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De gros personnages libres, dont: Hidan, Kakashi,A Yotsuki, ou encore Jûgo ! Les villages sont attaqués par de dangereux déserteurs, Iwa est le premier village à avoir pu écarter la menace ! Kiri et Iwa sont de nouveau ouverts ! Konoha accepte deux ninjas inventés ! Les Nukenins inventés sont de nouveau autorisés !


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 Elle adoucit les moeurs et ouvre les coeurs [Alice - FB]

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Keaton
Keaton
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MessageSujet: Elle adoucit les moeurs et ouvre les coeurs [Alice - FB]   Elle adoucit les moeurs et ouvre les coeurs [Alice - FB] EmptyLun 30 Sep - 23:39


Il était rare de voir s'aventurer des ninjas sur des terrains qui échappaient en grande partie à leurs enseignements. Ils n'étaient considérés comme des militaires, et la simple notion de loisir leur était difficilement raccordée, sans doute à cause des archétypes de shinobis solidement ancrés dans les mœurs locales. Il était alors farfelu de retrouver un membre du village caché des nuages aussi loin de chez lui, encore plus lorsqu'il agissait sous le couvert d'une identité qui lui tenait à cœur. Mais plus étonnant, beaucoup ignoraient sa véritable faction, beaucoup ne le considérant que comme un magicien de la musique itinérant, distribuant les fantaisies au même titre que sa musique, et reconnu dans ce monde-ci comme un des meilleurs joueur de cette décennie. Et c'était cette popularité montante qui le portait jusque dans un village du pays des roches, en prévision d'un concert qui s'annonçait déjà de bonne qualité. Le blondin préférait cependant le calme des petits hameaux aux suites rocambolesques qui leur étaient proposées pour satisfaire leurs moindres caprices, le poussant alors à réserver une chambre dans un hôtel de petites gens qui lui convenait dans son ensemble. Un personnel souriant sans fausse politesse, un manque d'hypocrisie et de mépris flagrant, traduisant une simplicité de vivre qu'il reconnaissait comme salvatrice ; beaucoup ici ne souffraient pas des miasmes de la vie en trop grande communauté, leur laissant le plein plaisir de ne pas suivre des traités d'éthique et de morale dans leurs plus grands atours.


C'était l'environnement rêvé pour se laisser aller au gré des notes, surtout lorsque sa musique pouvait émerveiller les esprits et fasciner les cœurs et que pareil étalage de son talent forçait l'admiration et le désir de ressemblance. Il semait alors les graines du plaisir derrière lui, façonnant le monde comme il aurait toujours dû l'être : une symphonie de couleurs chatoyantes qui se côtoyaient dans un ballet kaléidoscopique, là où rêve et réalité se mêlaient dans une douce alchimie de plaisir insondable. Mais ce n'était pas pour autant qu'il oubliait sa condition de ninja. Il ne faisait qu'y échapper le temps de quelques accords, inlassablement ramené à une réalité qui le blessait tant sa morbidité se révélait flagrante ; terne et moite, ce monde-ci finirait emporté par le chaos rébarbatif qui le rongeait. Le temps était cependant à la musique, pas aux lamentations. Lentement, comme transcendant sa chair pour faire fi du reste, il commença à caresser de son archet les cordes de son violon, laissant un long soupir émaner de l'instrument, allant jusqu'à envoûter les quelques badauds qui passaient là ; ils s'arrêtaient, rêvassaient si le temps le leur offrait cette possibilité, puis finissaient de lutter contre les divagations causées par cet errant malandrin de l'esprit, acceptant le fait que ses notes valaient la peine d'être écoutées.


Le temps semblait comme figé, son flux languissant de retrouver son cours habituel. Cependant, si il pouvait paraître rustre au premier abord, il se laissait facilement dompter par les choses qui nous tenaient à cœur. Plus qu'une simple mélodie, le jeune homme désirait transmettre un message de vie, dont il fallait profiter pour chasser regrets et tourments, démons de l'âme et rongeurs d'espoir. Une leçon, un art qui passait outre les barrières politiques érigées par les gouvernements fielleux et despotes au possible, une philosophie de l'altruiste qui luttait contre son propre esprit et qui dans son combat ne laissait derrière lui que poussières, en plus de l'intime conviction que toutes ces choses valaient la peine d'être vécues. Keaton restait étrange par moments, incapable de suivre une ligne de conduite suffisamment droite pour que l'on puisse comprendre son raisonnement. C'était sans doute là son principal atout, un esprit improbable capable de beaucoup faire pour finalement pas grand chose...


Il rouvrit enfin les yeux sur ce monde, quittant ses prairies émeraudes et son firmament de saphirs, avant de voir du regard cette fille. Sans doute pas la plus belle qui soit, ni la plus laide, mais sa silhouette lui était étrangement familière. Alors, sentant qu'il devait la rejoindre au plus vite pour s'assurer de son identité, il s'empressa de traverser une petite foule scandant son talent, puis s'arrêta tout près de celle qui avait su attirer son attention, visiblement essoufflé. Mais maintenant qu'il se tenait proche d'elle, il reconnaissait s'être trompé et se retrouvait désormais dans une situation fort gênante. Ne perdant pas de sa contenance pour autant, il lui fit une remarquable révérence en faisant valser sa cape, cette même qui dissimulait son appendice animal. Qui ne tentait rien n'avait rien, n'est-il pas ?


« Désolé, je vous ai prise pour quelqu'un d'autre. En guise de dédommagement, pourquoi ne pas venir apprendre à jouer d'un instrument avec moi ? »

Il s'était fait plus souriant, dissimulant avec habileté la honte qui le rongeait légèrement. Que lui était-il passé par la tête pour qu'il pense reconnaître quelqu'un parmi la foule...?
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MessageSujet: Re: Elle adoucit les moeurs et ouvre les coeurs [Alice - FB]   Elle adoucit les moeurs et ouvre les coeurs [Alice - FB] EmptyMer 2 Oct - 1:45

Elle adoucit les moeurs et ouvre les coeurs
Alice & Keaton

La musique chasse la haine chez ceux qui sont sans amour. Elle donne la paix à ceux qui sont sans repos, elle console ceux qui pleurent.

Sadness And Sorrow by Naruto on Grooveshark

"S'il y avait bien une chose de certaine, c'était que la subite absence du chunin qui vous enseignait à l'académie n'avait rien pour te déplaire... Il avait été contraint de quitter la classe à la suite d'une urgence inopinée et cela avait forcés les cours à être suspendus pour le reste de la journée. Peut-être cela pouvait-il paraître égocentrique de ta pars que d'être contente, mais ne disait-on pas que le malheur des uns fait le bonheur des autres? Après tout, il s'apprêtait à donner les résultats du dernier test... Et comme à chaque fois, au moment que ta note serait annoncée à haute voix avec lem non pas moins, habituel : « Il serait peut-être temps que tu commences à faire des efforts... », les rires des autres gamins se feraient entendre en écho autour de toi. Non pas que cela t'affecterait particulièrement, mais ce n'était jamais un moment fort agréable à passer, qu'importe ce que tu prétendais devant les autres. Esquissant un léger soupire, tu te laissas tomber sur un banc de fortune laissé à la disposition des passants. On reconnaissait généralement les gens pour leurs réussites ou leurs échecs, cela restait ordinairement gravé dans la mémoire d'autrui, qu'importe quelle était la nature de ce qu'ils avaient fait, du moment que cela avait été gros... éclatant. Malheureusement, tes piètres résultats à l'académie ne passaient pas inaperçus là-bas...

Tu laissas doucement ta tête tombée sur le dossier du banc alors que ton regard se posait sur le ciel dégagé de tous nuages. On pensait souvent que la valeur d’une personne se définissait par ses succès et ses déceptions, que ses victoires et ses défaites étaient porte ouverte sur ce qu’elle représentait réellement. C’était une manière futile de définir une personne, un être humain tout aussi complexe que le monde qui l’entoure. Si cela n’en tiendrait qu’à ça, devrait-on en venir à la conclusion que tu étais un être foncièrement pathétique à l’existence nébuleuse? C’était une façon néfaste de faire face à cette fausse réalité devant laquelle on tentait de te placer. Tu connaissais plus de défaites que de réussites, ta valeur s’en voyait-elle affectée pour autant? Si toi-même étais convaincue que non, d’autres, en revanche, ne semblaient pas te voir avec un avenir en main. Si cela se trouve, tu serais encore genin à 90 ans, n’ayant jamais réussie à percer dans l’art shinobi… Toutes ces histoires de légendes ne te seraient jamais accessibles, car c’était l’avenir que ceux n’ayant pas confiance en toi t’avaient choisi.

Tu lâchas soudainement un soupir énervé accompagné d’un sourire amer. Non, tu ne te laisserais démonter par les commentaires. Après tous, ce n’étaient que des tests, cela ne prouvaient pas quelconque valeur. Ce furent les quelques notes arrachées aux cordes d’un violon qui te tirèrent finalement de tes pensées, te forçant à reporter ton attention sur ce monde. Le son était lointain, éloigné, mais tu parvenais à en percevoir chacune des notes dans une agréable mélodie qui, malgré le bruit des passants, sonnait à tes oreilles comme une caresse des plus enchanteresses. Tu ne comprenais pas grands choses à la musique, te contentant de l’apprécier plus que la pratiquer, mais celle-ci était envoutante, qu’elle qu’en soit la nature. Tu te doutais que la source de cette musique ne devait pas être très loin, autrement tu ne parviendrais pas à l’entendre… Délaissant le confort hasardeux du banc sur lequel tu t’étais posée, tu te laissas guidée par la provenance du son jusqu’à en trouver le créateur. Tu ne sais trop combien de temps tu restas ainsi à l’écouter, appréciant chacune des notes qui sortaient de l’instrument à corde. Tu tentais de te faire discrète alors que les passants circulaient à tes côtés, s’arrêtant parfois le temps de quelques minutes ou secondes pour apprécier ce son dénué d’hypocrisie, ne laissant qu’entendre un son clair et criant de vérité…

Cependant, lorsqu’il arrêta de caresser les cordes de l’instrument, tu fronças légèrement les sourcils, déçue… Toi qui t’étais laissée envoutée par cette sérénité qui t’envahissait à l’écoute de son talent, tu ne pouvais qu’être déçue qu’il arrête… Croisant les bras, tu tournas les talons pour te diriger ailleurs, le charme ayant été rompu à ton plus grand désarroi. Pourtant, l’esquisse d’un sourire n’avait quitté ton visage. Tu aurais bien aimé posséder un tel talent. N’étais-ce pas une manière douçâtre de conquérir les cœurs? Qui pouvait se vanter de rester de marbre face à une telle démonstration? Oui. Tu aurais bien aimé savoir jouer d’un instrument, quel qu’il soit. Cela t’aurait quand même fait un talent à partager avec les gens, peut-être t’aurait-il donné cet avenir que les autres t’avaient enlevé. À leurs yeux, tu tentais de t’arroger un futur ne t’appartenant pas. Comment un cancre dans ton genre pouvait-elle espérer réussir en tant que kunoichi? Tel était la question. Pourtant, c’était la seule chose que tu étais capable de faire, donc la question ne se posait déjà plus. C’était ça ou bien tu tomberais dans le gouffre de l’inutilité complète. Tu n’avais pas encore fait le premier pas, tu n’étais même pas encore genin et deux ans te séparaient encore de ce jour, difficile de savoir si tu parviendrais au bout de tes rêves, si tes efforts, quoi qu’invisible aux yeux d’autrui, te seraient récompensés.

C’est à ce moment que tu te retournas pour remarquer la présence soudaine du musicien, visiblement essoufflé. Surprise, tu fis un pas vers l’arrière en fronçant légèrement les sourcils, sans tout de fois être méfiante. Ton regard exprimait d’avantage de curiosité que d’agressivité, que te voulait-il ? À ta plus grande surprise, celui-ci t’adressa une révérence en faisant valser sa cape, ce qui t’arracha un haussement de sourcil, n’étant pas habituer à te voir adresser un tel geste.
KEATON ▬ Désolé, je vous ai prise pour quelqu'un d'autre. En guise de dédommagement, pourquoi ne pas venir apprendre à jouer d'un instrument avec moi ?
Au moins avait-il été honnête. Cela ne t’étonnait pas forcément non plus. Malgré tout, tu ne pouvais t’empêcher d’être légèrement déçue. Le temps d’un instant, tu t’étais surprise à espérer que ce fut réellement toi qu’il veuille voir… Espérant découvrir un lien ce passé qui t’avait échappé. Tu retins un soupire face à cette légère déception, dommage? Oui. Un peu…
ALICE ▬ C’est bon. Pas la peine d’agir comme ça, ce n’est pas comme si t’étais un cas à part… Ça peut arriver à tout le monde de se tromper, t’sais. 'Fin bon... Je pense que je vais refuser ta proposition : je ne pense pas avoir un quelconque talent avec un instrument entre les mains et je n’ai pas foncièrement envie d’éclater les tympans de qui que ce soit, y a d’autres moyens moins dangereux de se faire détester.
Tu avais ponctué ta phrase d’une intonation amusée, essayant de tourner le tout à la rigolade. Pourtant, contredisant tes paroles, tu mourrais d’envie d’accepter… d’essayer, ne serais-ce qu’une fois. Qui sait, peut-être possédais-tu l’âme d’une virtuose et tu n’en savais rien. Pourtant, tu avais refusée et il serait bien bête de revenir sur tes paroles, inutile d’avoir l’air d’avantage indécise, n’est-ce pas? " ► Akame Alice
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MessageSujet: Re: Elle adoucit les moeurs et ouvre les coeurs [Alice - FB]   Elle adoucit les moeurs et ouvre les coeurs [Alice - FB] EmptyJeu 7 Nov - 17:52

Qu'est-ce qui lui avait pris au final de se lancer à la poursuite d'une inconnue qui de dos ressemblait de trop à certaines personnes qu'il avait auparavant côtoyées ? La nostalgie qui le mordait était sans doute la cause d'une réaction impromptue et inespérée, pour finalement laisser place à une gêne subtilement dissimulée par un retournement de situation qui avait de quoi faire sourire. Cependant, ce ne semblait pas être un sentiment partagé par la jeune femme qu'il avait ainsi abordée, cette dernière cherchant plus ou moins à le remettre à sa place. Le plus étrange cependant, ce fut qu'elle chercha davantage à se dénigrer elle-même qu'à paraître réellement désagréable. Sans doute avait-elle passée une mauvaise journée pour ainsi réagir, l'occasion rêvée pour offrir un peu de joie dans ce monde trop sombre en plus de donner quelques cours. Sans se sentir vexé par la remarque de son interlocutrice, il tâcha de la retenir en se saisissant avec douceur de son poignet. Enfin, il lui adressa un sourire davantage sincère -ou du moins était-ce ce qu'il désirait montrer- avant de répondre d'un air tout aussi amusé.

« Allons, si tu ne te lances pas, tu ne pourras jamais progresser ! Et puis si tu suis mes conseils tu risques de faire quelques fausses notes, pas d'exploser des tympans. C'est le principe d'un cours, tu vois ? »

Il s'était voulu taquin sur la fin, rigolant à sa propre boutade sans pour autant paraître méchant dans sa moquerie. De toute évidence, il ne l'était pas et espérait qu'il en soit de même dans l'esprit de la jeune femme. Il était rare que sa bonne humeur soit un frein dans ses rencontres, mais toute personne savait réagir différemment d'une autre, ce qui faisait que beaucoup de rencontres devaient se faire avec des pincettes. Dans ce cadre-ci, les choses étaient légèrement différentes. Keaton n'espérait rien de son interlocutrice, pas plus qu'il ne voulait la fréquenter davantage pour lui soutirer quelques « faveurs ». Tout était beaucoup plus simple, comme une relation entre un maître et son élève. Les notions de respect, de fidélité, de totale soumission n'avaient lieu d'être, épurant cette rencontre pour qu'elle ne finisse par ressembler à tout ce qu'il y avait de plus banal. C'était sans doute cela qui le poussait à faire les choses telles qu'il l'entendait et non pas en suivant un code d'éthique et de morale exhortant des règles de savoir vivre primordiales. La simplicité, combinée à ce qui semblait être juste et au bon vouloir du blondin, c'était là sa définition des choses.

Il relâcha sa prise pour porter sa main à son menton, faisant mine de réfléchir à ce qui pourrait faire office de premier cours pour une débutante apparemment douée dans la maladresse. Il fallait quelque chose de simple et de relativement intéressant pour qu'elle puisse pratiquer sans être sous son aile. Piano et violon furent cependant écartés d'office, l'un nécessitant une coordination main/pied pour atteindre un résultat satisfaisant, l'autre car il redoutait les « talents » de son élève improvisée. Son esprit lui indiqua ainsi que commencer avec un instrument à vent serait le plus sage, bien que cette catégorie d'instrument perdait un peu de sa superbe dans le folklore local lorsqu'il était confronté à quelque chose de plus conventionnel. Il ne tenait qu'à elle de se lancer dans la pratique de ce qu'elle voulait, mais lui n'allait lui offrir cette poussée nécessaire à effectuer un premier pas.

« Oh, je sais ! »

Il claqua enfin des doigts avant de faire apparaître dans un nuage de fumée un ocarina. Tombé en désuétude à cause de sa rareté, il allait faire un parfait premier instrument, évitant alors à la jeune femme de jouer de la flûte comme plus des trois quarts des musiciens lors de leurs débuts. Fier de sa trouvaille et ne se gênant pas à le montrer, il tendit l'objet à Alice avant de réitérer son petit tour et d'en faire apparaître un similaire, lui permettant dès lors de donner des explications plus précises quant à son utilisation. Cependant, pour éviter que le binôme n'eut à déranger les badauds par leur cours, le jeune homme invita l'Iwajin à le rejoindre, alors qu'il commençait à se diriger vers l'extérieur du village, le pas léger et l'air toujours aussi content de sa personne.

Il finit par s'arrêter sur une modeste colline qui surplombait en partie le hameaux dans lequel il s'était reposé. Un léger vent balayait les herbes dans une danse folle, portant avec lui les fragrances d'une saison avancée. L'air avait beau se rafraîchir au fur et à mesure que les jours passaient, il gardait toujours cette légère odeur de pureté que seules les montagnes du pays des roches pouvaient se targuer d'avoir. S'offrait à eux un paysage des plus simples, des chaînes s'étendant à perte de vue et dans toutes les directions, la cuvette dans laquelle ils se trouvaient retranscrivant une légère impression d'infériorité face à leur immensité. Elles étaient parsemées çà et là de quelques sentiers aménagés pour l'approvisionnement et les voyages, ces mêmes qu'on distinguait légèrement du fait du brouillard qui flanquait le côté Ouest. Prenant une grande inspiration à s'en brûler les poumons, le blondin s'assit alors en attendant son élève d'un temps, se permettant de claquer une nouvelle fois des doigts avant de faire apparaître une jarre remplie de cookies. A l'approche de l'Iwajin, il lui en proposa un avant de directement enchaîner sur la raison de leur venue ici. Son air enjoué avait laissé place à quelque chose de plus calme et serein, laissant alors penser qu'il était plus sérieux qu'auparavant.

« Alors... As-tu une idée de comment ça marche ? »

[HRP : Oais je sais, j'ai beaucoup de retard, désolé ><]
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