Retour du Nuage Pourpre au dessus du Désert [EVENT/Sunajins Only]

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Le vent se levait sur le village caché de Suna mais contrairement à son habitude, il n'y a pas que le sable que cette bourrasque a amené dans la demeure du Kazekage. Six silhouettes se dressaient à l'horizon et s'approchaient des remparts du village. Elles avaient toutes un point commun : Des cheveux oranges, des piercings au visage, un manteau noir constellé de nuages rouges, un bandeau ninja représentant quatre traits verticaux scindés par un cinquième horizontal en leur centre et des yeux violacés marqués de cercles concentriques. Les 6 avatars de Pain, le Dieu d'Ame et chef de l'Akatsuki étaient en marche pour capturer l'hôte du village. Ils étaient suivis d'une septième forme, plus massive et portant le même vêtement en plus d'un jingasa de paille duquel pendaient des lanières blanches. Ce dernier était chargé de s'occuper des gardes sur l'extérieur du village ainsi qu'à l'entrée et sur les hauteurs. Plutôt que de se diriger vers l'entrée située entre 2 pans de falaise immenses taillés en escalier, les corps de Nagato se séparèrent et encerclèrent le village sur les hauteurs désertées par la garde tandis que le 7ème larron prenait la direction de l'entrée étant donné qu'avec sa corpulence, grimper sur les falaises ne serait pas chose aisée. Une fois tous à leur poste, Shuradô provoqua un éboulement à l'entrée une fois que leur camarade fut entré avec l'un de ses missiles pour refermer la cuvette contenant le village, compliquant toute retraite ou fuite. Simultanément, Chikushôdô composa un mudra et invoqua le Rhino géant qui se lança dans une cavalcade sauvage, détruisant une partie du village dans un vacarme assourdissant. Tendô observa la scène et commenta pour lui-même :

"Voilà ... d'après les infos que Deidara a obtenu la dernière fois, c'est en s'en prenant au village qu'il a pu pousser l'Hôte à commettre l'erreur qui l'a conduit à sa perte ... Il n'y a plus qu'à attendre le bon moment et à l'attraper ..."

Le sang et la poussière se mélangeaient dans les décombres, les cris de terreur et de souffrance résonnaient dans tout les coins, un véritable cataclysme s'était abattu ici. Nagato fut touché par tant de désespoir mais la souffrance était nécessaire pour saisir toute la saveur de la Paix. Shuradô, posté à l'entrée, repoussait tout les ninjas qui essayaient de quitter le village pour avertir l'extérieur de l'attaque, utilisant sa force herculéenne pour les projeter et même sa queue dentelée contre les plus coriaces. Les autres faisaient de même depuis leur point d'observation en déstabilisant les grimpeurs arrivés au sommet pour les forcer à se décrocher, Ningendô en leur volant leur âme, Gakidô en absorbant le chakra qu'ils utilisaient pour grimper et Jigokudô en les terrorisant grâce à la présence du Roi des Enfer, Chikushôdô, quant à lui, invoqua le Buffle géant en renfort et Tendô, lui, abattait les oiseaux messagers un à un avec ses bâtons noirs qu'il lançait avec une précision meurtrière. Soudain, un grondement sourd venant des tréfonds du village se fit entendre et le sable commença à bouger de lui-même et à se concentrer en certains points. Tendô sourit en voyant cela, composa des mudras et se dit en fixant intensément le village attaqué :

*Le voilà ...*

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× EVENT ×

L’horizon, une image d’un paysage qui ne change que très peu au fil du temps. Ceci est d’autant plus véridique quand cette perspective est celle d’une étendue complètement dénudé et ce sur des surfaces infiniment grande. Un désert : une surface presque entièrement recouverte de petits grains tout identiques, autant de par leurs couleurs beige, que par leurs tailles microscopiques. L’eau ne fait acte de présence que très rarement ici, seules les rosées matinales apportent un peu de ce liquide vital aux peu de gens habitant cet endroit pour le moins, inhospitalier. Mais malgré ces caractéristiques pour le moins, déplaisante, il existe des raisons qui ont poussé les gens à s’installer dans des endroits comme ceux-ci. Ce fût le cas de la population d’un petit village du nom de Suna, le village caché dans le sable au pays du vent. Ce village à une longue histoire que je ne raconterai pas ici. Les seules choses importantes à mentionner sont que le village est actuellement dirigé par un jeune homme du nom de Gaara, du Désert. Le réceptacle de Shukaku, le Monstre-Tanuki à une queue, soit la première de neuf créatures de puissance au Chakra incommensurable. Bien entendu, qui dit puissance, dit risque. C’est dans cette optique que le village fût victime, il n’y a pas très longtemps de ça, d’une attaque quelque peu, détonante. Deidara, un jeune homme à peine plus âgé que le Kazekage actuellement en service, usât de Jutsus explosifs afin de combattre ce Jinchûriki. Contraint de protéger son village, Gaara ne pu se battre convenablement, utilisant des techniques de hauts niveaux afin de protéger sa population. Vaincu, il fût emporté et le village fût laissé tranquille car l’organisation qui le recherchait ne voulait pas nécessairement détruire le village : il ne voulait QUE lui. Sauvé de justesse par ceux de son village ainsi que de ses alliés su pays du feu, Gaara réussi à s’échapper des griffes de l’organisation qui en avait après le démon en lui. Depuis ce jour pas très lointain, Gaara ne cesse de vivre dans la peur que ces gens mettent de nouveau la vie de sa population en danger.

Le sommeil n’étant pas compatible avec l’hôte d’Ichibi le Démon du Vent, Gaara ne dormait pas. En perpétuel éveil, son esprit était envahi par des pensées, des idées et des inquiétudes qui se bouleversaient sans cesse. Gaara passait ses nuits à réfléchir, souvent à se tracasser. Depuis que l’organisation de la lune rouge a attenté à sa vie, il craint encore plus pour la vie de ceux qu’il c’était juré de protéger. Il savait que ces gens n’abandonneraient pas leur chasse pour si peu : ils allaient revenir cela ne faisait aucun doute, mais quand ? Gaara se posait cette même question encore et encore et c’était encore le cas ce matin-là, il était dressé bien droit, les bras croisés sur son torse. L’aube commençait à vouloir se pointer à l’horizon, un vent très léger parcourait l’étendue sablonneuse et vénèrent se briser contre les grandes parois du village, empêchant ainsi les villageois d’être importuné par les brises désertiques. Le Kazekage était posté sur le haut de sa tour, regardant lentement le soleil se lever, l’aube était rouge, plus rouge qu’à son habitude tout du moins. Gaara avait un mauvais pressentiment, un très mauvais. Il avait revêtu sa tenue de combat ce jour-là et non son habit de Kazekage, soit sa veste bourgogne ainsi que son plastron grisâtre muni d’un nombre conséquent de ceintures. Il sentait qu’il devait se préparer au combat. Mais il ne pouvait pas donner l’alerte seulement à cause d’une simple impression, non il n’affolerait pas la population inutilement. Voir le Kazekage dans cet accoutrement intriguait fortement ceux qu’il croisait, son regard était lourd, montrant ses inquiétudes. Gaara se promenait dans le village, à travers les rues et saluant les habitants. Ils étaient tous joyeux et vivaient bien, le village était paisible. Gaara s’était battu pour ce bonheur collectif, c’est pour l’amour qu’il avait changé du tout au tout et c’était promis de nouer des liens avec chacune des personnes qu’il croisait et de protéger ses liens. L’amour, le signe tatoué sur son front de son propre sang, représentait ce pourquoi il vivait désormais et ce en quoi il se battrait pour le reste de sa vie.

Sans prévenir, un grondement sourd se fît entendre, des cris de détresse fusaient de partout. La joie et la tranquillité qui étaient présentes il y a quelques secondes encore, furent remplacer par de la peur et de la panique. Le sol se mit à trembler lorsqu’une créature imposante à l’allure féroce pris place au centre du village en sortant d’un nuage de fumée qui se dissipât rapidement. Les gens travaillant à la volière faisaient leurs travail en envoyant des pigeons, surement a notre allié : Konoha. Mais c’était peine perdue, non seulement les pigeons arriveraient trop tard, mais ils furent exécuté sur-le-champ par un tireur expérimenté et précis. Le bordel était installé au village, c’était l’attaque que Gaara avait tant redouté et qui rêvait de ne jamais recevoir. Les gens couraient partout, pleurant et criant en espérant que cela allait changer quoi que ce soit. Une expression de tétanisation avait pris d’assaut le visage du Kazekage, réalisant que l’Akatsuki était revenu pour le chercher. Mais contrairement à la première fois, ces gens prenaient un malin plaisir à détruire le village et à tuer lâchement ses habitants, alors que la première fois il n’avait tué que ceux qui les gênaient. L’œil de Gaara devînt humide face à cet affreux spectacle inutile. Mais il dut vite reprendre le contrôle de lui-même, son visage paniqué reprit son expression habituel, une froideur sévère et glacial se dégageait maintenant de lui. Puisant dans sa puissance intérieure, il fît vibrer le sable recouvrant l’intégralité du sol. Il était prêt à déverser un désert entier sur ses adversaires. Ils leurs feraient payer ce massacre non justifié ! Le bouchon de sa jarre fût vite expulsé de l’orifice, le sable contenu sur cet objet se trouvant sur son dos était déjà imprégné de son propre Chakra, il lui était donc plus facile et moins coûteux en Chakra à contrôler, et il était d’autant plus rapide à faire réagir. Créant un nuage de sable devant lui, il y sautât sans hésiter. Cette technique lui permettait de léviter, voir même de faire voler, quelqu’un ou sa propre personne. À une vitesse déconcertante, il grimpât dans les airs afin d’avoir une meilleure vue d’ensemble et d’ainsi pouvoir parler au responsable de ce désastre. Se trouvant maintenant au-dessus du village, il voyait la scène dans toute sa grandeur, la seule porte de sortie du village pour les civils avait été bloqué, enfermant ainsi la population à l’intérieure du village. Quel sadisme, il n’était aucunement nécessaire de provoquer un tel génocide, Gaara aurait parfaitement accepté de les affronter sans qu’ils aient besoin de prendre tout son village en otage ! Quel acte dégoûtant… Cela le répugnait au plus haut point. Analysant rapidement la situation, il vu que cette fois-ci, l’ennemi n’était pas une seule personne, mais plusieurs ! Puis, d’une voix autoritaire, d’un ton très grave et qui imposait le respect, il criât haut et fort à l’intention de ses adversaires ces paroles :

Moi, Gaara du Désert, Godaime Kazekage, vous somme d’arrêter ce massacre !

©Wayke

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La paix

Nous étions Kenji, et la jeune femme Lyra dans le centre ville du village de Suna. Mangeant des ramens qui était bien a mon gout. L'homme au cheveux blanc avait montré des signes de retenu envers moi. Il pensait que mes parole n'était pas vrai. Il pensait que je n'étais la dans le but de détruire son village. Mais pas le moins du monde. J'étais ici dans le but de faire valoir mon rêve. Un monde de paix, de sérénité, sans crainte de mourir, sans peur de perdre quelqu'un qui nous est chère. Prenant tranquillement notre repas, nous continuons notre discutions. L'homme au cheveux blanc semblait être quelqu'un de puissant et d'aguéri. Il était de nature noble, avec beaucoup de sang froid. Il ne prenait pas la vie a la légère. Il paraissait très soucieux de la jeune fille qui était avec lui. Sans doutes sa petite soeur ou alors sa petite amie. Quoi qu'il en soit, ils étaient tout les deux très proche. Un instant de partage, un instant de connaissance entre nous. Qui fut coupé pas un vacarme des plus étrange. Un bruit assourdissant, des hurlements, les gens couraient dans tout les sens, tout le monde hurlé de panique. Comment le calme avait il pu laissé place a la tempête en si peux de temps. L'apocalypse venait d'atteindre le village de sable. Le sol tremblait, et un énorme grondement se fit entendre dans tout le centre ville.

Une bête immense foncé droit dans les bâtiments du village, détruisant tout sur son passage. En quelque minute le village connaissait la désolation, personne ne comprenait ce qu'il ce passé ici. Des villageois mouraient sous les pattes de cette chose affreuse, une chose géante, quelque chose de puissant venait d'entrer dans les terres du Kazekage. Mais pourquoi ? Les habitants du village n'avaient rien demandé. Pourquoi s'acharner sur eux ? Pourquoi atteindre a leur vie ? Les personnes coupable de cette chose devait payer ! Je me levais du restaurant ou l'on mangé avec les deux autres sunajins. Sortant du restaurant je pouvais voir les dégats causé par ce monstre. Des édifices complètement détruit d'une simple charge de l'animal. Un seul coup de corne suffisait pour pulvériser les immenses bloc de sable qui faisait office d'habitation. Des explosions retentissaient a chaque mouvement de l'horrible chose grise. Il fallait faire quelque chose pour empêcher que le désastre empire encore plus.

Je n'étais pas vraiment quelqu'un de puissant, je n'allais pas pouvoir sauver tout le monde, mais au péril de ma vie, je ferais en sorte qu'il y est le moins de victime possible. La bête était tout proche de ma position, courant a vive allure vers elle je commençais a concentrer mon chakra a l'interieur de ma main afin de pouvoir porter mon offensive contre cette chose. Je ne savais pas vraiment a quoi m'attendre, je ne savais rien de la force de cette invocation. La main ou j'avais concentré mon chakra sorti de ma poche arrière cinq kunai. J'étais a trois mettre du kuchyose qui continuer a détruire tout ce qu'il pouvait. Avec une belle adresse je lançais en direction du Rhino mes cinq kunai qui se plantaient tout autour de lui. Avec une formation en étoile mes kunais entouré l'animal, me laissant alors l'ouverture pour envoyer ma technique Ranton. Mes mains commençaient a se contracter, malaxant mon chakra a l'interieur des paumes de mes mains, les kunais commencer a réagir. Un puissant rayon d'éclair jailli de mes pieds en direction du premier kunai face a moi. Grace a ma précédente action, les kunais étaient tous imbibé de mon chakra. Le faisceau de lumière s'orienté vers le kunai de droit, et ainsi de suite pour entourer finalement mon adversaire du jour. Maintenant que l'invocation était emprisonné je pouvais lâcher ma technique sur lui.

" Ranton Sprenger "

L'énergie que j'avais concentré jusqu'a présent pouvait être lâché. Le faisceau de ma technique Ranton touchait l'animal géant. L'élément de ma technique était bien entendu le Raiton. L'éclair qui venait de toucher la victime de ma technique le carbonisé sur place. Chargé avec une très grosse intensité et un voltage qui pouvait atteindre les limites de l'imaginable. Le Rhino ne pouvait donc rien faire mise a part prendre ma puissante charge de plein fouet. Il était toute façon immobilisé par mes kunais qui l'entouré sans lui laisser la moindre chance de s'échapper. Quoi qu'il face, n'importe qu'elle mouvement, il allait griller sur place. C'était l'une de mes technique les plus puissant que je pouvais envoyer, mais c'était surtout une de mes technique la plus efficace contre une telle chose. Le choc fût puissant, et l'invocation disparut dans un nuage de fumé. La menace venait d'être écarté, mais il resté encore l'homme qui avait invoquer cette abomination. Mon regards se posait à présent vers le Kazekage qui était dans les airs sur son nuage de sable tout en préparant mon prochain assaut.

" Kazekage sama ! J'ai pas le temps de me présenter maintenant. Que voyez vous de la haut ? "

Spoiler:

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(c) Alyss (Kanade A. J. Rye) pour Aokawa Ryu

Red Night

Suna ♦ Akatsuki.

Telle la pervenche, la mélancolie se faisait omniprésente. Cette fleur se posait près de l’autel de Mehlia pour ne pas qu’elle oublie que la présence de ce végétal était un moyen d’exprimer notre tristesse. Épouse que je ne peux oublier, ce bouquet paraissait comme un appel à l’aide se voulant discret. Surgissan de façon irrépressible, je ne pouvais nier être atteint par cette dernière. Mais il fallut que je rebondisse vite car la faiblesse ne devait pas s’emparer de moi. J’ai su me servir de celle-ci afin de changer les choses et d’avancer. Accepter la tristesse pour avancer n’est pas quelque chose de facile, il faut prendre sur sois et devenir juste et impartial. Elle était le signe que je tenais à ce qui était sur le point de s’achever. Sa fin ne me laissais pas indifférent cependant, c’était la preuve que derrière ce masque glacial que je revêtais au quotidien, se cachait un brin de ce qui était du social. Aujourd’hui j’ai accepté cette tristesse, et les larmes qui ont coulé auparavant d’avaient plus de raisons d’être. Prendre cet état émotionnel comme une chance de pouvoir démarrer la nouvelle page de ma vie, voilà qui était fait. Je me suis redressé, face à l’autel de Mehlia se trouvant au fond de ma demeure, je me suis tourné de l’autel puis j’ai pris la direction de la sortie.

C’est en sortant dehors que j’ai senti naître en moi une certaine alerte. Une réaction d’explosions, un enchaînement. Non loin de ma demeure. Je serrai les dents intérieurement, le regard toujours aussi vide mais nous pouvions sentir qu’une sorte de colère s’emparait de mes yeux. Je ne permettrais pas que Suna se fasse attaquer une fois de plus. L’Akatsuki avait fait des siennes il y a plusieurs jours, cette fois-ci je n’allais pas laisser faire la lune pourpre. Vive réaction causée par la destruction qui animait le village caché du sable. Il m’était difficile de ne pas maîtriser ma colère, le but ayant toujours été de ne pas se laisser dépasser par les émotions. Cette colère d’aujourd’hui, j’en connaissais la cause et je faisais le nécessaire pour paraître aussi calme que possible. M’engager dans le combat en perdant mon sang-froid ne me correspondait pas, et j’aurai bêtement perdu la vie. Causée intérieurement et extérieurement, cette colère j’allais m’en servir à mon avantage et l’évacuer sur les auteurs de l’infamie se déroulant actuellement dans ce qui est aussi, mon village.

Je n’allais pas m’encombrer de ma longue veste de cérémonie en kimono. Aujourd’hui, il fallait que je me sente le plus léger possible pour ne pas être entravé lors de l’éventuel affrontement. Bien que cela semblait être inéluctable, le terme d’»éventuel» n’avait pas de raisons d’être. C’est alors que d’un pas assez rapide je me suis dirigé vers le salon où, contre le mur, était accroché Gõken: mon sabre. De cette lame, j’allais pourfendre les intrus. Les attaques semblaient venir de toute part, le village était cerné fallait-il croire. Le seul moyen d’assurer, était de les repousser de l’intérieur. Je prenais du retard, et c’était mauvais. Ajustant ma longue écharpe je rejoignais le toit de ma résidence. Je regardais les destructions se manifester aux quatre coins du village... Il fallait s’engager maintenant, nier le fait que je pouvais mourir et faire mourir nos ennemis. Car je ne ferai preuve d’aucunes pitiés ni de clémences à l’égard de ceux qui s’en prendront à mon village natal. Je me tenais sur le toit, l’allure du vent était sans égal, les brises avaient évolué en bourrasques prédatrices tandis que des explosions s’élevaient à tel endroit et à tel emplacement.

Ayant attaché le fourreau à ma ceinture de kimono, la lame dormait paisiblement dans cet accessoire. Mais bientôt elle allait devoir sortir de son sommeil pour fendre à nouveau quelque chose de physique... comme des corps, ceux de ces infâmes personnages. Je sentis mon corps s’alléger, et je décollais furtivement dans les airs alors qu’au loin je croyais voir Gaara. Oui, c’était lui sur ce sable agissant comme moyen de locomotion. Son cri à l’égard de l’ennemi semblait être imprégné d’une volonté certaine, il voulait protéger Suna. Mais en baissant le regard vers les auteurs de ces multiples destructions, leur manteau confirmèrent ce que je pensais tout à l’heure. C’était Akatsuki, et ils étaient revenus pour lui... Pour mon filleul. Ma vitesse de déplacement aérien augmentait en vue de allègement de mon poids, et là j’arrivai enfin à Gaara, l’expression du visage aussi glaciale que celle qui pouvait voiler le visage de l’adolescent: «La force des mots est inutile contre ces personnes. Ils sont revenus pour toi, nous devons les éliminer. Restes dans les hauteurs et attaque d’où tu es, tu as tout le sable à disposition. e rejoins la terre ferme pour les repousser... Sois prudent.» Ma main se reposa doucement sur son épaule, lui faisant savoir que je voulais qu’il reste en vie, et je me suis mis à me diriger vers le village assez rapidement.

Je ne devais pas perdre la moindre seconde, j’allais de plus en plus vite, ma main droite s’étant posée sur le manche de mon sabre. J’étais prêt à dégainer au premier ennemi dans ma ligne de mire. Ils n’étaient pas difficile à discerner dans cet environnement relativement clair, leur manteau noir ponctué de nuages pourpres ne devaient pas être si difficile à discerner. Je poussais les Sunajin échappant de peu aux attaques survenant de nul part alors qu’en face de moi se dressait l’un d’eux (Jigõkudõ). Ma main resserra mon étreinte sur le sabre, près à dégainer pour l’avoir d’un seul coup. Il semblait trop occupé à effrayer les habitants avec cette ... chose. Technique bien spéciale j’allais devoir l’avouer. Mais en vue de ce que j’allais faire, je ne lui laisserai certainement pas le temps de répliquer. Mifune-shishõ, je vous remercie de m’avoir enseigné l’Iaidõ. Tranchant furtif et légendaire du sabre, empêchant l’exécution des signes incantatoires, mortelle de base. Ma vitesse augmentée par l’allègement du poids, je retrouverai mon poids initial pour acquérir une force d’impact plus imposante. Telles furent mes pensées, je l’attaquais de dos. Lâche ? Qui y a t-il de lâche à protéger son village ? Ses équipiers ne semblaient pas dans le quartier, j’attaquerai librement. Dégainant le sabre en arc de cercle, j’annulai allègement de mon corps afin d’élancer le sabre dans le but de le trancher. «Meurs.»

Techniques Utilisées:

Récapitulatif:

FICHE PAR STILLNOTGINGER.

[AOKAWA RYU AYANT QUITTE LE FORUM, MERCI DE NE PAS TENIR COMPTE DE SON MESSAGE.]

**Invité** Invité

PV : Nagato et Sunajins
Comment se rendre utile quand on n’est pas assez fort pour se battre ?

Dans son appartement situé au rez-de-chaussée Saphir était en train de lire un livre fort intéressant sur les samouraïs prêté bien évidemment par son maître. Le nombre de livres qu'elle avait lu et relu depuis que Fuma l'avait pris sous son aile était ahurissant. Oh cela ne la dérangeait pas vraiment de lire elle avait toujours adoré ça. La petite fille qu'elle avait été une éternité auparavant adorait se percher sur les genoux de sa mère ou de son frère pour écouter une histoire. Ou en lire à sa petite soeur elle-même perchée sur ses genoux. Elle avait toujours adoré ça, lire... Mais elle n'avait jamais lu autant et en plus son maître lui demandait de tout mémoriser ce qui vu la complexité de certaines données n'était pas forcément simple. Pour cela qu'elle relisait souvent des passages ne voulant pas décevoir celui qui lui apprenait tout. Une esquisse de sourire se forma sur ses lèvres alors que ses yeux parcourraient les lignes de mots.

Elle se rappelait la première fois que Fuma avait posé un livre devant elle. Un énorme bouquin relié soigneusement traitant de plein de choses sur le monde et la vie en général. Saphir se rappelait avoir regardé son maître avec incompréhension et avoir sursauté quand il lui avait dit de tout lire et de tout mémoriser... Il devait bien y avoir des centaines de pages dans ce pavé ! Mais elle avait fini par obéir et y avait pris un certain plaisir en fin de compte. Elle avait moins aimé devoir répondre aux questions de Fuma après avoir fini surtout que ses réponses devaient être à chaque fois d'une précision redoutable sous peine de devoir recommencer à lire et à répondre. Mais la méthode avait porté ses fruits et maintenant elle faisait cet exercice même sans en recevoir l'ordre appréciant les nouvelles connaissances et le renforcement de sa mémoire. Ses doigts tournèrent une page dans un geste fin et élégant goûtant la texture du papier avec une certaine joie.

Soudain elle sursauta et chiffonna les doigts sous l'effet de la surprise ce qui la fit grimacer elle allait se faire tuer par son Shishou c'était sûr. Elle se leva lâchant le livre et fronça les sourcils. Le bruit qu'elle avait entendu était inquiétant. Comme si quelque chose de gros s'était effondré. Son regard couleur encre se tourna vers la fenêtre et s'écarquilla ensuite. Une maison était en partie détruite. Son instinct sonna comme une alarme dans sa tête et elle se jeta au sol plus par réflexe que par autre chose. Un immense souffle balaya l'air quand un monstre balaya la rue en chargeant. Réfugiée sous sa table Saphir se mit à trembler sous le choc. Elle était miraculeusement indemne un peu confuse cependant avec juste quelques égratignures.

Elle tourna les yeux et retint un juron. Son appartement était en partie détruit. Génial. Qui allait payer les réparations hein ? Comme si elle avait les moyens... Certes son maître était riche, mais c’était pas une raison pour lui demander de l’argent. Elle avait des principes et puis c’était gênant de demander ce genre de choses. Il lui donnait déjà tellement... Elle s’extirpa de sous sa table faisant attention à ne pas se blesser avec les décombres et se leva avec lenteur frottant son kimono pour en faire tomber la poussière et le sable. Après une rapide inspection pour vérifier qu’elle n’avait rien de grave la jeune fille sortit de son appartement par le trou béant.

Le monstre s’était suffisamment éloigné pour ne pas représenter un danger. Le regard couleur réglisse s’assombrit. Les dégâts étaient considérables. Du sang, des cris, des corps étendus sans vie, des appels à l’aide, des maisons détruites... La haine envahit Saphir elle ne supportait pas de voir son village dans cet état. Elle ne savait pas qui était responsable, mais il allait payer cher. Très cher. Elle se mordit la lèvre inquiète pour les rares personnes qui comptaient plus que les autres. Elle secoua la tête remettant ses idées en place. La plupart d’entre elles étaient largement capables de se débrouiller. S’inquiéter pour son maître et le reste du Byakurentai par exemple était peut-être légitime vu qu’elle était proche d’eux, mais superflu. Si des personnes savaient se défendre c’était bien les quatre samouraïs. Nora et Mistuki savaient aussi se débrouiller et ils n’étaient pas fous. Si l’ennemi était trop fort pour eux ils ne feraient pas de bêtise. Quant au Kage...

Elle ferma les yeux. Cela ne servait à rien de foncer tête baissée. Ses amis savaient se débrouiller seuls et dans le pire des cas elle n’était pas la meilleure pour les sortir de là. Amère la jeune Chunin se mit à courir dans les rues voulant quand même se rassurer un peu. Soudain elle s’arrêta net et leva les yeux vers le ciel. Son angoisse disparut un peu. Gaara et Fuma se tenaient en l’air l’un sur son sable l’autre flottant dans le ciel. Ils avaient tous les deux l’air d’aller bien et elle se doutait qu’ils étaient plus à même de s’occuper des ennemis qu’elle. Mais hors de question de rester inutile pour autant.

Son regard se teinta de détermination et elle fit volte-face pour s’approcher d’une maison afin d’aider une mère avec des enfants en bas-âge. En prenant un dans ses bras elle conduisit la famille un peu plus loin avant de les confier à leur mari et père venu les chercher. Elle aida ainsi pendant un moment les villageois à s’éloigner des zones de combat. Evacuer le village était tout aussi important que d’affronter l’ennemi. Le Byakurentai, le Kage et les autres hauts-gradés, dont Dahlia même si elle n’aimait pas l’admettre, ne pourraient pas se battre avec toute leur puissance avec un risque de blesser les habitants. Le village évacué... Ils seraient libres de se déchaîner. Bien qu’elle ignore à qui ils avaient affaire elle pouvait deviner que ce ne serait pas de trop.

Soudain elle accéléra et se jeta sur une petite fille qui pleurait pour la pousser à l’écart des décombres s’effondrant juste après sur le sol à l’endroit exact où elles se tenaient la seconde d’avant. Secouée Saphir rassura quand même la petite avant de la prendre dans ses bras et de la confier à des villageoises en leur indiquant où se rendre. Sa main passa sur son front pour repousser des mèches rebelles et son regard se leva encore une fois vers le ciel et son Kage. Tous deux avaient le même but. Protéger Suna et protéger ce qui leur était cher. La jeune fille fit volte-face et repartit aider qui elle pouvait espérant croiser les amis qu’elle n’avait pas encore vu pour s’assurer qu’ils allaient bien...

[Pain m'a chargé de vous prévenir qu'il ne pouvait pas répondre car il passait son bac]

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