Dans le pays de la Terre, à Iwa plus exactement, la guerre faisait rage. C’est ce genre de guerre qui tuait des milliers de personnes par simple évaporation. La plupart des Iwajins n’avaient pas vu venir leur mort ce soir ; ils étaient morts avant même d’avoir pu cligner des yeux, de soupirer, de dire ouf. Mais le pire dans tout ça, c’était de mourir sans avoir eu le temps de dire une dernière fois qu’on l’aime à l’être aimé. Si nous devions mettre la vie et la mort en métaphore, ce serait soit la route, soit le livre…
La route pour sa longueur dont on ne voit jamais la fin, la route pour ses stations-services où à tout moment, nous pouvons faire un break afin de se reposer et réfléchir. La route, métaphore de la vie qui file et défile, de la vie jalonnée de rencontres et ses ruptures, d'agréables surprises et de banalités, de joies et de tourments, la route accélère le mouvement, ou le freine.  La route pour la beauté du paysage qui sculpte le décor qui entoure celle-ci, la route pour ses carambolages, ses accidents, ses voitures piégées ; toutes ces choses qui font que votre voiture explose et votre vie avec.
Ce soir, les shinobis qui avaient attaqué le village avaient perturbé la ‘’route’’ des Iwajins pour toujours.. Certains étaient sortis de la route et avaient fini dans le fossé, d’autres avaient perdu une roue, etc…

Le livre c’est comme la vie, tu en connais le résumé, mais tu ne connais pas l’histoire construite à partir des pages de ce dernier. La vie des hommes est une bibliothèque où s'alignent les romans tragiques, les idylles, les livres gais et aussi quelques livres légers : une bibliothèque rangée sans ordre apparent, mais complète. Et ce soir, ils avaient brûlé beaucoup de livres, beaucoup trop de livre, la bibliothèque entière…

Plus Roshi regardait ses adversaires, plus il éprouvait de la haine envers cette jeunesse ivre qui ne savait pas ce qu’elle faisait. Roshi était le plus vieux des shinobis présents, ou du moins il pensait l’être en scrutant du regard les autres. Roshi reprochait à ces jeunes cette ivresse qui leur faisait croire qu’ils étaient tout puissant, qu’ils pouvaient tout faire. Cette jeunesse qui croyait avoir été trahie et donc du coup en voulait à la terre entière. Pourquoi attaquer le village d’Iwa ?
L’autre roux là qui faisait le fifou à se rendre plus fou qu’il ne l’était déjà. Celui même qui défiera  Le Jinchuuriki du Yonbi dans deux minutes. Dès qu’il sentit la présence du Yonbi, ce dernier se comporta comme l’âne à qui on met une carotte devant sa tête pour avancer : Roshi allait être la carotte, et le Méphistos Phellec de nom, déserteur de rang S l’âne. Dans un mouvement rapide, Roshi posa les mains au sol et utilisa la technique Doton-Doroku Kaeshi. En effet, nous vîmes un mur de terre se dresser devant l’utilisateur de 4m de hauteur environ pour 2m de largeur.

[action cachée]

Roshi sauta sur le haut de son mur pour encore prendre toujours plus de hauteur vis à vis des autres. Il avait chaud ; des sueurs parcouraient son visage du haut vers le bas. Ceci était sans doute dû au fait que Roshi n’était pas rassuré ; il savait que son adversaire était fort, très fort. Plus il regardait ce dernier, plus il essayait de comprendre son fonctionnement, le pourquoi du comment. Il jactait tout le temps, ne faisant que crier avec des sortes de troubles du comportement. Il ne semblait pas maitre de son corps ; la folie dirigeait pour lui… Alors que ce shinobi menaçant regardait fixement le vieux, Roshi et son Bijuu se retrouvèrent dans une salle blanche où les limites semblaient infinies, avec ce fameux shinobi… Mais il y avait un problème… Lorsque le shinobi s’était présenté, il s’était proclamé Jinchuuriki du deux queues.. De plus le Roi des Singes Sages l’avait déjà fait remarquer dès que Roshi avait rencontré cet homme, du chakra de Bijuu circulait en lui. Le Singe avait senti le chakra du ‘’petit matou’’ ; voilà comment il l’avait appelé. Son Goku ne semblait guère aimer le deux queues. Quand Roshi était arrivé, il hurlait de partout qu’il voulait le ‘’défoncer’’, qu’il était prêt à carboniser ce chat puant qui était faible vu son nombre de queues… De toute façon, le gorille n’aimait personne. Il n’aimait que les gens forts.  Il critiquait toujours les autres Bijuus en disant que c’était le plus fort, bizarrement, il ne parlait jamais du huit queues, ni du neuf queues… Peut-être en avait-il peur ?

Pour en revenir à nos moutons, ce qui était louche, c’était que le démon à deux queues n’était pas derrière lui comme le Yonbi était derrière Roshi.  Qui était-il ? Ce qui était sûr, c’est que quand bien même il possédait du chakra du démon, la bête n’était pas là et donc pas dans lui. Comment avait-il eu le chakra du démon ? Autant de questions qui parcouraient le cerveau du vieux Jinchuu’.  Il n’eut même pas le temps de répondre que l’homme, insolent,  ne sachant même pas où il était * pauvre inculte *, rompit la dimension dans laquelle ils se trouvaient. Pour ce faire, il utilisa un hurlement de chakra du Bijuu.
Roshi revint alors à la réalité où ici, c’était le carnage.  Mephistos qui avait crié dévastait tout sur son passage avec son cri du démon. Le vieux Jinchuuriki qui se trouvait juste en face de l’autre roux s’était pris l’attaque de plein fouet, ce dernier était sous les décombres de ce qui étaient déjà des décombres, donc monsieur était sous les décombres des décombres. Puis tout à coup, au loin, se fit entendre une nouvelle fois, un rugissement…  Mais cette fois-ci, ce n’était pas le rugissement du chat, mais celui du gorille… Il semblait appeler quelqu’un à venir le voir. Pourquoi s’était-il éloigné ? Pour ne pas ‘’blesser’’ le village voyons…