontinu. Pas discret quoi. Mais ce n'est pas tout. Elle n'a jamais voulu percer son visage par contre ses oreilles comptabilisent en tout et pour tout neuf piercings, répartis entre ses lobes, ses tragus et son cartilage. Ses doigts fins se terminent par des ongles soigneusement manucurés et très souvent peints d'un noir ébène mais, autant que ses poignets, ne portent aucun bijou. Si enfin on remonte à son visage, c'est une bouille discrète qui contraste avec son allure provocante, qu'on rencontre. Des lèvres joliment charnues, un nez droit et fin peut-être un peu trop long et des yeux en amande parés d'une multitude de cils noirs qui font ressortir ses iris verts garnissent son visage de poupée. Lui même est balayé par ses cheveux, qui lorsqu'ils ne se laissent pas porter par le vent atterrissent en bas de son dos dans une cascade de mèches noires. Vous l'aurez donc compris, Wataru présente un physique aussi marginal que son esprit et malgré son visage d'ange elle pousse son style jusqu'à une certaine provocation. Pour le plus grand plaisir de son frère qui a tendance à l'admirer d'ailleurs... VIDEOQui a dit que les responsabilités rendaient malheureux ? Il faut dire que la vie de famille de Wataru n’est pas anodine, mais il n’y a pas de quoi en faire une pièce de théâtre dramatique. Dans toutes les familles il y a des histoires, des problèmes, de toute façon, et la famille Kudo ne fait pas l’exception. Ca relève d’un niveau un peu plus haut que celui de simple embrouille familiale, mais ce n’est pas non plus le cauchemar à l’état pur. Alors, que s’est-il donc passé dans cette famille qui avait tout pour être heureuse ? « L'histoire de Wataru commence au pays de la foudre, dans les contrées de Kumogakure. » © ; Née de l’union d’un Yotsuki et d’une Kudo, Wataru est le joli mélange entre la peau opaline de son père et les cheveux d’ébène de sa mère. Et le nez… Ça vient de sa mère, c’est sûr et certain. Mère avec laquelle Wataru était très proche d’ailleurs. Cette femme était la douceur incarnée aux yeux de sa fille qui passait énormément de temps avec. Leurs occupations tournaient autour de la cuisine, de l’entretien de la maison et de l’entrainement. Elles ont passé des heures et des heures à écumer les roches et les alentours de Kumo, Chihiro apprenant à Wataru le nom et les vertus de toutes les plantes qu’elles rencontraient. Autant dire… Pas beaucoup. Mais ce n’est pas grave, ça suffisait à Wataru pour admirer sa mère. Et puis, elles se rattrapaient en ouvrant le livre de botanique que Chihiro gardait à la maison. C’est comme ça que Wataru eut l’envie de devenir médecin, pour faire comme sa maman. Et plus elle grandissait, plus cette envie s’encrait en elle. Elle savait qu’elle y arriverait, elle savait que sa mère serait toujours là pour la soutenir. Ou tout du moins, elle l’avait espéré. Ce moment brutal et douloureux, elle s’en rappellerait toute sa vie. Ils étaient à table lorsque la porte se détache de ses gonds pour s’étaler par terre. Son père et sa mère s’étaient déjà levés pour réagir mais en voyant que c’étaient les forces spéciales de Kumo, la famille se figea sur place. Les pleures de Shî résonnèrent dans la cuisine, alors qu’il était posé sur un petit coussin pas loin de la table. Le premier réflexe de Wataru fut d’aller devant son petit frère mais visiblement ce n’était pas à lui que les hommes en voulaient. Ils se ruèrent sur la mère et Wataru écarquilla les yeux. Entre ses propres cris, ceux de Shî et ceux de Chihiro, on aurait pu croire que quelqu’un était en train de se faire charcuter à vif. Alors que les forces spéciales emmenaient Chihiro en dehors de la maison, Wataru hurlait « maman » à tout bout de champ en essayant de les rattraper. Mais les bras fermes de son père l’encerclèrent et la retinrent à la maison de force. Deux liens venaient de se briser. Sa mère était foutue et elle allait en vouloir à son père à vie. Ce n’est que deux jours plus tard que la famille apprit que Chihiro était en fait une espionne d’Iwa et qu’elle allait sans doute être exécutée après son procès. Procès auquel Wataru insista pour y assister. Et procès durant lequel son père ne défendit pas sa mère une seule seconde… La sentence fut sans appel et la jeune shinobi en fut dévastée. Le cœur arraché, l’esprit embrumé, elle comprenait petit à petit qu’elle ne reverrait plus jamais sa mère, qu’on allait la lui voler. Bãddaku ne leva pas une seule fois ne serait-ce que le petit doigt pour défendre sa femme et Wataru sentit en ce silence une tromperie encore plus grande que celle de sa mère. Mais le plus dur serait de dire au revoir à sa mère… Elle était enfermée dans une cellule moisie, aux barreaux rouillés. Wataru avait reçu l’autorisation d’aller voir sa mère une dernière fois et c’est le visage rougit par les larmes qu’elle s’y rendit. Elles passèrent une heure ensemble, dans les bras l’une de l’autre. La jeune fille n’avait pas emmené Shî afin de ne pas faire plus de mal à sa mère et elle n’avait même pas demandé à son père s’il voulait l’accompagner. Tout ce qu’il savait faire, c’était répéter qu’elle n’était qu’une traitresse, qu’ils s’étaient tous fait manipuler et qu’elle ne les aimait pas. Mais Wataru n’y croyait pas une seule seconde. C’était sa mère, la même avec qui elle passait des bons moments, la même avec qui elle apprenait la médecine et les rudiments ninjas. Blottie contre sa mère, Wataru ne disait plus rien et laissais simplement son cœur écouter les battements de celui de sa mère. Jusqu’à ce que celle-ci prenne la parole.« Ma puce… Tu vas devoir partir. Mais avant ça, j’ai quelques faveurs à te demander. Déjà, je compte sur toi pour garder notre maison. On a travaillé dur avec ton père pour la construire. Tu devras aussi t’occuper de ton frère… Il va grandir mais je voudrais que tu attendes le bon moment pour lui dire. Inutile de lui brouiller l’esprit avec cet événement tragique. Je veux qu’il soit heureux… Attend qu’il ait l’âge de comprendre, pour tout lui raconter. Ne l’abandonne jamais, sois toujours là pour lui, je t’en prie. Il aura tant besoin de sa sœur… Et pour finir, j’ai une dernière chose à te demander. Je ne suis pas mauvaise, ma chérie, et je vous ai vraiment aimé, ton père, ton frère et toi. Ce que j’ai fait, c’était simplement mon boulot mais je n’ai jamais fait de mal à personne. Pas directement du moins… Wataru… Dans la table de nuit de notre chambre, de mon côté du lit, tu trouveras une lettre, que je devais donner à un homme, qui devrait être là dans deux semaines exactement à la frontière entre Otogakure et Kumogakure. Pour ouvrir le tiroir, il te faudra une petite clé, elle est simplement sous le matelas. Je sais que tu peux le faire, Wataru, tu peux lui donner. Il n’y a rien de vraiment nuisible au village dans cette lettre, je t’en donne ma parole. Promet moi que tu le feras, c’est très important… » Wataru regardait sa main avec les larmes aux yeux. L’esprit torturé par sa conscience et par l’amour qu’elle ressentait pour sa mère, elle ne savait pas ce qui était le « bon » choix. Mais finalement… Son regard se durcit et elle acquiesça d’un mouvement de la tête. Elle en voulait à Kumo de tuer sa mère, elle en voulait à son père de l’avoir laissée tomber, elle en voulait à la terre entière pour toutes ces guerres qui créaient des problèmes de cette taille ! Alors elle le ferait. De toute façon, son attachement à son village venait d’être réduit à néant. Il n’y avait plus que son frère maintenant… Sa mère sourit alors légèrement et la reprit dans ses bras.« Je t’aime Wataru… Tu es ma fille et je t’ai toujours aimée. Je… Je suis désolée… » VIDEO Les adieux furent interminables mais Wataru finit par réussir à s’en aller, totalement en larmes. Elle avait l’impression d’abandonner sa mère, de la laisser tomber lâchement, elle crevait d’envie de tenter quelque chose mais elle savait très bien que ça ne serait que peine perdue. Et puis, Chihiro lui avait demandé des services. Elle ne pouvait abandonner la maison, son frère… Et la lettre. Sortant de la prison de Kumo en larmes, elle se rendit rapidement à la maison. Son père était dans le salon, devant la cheminée, Shî dormait dans sa chambre… Elle avait le champ libre. Discrètement elle se rendit dans la chambre de ses parents et souleva le matelas pour en sortir la petite clé dont lui avait parlée sa mère. Elle ouvrit le tiroir et prit la lettre, sans même prendre la peine de l’ouvrir. Elle remit tout en place pour que son père ne voit rien et d’un même pas de loup elle vola de l’argent et s’échappa de la maison. Bien sûr, il ne fallut pas longtemps au père pour s’apercevoir du vol de sa fille, mais le temps qu’il la rattrape il serait déjà trop tard. Le Yotsuki se mura donc dans le silence, afin de protéger sa fille… Pendant ce temps, Wataru sortait du village, toujours en larmes, sans qu’on ne pose vraiment de questions. Elle pleurait toutes les larmes de son corps et elle allait perdre sa mère… Les gardes de la grande porte ne s’étaient même pas méfiés une seule seconde. Les jours de marche furent longs, épuisants, mais au bout d’un peu plus d’une semaine Wataru arriva à destination. Et lorsqu’elle mit enfin les pieds sur le lieu du rendez-vous… Personne. Bien sûr, elle avait de l’avance. Ce fut donc feu de camp et dodo à la belle étoile pendant les quelques jours d’attente. Et enfin, il se pointa. Un homme masqué, à la tenue sombre, qui fut visiblement surpris de voir une gamine de douze ans au lieu de rendez-vous qu’il aurait dû avoir avec Chihiro. Sans dire un mot, et en voyant surtout son bandeau frontal, Wataru s’approcha de lui et lui tendit la lettre. L’homme sembla avoir compris puisqu’il s’inclina respectueusement s’en alla sans demander son reste. Il ne restait plus qu’à Wataru à rentrer… Elle n’en n’avait pas envie. Mais elle n’avait pas le choix. Elle avait promis à sa mère de s’occuper de Shî, de devenir une bonne Eisennin, alors elle allait tenir sa parole. Lorsqu’elle rentra chez elle, son père ne lui posa aucune question. Son regard inquisiteur qui la fixait durement suffisait pour lui faire comprendre qu’il avait compris ce qu’elle avait fait. Rougissant, elle alla dans la cuisine pour s’assoir. Elle savait qu’elle n’échapperait pas à une remontrance ou à des mises en garde. Elle baissa alors les yeux lorsque son père entra également dans la pièce. Il soupira longuement et s’assit en face d’elle. Il passa lentement une main sur son visage puis regarda sa fille, avec un peu plus de douceur.« Je viens de perdre ta mère, et toi tu fais ça… ? T’es inconsciente ou quoi ?! » - Maman me l’a demandé… « Ouais… Bien sûr. Ta mère et sa foutue habitude d’être perfectionniste. Et si quelqu’un t’avait vue ? Ou chopée ? T’y as pensé ? » Wataru haussa simplement les épaules, baissant de nouveau la tête et les yeux.« J’ai déjà perdu ta mère, je veux pas perdre ma fille. Mais refais plus jamais ça. Je veux te parole Wataru, je plaisante pas. » Un nouveau soupire s’échappa des lèvres de Wataru qui fit une petite moue puis acquiesça doucement de la tête.- Je te promets de plus recommencer. « Bien. Je vais partir… De nombreuses fois, pour des missions. Je… J’ai besoin… De penser à autre chose. Je vous laisserai l'argent de mes missions et… » - Ça va, te fatigue pas. J’avais bien compris que t’étais un lâche. A ces mots et sans même attendre que son père n’en place une, elle se rendit dans la chambre de son petit frère et se pencha doucement par-dessus le berceau. Sa main vint alors caresser la joue du gamin qui dormait profondément, ne se doutant de rien de tout ce qui venait de se passer. Wataru l’observa un long moment, puis murmure tendrement quelques mots doux.- Je te promets de veiller sur toi, Shî. Je deviendrai un grand médecin, tu verras… Comme je l’ai promis à maman. Comme ça, je pourrai toujours te soigner. Elle se pencha doucement pour embrasser le front de son petit frère et quitta la pièce. Les années passèrent, Wataru n’eut aucun mal à obtenir ses diplômes et ses compétences en Irou-jutsu étaient largement supérieures aux attentes de son sensei. Des capacités auxquelles elle ajoutait d'ailleurs le fait de se débrouiller pas mal au corps à corps, de façon à ce qu'elle n'ait pas toujours besoin de quelqu'un derrière son cul pour la protéger. Elle devint Juunin sans trop de mal et ses compagnons n’ont jamais eu à se plaindre de ses aptitudes jusque maintenant. Mais Wataru n’oublie pas que Kumo a tué sa mère et que si elle est encore là, c’est bien pour son petit frère et uniquement pour lui. Comment pourrait-elle se faire un avis concret sur l'attaque des nukenin alors que même sa mère était une criminelle ? Wataru n'a pas de haine pour ces gens, elle pense même avoir de la compréhension et de la compassion. Elle ne sait toujours pas ce qui les motive à attaquer les villages mais tant qu'on ne touche pas à Shî, elle s'en fout un peu. Après tout... On les a traqués et on leur a pourri la vie simplement parce que, pour la plupart, ils ne voulaient pas rester attachés à un village. Simplement parce que ce sont des marginaux. Simplement parce qu'ils ont eu le courage de faire ce que bien des autres n'ont même pas osé penser et ce uniquement par manque de courage et non par loyauté ou fidélité envers leur village. Wataru a toujours été un peu à côté de la plaque de toute façon, elle n'a jamais adhéré à la politique et n'a jamais adopté la mentalité des 9/10 des ninjas en ce monde. Elle se bat pour son petit frère et pour elle, pas pour un village, parfaitement consciente que si elle était née ailleurs on lui aurait inculqué d'autres valeurs. Alors plutôt que d'approuver bêtement tout ce qu'on lui a dit et tout ce qu'on a voulu lui apprendre, la jeune femme réfléchit par elle-même et reste en retrait des mouvements politiques et sociaux que peut endurer son village. Elle ne se préoccupe que des enfants et si jamais un nukenin ou quiconque d'autre touche à un cheveu d'un gosse innocent, là, elle se sentira concernée. Pseudo/Prénom • Erylis Date de naissance • 17 janvier 1993 Age • ↗ Sexe • Féminin Que penses-tu du forum ? • // Comment as-tu trouvé le forum ? • // As-tu déjà été ici ? • Seiza Uzumaki Présence • Aléatoire
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