Spoiler:

Hier encore elle ne la détenait, ce qui aujourd'hui lui causait une lassitude extrême. Cette affreuse régalia était porteuse d'un poison? Si pour ces fanatiques écrasés durant l'insurection, elle était une arme fantastique, pour Akumu cette chose était tout bonnement indigeste. Rien qu'en la tenant quelques secondes en sa mimine naine, Kobato était presque atteinte de crise d'urticaire. Sans doute ce trésor ne l'avait élu et donc ne tolérait son toucher malsain. Pourtant le sang de l'enfant n'était pas plus monstrueux que la nature de chakra de cette sphère empoisonnée. Il y a peu encore, la beauté à la chevelure des blés ne possédait rien, mis à par son bandeau d'Oto non rayé, son dodaichi et cette peluche lapin volée sur la dépouille de la vraie Kobato de Tanzaku. Aujourd'hui, en son petit sac à dos, la petiote transportait cette malédiction, létoile qui donne un chakra féérique et au potentiel sans limite. Bien enfermée dans un petit coffret à l'intérieur du sac, monsieur lapin la gardait. Ce qui pu paraitre incongru, c'est qu'elle ne rapporte cette arme en la cache d'Akatsuki. Kobato avait la sainte horreur de prêter ses jouets et ce même s'il s'agissait de faiseur de bourbier inter-sidéral. Ainsi donc elle se mise à errer vers une destination incertaine, déboulant à petits souliers dans un vaste désert. La chaleur épouventable aurait pu la déranger mais finir désécher n'était pas une torture insurmontable pour notre monstre notoire. Ainsi donc elle parcoura cette imense lande sabloneuse, sous un ciel peu clément tout en épuisant bien vide les réserves d'eau de sa gourde. Sans doute sa tenacité lui venait de son côté reptile plus flagrant que son humanité qui n'existe qu'au travers de son enveloppe d'angélique.

Pourtant la morsure de l'astre diurne faisait son effet, lui troublant légèrement la vue. Elle se sentit légèrement patraque après cette première heure d'errance. Si bien qu'elle sortit de son petit sac, un lige blanc pouvant faire office de serviette comme ici de turbant qu'elle se noua autour de son crâne de lilipucien. Puis la voilà qui poursuivait sa route. Et bien que sa robe gothique ne soit du tout adaptée à cette marche laborieuse et érintante, elle tint bon. De tout temps elle avait été entrainée à survivre à tout, ou presque. Mais voilà qu'elle apperçu au loin des ruines, elle ne savait le concept du mirage ainsi elle y accouru dans l'idée de s'abriter à l'ombre de ces murs prisonniers des dunes majestueuses. Le petite blondinette contempla d'un petit air attentif ces vestiges d'une brillante civilisation. Se demandant ce qui avait bien pu la pousser à sa ruine. Elle rentra par la grande porte, s'infiltrant en silence telle une ombre, flirtant avec ces ténèbres mortes. Pour en ces murs frémissant, ressentir une pulsation lui donnant un haut le coeur. Des murmures voguaient également, elle ne se fit nullement priée pour se déporter à l'écar. Se terrant dans l'ombres d'un recoin bien en hauteur. De son perchoir, ses pieds se balançèrent dans le vide. Elle se délecta d'une pêche aux infos truculente. Puisque selon les dire de la petite clique de malfras postée en bas, au centre d'une sorte de plateforme circulaire baignée d'un grouffre presque sans fond, se tenait une sorte de sceau démesuré.

Tour à tour ses prunelles, l'une rubis, l'autre de saphir, lorgnère frénétiquement ce qui crevait l'oeil de pierre au centre des fanatiques peu discrets. Sa vision de faucon dénota avec exactitude un kunai fiché dans la roche. Elle ne comprit bigrement rien au pourquoi de l'attirance de son regard pour cette babiole. Bien qu'elle soit une sacrée collectionneuse, friante et farfelue d'armes en tout genre. Sa reluire et ses formes lui plaisaient. Un appel irrésistible l'appelait à cet outil vieillot. Seulement elle s'en garda bien, elle tendit à se reposer ici un moment. Ces cafards finiraient bien par déguerpir à défaut de la repérer. Puisque la belle savait effacer sa présence à merveille et devenir invisible dans son environnement. Elle apprit d'une langue bien pendue et de ces riards écerveulés, que cet endroit était les ruines de la jadis glorieuse Rôran détenant une arme appelée Ryûmatsû. Elle manqua de proférer un soupir, encore des fous dansant autour d'un poison. Il n'y avait donc pas que cette maudite météorite dont elle devait se débarasser. Intriguant, qu'un monstre veuille éradiquer le poison corrompant l'humanité. Surrement pas dans un but humaniste. Elle pensait juste que ces armes défectueuses et sales ne seraient pas utilisées contre l'Akatsuki. Elle se demanda si sortir à l'air libre l'étoile ne serait pas une mauvaise idée. Peut-être qu'en la jetant sur le sceau, la réaction en chaine détruirait les deux armes. Elle réfuta bien vite cette pensée, l'étoile pourrait peut-être lui servir plus tard mais en attendant il lui démengeait affreusement d'étriper ces lascards pour voler cette magnifique dague.

*Can I kill them all, my precious ?*

La veine du Dragon

Kôga Shirayuki 
Fûma Tsubaki
Akumu Uzumaki

Le vent faisait voler mes cheveux. Ma longue queue de cheval virevoltait au gré des brises qui me fouettaient. Pareil vent dans le désert ne signifiait qu’une seule chose : une tempête était proche. Sans nul doute, nous tomberait-elle dessus avant que nous n’ayons pu arriver à destination. Mais nous n’avions pas le temps de nous arrêter pour qu’elle passe. Comme les vrais hommes du désert que nous étions à présent, nous allions braver vaillamment cette tempête. Je sentais sur mes épaules et mon sac mes renards en train de s’agiter. Ils semblaient bien moins sereins que moi à l’idée de braver cet obstacle. D’un raclement de gorge, je leur fis comprendre que tant que je serais avec eux, ils ne craindraient rien. Ce qui n’empêcha pas à Kiirokitsune de planter ses griffes dans mon armure. A mesure que je courais derrière Fûma, je sentais que la tempête commençait à se faire de plus en plus forte. Mais après une heure, nous arrivions enfin à destination. J’avais bien du mal à distinguer les choses au loin avec cette tempête. Néanmoins, je pouvais constater des ruines partout. Alors c’était ici la cité détruite de Roran ? Nul doute qu’elle devait être bien plus imposante dans le passé qu’elle ne l’était aujourd’hui. Il n’y avait là que des ruines, et qui plus est, le sable en avait recouvert une bonne partie. Fûma s’arrêta et me regarda. Où se trouvait donc Mukade ? Notre mission était de nous occuper de lui. Aussi, devons-nous dans un premier temps le localiser. Je plaçais un index sur mon torse et pointait une direction, avant de pointer Fûma et d’en montrer une autre. Le message était on ne peut plus clair : dispersons nous. Il hocha de la tête pour montrer son approbation.
 

Lentement, la main sur la poignée de mon arme, j’avançais pas à pas dans le sable chaud. Mon regard se posa à un moment sur une statue étrange. Qu’étais-ce ? Je m’approchais afin d’en savoir un peu plus, quand soudain elle s’anima et se mit à foncer vers moi. Je compris de suite que c’était en réalité une marionnette contrôlée par Mukade. D’un geste, je dégainais ma lame, et de ma main libre je tapais deux fois sur l’armure de mon torse pour signaler à mes renards de se mettre à l’abri. J’esquivais l’assaut bête et frontal du pantin en effectuant un roulade sur le côté. Profitant du temps qu’elle mit à se retourner et foncer vers moi à nouveau, je posais à terre mon sac. Mon arme se nimba de chakra, je sautais en l’air, prêt à attaquer. D’un mouvement sec et latéral, je créais une serpe de chakra. Cet assaut ne visait pas la marionnette directement, mais les fils qui la contrôlaient. Au moment même où mes pieds touchèrent le sol à nouveau, le pantin s’écrasa, inanimé. Eh bah, trop facile… Toujours l’arme dégainée, je cherchais l’endroit où se cachait Mukade. Mais je ne vis qu’un groupe de trois pantins. De nouveau, je fis passer mon chakra dans ma lame. Mais alors que je commençais le mouvement de mon attaque, un pantin sortit du sable, devant moi. Il allait trop vite pour que je puisse m’enfuir, aussi devais-je le contrer. Ce ne fut pas compliqué. Mais les trois autres en profitèrent pour foncer vers moi. Je ne devais pas me laisser avoir comme ça. Ma main gauche vint se saisir du bout de mon arme, et d’un mouvement sec faire l’extérieur, je me fis saigner. Tout en lâchant mon arme, je sautais en arrière, prenant appui sur le pantin en face de moi. Entre le moment où mes pieds touchèrent le sol, et le moment où je décollais, j’eu le temps de réaliser une série de mudra. Ma main ensanglantée se posa sur le sable, produisant une explosion de fumée blanche. Bokuden se retrouva enfin à mes côtés. Alors que la marionnette qui me faisait face quelques secondes auparavant tenta de venir blesser Tsukahara-sensei, ce dernier se contenta de lui envoyer un coup de poing. Sa force immense fit se fracasser le pantin en une multitude de morceaux. C’est alors qu’avec effroi, je constatais que des notes explosives se trouvaient partout sur les morceaux du pantin. Merde ! Avant que je ne puisse bouger, Bokuden m’agrippa et effectua un bond impressionnant en arrière. Le souffle de l’explosion lui donna du mal à atterrir correctement au sol, mais nous n’avions rien. Plus que trois. Alors qu’ils fonçaient vers nous, je réalisais la même serpe de chakra que précédemment. Le pantin qui se trouvait éclata lorsqu’il fut touché, et il ne mit pas longtemps à exploser. Les deux pantins restant décidèrent de s’attaquer chacun à un l’un de nous. Grossière erreur de la part de Mukade. Bokuden sortit son katana et me sourit. Je compris alors ce qu’il voulait. Tel un seul homme, nos lames se levèrent, puis fendirent les pantins avec la grande puissance de l’Iaigiri. L’explosion des pantins fut anticipée aisément, de la même façon qu’avant. Bien nous en avions terminé avec eux. Mais le nukenin restait toujours introuvable. Bon sang mais où était-il ? Je récupérais mon sac, et mes renards revinrent eux aussi. Dans un bruit de métal qui frotte, je rangeais ma lame. Bokuden se rapprocha de moi.
 

« Je connais cet endroit… Ne me dis pas que quelqu’un convoite ce à quoi je pense ? »

Je hochais lentement la tête pour confirmer qu’il avait raison. Tendant l’oreille, j’entendais des bruits de combat du côté de Fûma. Sans y réfléchir le moins du monde, j’entamais une course pour voir ce qui se passait là-bas. Peut-être avait-il trouvé Mukade ? Si c'était le cas, ce serait sûrement fini avant même que je n'ai le temps d'arriver jusqu'à lui...

L'attente fut assez locace, il lui était permis de se prélasser et de faire la sieste sur sun haut perchoir. Ces humains, comme tout les autres, proféraient des paroles sur un timbre si haut qu'elle pouvait les entendre raisonner dans sa tête. Tout cela fut bien incontinent, à tel point que la princesse des serpents poussa un frèle soupir inaudible. Puis se laissant choir de son recoin sombre de porche, elle vint à toucher terre à nouveau. Sans grand bruit, telle une plume échouée ici sur de la pierre antique. Ce groupuscule en avait mis du temps à remarquer sa présence. Au loin, un certain diable soutenait son regard perfide et vairon. D'aucun  ne frémit à cette avancée douce, ses petits souliers foulant la terre avec légèreté ne produisaient que de faibles vibrations. Ledit grand ponte de la secte aiguisa un de ces sourires reboutant comme on en voit chez les grands bouchers du populisme. Encore un esprit dément. Il fanfaronna, trouvant bien mignonne et courageuse la petite Kobato, qui s'avançait d'une lenteur affligente et reposée, sur ce pont de pierre interminable. Elle ne daigna rétorquer son patronyme, cet affront lui valut un ordre de rebrousser chemin avant de disparaitre. Elle restait indiférente quand à cette verve ignare. Deux missiles lui fusèrent dessus, de simples kunais. Elle du leur sembler fantomatique en se déplaçant si vite qu'elle ne sembla avoir vraiment bougé. Principe de l'image rémanante. Elle persista en son avancée si lente, ne franchissant pas même le quart du chemain au-dessus du gouffre béant. Ses paupières se plissèrent légèrement, traduisant sa petite hargne à l'encontre de ces misérables. Son iris rubis étant le plus menaçant d'entre ces prunelles se plantant sur ce Mukade. Elle ne désirait que les exterminer ...

Mais voilà qu'un fanatique s'élançait à vive allure. Cette bande de raclures comportait-elle des ninja ou des bandits ? Elle ne pu s'avancer en raisonnement. Se contentant d'accueillir comme il se devait ce suicidaire. Elle plongea sa main gauche dans le col de sa robe, dans son dos pour en sortir une lame courte de shinobi. Là en une fraction de seconde, elle porta le coup assassin, fondant sur l'assaillant pour lui trancher la gorge. Elle en vint à se figer dans son dos tandis que l'homme devait agoniser. Pourtant il n'y eut pas qu'un éclair d'agent pour déchirer la pénombre de ce tombeau. Il y eut un flash, sencible, étrange et surtout aveuglant. Emit depuis le dos de la petiote, lui donnant une sorte de halo violacé avant de produire une explosion lumineuse  de courte portée. Ce simple flash suffit à déconcentrer ces spectateurs grotesques, Mukade avait poussé un Nani. Cette suprise ébranlaà peine la bête qui entendit quelque chose craquer dans son dos. Elle n'était plus baignée d'un halo maléfique et sembla avoir reprise sans le savoir sa véritable forme. D'un petit regard en arrière, elle dénotait une sorte de manequin donc la tête flotait dans les airs. Le corps mécanique revint à la charge, elle l'envoya valdinguer dans le vide d'un coup de pied tandis que la tête était tranchée en deux. Ce qui la fit déchanter et bondit en arrière, fut la vision de notes explosives à l'intérieur. La violence de la micro explosion la fit déraper en arrière sur la roche et la déstabilisa assez longtemps pour que deux autres automates ne soient repérés que trop tard. Là elle n'eut d'autre choix que d'user de ninjutsu.

Elle lacha sa lame se fichant au sol à ses pieds. Composant de brefs mudras tandis qu'elle était encerclées par des pantins armés de sabres. De ses longues manches noires en dentelles s'évadèrent d'imposants serpents venant imposer de redoutables étreintes à ces détracteurs. Avant de les relacher en les laissant choir dans le gouffre des ombres. Puis elle se baissa pour reprendre sa lame et la garder dans sa mains droite. En se redressant elle vit se former des sillouhettes dans la gueule luminescente de l'entrée de la tour. Elle se retourna vers la bande à Mukade. Puisqu'elle ne pouvait pour le moment changer d'apparence, comme si son chakra était défectueux, elle ne pris pas le risque d'être découverte comme ninja d'Oto. Car elle portait toujours ce bandeau frontal d'un argent sublime cousut sur un tissu noir. Le tout noué au cou avec de la liberté d'espace pour juste reposer sur sa poitrine. Elle n'avait l'envie d'avoir à répondre à des questions de ninjas de Suna sans doute venus pour la tête du perfide marinnettiste. Elle ne fit que procéder à une nouvelle avancée. Venant à rencontrer à nouveau de la résistance sur la moitier du pont. Une jambe vint parer une lame, la brisant même en fprçant pour fracasser la tête du pantin jeté dans le vide. Ses protections d'anbu se révélaient parfois aussi utiles. Puis elle continuait son avancée, Mukade n'avait plus que trois serviteurs. Se risquerait-il a les perdre vainement ? Cette beauté fatale l'éradiquerait s'il faisait ainsi. Et ses nouveaux arrivants, que provoqueraient-ils ?

Spoiler:

La veine du Dragon

Kôga Shirayuki 
Fûma Tsubaki
Akumu Uzumaki

Boum, ha ha ha ha ha, ça a fait Boum. Bokuden qui saute, le sabre qui fonce vers le mur, du Bam, et ensuite du Boum. Wouhou, ça décoiffe, et sans decc’ avec ma coupe j’peux vous assurer que je sais de quoi je cause. Une épaisse fumée noire se forme, mais ni une ni deux, la tempête la balaye comme un pet sur une toile. Tsukuhara retombe sur le sable, dans une explosion fabuleuse. Eh faut dire que 300 kilos de viande qui s’écrasent ainsi sur du pov’ sable, ça passe rarement inaperçu. C’en était donc fini de toutes ces marionnettes ? Un bref coup d’œil aux alentours semblait confirmer cette idée. Fûma annonça clairement que c’était le moment d’y aller. Bokuden rangea son arme, d’un pas rapide se mit face à moi et lança un regard inquiet. Ce qui n’était pas vraiment son habitude.

« Si ce marionnettiste, ce Mukade comme Fûma vient juste de le nommer, vient à s’emparer de la veine du dragon, je n’ose pas imaginer quelle serait alors sa puissance. Je pense qu’il pourrait tout bonnement contrôler une véritable armée de pantins. Kitsune no Kami m’en soit témoin, je déplore la soif de pouvoir de gens de ton espèce Kôga… Qu’importe, comme ton le patron vient de le dire, allons-y. »

Oui, c’est bien ce à quoi je pensais, Bokuden n’était vraiment pas rassuré. Je ne pouvais pas lui en vouloir, même si je connaissais vraisemblablement moins bien que lui les effets néfastes de la veine du dragon. Mais si lui était inquiet, alors je l’étais aussi. Conformément aux ordres de Fûma, nous pénétrâmes à l’intérieur de la tour. Quelle ne fut pas surprise en constatant la présence au centre de Mukade. Nous avions enfin trouvé ce perfide déserteur. Il se trouvait accompagné de deux hommes. L’un sur sa droite, les deux autres, sur sa gauche. Ça semblait n’être que du menu-fretin. Mais, qui était donc cette jeune femme non loin de nous. Je pris quelques secondes afin de l’observer légèrement. Une demoiselle blonde, vêtue d’une tenue noire pour le moins singulière. Son identité était une chose bien superflue à mes yeux pour le moment. En revanche, la raison de sa présence en ces lieux était légitime. Mais que pouvais-t-elle bien faire dans cet endroit enfin ? Une autre personne venue dérober la veine du dragon ? Une alliée de Mukade ? Je devrais éluder cette question le plus rapidement possible. Mais tout d’abord, se débarrasser du pauvre gugusse tout seul à droite du déserteur.


Je brandis ma main gauche, tandis que la gauche fila se munir de la garde de mon arme. Bokuden saisit la main que je lui tendais avec force. La lame commençait à sortir, alors que le Maître Renard effectua un tour sur lui-même pour me donner de la vitesse. Il me lâcha alors pour que je fuse vers l’ennemi à toute vitesse. C’était comme être projeté par un foutu canon. J’avais dû prendre au moins 3G dans la face, mais ma vitesse était juste incroyable. Mon chakra vint nimber ma lame, à présent sortie entièrement de son fourreau. Alors que j’arrivais à proximité de l’homme à droite de Mukade, ma lame commença à entrer dans sa chair. A mesure que je continuais d’avancer, la lame pénétrait son corps, toujours un peu plus. Lorsque la garde de Tsume Fokkusu se retrouva en contact direct avec le corps de l’homme, mon élan l’entraina, sans bien me ralentir. Il commença à basculer vers l’arrière, puis sous l’effet de ma force et de ma vitesse, s’envola tout simplement avec moi. Effet de cela, ma lame se planta finalement dans le sol de pierre, à cinq mètres de l’endroit où j’avais percuté l’homme. Le toisant, ma lame dans son cœur, je constatai qu’il n’était plus de ce monde. Il semblait même être mort avant même d’avoir touché le sol, pourtant, tout cela s’était déroulé en une seconde grand maximum. Cette combinaison que j’effectue avec Bokuden n’est en rien inesquivable. Mais elle démontrait toutefois une chose, les hommes de Mukade n’étaient pas bien puissants à première vue. Lentement, je me relevais, retirant ma lame de ce cadavre encore chaud. Dorénavant, le déserteur se trouvait entre Fûma et Bokuden d’un côté, et de moi de l’autre. Donc, outre la classe extrême de mon attaque, elle visait bien un but : encercler Mukade pour mieux le défaire. D’un geste sec, je fis tomber le plus se sang possible de ma lame. Mon regard bleu dans celui de Fûma lui faisait expressément comprendre qu’il pouvait s’amuser lui aussi à présent.

L'air devint de plus en plus tendu au fur et à mesure que du peuple débarquait. Son intuition se révella on ne peut plus exacte. Ces urluberlus drapés tels des samouraïs étaient bien des agents de Sunagakure. Elle rengaina sa lame éclatente dans les tébères, en douceur l'éclair d'argent retournait au repos. Elle n'aurait certainement plus besoin de se battre. Par le présent geste elle démontrait qu'elle ne représentait en rien une menace pour l'homme canon et son maître. Elle se laissa gagner par deux êtres bellicistes allant quémander une juste fin sur le sabre de ce ponte truculant. Elle le laissa passer mais ne s'écarta de sa route, puis prit sa suite. Toujours autant envoutée par la régalia fichée dans la roche du sceau. Mukade même acculé au plus haut point, vociféré toujours. Sa verve ennuyait la belle désireuse de lui arracher sans prendre de gants. Lui et ses acolytes auront eut la langue trop bien pendue jusqu'au bout. Elle le voyait déjà égorgé ou jeté au gouffre des ombres. Mais la providence était sienne. Car bien que la vitesse de pointe de notre Ligue des Justiciers soit faramineuse, ce fieffé gredin parvint à réussir son entreprise tout en sauvegardant sa pitoyable existance. Si elle avait su, elle aurait usé du Shunshin no jutsu pour en finir elle-même. Après tout on est jamais mieux servit que par soit-même. Pour ce qui est de la prudence, la beauté des blés eut dénoué son bandeau pour le fourer dans son petit sac à dos. Ce temps d'action devint presque amer dans sa bouche. Elle aurait eut mile fois le temps de pourfendre ce séléra plutôt que de cacher son appartenance à Otogakure. Voilà qu'elle en payait le prix au centuple ...

Elle n'avait que faire des informations qu'elle engrangeait, le Yondaime Hokage ne raisonnait pas dans son esprit. La seule chose qui la retenait ici c'était ce vieux kunai que l'odieux nunkenin osait souiller de ses mains. Par sa folie et sa soif de pouvoir démentielle, cet homme entraina une épouvantable réaction en chaine. Le désir corrompait la raison et emplissait le coeur d'un vice indicible. La princesse des serpent était à peine la proie du désir, elle aimait seulement collectionner des armes uniques. Mais n'elle n'était dévorée par cette pourriture virale comme le présent Mukade. Lui qui sembla subir le châtiment de sa démence. Il absorba le sceau comme il l'avait dit. Au moins il avait quelque chose sous la ceinture. Hélas elle ne fut assez rapide pour endiguer ce chaos. Et la voilà emportée dans une immense colonne de lumière. Accablée d'une cécité et de vertiges, elle perdit vite conscience comme si ce maléfice était redoublé par le poison de l'étoile. Elle se dit seulement que périr ainsi était trop bête. Si elle venait à se réveiller, elle massacrerait Mukade et le jetterait en pature au Roi des Serpents, Manda.

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