Freedom or illusion ?

L’obscurité…On lui donne même une couleur…Le noir…On lui attribue les sentiments les plus néfastes de l’homme. Haine, colère, sadisme, impulsivité, rancune. Pourtant tout être qui vit possède cette part d’obscurité. Certains ne s’en soucient guerre, d’autre la perçoive suite a un élément déclencheur dans leurs petites vies tranquilles. Mais il y’a en qui s’en nourrisse, qui ne vivent qu’avec ces sentiments qui pense que la lumière est a jamais éteinte. J’ai presque envie de rire…Je suis là dans mes pensées à faire une sorte de morale interne. De me confronter à cette réalité qui est la mienne. À quoi ce résume ma vie ? Abandon…ce mot résonne dans mon esprit avec une telle force que j’en viens à l’écouter. Je n’ai pas envie de sombrer dans la folie. Je ne veux plus revoir cette image ou j’ai aimé enfoncer la lame en acier dans le corps de l’homme du désert…Si Fuma-Sempai apprend que j’ai commis un tel acte…

Un frisson s’empara de tout mon corps, non pas que je craignais Sempai, mais il faisait figure masculine, paternelle. Il m’aide à canaliser ma colère. Lui seul sait l’ampleur psychologique qui s’est immiscée en moi depuis leurs départs. Il a bien vu que la petite fille optimiste et souriante laissait un peu trop souvent place à une femme sans cœur aussi froide que le métal qu’elle utilise. Je laisse peut a peut le métal englobé mon cœur se ça carapace, pour qu’il ne souffre plus. Pourtant sous son armure d’acier il bat, il bat de tout son saoul et ne peut retenir l’amour débordant que je n’ai jamais obtenu et que je tente de donné. Mes iris se posèrent sur l’académie. Je n’avais pas cessé de marché. Pourquoi suis-je venue en ce lieu ? Pour voir, pour savoir, pour contempler, ceux qui y sont.

Aucune arrière pensé, j’ai décidé encore une fois de laisser faire les choses qu’importe ce qui pourra se déroulé, qu’importe qui je vais rencontrer, qu’importe la réaction qu’il ou elle aura à mon égard en voyant qui je suis…Un sale désavantage que de ressemblé a sa mère, on vous reconnait de suite, on vous catalogue sans répit, sans comprendre, sans réfléchir. Ils ont de la chance…Oui beaucoup de chance que je laisse ma part d’ombre au fin fond de mon âme, que je ne la libère qu’en combattant. J’aurais était mise au fer, ou tuée…Ma rancune est telle…Mon dégout des autres est si profond que j’en ai la nausée. Et je suis toujours là…Ne pouvant pas résisté et je leurs réserves toujours un sourire, des paroles taquines, de l’amusement voir même un soupçon de protection.
Quand la lumière du jour fut obscurcie par l’une des salles de l’académie, je cessais de marché, une main sur la hanche gauche, mes pupilles se posèrent sur un Sabaku, cette famille est aussi connue dans ce village que Killer Bee dans les montagnes. Souriante, je rejoignis le jeune homme qui était seul et qui semblait attendre quelqu’un. Sa sœur surement. Temari. Une jeune femme pleine de ressources dont la flamme du combat et de la loyauté brûle dans son cœur.

Bonjour Kankuro ! M’exclamais je en accompagnant mon salut d’un geste de la main, toujours souriante, mes iris violets examinés le visage du jeune homme de 19 ans environ. Tout va bien ? Il est rare de t’apercevoir, seul. Fis je remarquer non sans sourire de plus belle.

J’espérais que tout aller bien pour lui, décidément je me haie…Moi et mon côté maman ours, franchement il faudrait que je songe à me faire soignée.
(c) fiche par ocean lounge

Freedom or illusion ?

Le marionnettiste avait l’air plus nerveux qu’inquiet maintenant que je pouvais le voir de plus près. Évidemment, je me doutais qu’en ce lieu, le voir quitter son atelier seul n’était surement pas inhabituel, mais j’admets que j’avais pour habitude de le croisé seulement quand il était accompagné de sa sœur. Là encore, quand on est le frère du Kazekage, on a en plus d’une certaine réputation une belle charge sur les épaules. Ne pas faillir, rester digne, se montrer fort, mais ne pas foncer dans le tas. Oh bien sûr, j’avais la certitude que tout comme Gaara, Kankuro était le genre de personne à réfléchir avant d’agir.

Il me répondit de manière très amicale, comme souvent à vrai dire, nul ne se plaindrait jamais de se faire envoyer balader par Kankuro, je fus presque ravie de voir qu’il se souvenait de moi. Passant une main dans mes cheveux nacrés, je lui adressai un sourire face à son agacement. On dit souvent que la patience est une vertu, en ce moment même je doute que cela fasse partie du jeune homme. Était je dans un tel parfois quand j’attendais ? Non…Vu que je n’attendais jamais personne et qu’on m’attendait rarement. Toujours a souligné cet aspect sinistre de ma vie qui est la solitude. J’ai l’air entouré quand je débarque quelque part, à sourire, à être optimiste, ouverte, rieuse…pourtant…cette fichue impression d’être constamment abandonnée.

Peut être a-t-il eu un soucie en cours de route pa… Je n’eut pas le temps de finir, car des pas précipités résonné sur le sol. Tournant mes iris violets vers un petit garçon qui avait dû courir de longues minutes ou alors très rapidement, il s’arrêta face à Kankuro.

Kankuro-sama ! Excusez-moi de vous déranger, mais je vous informer que votre rendez-vous vient d'être annulé à cause d'imprévu ! Fait le jeune garçon encore à bout de souffle.

Haussant un sourcil, je fus presque surprise de la réponse, Kankuro ne voulut pas en savoir plus sur la situation de son fournisseur et pria le jeune garçon de repartir, j’adressais au petit garçon un sourire compatissant.

Repars doucement mon petit, tu es encore tout essoufflée ! Lui criais je alors qu’il était reparti aussi rapidement que son arrivée. À mes mots je vis qu’avant de sortir il s’était mis à marché.

Ce n’était nullement le moment de voir un futur shinobi sur les rotules. Kankuro, posa alors son regard sur le mien, je ne sus que faire durant quelques secondes avant de voir qu’il était encore un peu contrarié.

Tes marionnettes te donnent du fil à retordre ? Demandais je avec une pointe d’humour. Oui soulignez-moi ce trait d’humour affligeant, décidément j’étais de moins en moins drôle. D’où ton rendez-vous, j’imagine ? C’est assez logique en soie…Tu n’as pas d’élément en stock en attendant ? ou c’est réellement une pièce importante et rare que tu attends ? Demandais je à la suite en plongeant mon regard rempli de curiosité dans le sien.

Les stocks…Je voyais chaque Shinobi comme moi dans une cuisine, a faire du stock pour tout les éléments, pour moi c’est primordial, en cas de pépin, de pénurie ou autres. Par exemple même pour mon Kinton, j’avais toujours sur moi un objet en métal en cas de besoin. Et à un truc mangé tiens…Enfin bon, voyant que ma curiosité était débordante, j’eus un petit rire pour détendre l’atmosphère.

Ne m’en veux pas de poser autant de questions, mais je dois admettre que je suis très curieuse et que l’art des marionnettes est fascinant. J’ai plus souvent entendu des faits qu’observer des marionnettistes en plein combat. Et étant curieuse, j’adore me assouvir cette partie de moi. Tu m’en veux pas ? Demandais je en souriant de plus belle ; laissant faire mon charisme et ce côté un peu naïf qu’on pouvait percevoir.

Une façade, je suis tout sauf naïve, du moins pas en totalité, j’adore me prendre au jeu, voir leurs réactions, ça m’amuse, me divertit et je peux réfléchir tranquillement a ce que j’ai faire ou dire. De toute manière mon aspect et mon caractère est trop différents quand je combats. Peu de monde sont capable de me décrire durant un combat, beaucoup parlent de « jumelle maléfique ». Je dois dire que socialement parlant je suis toujours à sourire et à rire, mais au combat mon sourire est plus maléfique, plus sadique. Tout le contraire de ce que je peux être actuellement.
(c) fiche par ocean lounge