De gros personnages libres, dont: Hidan, Kakashi,A Yotsuki, ou encore Jûgo ! Les villages sont attaqués par de dangereux déserteurs, Iwa est le premier village à avoir pu écarter la menace ! Kiri et Iwa sont de nouveau ouverts ! Konoha accepte deux ninjas inventés ! Les Nukenins inventés sont de nouveau autorisés !
LA CÉRÉMONIE DES OSCARS COMMENCERA A 22H CE SOIR !
Sujet: Un nouveau départ [PV:Alice et Ogawa] Dim 25 Aoû - 23:42
Dernière édition par Chun Matsuo le Mar 15 Oct - 19:57, édité 2 fois
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Sujet: Re: Un nouveau départ [PV:Alice et Ogawa] Lun 26 Aoû - 4:16
Un nouveau départ
Morphée n’avait consentis à te départir du sommeil qui te pesait sur les épaules, t’engloutissant littéralement dans cet espace de ton subconscient auquel tu étais la seule à avoir accès. Depuis combien de minutes y étais-tu? Difficile à dire puisque la notion du temps était altérée, corrompue dans cet espace dont les dimensions et l’apparence se métamorphosaient au rythme de tes pensées les plus profondes. Pourtant, en ce début de journée d’une quiétude inaccoutumée, tu ne faisais que planer au centre d’un grand vide dont tu ne discernais ni le début, ni la fin. Aucun rêve pour venir troubler ta placidité, seulement le néant dans sa définition la plus primaire. Cependant, le rayon du soleil qui vinrent se frayer chemin au travers les embrasures du rideau qui couvraient ta fenêtre parvinrent à troubler ton sommeil, te forçant à abandonner cet état de béatitude pour affronter à toi seule la journée qui s’offrait à toi, victime d’un combat que tu n’avais demandé. Tranquillement, tu ouvris un œil en plaçant ta main devant tes yeux pour filtrer la lumière du jour qui t’agressait la rétine. Il devait être encore tôt pour que ta fenêtre, située à l’ouest, reflète encore l’éclairage d’une teinte pâle de l’astre solaire. C’était une bonne chose. Ainsi dont, Gikan ne pourrait pas t’accuser des pires méfaits concernant cette flemmardise inexistante dont il t’avait toujours accusée…
Après tout, n’étais-ce pas toi qui, lors de ton arrivée en ces terres, était restée une semaine à dormir sans ne serais-ce qu’ouvrir l’œil? De toute évidence, ton état déplorable, lorsque Jack t’avais retrouvée dans la maigre qui avait réussie à pousser en bordure de la demeure malgré les terres rocheuses du pays, avait été ancré dans les mémoires du vieillard qui te servait de maître depuis ce temps… Comment avait-il pu mettre cela sur le compte de la flemmardise? Lui seul le savait. Évidemment, sans doute étais-tu également devenue amnésique sous le coup de la paresse, pourquoi pas… En esquissant un soupire qui franchit tes lèvres dans un son aigüe tu refermas tes doigts délicats sur la couverture de tissus qui couvrait ton corps endormi pour la retirer d’un mouvement furtif, t’assoyant par la suite sur le bord du matelas pour souffler un peu. D’ailleurs, il était surprenant que le vieux n’ait toujours pas fait irruption dans la pièce en remuant ciel et terre pour te réveiller… Peut-être était-il plus tôt que tu ne le pensais après tout.
Tu te dirigeas vers la cuisine d’un pas lourd, gardant ta main sur le mur à ta gauche dans la crainte de perdre l’équilibre, encore plongée dans cet état mitigé entre le réveil et le sommeil. Comme tu t’y attendais, ton vieux mentor n’y était pas, laissant la pièce baigner dans une atmosphère silencieuse, oppressée par l’absence de vie. Peut-être devriez-vous adopter un animal… Quand bien même cela fut une manière bien vulgaire de combler le vide laissé par le départ de ton ancien compagnon. En laissant un rire jaune briser ton silence, tu attrapas la première chose qui te passa sous la main en ouvrant le garde-manger, que cela fut comestible ou non. En clignant les yeux à plusieurs reprises, tu ouvris la porte qui menait à l’extérieur puis tourna légèrement la tête vers la gauche en déposant un pied hors de la chaleur du foyer. Comme tu t’y attendais, le vieux était assis sur la galerie en terre qui entourait la maison et mangeait un bento avec appétit, faisant de l’ombre à ton maigre petit déjeuner… Lorsqu’il entendit la porte glissée sur elle-même, il leva un œil vers toi en t’invitant d’un simple mouvement de la main à t’asseoir à ses côtés. D’un geste rapide, il sortit de son kimono une lettre qu’il te tendit en esquissant un sourire.
GIKAN ▬ J’ai reçu ça pour toi ce matin, je pense que ça peut t’intéresser. C’est quand même bête que ce ne soit pas pour moi, je trouve mon quotidien d’une platitude exemplaire ces temps-ci… Mais évidemment, ce sont toujours les jeunes qui sont convoqués. Les hauts-gradés n’ont rien à faire d’un vieux débris à la retraire comme moi…
Mais tu ne l’écoutais déjà plus. Tu ouvris la lettre avec intérêt en te demandant qu’elle en était la nature, tu n’étais pas vraiment pour habitude de recevoir ce genre « d’attention ». Peut-être était-ce encore de ces publicités pour annoncer les rabais relatifs aux restaurants du coin, toi qui avais remué ciel et terre pour être mise au courant de ces aubaines qui te mettaient l’eau à la bouche… Ou peut-être était-ce des nouvelles de Jack. Cette perspective te serra le cœur alors que tu lisais la seule ligne présente sur le papier presque vierge de toute écriture. « Alice Akame, vous êtes immédiatement convoquée au terrain d’entrainement de d’Iwa se situant près de la zone B53 »… Ton regard resta concentré quelques secondes supplémentaires sur le « immédiatement », te faisant légèrement pencher la tête sur la gauche alors que tu regardais ton maître d’un œil curieux.
ALICE ▬ Dis, Ojīsan, cela fait combien de temps que tu as reçu cette lettre?
GIKAN ▬ Une vingtaine de minutes, tout ou plus, pourquoi?
Mais tu n’étais déjà plus là pour répondre à sa question. Rapidement, tu te dirigeas vers ta chambre pour enfiler ta chemise, ta jupe et ton manteau habituel, faisant fît de l’ex shinobi qui murmurait dans sa barbe, sans pour autant être subtil, quelques insultes face à ton impolitesse. T’avait-il vraiment élevée de la sorte? Non, c’était impossible. Il était clair que tu avais gardé quelque mauvais plis de ton ancienne vie, même si tu n’en gardais aucun souvenir. Ce n’était certainement pas sa faute si tu étais devenue une jeune fougueuse auquel le sens du mot « politesse » restait vague et peu familial, mais tu ignorais ostensiblement ses paroles, étant beaucoup plus occupée à terminer ton petit déjeuner en entrelaçant les règles propres de l’hygiène personnel à cette première occupation de la journée. Tu savais qu’il avait lu la lettre et qu’il avait volontairement décidé de ne pas te réveiller pour éviter quelconque retard de ta pars. C’était là toute la fourberie dont le vieux faisait part à ton égard. Tu ne pouvais lui en vouloir, c’était dans sa nature profonde que de traiter de la sorte, il l’avait toujours fait et ce comportement ne reflétait que les apparences. Pour t’avoir recueillie alors que tu étais perdue et sans attache, tu étais la première à consentir à ne pas lui en vouloir pour les multiples « coups-bas » qu’il orchestrait à ton encontre.
Filant telle une étoile dans le ciel, tu sortis de la maison en enfilant tes bottes maladroitement, manquant te choir sur le sol alors que la marche qui créait le lien entre la galerie et le sol avait passée inaperçue à tes yeux. Ce ne fut qu’en arrivant au terrain d’entraînement que tu consentie à souffler un peu et à enfin te demander quelle était la raison de cette convocation inhabituelle… Ce n’était certainement pas pour te féliciter pour tes efforts pendant l’attaque sur Iwa puisque tu n’y avais aucunement contribuée, restant bien à l’abri chez toi, dans cette maison aux limites du village. Il ne fallait pas y voir là une preuve de lâcheté quelconque ou un souci inexistant de participer à la « défense » du village de quelque manière que ce soit, mais tu étais capable de jugée ton taux d’utilité dans différentes situations et il t’avait semblé que, à ce moment-là, il avait été presque nul. Tu aurais sans doute été une nuisance, quel que fut la tâche que l’on t’aurait demandée. Tu étais donc restée bien à l’abri, fuyant les responsabilités comme il était parfois dans ta nature de le faire, car il y avait deux côtés de la médaille à cette situation, les gens pouvaient tout aussi bien décider que ton geste était scandaleux et ignorer complètement tes arguments, ne voyant en toi qu’une jeune genin à l’avenir déjà nébuleux.
Tu n’étais pas seule au terrain d’entraînement, un autre garçon visiblement plus jeune que toi y était déjà, mais tu ignorais si c’était pour les mêmes raisons… Aviez-vous été convoqué tous les deux? Si oui, pourquoi? Si non, que faisait-il là? Visiblement trop mitigée entre les deux perspectives, tu décidas volontairement de ne pas pipé mot à son intention. Tu étais le genre de personne à prendre beaucoup de place et à parler sans gêne à n’importe qui, mais ton attention était dirigée tout autre part à cet instant. Vraiment, que faisais-tu ici? Au terrain d’entraînement qui plus est… Sans doute l’un des endroits où tu n’avais jamais posé les pieds, t’étant toujours entraîné dans la cours de la maison avec Gikan & Jack lors des dernières années. Pour le peu que tu en savais, cela n’augurait rien de bon… Toi qui avais toujours été un exécrable élément en tant que kunoichi, tu craignais un peu de te retrouver dans cet espace essentiellement dédié à l’entraînement de gens bien plus talentueux que toi… Mais qui sait, tu avais encore l’espoir de t’inquiéter pour rien.