The true peace is in yourself [PV: Meï Terumi]

With Meï Terumi
« La vie nous laisse le choix d’en faire un accident ou une aventure. »

Alors aujourd'hui le choix d'Itsuki sera-t-il un accident ou une aventure ? Avançant dans la forêt de son village, bandeau découvert, son but était simple : se faire à tout prix repérer pour rentrer dans son village. Pourquoi avoir décider ainsi ? Pour réaliser le rêve d'Itsuki, non seulement retrouver des amis et des camarades, mais pour enfin vivre en paix avec lui-même. Car, qui vit en paix avec lui-même, vit en paix avec l'univers. Ses rencontres qu'il avait fait ces derniers temps lui ont beaucoup appris, et aujourd'hui, il n'avait jamais ressentis autant l'envie de revenir à Kiri. Le soleil transpercé les nuages, mais malgré ça il régnait toujours un froid. Le village n'étant plus qu'à quelques Kilomètres, Itsuki espérait se faire attraper avant d'y arriver. Mais ressentant des chakra assez puissant venir en sa direction, Itsuki pu deviner que c'étaient des ANBU qui allaient surement l'emprisonner. Il monta sur une branche et ferma les yeux pendant un moment, attendant que ce moment escompté arrive. Se souvenant de Kanade, sa première rencontre qu'il avait faîte et qui lui fit changer de sentiment par rapport aux Kirijins. Puis il y a Lyra l'Hôte de Sanbi qui a été l'élément déclencheur de sa décision d'aujourd'hui avec son élève.

Mais il fût sortis de sa léthargie par une étreinte qui l'amena au sol, il rouvrit les yeux et vit quatre ninjas de l'ANBU. Il esquissa un large sourire qui fût rapide lorsqu'un des ANBU pris la parole

"Vous êtes en état d'arrestation pour désertion à Kiri, vous allez être enfermer jusqu'à ce que votre dossier aura été examiné"

Ne pouvant pas tellement répondre à ces propos Itsuki acquiesça intérieurement. Attaché par de solides liens, le Nukenin était encadré par les ANBU, deux de chaque côté. Le trajet jusqu'au village fût relativement rapide, mais lorsqu'Itsuki aperçut les portes, son coeur se mit à s'accélérer de plus en plus vite. Sa y' est enfin, ce pourquoi Itsuki rêve : le revoilà dans son village. En pleine après-midi les villageois sont plus ou moins sortis, ils regardèrent la scène avec surprise, voyant qu'Itsuki était un ancien ninja du village. Mais quelques minutes plus tard Itsuki entra dans la prison, il se souvient de comment se passe les interrogatoires (il y avait travaillé pendant un certain temps). Soit le ninja répond correctement, soit il se fait torturer. On l'assit sur une chaise, un ninja apparut avec un dossier en main. Il prit quelques minutes pour l'examiner, puis il ouvrit la bouche et s'adressa directement à Itsuki

"Alors Itsuki Maki, vous avez quitté le village il y a quatre, cinq ans. Pourquoi ?

"Vous n'êtes pas s'en avoir connu le règne de terreur du Yondaime Mizukage ? Bah là voilà ma raison, j'ai déserté parce que je ne pouvais pas accepté ce qu'il faisait.

"D'accords... Il est marqué que vous êtes ninja sensoriel, vous avez donc repérer les chakra des ninja des forces spéciales non ? Cependant ils m'ont dit que vous n'avez opposé aucune résistance, pourquoi ?

"Parce que, nous ne sommes plus sous le règne de Yagura, j'ai fait des rencontres et... se souvenant que c'est un interrogatoire il changea de ton "Et j'ai décidé de réintégrer le village, c'est pour ça, maintenant j'aimerais rencontrer la Godaime car si je me souviens bien, la décision lui revient non ?

Voyant la réponse pertinente d'Itsuki, il sortit de la salle et le vit à travers la fenêtre, partir dans les couloirs. Par déduction, il était parti chercher la Mizukage. Encore une fois le coeur d'Itsuki continua d'accélérer.

Une nouvelle ère.

ft Itsuki Maki

Spoiler:

Meï revenait à peine d’un repas d’honneur qu’elle était déjà convoitée ici et là. Son séjour avait duré trois jours, sans compter le temps qu’il avait fallu pour faire l’aller-retour. Ce repas avait été occasionné pour une rencontre diplomatique entre le dirigeant d’un village lointain où de nombreuses légendes faisaient la renommée de cet endroit. Il y a quelques mois de cela, elle s’y était rendue en compagnie d’Utakata pour signer maintes et maintes traités. Aujourd’hui, elle avait pu se rendre compte de l’efficacité de ceux-ci, par les flux capitaux et de marchandises qui revenaient fréquemment jusqu’au village. C’était une bonne chose pour le dynamiser et cette fois-ci, elle avait pu mettre deux ou trois normes en place pour mieux réglementer le commerce, par un code sophistiqué. Désormais assise sur son bureau, les cheveux mouillés contre sa joue, elle soupira doucement de soulagement. Le voyage lui avait semblé bien long et une crampe rendait son pied droit douloureux : cela n’allait plus et elle devait se reprendre. Cela faisait bien trop longtemps qu’elle ne s’était pas entraînée à cause de ses responsabilités administratives et maintenant, elle en payait le prix. Son bras-droit s’inquiéta doucement de son état, ayant tendance à dramatiser la situation. Sans qu’elle ne lui demande quoi que ce soit, il prépara son thé habituel dont les vertus la remettraient rapidement sur pieds.

« - Donc, quel est le travail du jour ? demanda-t-elle, reprenant peu à peu son enthousiasme.

- Les normes ont été signées par les deux partis, Mizukage-Sama. Vous n’avez plus qu’à transmettre l’information au conseil. Ensuite, il y a de nouvelles missions qui ne demandent qu’à être gérées.

- Je vois que la routine finit toujours par me rattraper, on dirait. »

Meï n’appréciait pas tellement ses matinées répétitives et ennuyantes ; tous les jours, elle espérait qu’on lui apporte d’autres tâches bien différentes les unes que les autres à accomplir. Elle ne regrettait nullement sa position mais entre signer la paperasse et faire appeler une multitude de Ninja dans son bureau tous les jours, la belle n’aurait pas rejeté un peu de changement.

« - Mmh, un peu plus de sucre, je t’en prie. » ajouta-t-elle avec un fin sourire.

Puisqu’elle devrait assumer des heures d’ennui, mieux valait stocker un maximum d’énergie avant de se lancer dans le travail. Saisissant sa plume, elle écrivit les premiers mots de son rapport diplomatique, dans lequel elle mentionnerait tous les détails nécessaires à l’élaboration des nouvelles normes. Plus le temps passait et plus la société s’améliorait par la procédure de réformes cumulées. Ce n’était pas en se révoltant que l’on pouvait facilement progresser, au contraire. En politique, mieux valait agir lentement et doucement mais sûrement plutôt qu’avec impatience. Le but n’était pas de presser les petits villages aux alentours mais plutôt de les mettre en confiance. Sur la question économique, mieux valait que les règles soient respectées de leur propre chef plutôt que par imposition.

Dix minutes plus tard, elle s’interrompit et plaça un sceau sur l’enveloppe qui devait enfermer toutes ces précieuses informations. Seul le chef du conseil pourrait l’ouvrir à l’aide de son propre chakra. Suite à cela, elle rangea le tout sur un coin de la table, passant le flambeau de ce travail à son bras-droit. Ce dernier vint lui déposer une autre tasse de thé près d’elle, en espérant que cela lui plaise. Il apprenait vite ce petit : depuis qu’Utakata était emprisonné, Meï n’avait pas cru pouvoir trouver quelqu’un dont les compétences se rapprochaient des siennes. Elle avait fait passer un test de candidatures sans trop s’enthousiasmer et au final, elle a dû avouer que ce petit se débrouillait assez bien. Il lui manquait sans doute ce côté confiant qui dotait le Jinchuuriki mais au moins, elle pouvait être certaine qu’il ne prendrait pas de décisions importantes sans la consulter au préalable. Elle le remercia de cette préparation et goûta au thé vert, heureuse de pouvoir se réchauffer un peu la gorge. Vidant la moitié de sa tasse sans se préoccuper de sa chaleur, elle accueillit les yeux admiratifs de son second. Pour toute réponse, elle plissa doucement les yeux et elle lui sourit. De toute évidence, posséder le Kekkei Genkai de la lave confrontait souvent sa langue à de la forte chaleur et comparé à du Yôton, le thé était une véritable eau gelée. Malheureusement, tout ne se passe pas toujours comme prévu et quelque chose vint interrompre sa précieuse dégustation.

« - Mizukage-Sama, un Nukenin de notre village vient d’être capturé. Il s’agit d’Itsuki Maki. Il se tient actuellement à la brigade, dans une des cellules et il attend votre jugement. »

Tout s’était passé extrêmement vite. Elle venait à peine de reposer ses lèvres sur la porcelaine qu’on lui annonçait une capture bien intéressante. Meï ne put qu’être plus heureuse de quitter cette belle routine puisque après tout, on ne capturait pas des déserteurs tous les jours. S’il attendait son jugement, alors elle serait présente. Finissant son thé, elle s’empressa de se lever et de porter son couvre-chef qui la distinguait de tous. Ses pas la portèrent vers une des étagères qui jonchaient les côtés et sa main prit possession d’un lourd dossier dans lequel de nombreuses feuilles menaçaient de s’échapper. Il y avait ici un registre de tous les hors-la-loi recherchés et l’habilité de ses doigts trouva le petit dossier consacré au cher Maki. Il serait bien utile de l’emporter lors de l’interrogatoire. Sortant de son bureau, elle laissa le reste à son bras-droit, avant de demander à l’un des ANBU si le protocole habituel avait été mis en place. En effet, le déserteur avait eu les yeux bandés, la bouche cousu par un jutsu et les oreilles isolées de tout bruit par des oreillettes qui ne lui feraient entendre que de lourds grésillements. Ensuite, une fois mis en cellule, on l’avait attaché à un dispositif qui le retenait attaché et qui l’entravait de tout son chakra. Le but était qu’il ne puisse nullement se défendre ou s’attaquer dans tous les cas. Il n’y a pas si longtemps, on avait fait subir cela à Silverfall Naotsuna avant qu’elle n’intègre Kiri en tant que Juunin. Mais son cas était différent : elle n’était pas une Nukenin mais une expérience scientifique.

Accompagnée des deux ANBU, la belle emprunta le raccourci du sous-sol de sa tour, qui était relié aux quartiers principaux des Ninja d’élite. Toutes les issues et les cachettes avaient été revues depuis le début de son régime afin que les anciens déserteurs ne puissent plus se fier à leurs anciennes connaissances du village. Voilà à quoi la reconstruction de ce dernier avait mené. Sa robe dansante au fur et à mesure qu’elle s’avançait, sa douce peau se confronta au froid naturel des salles et corridors du sous-sol. Ceux-là n’étaient pas très agréables et rassurants et comme toute bonne histoire à dormir debout à propos des caves, on se sentait pas mal oppressé par l’étroitesse des couloirs. Si Meï était restée une enfant, il est clair qu’elle aurait préféré se blottir à ces ANBU mais aujourd’hui, elle ne craignait plus rien. C’était un bien comme un mal ; elle se remémorait souvent de son époque naïve et innocente.

Durant quelques minutes, le silence dominait les environs jusqu’à une lourde porte de fer ne soit poussée par l’incroyable force des ninja d’élite. Une seule personne se tenait à l’intérieure, retenue par un dispositif bien robuste et de nouvelle technologie. Le déserteur n’avait plus la bouche cousue, ni les oreilles bouchées mais ses yeux étaient toujours bandés. On le retenait là, comme une vulgaire chose qui attendait sa sentence. Malheureusement, tel était le protocole de sécurité qui se devait d’être respecté. Toujours suivie par les deux hommes, elle franchit la porte et s’avança jusqu’au milieu de la pièce, où étaient disposées une table vide et deux chaises en plexi, l’une face à l’autre. Le détenu paraissait bien jeune et d’après les souvenirs de l’auburn, il n’avait pas tant changé que cela. Meï savait pertinemment qu’il n’avait commis aucun crime au village et que par conséquent, le mobile de sa fuite n’était pas due à une cause judiciaire. Ce qu’elle ignorait, c’était donc la véritable raison. On ne quittait pas un village par simple coup de tête et même cela, c’était inacceptable. Quand on devenait ninja, c’était pour servir et protéger ses amis.

« - Bonjour, Maki Itsuki. Je m’appelle Terumi Meï et comme tu dois t’en douter, je suis actuellement la nouvelle Mizukage depuis la fin de l’ère sanglante. » dit-elle calmement, en arborant un air empli de sérieux.

Tirant la chaise qui faisait face au jeune homme, elle s’y installa avant de déposer le dossier sur sa table. Il n’avait pas eu une très belle enfance avec la mort de son père durant une mission. Sans bruit, elle feuilleta les premières pages du dossier avant de relancer la conversation :

« - Pourquoi avoir trahi le village en le désertant ? »demanda-t-elle, sans une pointe de colère mais sans pour autant se montrer clémente.

La question avait sûrement déjà été posée mais elle voulait entendre sa propre réponse. Généralement, on ne révélait que peu de détails aux subalternes alors peut-être qu’il lui avouerait davantage de choses. De toute manière, ce n’était pas comme s’il avait le choix. Soit il lui mentirait et elle finirait par le deviner ou alors il jouerait la carte de la franchise. Pour le moment, ce qui l’attendait – dans tous les cas -, c’était bien le tribunal. Toute infraction se devait d’être jugée puis tranchée par les juridictions. Tout ce qu’un Nukenin de base pouvait espérer, c’était de réduire l’ampleur de sa condamnation. Enfin, en général. Est-ce qu’il parviendrait à se sortir de là ? Peut-être bien… ou peut-être que non. Son propre sort était détenu entre ses mains donc il ferait mieux de mesurer ses paroles.

By Lokiddles

With Meï Terumi
« Qui vit en paix avec lui-même, vit en paix avec l'univers »

La nouvelle Mizukage entra dans la salle d'interrogatoire, fixant le jeune blond d'un air sérieux, elle prit la parole

« - Bonjour, Maki Itsuki. Je m’appelle Terumi Meï et comme tu dois t’en douter, je suis actuellement la nouvelle Mizukage depuis la fin de l’ère sanglante. »

Les yeux du jeune brillèrent en entendant les paroles de la Mizukage, aurait-elle changée la tendance de Kiri, fermant les yeux et sonda la Mizukage qui paraissait très jeune. Avec des cheveux magnifiques et une silhouette de rêves, il ouvra ses yeux et au même moment la Kage du village de Kiri pris la parole

« - Pourquoi avoir trahi le village en le désertant ? »

C'était une question qui méritaient une réponse, surtout pour elle mais la réponse n'était pas aussi facile à dire. L'époque du règne de terreur du Yondaime Mizukage fait partis des raisons pour lesquelles il a quitté le village, voyant le comportant de son père et de sa mère devenant de plus en plus violent. Itsuki se dit qu'au final ils n'ont eût que ce qu'ils méritaient, quelques secondes passèrent avant qu'ils ne dénient à répondre à la jeune femme. Prenant une inspiration et regardant la Mizukage dans les yeux, il prit la parole d'un ton assuré.

"Terumi Meï, Mizukage qui a suivis Yagura, vous êtes donc la Godaime. Vous n'êtes donc pas sans avoir connu l'aire sanglante du village, c'est précisément pour cet raison que j'ai déserter le village. Reprenant son inspiration et poursuivit la conversationJe ne pouvais plus supporter ces crimes commis sans aucune raison, je ne pouvais plus entendre mes paren... Les villageois parlés comme ça, décelant que de la haine dans leurs paroles.

Ayant une pointe de colère dans sa voix il se calma aussi rapidement qu'il s'était énervé. Réfléchissant à ce qu'elle allait choisir comme sentence pour l'ex-ninja de Kiri, sachant qu'ils ne connaissent pas la réalité d'Itsuki, il renchaîna

"Vous savez maître Mizukage, les hommes vivent dans leurs propre vision d'eux-mêmes, nommant cet perception réalité, mais cet réalité pourrait s'avérer n'être qu'une illusion. Vous pensez connaître mon histoire, mais vous êtes bien loin du compte Mizukage.

Regardant dans les yeux la trentenaire, il attendit la réaction face aux propos du Nukenin.

Spoiler:
[/b]

Une nouvelle ère.

ft Itsuki Maki

Les yeux de la Mizukage ne manquèrent pas d’observer ceux du renégat, qui brillaient à sa venue. A vrai dire, cela en était bien flatteur et elle sentit sa propre beauté faire acte de présence dans ces lieux sombres, froids et presque lugubres. Elle aimait les compliments des hommes à son égard et cela la confortait un peu plus dans sa petite forme d’orgueil. Toute femme prenant soin d’elle le faisait pour être belle et toutes éprouvaient alors le besoin d’exposer une image enjolivée et donc de plaire. L’art de la séduction se percevait clairement chez la sirène de Kiri et ce n’était pas un hasard si, chaque jour, on la voyait maquillée. Cet artifice avait le don de faire bien des miracles sur le faciès des individus féminins : il camouflait, lissait, colorait et brillait les surfaces qui étaient peu avantageuses. Mais que se cachait-il sous cette peau de pêche, jonchée de crèmes soignantes et de fond de teint ? Personne ne le savait et il faut dire que personne n’avait osé pénétrer dans les appartements de la Mizukage lors d’une soirée. On ignorait si le maquillage effectuait une véritable métamorphose de son être ou non, mais l’opinion générale jugeait qu’elle devait être toute aussi splendide. Ce n’est malheureusement pas la narratrice de ces écrits qui vous confiera la réponse à cette énigme. On se contentera simplement de cette beauté qui, à cet instant, suivait discrètement les yeux brillants du prisonnier. Elle faisait bien souvent ce même effet mais cela n’en était pas une routine pour autant.

Le regard sérieux, elle attendait patiemment sa réponse. Ouvrant le dossier le concernant, elle lut vite fait les premières informations à son sujet. En fait, elle les avait déjà lus mais une relecture n’était jamais exclue. S’il souhaitait s’en sortir, il avait intérêt à être très convainquant et dieu sait à quel point Meï pouvait se montrer très exigeante quand elle le voulait. C’était un comportement digne d’un chef et tout à fait normal pour une personne qui prenait soin d’un village. Il ne s’agissait pas de faire entrer n’importe qui dans Kiri, après tout. L’enjeu d’une migration passait par pas mal d’épreuves. Itsuki Maki devait s’en rendre compte mais en tout cas, il tentait de donner une image certaine de lui-même, comme pour montrer qu’il n’avait aucun reproche à se faire. Il aurait déserté à cause de la brutalité de la brume sanglante mais c’était une justification qu’on avait déjà rencontré auparavant. Pas mal de civils avaient déserté parce qu’ils avaient perdu leurs proche et qu’ils craignaient d’être les prochains. Il était notamment sujet de clans qui étaient persécutés pour leur précieux don. Les Terumi n’avaient presque pas fait exception de cela mais par chance, ils y avaient pu y échapper en jurant loyauté au Yondaime. Tant qu’ils s’avéraient efficaces en mission, on les gardait en vie. Seulement, les proches de Meï lui avaient toujours avoué qu’ils détestaient ce qu’ils faisaient et que la dictature était le poison de ce village. Ils se contentaient d’obéir aux ordres pour ne pas que l’on tue leurs enfants et c’était compréhensif. Et aujourd’hui, c’était parce que notre héroïne avait eu l’audace de s’interposer contre ce cauchemar que son clan était bien loué. Autrement, on pouvait dire qu’il s’était assez plié à l’autorité ancienne. On ne pouvait pas leur en vouloir mais cela restait un fait.

Les doigts de la belle pianotèrent sur la table, alors qu’elle l’écoutait encore avec attention. Il ne cachait pas ses émotions, n’hésitant pas à montrer sa colère vis-à-vis du passé, comme s’il avait été atteint par cette malédiction. Et comme tout homme rationnel, il avait cherché à la fuir mais cela, en encourant bien des risques. Néanmoins, sa philosophie s’avérait assez intéressante : la réalité était une illusion ? C’était vraiment paradoxal comme pensée sachant qu’une réalité était censée être aussi véridique qu’une science exacte. Mais bien souvent, l’Homme était lui-même trop complexe pour pouvoir correspondre à ce qui était vrai. Chacun était le héros de sa propre histoire dans son monde, chacun adoptait son propre point de vue et ceci était tout autant merveilleux que dangereux. Il suffisait simplement d’une touche de mégalomanie pour que la pensée d’une seule personne ne s’étale un peu partout. Il était beau de rêver et d’avoir de l’espoir, mais parfois, il fallait laisser la liberté à chacun de vivre leur vie. On ne comprenait aujourd’hui pas l’objectif véritable de l’Akatsuki mais il était clair que cette organisation n’avait pas l’intention de laisser à ce petit monde le rêve d’une paix.

« - Disons plutôt que la réalité que l’on perçoit est assez subjective. Mais au final, il y a des points qui relient toutes ces pensées à première vue différentes. La seule difficulté, c’est de les connaître et malheureusement, certaines personnes creusent les différences plutôt que les ressemblances. »

Elle soupira intérieurement, ne laissant rien paraître devant le déserteur. Cependant, en réalité, elle était triste de savoir qu’à l’époque, on l’avait perçue avant tout comme une femme qui avait deux Kekkei Genkai avant de la percevoir comme étant une villageoise de la brume. En temps de conflits, on mettait en effet en avant ce qui nous différenciait des autres pour trouver le prétexte de les éliminer. On oubliait qu’ils avaient pu être nos frères un jour et on se tournait ainsi vers une sélectivité mortelle. Heureusement que tout ceci était désormais révolu mais que se passerait-il d’ici une cinquantaine d’années ? Il était clair qu’elle n’assurerait pas ses fonctions de Kage indéfiniment et qu’un successeur prendrait le flambeau. Elle avait trouvé une seule solution : plonger son village et son pays dans le progrès social constant, afin que les mentalités ne puissent plus être diverger des nouvelles normes. Cette socialisation passait par une phase de conditionnement à l’école et même si cela pouvait paraître être une forme de manipulation, il fallait savoir que tout le monde ne grandissait pas sans être manipulé. Le principe même de l’éducation relevait de la manipulation des pensées des enfants. On leur apprenait à faire la différence entre le bien et le mal et pour cela, il fallait leur donner des exemples de ce qu’il fallait et ne pas faire. Toutefois, juger un acte de bien ou de mal restait très subjectif et Meï le savait. La justice ne sera jamais parfaite pour cette simple raison : aucun Homme n’avait la possibilité de juger la valeur de quelque chose avec perfection.

« - Vous dites que vous avez fui à cause de cette dictature mais elle a été abolie il y a un peu plus de trois ans déjà. Je ne vois donc pas la raison pour laquelle vous auriez pu attendre trois ans avant de revenir. Les rumeurs font rapidement le tour, dans ce monde. »

Il était vrai que le jeune garçon s’y était pris un peu tardivement pour revenir. La porte de la cellule s’ouvrit doucement, laissant entendre un léger grincement qui signala une nouvelle présence à proximité. Sans lâcher le Nukenin qui était toujours attaché au dispositif, elle attendit que le nouvel arrivant ne lui apporte une tasse de thé. Ils apprenaient vite ici les habitudes de leur Kage et ils savaient tous à quel point elle aimait avoir cette substance sucrée aux lèvres dans bien de nombreuses situations. L’auburn eut une pensée pour cette fameuse femme fait d’organes bioniques et qui était tout droit sortie d’un laboratoire. Elle n’avait maintenant plus qu’à écouter l’histoire de celui qui prétendait posséder des mystères. Mensonges ou vérité, il était toujours bien d’analyser les paroles d’un détenu. Dans ce genre de situations, il fallait faire très attention à ce que l’on disait. Si le garçon voulait mentir, il avait intérêt à s’être très bien préparé quelques temps auparavant. Que ce soit les hypocrites, les menteurs ou les ingrats, Meï ne les appréciait absolument pas. De plus, bien qu’elle puisse paraître être une douce femme, elle n’empêcherait pas son agacement de se manifester et dieu sait à quel point elle peut faire très mal. Aô en témoignerait le premier, très certainement.

By Lokiddles

With Meï Terumi
« Qui vit en paix avec lui-même, vit en paix avec l'univers »

Elle s'était prise au jeu de philosophie d'Itsuki, sachant que la Mizukage elle aussi a dû connaître la période sanglante de Kiri, elle était à même de comprendre les motivations du Nukenin. Cependant, elle souleva un point important

« - Vous dites que vous avez fui à cause de cette dictature mais elle a été abolie il y a un peu plus de trois ans déjà. Je ne vois donc pas la raison pour laquelle vous auriez pu attendre trois ans avant de revenir. Les rumeurs font rapidement le tour, dans ce monde. »

Le rythme cardiaque du déserteur s'accéléra, dans un premier temps il goûta au plaisir d'être libre, de ne plus être enchaîné à une dictature. Cependant, il dût dire la vérité, il y a également le fait de devenir plus fort en parcourant le monde, en faisant des rencontres, en apprenant sur lui-même. Une pensée lui vint pour le déserteur du clan Uchiha qu'il avait rencontré, même si ce jour il faillit mourir, mais il avait beaucoup appris. Il se posa la question encore une fois, "Pour apporter la paix, dois-je faire souffrir les gens ?" mais malheureusement il n'eût pas encore de réponse à cette question. Mais un jour, il trouvera la raison ce n'est qu'une question de temps.

Itsuki ferma mécaniquement ses yeux pour les rouvrir presque aussi rapidement, ouvrant sa bouche il répondit à la question de la dirigeante de Kiri

"Lorsque que vous goûtez à une liberté jamais connue, que vous avez été enchaîné à une dictature et qu'enfin vous réussissez à vous libérer de cette dictature, le plaisir n'est que plus grand."

Prenant une inspiration, il espérait tant pouvoir rejoindre son village natal, car même s'il n'avait pas vécu des moments de joie il avait connu ses trois premiers élèves et ça c'était un bonheur sans bornes. Extirpant l'air inspiré il y a quelques secondes il reprit la parole

"Maître Mizukage, je suis revenu au village de Kiri non pas pour ressasser le passé, mais pour écrire l'avenir, je suis sûr de pouvoir instaurer une paix durable dans le monde shinobi. Même si ça me prend des années je ne m'arrêterais pas."

Essayant d'être le plus sincère possible dans ses propos Itsuki voulut absolument convaincre la Mizukage de sa sincérité, mais a-t-il réussit ?

Une nouvelle ère.

ft Itsuki Maki

La liberté était un concept bien convoité par chaque homme et chaque femme. Qui ne rêverait pas de parcourir un champ sans la moindre contrainte ? Etre son propre chef et ne pas dépendre de quelque chose d’autre que soi pouvait constituer un des plus beaux rêves humains. Malheureusement, la liberté n’était jamais totale et même dans un monde de paix. Ce n’était qu’une utopie : on pouvait imposer une forme de liberté à travers la démocratie mais le fait même d’instaurer un gouvernement signifiait que les citoyens dépendaient de celui-ci.

En conclusion, Itsuki Maki dirait adieu à une partie de sa liberté en intégrant Kirigakure. Il se trouvait qu’il avait simplement voulu apprécier les douceurs d’une vie sans contraintes mais malheureusement, les lois existaient. Et on ne pouvait guère permettre n’importe quel comportement de la part de tous, sinon, il n’y avait plus de société organisée mais une véritable anarchie où régnerait la loi du plus fort. Bien que l’on pouvait comprendre ces décisions humaines de prises, la juridiction ne le verrait pas de cet œil, il en était certain. Il serait sans doute considéré comme un lâche aux yeux des villageois, c’était un risque à prendre. Mais avant cela, il n’était même pas sûr qu’une audience lui soit forcément favorable même s’il n’avait commis auparavant aucun meurtre : tout dépendait des juges et d’elle-même. Il devait la convaincre, voilà tout. Vivre à l’extérieur était une expérience qui avait dû renforcer son instinct de survie et ses intuitions, nul doute de ce côté-là. C’était cela qui différenciait les ninja vivant dans un village et ceux qui fréquentaient la misère chaque jour et dont le problème était de fuir les ANBU et de trouver un nouvel endroit où passer la prochaine nuit. Malheureusement, on ne connaissait plus Itsuki Maki. Il était une autre personne pour les Ninja qui l’avaient connu jadis.

Etre Nukenin lui avait fait perdre de la valeur et on le pressentait à travers la vitre doublement solide, où des élites observaient la scène avec attention. Ils ne lui faisaient aucunement confiance. A Kiri, bien que la démocratie soit reine, les adultes ne s’étaient pas toujours débarrassés de leur dureté que leur avait doté la brume sanglante. Ils se méfiaient toujours ce dans quoi ils s’embarquaient cependant, on ne pouvait pas dire que cela était un défaut. Il fallait savoir s’ouvrir certes mais ne pas être naïf non plus. Le jeune ayant la vingtaine d’années disait vouloir écrire le futur en sachant que le passé restait de toute évidence inchangé. Sa philosophie n’était pas en tort, il était en effet impossible de changer des faits datés et terminés. Mais cette excuse ne justifiait pas tout, hélas. Il était trop facile d’accuser les erreurs du passé et de clamer le pardon pur et simple. Et puis, rien ne prouvait qu’il était si sincère qu’il ne le prétendait.

« - Qu’apporteriez-vous à Kirigakure ? Quel serait, selon vous, notre intérêt de vous compter parmi nos rangs ? Nous n’oublierons pas que vous avez fréquenté des terres hostiles en étant déserteur et ignorons bien des choses quant à vos activités. »

Il fallait s’y attendre de la part du Mizukage : des questions embêtantes, une crédibilité difficile à acquérir et il fallait être assez pertinent pour attirer son étonnement. Mais la méthode de Meï était bonne : interroger et ne pas se poser de limites quant aux questions posées. Après tout, il était le détenu donc il n’avait le droit qu’à peu de répit. Pour le moment, les seules informations qu’elle avait cumulées étaient qu’il désirait rentrer, après avoir fui l’ancien régime de dictature et qu’il avait apprécié son instant de liberté. Toutefois, que s’était-il passé durant cet instant ?

« - Je parle notamment de vos fréquentations. Entre Nukenin, on doit sûrement se serrer les coudes et on sait parfaitement que la plupart méritent simplement la prison, voire la mort. Qui me dit que l’un d’eux ne vous a pas influencé pour venir ici et commettre je ne sais quel plan lugubre ? En ce moment, nous faisons notre nécessaire pour lutter contre Akatsuki, donc vous conviendrez que mes doutes vis à vis de vous soient présents. »

Elle fit tournoyer son thé avec sa cuillère, entrant véritablement dans l’ambiance d’un interrogatoire. L’odeur de cette saveur succulente pénétra dans ses narines et elle prit doucement une gorgée, ses yeux ne quittant pas ceux du Nukenin. Il était plutôt beau garçon, pas aussi ténébreux que le jeune Uchiha Sasuke mais il avait tout de même de quoi ravir ses hormones de femme. Itsuki était bien le genre d’hommes que l’on pourrait qualifier de « coureur de jupons », si on se fiait à son physique bien mignon. Néanmoins, c’était sûrement ce trait de dragueur qui le rendait sur le coup, beaucoup moins inaccessible. Est-ce que cela lui soutirait un petit charme ? Cela dépendait des goûts de ces jolies demoiselles. En tout cas, il n’était pas classé parmi les ninja hors-la-loi les plus dangereux mais la règle était de ne jamais sous-estimer son ennemi même si on se permettait de se moquer de lui par provocation. Les mots conféraient parfois un bel avantage contre des personnes qui prenaient cela très à cœur. Il était ainsi facile de contaminer de rage un adversaire fort mais impulsif pour ensuite profiter de ses émotions pour l’abattre. Avec Itsuki, cela se vérifiait moins. Il avait démontré la présence d’une certaine intelligence alors à moins qu’il ne cache ses émotions, il fallait frapper ailleurs pour le mettre hors combat. En tout cas, notre auburn ne se gênerait pas pour contrer tout ce qu’il avait à lui dire ; après tout, il devait mériter son éventuelle place au village.

Elle aussi était passée par là, peu avant son élection en tant que Mizukage. Cela n’avait pas été si simple que ce qu’on pensait. Certes, son héroïsme et sa force avaient joué un rôle majeur dans la passation des pouvoirs mais avant tout, elle était passée par le Conseil de Kiri. Un Conseil est généralement composé des meilleurs penseurs et technocrates d’une société. Ils ne combattaient mais réfléchissaient à de meilleurs moyens de gouverner, de développer une nation et de s’enrichir. Les formalités désiraient que l’élection du Kage passe par la décision du Daimyô mais il faut savoir qu’avoir été élue en étant une femme et en possédant deux dons héréditaires avait presque provoqué une petite polémique. Bien entendu, cela s’était aussitôt dissipé alors que les nouvelles mœurs s’étaient installées mais le fait est qu’elles auraient pu être présentes encore. Tous les adorateurs connus de Yagura manipulé avaient été aujourd’hui éradiqués de la carte, cependant. Meï avait donc fait ses preuves il y a quelques années et on ne lui avait accordé que peu de marge pour le faire alors pourquoi en offrir davantage à ce déserteur qui n’avait même pas eu l’audace de rester, de subir la tyrannie et de l’affronter ? Alors oui, cette question offrait deux voies de réponse avec l'une où la trentenaire compatissait mais avec une autre, plus sèche.

By Lokiddles

With Meï Terumi
« Qui vit en paix avec lui-même, vit en paix avec l'univers »

« - Qu’apporteriez-vous à Kirigakure ? Quel serait, selon vous, notre intérêt de vous compter parmi nos rangs ? Nous n’oublierons pas que vous avez fréquenté des terres hostiles en étant déserteur et ignorons bien des choses quant à vos activités. »

Itsuki se rendait compte que la Mizukage pose des questions ciblés sur le passé de celui-ci. Elle n'a donc toujours pas confiance en le déserteur, ce qui est compréhensible en tant que dirigeant de village. Mais surtout quand on sort de la période vécue par le village.

"Chère Mizukage, comme vous l'avez si bien dit j'ai fréquenté des terres hostiles et j'ai survécu. Je ne m'estime pas comme être un ninja possédant des pouvoirs incroyable, mais en temps de crise je pourrais surement vous aidez, vous conseillez en tant que consultant."

Les terres hostiles rencontrée par Itsuki ont surtout été le Pays du Gel où il avait faillit mourir de la main d'un déserteur. Observant la salle rapidement, il se rendit compte qu'il était observé par des ninjas. Apparemment ses capacités étaient réduites à néant ici, jetant un regard aux observateurs, il essaya de distinguer sans grande réussite les ninjas présents derrière cette vitre.

« - Je parle notamment de vos fréquentations. Entre Nukenin, on doit sûrement se serrer les coudes et on sait parfaitement que la plupart méritent simplement la prison, voire la mort. Qui me dit que l’un d’eux ne vous a pas influencé pour venir ici et commettre je ne sais quel plan lugubre ? En ce moment, nous faisons notre nécessaire pour lutter contre Akatsuki, donc vous conviendrez que mes doutes vis à vis de vous soient présents. »

Les fréquentations du jeune blond n'était pas des meilleurs, car la première rencontre qu'il a fait c'était dans une auberge de ninjas pour pauvre, même s'il avait dû se battre contre quelques-uns de ces ninjas, aucun ne l'a influencé. Mais pour parler de l'Akatsuki, le jeune Maki a entendu énormément de choses sur eux. En particulier leur chef qui serait un Dieu et qu'il aurait apporté la paix dans le village d'Ame. Itsuki se souvient qu'un jour il avait voulu en apprendre plus sur ce "Dieu' et qu'il s'était rendu à Ame, même en usant de ses capacités de ninja sensoriel il n'avait pu le repérer. Les plans du jeune Nukenin était d'instaurer ce qu'il nomma la Paix, mais il y a déjà un paradoxe dans cette phrase, la Paix est différente pour chacun.

"Hum... Mes plans vous les connaissaient déjà, je vous l'ai dit tout à l'heure, je veux apporter la paix. Mais bien évidemment, de par mon expérience en tant que Nukenin, je sais que la Paix est un échange. Et le village de Kiri en est la preuve, après une période de haine, de morts, de sangs... Une paix perdure dans le village, bien sûr tout le mérité vous reviens maître Mizukage... "

Commençant à s'énerver, Itsuki regarda droit dans les yeux la belle Mizukage. La version officielle sur la mort de ses parents et faussent et il est temps pour Itsuki de révéler la vérité

"Si vous voulez la vérité sur ma désertion, vous devez remonter dans la partie où je suis devenu Chuunin. Pendant une mission, nous sommes tombés en embuscade face à des ANBU et pas n'importe lesquelles. Ceux du village de Kiri, tuant tous les membres de l'équipe." parlant avec de la colère, il reprit son souffle, revoyant les détailles de cet mission "Mais si je ne suis pas mort, c'est parce que je me suis enfuis... Laissant mes camarades derrières, se faisant tuer par des ninjas de mon propre village ! J'ai alors perdu confiance en mon village...

Mais la fois perdue est revenue, même s'il n'a pas encore une réelle confiance en les autres ninja, en revanche la Mizukage semble différente en tout point à Yagura. Fermant les yeux, il essaya de se retirer l'image de ses compagnons se faisant tuer.

**Contenu sponsorisé**

» OTOKO SHINPITEKI ▲ How far should a person go in the name of true love?
» Meï Terumi - Biographie.
» ~ Enquête à Kirigakure ; (PV. Mei Terumi)
» Mizukage & Lucifer ? [Pv: Mei Terumi]
» Terumi Mei - Une nouvelle Kage, un nouvel espoir. [Terminée]

The true peace is in yourself [PV: Meï Terumi]

The true peace is in yourself [PV: Meï Terumi]

Sujets similaires

Sujets similaires