Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires 1381010140-1380964891-kakashiiLe mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires 1381010140-1380964891-kakashii



 
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De gros personnages libres, dont: Hidan, Kakashi,A Yotsuki, ou encore Jûgo ! Les villages sont attaqués par de dangereux déserteurs, Iwa est le premier village à avoir pu écarter la menace ! Kiri et Iwa sont de nouveau ouverts ! Konoha accepte deux ninjas inventés ! Les Nukenins inventés sont de nouveau autorisés !


LA CÉRÉMONIE DES OSCARS COMMENCERA A 22H CE SOIR !

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 Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires

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Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires Vide
MessageSujet: Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires   Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires EmptyJeu 3 Oct - 21:39

Quelques heures auparavant, quelque part dans le pays du Feu,

Miyoto fulminait...il sentait en lui monter une rage sourde et incontrôlée. Il était un des parrains de la pègre locale et son groupe était en rivalité avec une autre famille mafieuse...celle d'un certain Yatasuke qui avait pris toute une partie des revenus. Mais avant, les mafieux avaient des principes, ils réglaient ça entre eux...mais aujourd'hui, une nouvelle forme de guerre s'était instiguée dans le milieu de la pègre...certains pactisaient avec des shinobis. C'était ce qui s'était passé lorsque Yatasuke avait commencé à engager des ninjas déserteurs qui avaient massacré plusieurs hommes de main de Miyoto...non, c'était intolérable. Le quadragénaire rondouillard avait donc décidé de faire appel à des mercenaires lui-aussi...mais la différence était qu'il avait de l'argent...beaucoup d'argent...il voulait donc trouver le meilleur...il avait chargé Komaro, son assistant, de lui trouver le meilleur chasseur de prime libre. Miyoto était un homme en costume, malgré son embonpoint, on comprenait tout de suite qu'il était un homme de pouvoir, un homme connu partout comme un baron de la pègre, son simple nom suffisait à effrayer tout le monde...aussi avait-il pris l'habitude d'être craint et qu'on accède à tous ses caprices...homme violent et colérique, il savait que qui qu'on lui amène...shinobi ou pas, rien que le fait d'être convoqué par lui serait perçu comme un honneur. Le baron de la pègre attendait, assis devant une imposante table de bois massif, dans sa vieille demeure luxueuse. Komaro avait eu un rendez-vous avec un homme qui gérait les primes, un certain Zangei, habitué de fréquenter le milieu des chasseurs de primes. Le jeune Komaro arriva enfin...saluant son maître...

« Miyoko-sama, je suis allé  quérir Zangei, et je suis revenu avec un de ses meilleurs contacts. »


Miyoko fumait un gros cigare, il cracha une volute épaisse et poisseuse de fumée à la figure de son subordonné.

« Tu en as mis du temps, j'espère que ton mec vaut le coup, sinon je vous tiendrez tous les deux responsables. »

Alors qu'il parlait, agressif, une silhouette massive entra dans la salle. Vêtu d'une longue cape noire ornée de nuages rouges, Kakuzu avait fait son entrée, il mesurait bien une tête de plus que Komaro, déjà considéré comme une « armoire à glace »...Miyoko le considéra avec véhémence et commença à sourire pour finalement ricaner devant l'immense shinobi.

« C'est ça que tu m'as amené...je t'ai demandé un guerrier, pas un clown ! Regarde moi cet accoutrement. Eh bien toi le grand imbécile tu as perdu ta langue ? C'est pour cacher ta tronche que tes parents t'ont mis un masque ? Je suis Miyoko et t'as intérêt à me filer du résultat !!! Sinon crois moi, tu auras de sacrés problèmes ! »

Kakuzu ne répondit même pas, le regard dans le vague, ce fut Komaro qui prit la relève. Il avait déjà donné toutes les informations sur la cible au chasseur de prime.

« Il est réglo, discret et particulièrement efficace. Ce type n'existe pas sur les registres, Zangei m'a affirmé que même si quelqu'un venait à le capturer, il n'était pas sur les registres qui répertorient les ninjas des villages cachés depuis plus de soixante ans. Nous ne craignons rien. »


Miyoko dévisagea Kakuzu une dernière fois, crachant la fumée de son cigare.

« Eh combien tu vas me coûter ? »


Cette fois, l'argent avait parlé, Kakuzu tourna lentement la tête, il fixa Miyoko avait un regard intense. Ce fut à ce moment que ce dernier s'immobilisa, ce type, il n'était pas net.

« Mille d'abord, dix mille quand je vous livrerai le corps. Mille supplémentaires s'il y a des complications. »

Une voix froide, posée, professionnelle. Miyoko comprit dès lors qu'il était en face d'un grand criminel. Soupirant il sortit une liasse de billets qu'il tendit à Kakuzu. Le ninja les saisit et les compta rapidement, enfournant les espèces dans les pans de sa cape. Les yeux du géant étaient comme absorbés par l'argent. Sans autre forme de procès, il se retourna vers la porte, devant les yeux médusés de Miyoko, qui, l'espace d'un instant, avait cru voir des structures filaires grouiller sous la peau du bras de Kakuzu qui avait saisit l'argent. Avant de quitter la pièce, Kakuzu s'immobilisa, sans se retourner, sa voix gutturale et rocailleuse retentit à nouveau.

« Je suis de retour dans deux jours, préparez mes honoraires. Ah...une dernière chose Komaro, transmettez à votre patron que s'il s'adresse encore une fois à moi sur ce ton...je le tue. »


Le géant disparut dans l'encolure de la porte, il semblait avoir totalement subit la scène.


Kakuzu avait marché durant plusieurs heures, de nuit. Durant ce temps, il avait pu se repasser dans la tête ce que lui avait dit Komaro sur l'homme qu'il recherchait. En réalité, il s'agissait d'un ancien ninja d'élite de Suna qui avait pris la clef des champs pour se faire de l'argent dans le mercenariat de la pègre. Contrairement aux « chasses à l'homme » organisées par Kakuzu, les ninjas qui traitaient avec la pègre n'avaient que rarement à combattre d'autres ninjas, tout simplement car la pègre préférait employer en général ses propres hommes de main. Mais malheureusement pour la cible, elle allait avoir une surprise en voyant un chasseur de prime chevronné venir à elle. Il s'agissait d'un certain Toshi...un jeune homme qui possédait une affinité héréditaire, maîtrisant la lave. Cet homme avait d'ailleurs pour habitude de traîner avec quelques hommes de mains près d'un temple perdu dans une des nombreuses forêts du Pays du Feu...protégeant ainsi le dénommé Yatasuke qui avait fraternisé avec les ninjas déserteurs. Toshi ne le savait probablement pas, mais il était déjà mort.

Kakuzu marchait d'un pas placide, au milieu de la forêt. Il arriverait bientôt sur le sentier qui menait au temple. Il avait choisi de s'y rendre le matin, plutôt tôt...tout simplement car les gens étaient en général moins vigilants de ces heures-ci, encore engourdis par la nuit. L'aube venait de se lever, tissant ses longs rayons lumineux. L'Akatsuki aurait pu emprunter le chemin, mais on n'était jamais trop prudent...il ne fallait pas se faire repérer, cette mission allait lui rapporter un bon paquet d'argent et le vieil homme d'affaire avait su flairer le bon coup...Zangei était réglo et il avait toujours de bons plans...c'était pour cela qu'il entretenait des relations amicales avec Kakuzu...Kakuzu aimait les gens qui comprenaient la valeur de l'argent. Lentement, Kakuzu sortit du bois, sa cape caressant les fougères. Le temps était en fait deux arceaux de béton et de brique qui représentaient un symbole religieux, il s'agissait plutôt d'un point de prière pour les pèlerins. Le vieux shinobi écarquilla les yeux devant la scène qui lui faisait face...plusieurs hommes de mains étaient par terre, baignant dans leur sang...et un homme en veste de combat shinobi était également à terre, mort. Toshi était mort...et c'est à la vue de l'autre que Kakuzu comprit qu'il s'était fait doubler.

« ... »

D'un air toujours aussi placide, Kakuzu s'approcha de l'homme qui était en train de défaire la veste de combat de Toshi, probablement pour alléger le corps et le transporter plus aisément. Un homme plutôt fluet qui portait un long manteau noir et un masque blanc plutôt étrange. Plusieurs détails frappèrent le trésorier d'Akatsuki...premièrement, il n'y avait aucune trace de lutte, l'autre avait donc surpris ses adversaires, dont un qui était un ninja d'élite, et il les avait tué sans qu'ils ne puissent réagir. Le deuxième détail était qu'il travaillait seul, il était donc probablement un mercenaire de haut niveau. Quoi qu'il en soit, vu sa stature et ses cheveux, il s'agissait d'un jeune homme...en tout cas probablement plus jeune que Kakuzu. La voix rocailleuse et grave retentit à nouveau.

« C'est un paquet de pognon que tu as là...ce type, Toshi, il faut croire que beaucoup de gens lui en voulaient. Les cadavres sont éloignés...aucun n'a pu réagir...tu les as tous tués vite...très vite...en plus il y avait là un ninja d'élite avec un pouvoir héréditaire. Tu n'es pas un un débutant... »


Le vieil homme venait de signifier à son interlocuteur qu'il avait décrypté sa rapidité rien qu'en observant la scène...ce dernier comprendrait vite que l'homme à l'étrange cape n'était pas un débutant non plus. Le regard de Kakuzu se durcit, il ne pouvait que se féliciter de ne pas avoir emmené Hidan avec lui...ce dernier aurait été ingérable dans ce genre de situation. En fait, le trésorier avait reconnu l'homme qui lui faisait face, Zangei lui en avait déjà parlé même s'il ne l'avait jamais rencontré. Les gens naviguant dans les eaux troubles ne se rencontraient jamais...d'ailleurs Kakuzu comme cet homme portaient un masque et travaillaient seuls...il y avait là deux ténors du métiers et le vieil homme ne voulait absolument pas affronter un shinobi de ce niveau...il ne pouvait pas le sous-estimer...mais la prime était conséquente.

« Le Pactisant Noir, car je crois que c'est comme ça qu'on t'appelles si j'en crois ton masque et ce qu'on m'a raconté. Je ne vais pas y aller par quatre chemins...j'étais aussi sur le coup...et je ne renoncerai pas à une telle prime. Nous avons deux manières de régler cela...la manière intelligente et l'autre... »

Les bases du dialogue étaient posées. Kakuzu avait entendu parler du Pactisant Noir par Zangei, il avait d'excellents résultats et en dépit de son âge relativement jeune, il était décrit comme un homme d'expérience qui ne laissait rien au hasard et était aussi discret que Kakuzu. Un vrai shinobi qui d'ailleurs avait du talent et probablement fait pour durer dans ce métier où l'espérance de vie n'était pas très élevée. Kakuzu avait cependant une longueur d'avance, il avait décrypté que cet homme était rapide...très rapide...il espérait qu'il soit raisonnable, le Pactisant Noir était un assassin professionnel à ce que lui avait dit Zangei. Il restait à savoir maintenant si cet homme masqué allait négocier intelligemment ou tenter de tuer Kakuzu...auquel cas il devrait le faire...cinq fois et là le vieil homme deviendrait beaucoup moins conciliant...il y avait beaucoup d'argent en jeu et on ne rigole pas avec ces choses là !


Dernière édition par Kakuzu le Sam 5 Oct - 22:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires   Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires EmptySam 5 Oct - 21:34








✘ Keiyakusha ft. Bakemono ✘
Les Yakuza représentaient une source d'argent assez simple à acquérir. Surtout dans la mesure où ils ne savent pas engager de véritables professionnels pour ce qui était de constituer une garde rapprochée conséquente. Pour quelqu'un de ma trempe, il était impensable de rater une mission telle que celle-ci, mon employeur était quelqu'un d'assez sévère et je pourrais dire au revoir à la somme qui m'étais tendue si je ne réalisais pas le travail avec une pointe de qualité. Mais je ne me laisserai pas la somme m'échapper me filer entre les doigts dans la mesure où celui qui m'a engagé sur le coup valait lui aussi un bon paquet d'argent. Mais si je l'élimine, je ne pourrais toucher la somme déjà faramineuse de ce que représentait la cible. Toshi, une jeune personne dotée d'un Kekkei Genkaï. Autant dire que si affrontement il y a, mon assaut devra être précis et mortel. Ce n'est pas la première fois que je me mesure à des adversaires assez puissants de toute façon, mais c'est à croire que la stratégie ne se fait plus aux jours d'aujourd'hui. Je ne m'en plaindrai pas, cela rend le travail plus lisse et facile à accomplir. Les informations récoltées pour localiser cette personne en plusieurs jours, j'étais sûr de leur fiabilité. Je m'étais assuré que ceux qui me les ont passé ne soient pas des histrions aussi pathétiques puissent-ils être.

Voilà quelques jours que je suis sa position, attendant de le retrouver dans un endroit à l'écart des grandes nations, dégagé de toute présence shinobi afin de porter un coup unique. Et je dois avouer que le Reishin Shishigami qui se présentait comme étant mon "double", n'aurait pas résisté à l'attrait des montagnes, pour ensuite s'éclipser dans le bois des hauts bambous aux troncs satinés. Ces derniers baignés d'une lumière verte et oblique. S'enfonçant  dans toujours plus loin afin de guetter cerfs et renards et d’entendre au dessus de sa tête le cri mélancolique des milans. Seulement aujourd'hui je demeure Hei, le Pactisant Noir, je n'avais pas le temps de m'attarder sur ces détails qui constituaient néanmoins une certaine beauté. Mais je suis passé outre, continuant ma route. La longue veste noire flottant au gré du vent, les brises s'agitant toujours plus vinrent s'écraser sur mon masque tout en épargnant ma peau. Sautant de branches en branches, je tentais de faire un récapitulatif de la mission dans ma tête pour être sûr qu'il n'y aurait aucunes complications. Autant dire que je préférais honnêtement qu'il n'y est pas plus de complications. Sa position avait souvent bougé, mais il y avait un point fixe dans tout cela. M'arrêtant sur une branche je pris la peine d'ouvrir la carte où figurait une croix au Pays du Feu. Un temple, c'est ici que j'allais donc devoir faire un peu de grabuge.

Ce n'est pas plus mal. Rangeant la carte dans une poche intérieure de ma veste, voilà que je repris la route. Sachant pertinemment que je me rapprochais toujours plus de la personne qui demeurerait ma prochaine victime. J'allais devoir faire preuve de stratégie puis évoluer en mode sanguinaire si je tenais à ce que personne ne me suive. Mais vu qu'ils me surpassent sans doute en nombre, je ferai toujours en sorte de gâcher le moins de chakra possible. Ceci pourrait m'être toujours utile. Continuant la route silencieusement, mon corps obombrait certaines proches sur lesquelles je ne m'attardais que quelques secondes pour me concentrer sur ma capacité sensorielle. C'était tout proche, je ne tarderai pas à atteindre les fameuses présences ressenties par ma technique du Kagura Shingan. Je finis par me stopper sur une large branche. Devant moi, un feuillage assez imposant voilait la totalité de mon corps, je me suis accroupis légèrement en écartement le feuillage discrètement de mes mains gantées. Je les voyais ils étaient présents, toujours disposés de telle sorte à ce qu'ils semblaient croire qu'ils anticiperaient toutes attaques adverses. Mh, voilà qui était bien naif de leur part, mais je préfère ne pas relever le manque de stratégie de leur part. Sortant de une image donnée par mon employeur, cette dernière représentait le fameux Toshiro dans sa tenue de combat. Bien il était alors localisé. Le bain de sang allait finalement commencer.

Je devais attendre que l'un d'eux se détache du groupe, ainsi je pourrais agir. Je voyais le fameux Toshi quand d'un coup, mon regard se porta par celui qui prévint les autres de ses faits et gestes. Il disait qu'il se retirait pour aller au petit coin, juste en-dessous de mon arbre. Dans quelques secondes, cet homme allait être la première victime de tout ce beau monde. Loin d'être outrecuidant, ma confiance était telle qu'en tant que stratège, j'avais déjà descellé les failles de leur formation. A savoir la mentalité des hommes de mains, leur façon à tous garder le même champ de vision... donc miner les chances d'esquives pour ce qui était des endroits où leur regard ne se portait pas. Saisissant le câble à ma ceinture, quand l'homme porta les mains à sa taille pour se soulager, j'envoyais le fils d'acier s'enrouler autour  de son cou à une vitesse assez élevée. Le réflexe de l'homme fut de pester de douleur, son assez bruyant qui alerta alors les autres hommes. Ces derniers voyaient leur équipier gigoter les bras en l'air. Et voilà que pour le final, je me suis laissé tomber de la branche de l'autre côté, mon poids au sol emporta l'ennemi dans l'arbre. Abaissant furtivement la corde vers le bas, le corps pendu rendit l'âme presque instantanément. Une mort bien brutale, mais je n'avais aucuns remords suite à cela. Le câble revint vers moi, se rembobinant dans le mécanisme de ma ceinture. Je me suis redressé tout en me tournant vers mes futures victimes. Mon regard tout aussi impassible, ce dernier restait voilé par le masque qui faisait obstacle à mes expressions du visage.

« T'es qui toi ? Tu penses que tu vas venir à bout de mes hommes de main avant de m'affronter ? »

Un jeu d'enfant. C'est ce que j'aurai dis tout du moins. Mais je ne voyais pas l'intérêt de m'exprimer face à une personne qui allait mourir dans les prochaines minutes. Je finis par faire quelques pas vers eux, une dizaine de mètre nous séparant.  A ma souvenance, j'avais déjà affronté des personnes mieux organisées que cela, alors il n'y avait aucune raison de les sur-estimer ou de les croire apte à m'égaler. Je finis par courir assez rapidement, mon jeu de jambe faisant en sorte que mon corps se déplace à gauche et à droite. Zigzaguant pour les perdre visuellement, c'est quand je fus proche de ses derniers que je fis un mudra. Disparaissant, du moins à l’œil nu. Le camouflage d'Iwa Gakure me permettait cela, de ce fait je pus les frapper une fois leur formation pénétrée.  Ils ne savaient pas d'où venaient les coups administrés. Je frappais à des endroits pour les handicaper, les empêcher de répliquer. Redevenant visible je sortis une de mes lames pour cette fois-ci frapper à des endroits où figuraient les points vitaux. Faisant en sorte de les éliminer cette fois-ci. Je contrai assez rapidement, mêlant Taïjutsu et maitrise des lames. Il y avait trop d'ennemis autour de moi pour que Toshi puisse utiliser son Kekkei Genkaï. Ces hommes représentaient sa seule sécurité. Il n'avait juste pas les couilles de les faire happer dans son jutsu... Ça allait être bientôt le moyen d'en finir. Il n'en restait plus que deux. Un homme de main, & Toshi.

Je finis par contrer le kunaï adverse. Utilisant son poids contre lui, mes oreilles percevant le sifflement de l'air comme une sorte d'alerte. Je finis par faire une rotation, immobilisant la cible au passage par une clé de bras. Je venais d'esquiver des projectiles lancés contre moi, et si j'ai utilisé ce sbire contre moi, c'est pour en faire un bouclier humain. Ce dernier recevant alors les armes blanches qui caressèrent sa chaire. Je n'ai pas tardé à localiser Toshi sur qui j'ai propulsé d'un coup le corps de l'adversaire. Répandant une ligne de sang sur son passage jusqu'à ma cible principale qui intercepta le corps. M'accroupissant aussitôt, ma main se plaque au sol, plus précisément sur le liquide vermillon qui allait me servir de conducteur. C'est ainsi que j'y déversai un flux de foudre assez mortel pour  en venir à bout. La quantité de chakra Raiton fut suffisante pour se guider jusqu'au système nerveux du ninja d'élite, lui ôtant la vie après un cri de douleur de quelques secondes. Tombant au sol, la cervelle encore fumante, je me suis dirigé lentement vers ce dernier. Ôtant le corps de son subalterne,  le jetant sur le côté, mon pied se plaça sur le visage de ce jeune homme déformé par la douleur. Devais-je me sentir coupable d'avoir tué quelqu'un qui n'avait pas profité pleinement de la vie ? En vrai, je m'en foutais littéralement. Je ne devais que me contenter de récolter la somme qu'il y avait sur sa tête.

Au bout du compte,  je rangeai mon arme dans son fourreau à l'intérieur de ma veste. Je me suis baissé pour redresser le macchabée afin de lui ôter sa tenue de combat. Cette dernière se révèlerait être une entrave à ma progression jusqu'à mon employeur alors autant alléger le corps. Je pensais que je serai tranquille jusque là, mais il se fallut qu'un problème s'impose... Une voix assez grave, un mec qui connaissait ma cible en plus. Il est vrai que d'après ses dires, mes coups portés pour handicaper avait fait croire que je n'avais pas mit bien longtemps à les éliminer. Je ne m'étais toujours pas tourné vers ce dernier, mon regard se portant vers la multitudes de cadavres éparpillés suite à la succession de coups qui les dispersa sans qu'ils puissent répliquer. Je préférais ne pas bouger, attendre qu'il me donne d'avantage d'informations sur sa personne ou non. Maintenant un silence presque pesant, ce dernier m’appela par le nom qui fit ma réputation de mercenaire-chasseur de primes. C'est ce qui m'arracha un soupire assez discret. D'ailleurs un second soupire fut libéré d'entre mes lèvres quand ce dernier me donna ses conditions. « ...  Soit. » C'est à ce moment précis que je me suis retourné afin de projeter ma seconde lame. Cette dernière étant reliée à un câble, je pouvais la manipuler afin d'anticiper les gestes adverses. J'avais bondis en arrière quand mon lancé de fut exécuté, abandonnant le cadavre de mon gagne pain. Je ne lui laisserai pas emporter le fruit de mes efforts.

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MessageSujet: Re: Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires   Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires EmptyDim 6 Oct - 11:46

Kakuzu était totalement immobile, il considérait son interlocuteur avec une placidité déconcertante. Les pans de la cape de l'Akatsuki ondulaient avec la légère brise qui ponctuait le paysage. En réalité, derrière cette apparent calme, une tempête se déchaînait. Les yeux du vieux chasseur de prime roulaient comme des billes, observant lentement tout le paysage, imprimant une carte mentale de la topologie du lieu...intégrant toutes les variables et tous les paramètres qui pourraient lui servir en situation de combat. Les muscles du vieil homme étaient prêts à se contracter à la moindre agression. Car oui, si un ninja voulait vaincre, il se devait d'être discret, mais là Kakuzu avait dévoilé sa position...la seconde manière de vaincre était d'utiliser son environnement. Le déserteur de Taki avait compris cela dès l'académie, il était passé maître dans l'art de dissimuler ses capacités et ses actions...agir vite et rentabiliser chaque mouvement, chaque mot...ne dévoiler que l'essentiel. Être un shinobi efficace ne comprenait pas que la maîtrise parfaite des arts ninjas...on avait beau avoir un pouvoir héréditaire des plus puissants, si on était incapable de se conforter au code ninja et qu'on comptait uniquement sur sa puissance brute, on finissait par être défait...Toshi en était la preuve, maintenant il gisait au sol, Kakuzu était d'ailleurs persuadé que le Pactisant Noir ne possédait pas un pouvoir aussi développé que celui de Toshi...sans compter la présence des hommes de main qui rajoutaient une puissance supplémentaire...et pourtant tout ce petit monde s'était fait descendre par un seul homme, sans aucune réelle lutte aurait dit Kakuzu. Non, le chasseur de prime qui lui faisait face n'était pas un débutant, il avait soigneusement préparé son coup, il savait ce qu'il faisait et avait probablement longuement préparé son action...réfléchissant au meilleur angle pour attaquer Toshi. Kakuzu remarqua que l'homme n'était pas dans la même orientation que lui...probablement avait-il attaqué par un autre angle à la disposition des cadavres...cet homme savait ce qu'il faisait et avait visiblement une rapidité inégalée. Derrière la cagoule du trésorier d'Akatsuki, les méninges s'affolaient...dans un cas de combat, Kakuzu n'aurait pas l'initiative, il ne pourrait donc probablement pas esquiver une attaque de cet homme...il fallait donc se préparer à utiliser une technique défensive afin d'être sûr de ne pas être blessé...mais utiliser une technique de ninjutsu impliquait forcément de la dévoiler. Hidan aurait décidément eu son utilité dans une telle mission...il aurait fait diversion et Kakuzu aurait pu utiliser ses capacités pour achever le potentiel adversaire. Non...en fait non, Hidan aurait fait n'importe quoi, il valait mieux que ce bigot dégénéré reste où il était, au moins, il ne nuisait à personne. Le Pactisant Noir semblait être un homme intelligent et organisé...Hidan aurait trouvé un moyen de se mettre dans de sales draps. Eh puis...les enjeux étaient sérieux, il ne s'agissait pas d'une simple mission de routine, ce n'était pas alimentaire, le cadavre de Toshi valait trop d'argent...il ne fallait pas prendre les choses à la légère.

Alors que le chasseur de prime vêtu de noir ne s'était toujours pas retourné, il prononça sa phrase...une réponse laconique. Une réponse dont on ne pouvait absolument rien déduire. L'expérience de Kakuzu le forçait à être prudent. Cette prudence fit son effet...encore une fois elle lui permit de se mettre à l'abri d'un coup porté rapidement...le Partisant Noir se retourna à vive allure et projeta son épée, d'un jet presque parfait qui lui permettait de viser Kakuzu. Le vieil homme comprit aux mouvements de l'épée que cette dernière était probablement contrôlée par le chakra...une épée devait être équilibrée pour être lancée de manière aussi nette...et même si c'était le cas, il était difficilement concevable qu'elle adopte une telle trajectoire. Le vieil homme ne bougea pas, se contentant de relever le bras droit pour se protéger le visage...en une fraction de seconde, le bras était devenu noir comme le basalte, la lame le percuta dans un crissement métallique...mais Kakuzu se contenta de repousser le katana à quelques mètres du revers de la main qui redevenait de couleur normale. L'avantage du Domu était que c'était une technique inventée par Kakuzu et donc que les ninjas a priori ne connaissaient pas...elle était de plus effectuée sans mudras, le Pactisant ne pourrait donc pas aisément reconnaître l'affinité Doton utilisée par le vieil homme. La voix grave et posée retentit à nouveau.

« Tu manies à perfection les armes et tes mouvements sont rapides. Je comprends maintenant pourquoi tu t'es fait un nom parmi nous. J'exerce cependant ce métier depuis 70 ans...notre différence d'expérience est conséquente. »


La phrase avait été prononcée sans émotion...il était difficile de dire ce que pensait Kakuzu à ce moment présent...il semblait absorbé par une seule chose...le cadavre de Toshi qui gisait au sol...à quelques mètres de Hei. Les paroles de Kakuzu pourraient paraître très étranges, car un chasseur de prime exerçant depuis 70 ans devait avoir aux alentours de 90 ans, les ninjas vivaient rarement jusqu'à cet âge...surtout les anciennes générations qui avaient connu la guerre...et surtout, l'homme, bien que masqué, semblait dans la force de l'âge. Visiblement le Pactisant Noir avait décidé de ne pas négocier...logique, il était un chasseur de prime, il ne voudrait pas partager sa part avec quelqu'un qui n'avait pas participé à la capture et à la mise à mort de la cible. Les sourcils de Kakuzu se froncèrent, il se concentrait.

« Je ne renoncerai pas à la prime...je VEUX cet argent ! »


Dans un mouvement rapide comme l'éclair, Kakuzu s'élança vers son adversaire...même s'il n'utilisait aucune technique qui accélérait sa vitesse, le doyen d'Akatsuki évoluait avec vélocité, souple et puissant. Malgré son imposante cape, l'homme effectuait un sprint qui montrait son entraînement. Lorsqu'il fut à une dizaine de mètres d'Hei, Kakuzu projeta son bras gauche en avant, contre toute attente, quelque chose sembla se découdre dans sa manche et l'avant-bras se détacha projeté à toute allure sur Hei. La grosse main calleuse et carrée lui saisit le bras, le plaquant contre un tronc d'arbre. L'avant-bras était relié au corps de Kakuzu par d'étranges fils noirs, certains se désolidarisèrent de la masse grouillante qui reliait le déserteur de Taki à son membre et ils commencèrent à ligoter Hei, s'enroulant autour de ses bras, ses cuisses et son cou, l'empêchant totalement de bouger ou même d'effectuer des signes incantatoires. Kakuzu s'était totalement immobilisé, observant à distance sa proie...la cape aux motifs rouges ondulait toujours gracieusement dans le vent. Les fils du déserteur de Taki n'étranglaient ni ne blessaient Hei, ils n'avaient visiblement pour but que de l'immobiliser. Hei pourrait comprendre qu'il ne s'agissait pas d'un shinobi classique...il y avait là un monstre qui n'avait pas un corps classique.

« Voici quelques arguments supplémentaires pour que tu considères mon offre. Il y a pas loin de onze mille qui attendent ce corps si je le ramène au point d'échange. Combien on t'a promis pour lui ? »

Alors qu'il était en train de parler, Kakuzu avait laisser tomber sa manche droite le long de sa cape et, déjà, des fils s'en échappaient, serpentant vers le corps de Toshi à quelques mètres de là. Les fils s'enroulèrent autour de sa cheville et entamèrent de le traîner vers le géant, toujours aussi immobile.  

« Je te conseille de  vite me faire une proposition si tu le désires, ses amis ne vont pas tarder à rappliquer et là, nous serons tous les deux dans une situation inconfortable... »

L'idée du vieil homme était simple, si on avait promis plus à Hei, il négocierait pour qu'ils ramènent chacun une partie du corps à leur commanditaire, comme ça chacun empocherait sa prime. Peut-être demanderait-il un dividende supplémentaire...après tout, on ne pouvait pas dire non au profit. Kakuzu sentait déjà l'odeur impartiale de l'argent alors que le corps inanimé de Toshi était traîné par ses fils vers lui. Le vieil homme restait cependant sur ses gardes...celui qui lui faisait face pouvait toujours répliquer ou chercher une nouvelle fois à le rouler...auquel cas le trésorier d'Akatsuki s'arrangerait pour être le seul bénéficiaire de cette prime...
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Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires Vide
MessageSujet: Re: Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires   Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires EmptyDim 6 Oct - 17:14








✘ Keiyakusha ft. Bakemono ✘
J'avais ouvert les hostilités avec l'optique de le tuer. Un jet de précision de cette trempe devait lui ôter la vie plutôt rapidement, guidant la lame via mon câble je visais bien entendu son visage. La vitesse d'exécution était assez rapide, mais sûrement pas assez dans la mesure où ce dernier put répliquer. Je le vis lever son bras, me disant que si la lame se plantait dans sa chaire.. Je pourrais toujours utiliser la transmigration du dragon, mais au final c'est autre chose qui aiguisa mon intérêt. Cette couleur ébène qui s'imprégna de son avant-bras, ainsi la pointe de la lame ricocha contre cette partie de son corps. Le bruit de l'impact m'interpella encore plus, me faisant penser que la plupart des assauts physiques ne pouvaient porter ses fruits face à un adversaire comme lui. Repoussant mon arme, je fis revenir ce qui m'appartenait vers moi. Ma main interceptant le manche de l'épée, je finis par ranger celle-ci. Mettant l'autre en évidence au cas où j'allais devoir m'en servir. Cet homme allait être un adversaire de taille, prendre la situation à la légère allait être la dernière chose que je puisse faire. Je n'allais pas le laisser rapiner ma prime, et cet homme semblait recru de mépris à mon égard. Cela était suffisant pour m'ôter la vie, du moins de son côté. Pour moi, sa simple présence me dérangeait.

Je n'étais pas si épuisé que ça si je prenais en compte l'affrontement précédent, alors je pouvais encore me mettre en valeur. Bien que ce morceau là semblait être bien plus coriace que les précédents. Même Toshi semblait plus faible que cet homme lancé sur le même coup que moi. Il avait desceller ma parfaite maîtrise du Bukijutsu, chose qui ne m'handicaperait pas. Avoir cette information ne lui permettra pas de contrer les prochaines attaques si prochain assaut il y a. De plus, il me suffisait d'être stratégique, et le tour serait joué. Mais c'est bien la façon dont il finalisa sa première  tirade qui me mit la puce à l'oreille... 70 ans... Quel genre d'être était-il ? Même si son visage était masquée,  sa corpulence et sa voix laisserait penser qu'il avait au maximum la cinquantaine. Il restait plus âgé que moi et l'expérience n'était clairement pas à prouver. Ma jambe droite prit un appui, reculant cette dernière pour avoir un petit appui. Ne serait-ce que pour pouvoir esquiver, un de mes poings se serra tandis que je me suis contenté de détendre mes doigts avec l'autre main. Cette dernière prête à se munir d'une de mes armes si j'en  avais besoin. Mais pour le moment je ne voyais pas d'ouvertures convenable. Quoi que lorsqu'il prononça sa phrase suivante, j'eus la confirmation que le ton devenant un peu plus grave était alors la signature d'un retour de flammes. Il allait agir à son tour. Son corps s'élança comme un boulet de canon qui prenant de plus en plus d'ampleur.

Du chakra circula le long de mes membres pendant sa course, je voulais être sûr qu'un shinobi de ce niveau ne soit pas stupide au point de s'imposer par un assaut frontal. Je refusais de croire cela, c'était si grossier que bouger pour esquiver n'en valait même pas la peine. On assimilerait mon comportement à de la rodomontade, mais loin de là est cette intention. Je fis un pas en arrière, quoi qu'assez surpris de cette capacité qu'eut cet homme à projeter son bras dans ma direction. Une multitude de fils reliaient  son membre à son corps... Cela constituait son être ? Cela devenait effrayant. Je ne suis jamais tombé sur un adversaire de ce type, voilà qui était unique et intéressant. Je sentis se main exercer une poigne monstre sur mon bras, fronçant les sourcils à travers mon masque, je fus éjecté contre un tronc. Je ne pus répliquer mais bientôt j'allais pouvoir agir. Ma main valide allait se saisir de mon arme quand mon regard venait de percevoir la multitude de fils qui s'empressait d'enlacer mes membres. C'est là que j'utilisais ma technique. Eizõ - L'image rémanente. Mon véritable corps lui fut propulsé non loin de cette image de moi immobilisée par les câbles de l'étrange être. Me déplaçant jusqu'à ce dernier avec un pas assez lent, je me doutais que ma fenêtre d'action allait être limitée. Alors j'écoutais les dires de Kakuzu, ce dernier parlant à une représentation de moi qui n'inspirait que le néant.

En effet, ce dernier avait gardé le silence pendant quelques secondes, finissant par disparaitre devant lui. Mon corps lui se retrouva derrière Kakuzu, la lame à la main. J'avais dirigé cette dernière contre l'homme au regard émeraude. Le métal caressant la gorge de celui-ci, j'éloignais doucement la lame pour l'imprégnée de foudre. Ma main plaquée sur son dos pour avoir un certain appui, je ne manquais pas de répondre à sa question. « On m'en offre le double. Tu t'es fais roulé. » Ou j'ai pu aussi me faire avoir dans la mesure où le prix que l'on m'a imposé était trop élevé pour un adversaire tel que lui. Cela ne m'avait pas venu à l'esprit de douter de la parole de mon employeur... Mais sur le coup, j'avais l'impression que lui comme moi venions d'être bernés. Sa prime était trop basse... Le véritable prix devait se situer entre les deux sommes que l'on nous a imposé. Des mercenaires trompés, c'était bien la dernière chose à faire... Surtout quand il s'agissait de deux êtres capables de réaliser un véritable massacre. La foudre s'estompa, réalisant que cet homme ne méritait pas de subir la férocité du long métal. De plus, il pouvait tout aussi bien m'ôter la vie si l'envie lui disait. Je ne l'avais pas sous-estimé, ce coup là avait été de la chance et je doute que cette occasion se représente à nouveau. Ma main plaquée sur son dos s'ôta, préférant ne pas évoquer plus d'hostilités. Entre mercenaires, il y avait une certaine cohérence à ce qu'ils s'entraident si jamais les deux personnages étaient bernés... Ce qui était le cas actuellement. A partir de là, nous devenions nos propres employeurs. La lame retrouvant son berceau, je me suis écarté doucement de ce dernier.

« J'ai tendance à rendre visite à mes employeurs quand ces derniers veulent me doubler, pas toi ? »

En l'observant bien du moins... sa tenue, je déduisais qu'il était un criminel de haute renommée. Je n'ai préféré que l'attaquer, je ne me suis pas attardé sur son identité. Caractère que j'ignorais mais je savais que ce dernier faisait partie de ce groupuscule qu'était Akatsuki. La lune rouge, je ne me suis pas renseigné sur leurs intentions qui demeurent toutes aussi secrètes pour les cinq grandes nations. Mais j'en avais rien à foutre, je savais juste que chacun de leur membre représentait un sacré paquet de fric. Je voulais en placer une autre alors que ma capacité sensorielle discerna la présence d'une bonne trentaine de sources de chakra se diriger vers moi. Le fait d'avoir tourné mon regard si furtivement transmit l'information à l'autre chasseur de prime. D'autres personnes s'invitaient, et c'était pour nous vu l'agitation des flux.

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MessageSujet: Re: Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires   Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires EmptyLun 7 Oct - 19:35

Tout alla très vite...l'homme s'était déplacé avec une telle vitesse que Kakuzu ne l'avait pas saisi. Les yeux du vieil homme s'écarquillèrent lorsqu'il sentit la pression de la main dans son dos et le crépitement de la lame enveloppée de Raïton...non, ce type était doué, bien plus doué que le vieil homme n'aurait pu le deviner. Une telle capacité de vitesse couplée à sa dextérité pour les armes en faisait un adversaire redoutable. Le vieil homme cessa alors de traîner le cadavre et retira sa pression du corps factice d'Hei. Le Pactisant Noir l'avait bien eu et visiblement, il ne s'était pas fait avoir que sur ce plan là. Le Pactisant dévoila les informations qu'il avait sur le dénommé Toshi...on lui avait proposé le double pour son cadavre. Oui, il s'était fait rouler, mais ils s'étaient probablement fait rouler tous les deux. Le raisonnement fut rapide dans l'esprit du vieux déserteur de Taki...si on lui en avait proposé le double, c'était bien trop...on l'avait probablement piégé aussi. Les paroles du Pactisant ne laissaient aucune équivoque, il en était arrivé aux mêmes conclusions. Lentement, les fils revinrent dans les manches de Kakuzu, refixant son avant-bras gauche. Les choses étaient ce qu'elles étaient, mais ils avaient traité avec des Yakuza, même si le marché était intéressant, ils ignoraient tout du code de l'honneur shinobi et même de leurs capacités, les organisations mafieuses n'avaient qu'une seule idée en tête, faire prospérer leur business...qu'importait l'homme qui avait été tué, leur unique intérêt était qu'il soit mort à moindre coup. Kakuzu aurait du se rappeler les histoires qui lui avaient été contées, de tueurs à gage pour le compte des Yakuza qui étaient eux-même assassinés à la fin pour ne pas payer l'assassinat. Kakuzu se retourna, fixant Hei et s'adressa à lui avec la même voix nonchalante et grave.

« Nous avons probablement le même employeur et il espérait que nous nous assassinions afin qu'il ne reste qu'un homme à payer mais que la cible soit abattue. C'est une pratique fréquente chez les Yakuza. Je partage ton avis...allons rendre une petite visite à cette vermine. »

Le combat n'avait pas duré longtemps, le Pactisant Noir était un homme de parole, il avait compris très vite qu'ils avaient tous deux soufferts d'une fausse affaire. Mettre des chasseurs de prime sur le même coup, cela était particulièrement de mauvais goût...ne pas vouloir les payer était carrément suicidaire, surtout que leur employeur n'avait pas choisi les plus mauvais de la profession. Les sourcils de Kakuzu se froncèrent sous la rage...voilà une attitude intolérable de la part des employeurs qui avaient commandité cet assassinat. Kakuzu fut alors satisfait qu'Hidan ne soit pas là...ce dernier aurait été ingérable durant une telle mission, il aurait attaqué le Pactisant et n'aurait probablement pas compris les enjeux qui se trouvaient derrière une telle mission. Ni le Pactisant, ni Kakuzu n'avait demandé son nom à l'autre, ils s'étaient contenté d'une connivence tacite, au nom d'un certain honneur ninja...ou d'une synergie dans l'appât du gain. Lorsque Kakuzu fixa son compagnon d'infortune, il comprit alors dans son regard que quelque chose n'allait pas...et il comprit alors. C'était logique...s'il devait s'entre-tuer, il aurait potentiellement eu un survivant et ce dernier aurait du être tué par une autre équipe...une équipe de nettoyage. Cette équipe était probablement déjà en marche. Kakuzu sembla quelques instants humer l'air, totalement immobile. Visiblement son camarade d'infortune avait décelé bien avant lui la présence de personnes qui venaient. Kakuzu resta ainsi plusieurs dizaines de secondes, totalement immobile, c'est alors qu'il entendit le bruit. Une bruit très léger, comme un froissement de papier.

« ...! »

Il mit quelques secondes à comprendre, mais ses yeux s'écarquillèrent, en un mouvement, Kakuzu sauta en arrière, son avant-bras droit se désolidarisa du reste du corps et alla saisir le Pactisant par le col. Le trésorier d'Akatsuki s'était déplacé à plusieurs dizaines de mètres du point où ils se trouvaient et il tira le Pactisant, le ramenant à lui de force. Quelques dixièmes de secondes plus tard, une explosion retentit à l'endroit même où se trouvaient les deux ninjas. Kakuzu ne masquait plus sa rage, il avait les sourcils froncés et son expression traduisait maintenant une grande colère. Quelqu'un avait déposé des papiers explosifs à l'endroit précis où se trouvaient les deux chasseurs de prime. Alors que Kakuzu observaient les cratères fumants avec véhémence, une silhouette sortit du sol...probablement une technique de camouflage. Il s'agissait d'un ninja d'une trentaine d'année, de longs cheveux blonds coiffés en chignon, probablement pour le combat. L'homme portait une veste de combat d'où pendaient parchemins, kunaïs et autres objets ninjas de combat.

« Eh ben dites donc...pour des mercenaires d'élite, vous êtes pas très réactifs...de vraies lopettes ! Même pas capables de vous entretuer... mais fort heureusement vous avez refroidit cet enfoiré de Toshi...mon maître va être content...plus qu'à régler une formalité...celle de vous tuer comme des chiens galeux que vous êtes. »


Telle était la deuxième partie du plan, Miyoto avait probablement réuni une force de shinobis déserteurs qu'il avait payé à moindre coût pour éliminer les deux hommes qui avaient tués son rival...ou alors il y avait une autre explication...ces hommes étaient dans ses rangs...il était difficile de savoir quelle était l'explication, mais les choses étaient en train de totalement échapper au binôme. Alors qu'il était plongé dans ses pensées, Kakuzu les vit sortir des fourrés...plusieurs silhouettes, une trentaine de shinobi, il y avait là une véritable armée. L'homme qui était sous terre effectua un salto aux côtés d'un autre qui semblait être dans les fourrés depuis plus longtemps. Le plus jeune murmura à celui qui avait posé les pièges puis il s'adressa à tous les ninjas.

« Le plus petit maîtrise la vitesse, c'est le plus dangereux, le balèze peut durcir son corps et projeter des prothèses de faux bras...il peut esquiver et utiliser le corps-à-corps. Méfiez vous donc du kekkei du petit et de ses capacités pour manier les armes, visez le en priorité. »


Kakuzu considéra le groupe, des ninjas de tous niveaux prêts à en découdre. En découdre pour un peu d'argent mais qui n'avaient visiblement aucune technique de furtivité ou d'infiltration...rien que pour cela ils méritaient d'être punis. Il y avait cependant là un beau lot d'abrutis qui n'avaient compris que la moitié de ce qui s'était passé durant le combat, toujours persuadés que Kakuzu projetait de faux bras. Le déserteur de Taki se retourna vers le Partisant Noir.

« Le mec qui les dirige...il est bien coté. Je te propose un truc...on massacre ces types et on va revendre le corps de leur chef et celui de Toshi...50/50, je connais quelqu'un qui les rachètera quoi qu'il arrive. Ça va être serré, ils sont nombreux, mais nous n'avons plus le choix maintenant...je crois que nous allons devoir nous battre sérieusement. »

La main de Kakuzu se porta au sommet du col de sa cape et il descendit d'un trait la fermeture éclair... lentement, le vieil homme quitta sa cape et la mit de côté. Son corps était musclé, recouvert de cicatrices et de sutures. Sa peau était tannée et mate, semblable à du vieux cuir. L'Akatsuki se tourna vers les ninjas qui lui faisaient face.

« Face à une telle foule de ninjas...nous aurions probablement du fuir...mais toi au centre...Hamate Fumiko...tu es coté...au moins cinq mille, alors nous ne laisserons pas filer le pognon. Vous nous avez visiblement sous-estimés...vos observations sont rapides et dénuées de finesses...ces choses ne pardonnent pas en temps de guerre...une telle erreur m'aurait coûtée la vie du temps où je combattais le Premier Hokage Hashirama Senju...pour une telle bêtise, nous allons vous tuer...jusqu'au dernier. Si vous voulez vraiment voir nos capacités, observez bien... »


Kakuzu sembla avoir une sorte de déglutition difficile...un borborygme étrange se fit entendre à l'intérieur de son corps, comme si quelque chose bougeait. Dans son dos, quatre masques devinrent proéminents...chaque masque bougeait, comme s'il voulait sortir de son socle de chair. Kakuzu se mit à quatre pattes, et les mouvements des masques se firent plus insistants. Dans un bruit de déchirure, les masques sortirent, chacun accompagné d'une masse noire de fils. Chaque masque représentait un animal et la masse de fil leur donnait un corps. Les quatre animaux se trouvaient de part et d'autre de Kakuzu, leur masque d'ivoire avait quelque chose d'effrayant. Haletant, Kakuzu se releva. Le trésorier fixa le regard médusé des shinobi qui lui faisaient face. L'homme qui se trouvaient à côté de Fumiko s'exprima d'une voix tremblante.

« Bon sang ! Qu'est-ce que c'est que ça encore ? Qui a engagé ces types ? »


Alors que certains shinobi commençaient à reculer, Fumiko hurla.

« Vous voulez votre argent ou pas ? Ces types sont que deux et nous sommes trente...massacrez-les, ils ne sont que des chasseurs de prime errants...ramenez moi leur tête et vous serez grassement payés ! »

Le discours gargarisa les troupes. Les ninjas passaient à l'attaque. Une attaque grossière et massive...le genre d'attaque qu'utilisaient en général les hommes de main ou les hommes en armes...l'armée régulière. Mais là il s'agissait de ninjas, des ninjas commandés par un chef qui visiblement ne faisait preuve d'aucune stratégie. Kakuzu effectua plusieurs mudras, des mudras qui regroupaient plusieurs affinités et il se tourna vers le Pactisant Noir.

« C'est leur chef qu'il nous faut...les autres ne sont que du menu fretin, pas bien malins de surcroît, voilà de quoi les calmer et briser leurs lignes. »


Les créatures s'animèrent alors. Les ninjas fonçaient en une vague d'assaut sur les deux ninjas qui étaient leurs cibles. Le lion cracha plusieurs petites boules de feu au sol qui éclatèrent en d'impressionnants brasiers à plusieurs points stratégiques de la vague d'assaut, obligeant les ninjas à se disperser. Pendant ce temps, une des créatures concentra un faisceau électrique sur un ninja, le découpant littéralement en deux, la partie supérieure hurla de douleur alors qu'elle tentait lamentablement de se se traîner. Un ninja apparut devant Kakuzu et sortit son katana tentant de le frapper. Le vieil homme activa le Domu, contrant la lame avec son bras noirci par la technique, de son autre main, toute aussi noircie, il frappa le foie du ninja. La main ne se contenta pas que de frapper, elle avait pénétré dans la cavité intestinale du ninja dans un borborygme horrible. D'un mouvement sec, Kakuzu arracha les viscères de son adversaires et les jeta à terre. L'homme s'effondra, pris de convulsion. Malgré cela, trois autres ninjas avaient réussi à rejoindre Kakuzu, sortant des armes blanches eux-aussi. Le trésorier d'Akatsuki entra dans un étrange kata, ayant durci ses deux avants bras et contrant les lames tour à tour. Une des lames réussit à le toucher au flanc, faisant couler son sang abondamment d'une coupure. Il fallait maintenant qu'il se débarrasse de ses deux ninjas. Le vieil homme fit retentir à nouveau sa voix rocailleuse à l'intention de Hei.

« Fumiko...ne le laisse pas filer, c'est lui notre prime maintenant ! »


Alors qu'il parlait, les animaux continuaient à semer le trouble parmi les rangs de ninjas qui arrivaient sans cesse, crachant tantôt du feu, de l'eau, des bourrasques de vent ou le rayon électrique. Kakuzu se battait énergiquement, il occupait les ninjas en espérant que Hei ait le bon réflexe concernant Fumiko...sa stratégie était simple, utiliser des attaques massives pour en finir au plus vite avec ces ninjas. Alors qu'il combattait, Kakuzu réalisa quelque chose d'important, sa réserve de chakra avait baissé d'un tier...il n'allait pas falloir que ce combat dure trop longtemps, d'autant plus qu'il avait libéré quatre de ses cœurs, il n'avait donc plus qu'un seul cœur dans son corps biologique...
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MessageSujet: Re: Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires   Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires EmptyDim 13 Oct - 16:56








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Titanesques tels les nuages qui surplombent leur tête, puissants tels le vent qui fracasse le moindre obstacle et discret tels le soleil qui des cieux se cache avec toujours la même grandiloquence. J'avais enfin prit conscience de ce que représentait cette locomotive de l'Akatsuki. Un trésorier, il était logique de rapporter des fonds à l'organisation pour quelques projets afin de rester dans l'ombre. Mais si je suis au courant de leur existence, il y a bien une raison et c'est le fait que les cinq grandes nations se soient faites passées le message sur l'existence de ce groupuscule. C'est à croire qu'ils s'allieraient pour empêcher la Lune Rouge de leur nuir, mais je dois avouer que cette guerre qui approche entre les trois nations suivantes: Feu, Vent contre Terre, me sera plutôt bénéfique. La cueillette sera des plus simples et le fric se glissera de lui-même dans mes poches. C'est tout ce que je demandais dans le fond. Rien de plus. En revanche quand on essaye de me doubler comme aujourd'hui, je ne suis pas sûr de pouvoir faire preuve de la moindre pitié... ni de la moindre clémence à l'égard des mafieux. Et je pense que mon avis était tout aussi partagé par ce grand personnage aussi mystérieux soit-il. Il faut dire que nous nous égalions en ce qui concernait l'anonymat dit: physique. Ce qui relevait un aspect songeur, mais passons...

Je n'avais pas rangé mon arme, sachant que j'en aurai besoin dans les plus bref délais. En attendant, le temps était plus à la reconstitution du puzzle. Avoir le même employeur n'aurait pas été choquant... C'était une façon de faire plutôt utile et efficace seulement lorsque l'on était sûr que les mercenaires engagés n'étaient pas des élites confirmés recherchés et dont la réputation de criminelle s'étendait à l'échelle de leur pays d'origine. Je restais silencieux, méditant sur les paroles tout comme les flux de chakra qui s'approchaient au fil des secondes perdues. Il ne fallait pas perdre de temps, mais dans le fond j'avais une envie bien construite... Le fait de leur faire payer cette trahison aussi grossière soit-elle. C'est ainsi que je me suis engagé sur ces pensées alors que mon ouïe aiguisée réceptionna un son qui percuta le silence qui s'était imposé. Dans la folie de l'instant, je me suis sentis tirer en arrière par le mercenaire d'Akatsuki. Assez brutalement, mon poids pouvait ployer sous cette force de la nature qui venait de me tirer en arrière, comme j'aurai pu le faire à un adolescent poids plume. C'est là qu'un embrasement naquit, boulversant la structure du terrain où nous nous trouvions. C'était à peine croyable, je serrai les dents derrière mon masque. Un goût prononcé par la frustration se faisait sentir, cette même frustration était ponctuée par le dégoût et la colère. Cette fois-ci, j'allais me défouler, et plus que tout à l'heure.

L'homme d'Akatsuki me libéra de sa prise, ainsi j'allais être libre de mes mouvements et cela annonçait la fin de ceux qui nous avaient prit pour cible. Tenant fermement ma lame, cette dernière dirigée vers les enfers tandis que mes doigts s'étaient refermés clairement sur le manche, je fus spectateur tout comme mon "confrère" de la silhouette qui se dessina petit à petit. Hm... Iwa Gakure no Jutsu, j'étais moi-même artiste de cette technique d'assassin. Mais contre moi il allait falloir plus que de lancer des projectiles en se camouflant, car quand je discernerai la moindre petite faille... je ne manquerai pas de lui ôter la vie comme il se doit. Que cet achèvement soit grossier, stratégique ou "classe", je n'aurai aucun remord à faire cela. Fallait-il encore qu'il s'exprime vulgairement à notre égard, je ne fis preuve d'aucun état d'âme. Avec ou sans mon masque, je serai resté des plus neutres et ainsi ne montrerait aucune faiblesse. Mais je ne voyais pas en quoi j'aurai dû avoir peur de lui ou de ses alliés. C'était un amateur et je pouvais le sentir, que ce soit à travers ses paroles ou sa pseudo-assurance... Il se sur-estimait car nous n'étions que deux. Mais si j'en crois le fait qu'Akatsuki regorge de shinobi unique, mon équipier du moment allait être de taille. Du moins je l'espérai pour lui car vivant ou mort dans tous les cas... Je ne pleurerai pas sa mort. Et je suis sûr qu'il y avait une réciproque à cela. Après tout, ce n'était qu'une question de business, la mort était omniprésente dans ce "métier". Il fallait dès lors assumer lorsque l'on s'engageait dans une traque.

C'est alors que le nombre d'opposant augmenta, et moi-même je fus surpris qu'ils aient utilisé tant de moyen pour s'occuper de nous. Comme si la quantité allait combler la qualité, foutaises. Mon avant-bras se plia par réflexe, comme si je m'étais préparé à tout éventuel assaut de leur part. Voilà qui était fait remarque. Mes oreilles à l'écoute de leurs dires, j'avais clairement entendu le fait qu'ils avaient desceller nos compétences spéciales primaires. Le fait de savoir que j'étais le plus rapide de tous les shinobi ici présent ne les sauveraient pas d'une mort certaine. Faire preuve d'une célérité presque bluffante pouvait suffire car je comble ma force brut par des coups précis. Ainsi je remet en cause cette notion du combat: à quoi sert une grande puissance si l'on ne touche pas l'adversaire ? Je n'étais plus concerné par cela et j'allais le prouver. Mon souffle long et tranquille, le fait qu'ils savaient mes capacités ne changeraient rien comme je l'avais prévu. Me viser en priorité ? Amusant... quoi qu'un peu trop pour les prendre au sérieux. Ce n'était que des novices à peine formées, même Juri aurait été apte à en venir à bout sans problèmes. Ainsi celui qui s'approchait des cent ans finit par m'adresser la parole. Une sorte de deal. « Ne tente pas de me doubler, nous sommes dans la même merde. Inutile de souligner ce qui pourrait arriver si tu tente de me devancer. » Ais-je dis pour marquer les bases de ce deal, sous-entendant alors le fait que j'étais d'accord avec sa proposition.

Alors qu'il dirigea sa main vers le haut de sa veste, je fis de même afin d'éviter d'être entraver pendant le prochain combat qui allait avoir lieu. Nous descendions la fermeture jusqu'à ce nous puissions saisir notre longue veste et de la jeter plus loin. Une grâce s'imprégna des tissus vibrant sous la fine brise du pays du feu. C'est là qu'en regardant le corps du monstre, que je compris que ce dernier avait traversé bien des ères pour subir de telles cicatrices. C'en était presque un peu trop effrayant mais tellement admirable. Quant à moi, j'avais une >> combinaison de combat << adaptée pour toutes les situations. Mes fourreaux étaient visible des deux côtés de ma taille. Mon masque demeurant toujours présent sur mon visage, il ne tenait qu'à moi de le garder pour renforcer l'anonymat. Remontant ma main lentement, cette dernière renfermait mon arme, celle qui allait déchirer la chaire de ces scélérats. Mais quelque chose aiguisa mon intérêt... Oui, le chasseur à mes côtés... Il dévoilait ce qu'il avait de spécial. N'importe qui réaliserait sa faiblesse face à un tel pouvoir. Même moi avec ma vitesse je faisais pâle figure. Mais je ne laissais pas transparaître cela, j'avais conservé mes airs impassibles tout en admirant la beauté effrayante de ces êtres dont la composition m'était totalement inconnue. Ces créatures presque gothiques pouvaient être considérées comme des chimères, sauf que leur existence ici ne pouvait être contestée.

Je ne pouvais qu'être stupéfait de par l'expérience de cet homme. De par la réputation de ce "dieu des shinobi", je me demandais comment le prédateur d'Akatsuki avait pu survivre. La surprise se retrouvait chez nos ennemis, mais eux ne savaient pas cacher un telle terreur. C'était amusant, et plutôt rassurant de compter quatre alliés de plus dans le combat... Nous allions faire un massacre, c'était sûr et certain. Leur mort était inéluctable, ils ne pourraient pas passer à côté d'un tel présage aussi menaçant que celui-ci. Et voilà qu'ils passèrent à l'attaque. Les jambes fléchies, je me tenais prêt alors qu'il m'adressa la parole comme pour m'assigner une tâche principale. Capturer ce Fumiko, cela n'allait pas être trop difficile. Il me fallait juste une faille pour arriver jusqu'à ce dernier.  Elles prirent vie, et des salves embrasées fusèrent vers le le sol pour le soulever suite à l'explosion. Ceci força les ninja à se disperser et c'est quand ils sautèrent chacun de leur côté pour se diviser, mon corps aussi léger soit-il se transporta d'un saut.  J'avais en effet sauté vers la ligne de droite qui était encore dans les airs, prêt à atterrir. Mon pied se leva en diagonale, frappant brutalement la nuque d'un des leurs, cette dernière se brisa tandis que l'impact du coup le mena sur ses alliés qui tombèrent à cause du coup. Je finis par me reposer au sol, m'accroupissant directement pour éviter une flopée de projectiles destinés à me pourfendre.   Furtif, je vis une personne courir vers moi avec l'intention de m'assener un coup horizontal. Action annulée par le fait que de la foudre s'empara de ma propre lame qui d'un mouvement circulaire coupa le pied de l'ennemi. Ce dernier tombant au sol, je fis un léger saut au-dessus de lui pour lui enfoncer la lame dans le dos

Me redressant, je retirai la lame pour ensuite la ranger dans le fourreau après que la foudre se soit dissipée sur ma volonté. Encerclé, je me massai la nuque en tournant ma tête de droit à gauche de façon circulaire. Mes doigts s'échauffaient, je les agitais de façon à me préparer à frapper. J'allais être sans pitié, et c'est là qu'ils commencèrent à se rapprocher en courant vers moi.  L'école Kaihi & L'école Binshõ me permettaient de coupler réflexes aiguisés ainsi que les esquives furtives. Tout cela couplé à ma vitesse accrue en plus de mon Kekkei Genkai. Je leur souhaitais bonne chance. Je contrais les coups, faisant attention à ceux qui pouvaient me donner des coups dans les angles morts. Un sifflement atteignit mes oreilles, presque trop bruyant pour le nier,  je me suis retourné par rattraper un kunaï où était accroché un parchemin explosif.  Sans plus attendre, j'arrachais le parchemin pour le coller sur l'homme dont je m'occupais avant pour ensuite renvoyer le kunaï à au lanceur de base. La lame se nichant alors entre ses deux yeux, son corps s'écrasa au sol tandis que mon pied frappa brutalement l'abdomen de celui qui allait finir en morceaux. Le meilleur dans tout ça, c'était qu'il fut rattrapé et redressé par cinq de ses camarades... Je me suis écarte de plusieurs sauts en arrière pour échapper à la déflagration imposante qui s'empara de ces hommes. Ces derniers semblaient bien surpris de mon niveau, et il y avait de quoi visiblement. Ils n'avaient pas le niveau et ils commençaient à le réaliser. Ce n'est pas grave, ils pourront bien se repentir dans l'au-delà car à l'heure actuelle... Il est trop tard pour le pardon.

C'est là que l'Akajutsujin m'adressa la parole de sa voix presque caverneuse et menaçante. Il ne fallait plus perdre de temps, mon visage se tournant vite vers le fameux Fumiko, ce dernier ordonna aux troupes restantes autour de moi de me tuer. Deux shinobi armés de sabre voulurent me prendre en sandwich du côté de mes côtes. C'est alors que j'effectuais un saut sur place et que je sortis mes deux lames, ces dernières reposant dans mes mains, je les enfonçai dans le front de mes adversaires. Les récupérant lors d'un saut périlleux avant, je finis par les propulser dans le tas. Pas assez de lames pour un nombe de shinobi aussi grand ? Remédions à cela. Quelques signes incantatoires suffirent à créer une centaine de réplique de mes armes. Heiki Kage Bunshin no Jutsu Ces dernières transperçant ces ennemis. Le métal fit plus que caresser leur chaire. Il les pénétra de façon à les occire dans l'immédiat. Fumiko avait su trouver une protection à travers un de ses lourdauds dont la corps était parsemé de mes lames. Cela devenait presque trash mais je n'en avais que faire. Je regardais alors leur chef, ma main sur ma taille, je faisais passer cela pour une simple posture alors que mon index et le majeur saisirent le bout de mon câble fin. Il dut prendre cela comme une occasion d'exécuter des signes incantatoires. J'avais une faille, trop rapide pour sa personne, j'envoyais le câble avec une précision monstrueuse à tel point que celui-ci s'enroula autour de son coup et se boucla. Tirant brutalement, j'exerçais une pression pour qu'il tombe au sol. « Ne te débats pas. C'est fini, pourriture. »

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Dernière édition par Hei le Mer 16 Oct - 16:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires   Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires EmptyMar 15 Oct - 21:50

Tout se passa très vite...si vite que Kakuzu n'eut pas vraiment le temps de suivre ce que faisait son partenaire. Ces ninjas étaient visiblement d'un piètre niveau...les employeurs avaient visé sur la quantité et non la qualité...car les véritables ninjas tablaient en général sur de petites équipes et des frappes chirurgicales. Cependant, le Pactisant comme Kakuzu n'étaient certainement pas habitués aux batailles rangées de ce type...surtout avec un tel ratio dans les forces. Ce travail aurait probablement été parfait pour Sasori qui possédait une grande quantité et une grande variété de pantins...certains disant même qu'il avait été capable de défaire l'armée d'un pays toute entière avec ces techniques. Les membres d'Akatsuki étaient des monstres...Hei s'en apercevait probablement, mais les approcher était également relativement rare. Rencontrer le Pactisant Noir avait également été une aubaine pour Kakuzu...les chasseurs de prime de ce niveau ne sortaient que très rarement de l'ombre, cherchant la discrétion et cachant leur véritable identité par paranoïa...Kakuzu se fichait de son nom ou de qui il pouvait être vraiment...peut-être un père de famille aimant...ou un homme sans histoire, renfermé qui mettait sa cape et son masque la nuit...chassant ses primes dans la parfaite dissimulation...tout comme Kakuzu était un membre d'une organisation secrète et criminelle. En fait, dans ce métier, on ne posait pas de question...on se contentait d'exécuter les contrats et d'empocher le pactole quand la mission était terminée...c'était aussi simple que ça...pas de parole futile, pas de discours inutile, simplement une redoutable efficacité et l'assurance de gagner gros si on respectait les commandements du boulot et surtout qu'on n'avait pas les yeux plus gros que le ventre. Cela arrivait fréquemment...un petit qui démarrait, qui avait de l'avenir dans le métier et dont les succès répétaient montaient à la tête. Nombre d'étoiles montantes étaient tombées en ayant pris le melon et en pensant qu'ils étaient invincibles. Kakuzu avait beau avoir plus de soixante ans d'expérience dans le métier, il restait toujours aussi méfiant...tout adversaire pouvait être dangereux et tout imprévu pouvait causer sa chute. Le Pactisant Noir avait beau être beaucoup plus jeune, il n'était pas un bleu et avait montré la même prudence jusqu'à présent...c'était probablement là l'origine de son succès.

Pour le moment, Kakuzu continuait de lutter contre les hommes qui l'assaillaient, toujours plus nombreux. Il y avait maintenant cinq sabreurs qui tentaient de percer sa garde. Le vieil homme solidifia son bras et donna un coup tel dans une des lames que cette dernière se brisa...l'impact projeta l'homme qui la tenait plusieurs mètres plus loin. Retournant un coup de coude effrayant, Kakuzu frappa un des hommes au visage...le coude était solidifié et le nez de l'homme éclata comme une bouteille de verre, dans un bruit de plastique écrasé, l'impact projeta d'ailleurs des esquilles d'os et de cartilage au sol...un liquide carmin envahit le visage de l'homme qui tomba net au sol. Les trois autres hommes tentèrent un assaut groupé, piètre tentative...tous furent transpercés par des fils noirs au niveau du torse. En quelques minutes, Kakuzu avait éliminé cinq hommes. Alors que les mouvements du mercenaire se terminaient, il réalisa que le Pactisant avait déjà éliminé plusieurs hommes. Les animaux continuaient à semer la pagaille dans les rangs adverses, déjà peu organisés. Certains shinobis commençaient à montrer des défauts d'assurance...quelques autres tentaient même de fuir, lâchant leurs armes et se faisant rattraper par les animaux qui ne montraient aucune pitié. Hei fut bien plus efficace, une centaine de clones apparurent et finirent le travail en quelques temps. La bataille était déjà terminée...et Fumiko ligoté dans un filin. Le Pactisant n'avait pas volé sa réputation...Kakuzu regarda autour de lui. Des cadavres plus ou moins mutilés jonchaient le sol...certains bougeant encore légèrement. Le vieil homme se tenait debout, totalement de marbre...lentement, les animaux revinrent vers lui. Le trésorier d'Akatsuki se courba et les animaux reprirent place à l'intérieur de lui. La bataille était finie. Lentement, l'homme saisit sa cape et la remit sur son dos, se dirigeant vers le cadavre de Toshi. Toshi était un ninja imposant mais Kakuzu le saisit d'une seule main et le chargea dans son dos...comme s'il eut été une poupée de chiffon. Le vieil homme s'approcha alors de Fumiko, le considérant avec ses yeux mornes et vides. Le chef des mercenaires semblait totalement abasourdi par ce qui venait de se passer.


« Vous...vous les avez...impossible ! Voilà ce qu'on va faire, je vais vous payer le double de ce qu'on vous a promis pour Toshi...on va s'arranger. »


Kakuzu le fixait, toujours aussi vide d'émotion. La cape du vieil homme ressemblait à un linge fantomatique qui ondulait au grès du vent. La voix caverneuse d'outre-tombe retentit à nouveau.

« Tes hommes n'étaient pas préparés...tu n'avais pas non plus bien préparé ton opération. Tu ignorais tout de nos capacités...vous nous avez attaqué de front. Cette défaite est ta punition...après tout, le monde shinobi est scindé en deux parties distinctes, ceux qui ont la bonne méthode et survivent...et ceux dont la méthode est inappropriée...ces derniers meurent. »

Kakuzu avait prononcé sa tirade sans réelle émotion...comme un vieux professeur qui avait appris à travers les âges. Mais après tout, c'était ce qu'il était...et même si le Pactisant était bien plus jeune que lui, ce petit était prometteur et était de loin un des plus malins qu'il avait croisé ces dernières années. Sans le savoir, le Pactisant Noir avait gagné la confiance de Kakuzu et était un candidat certain pour figurer dans son agenda de contacts. Fumiko se mit subitement en colère...comme pris d'une nouvelle rage.

« OK...bon, si c'est le pognon que tu veux, je t'offre le double pour ton collègue...bute-le et ramenons le corps de Toshi... »

Dans un mouvement brusque, des fils sortirent de la manche de Kakuzu et s'introduisirent dans la bouche de Fumiko...un torrent pourpre en sortit alors qu'il hurlait de douleur, les fils ressortirent, relâchant la langue sectionnée du mercenaire qui hurlait. Kakuzu se tourna vers son camarade d'infortune.

« Il parlait trop. Finissons-en, abat ce chien, c'est ta proie, pour la suite, nous emporterons les corps. Ce n'est pas fini, je te propose un autre coup dans la foulée, mon employeur...il a cherché à nous entuber, mon contact nous filera sûrement du blé pour son corps à lui aussi, ce n'est pas un ninja...mais un Yakuza. T'en es ? »


Une autre proposition suivait dans la foulée. Cette dernière proposition était logique, l'employeur de Kakuzu avait probablement aussi employé le Pactisant, il avait donc des informations sur les deux mercenaires...au moins des informations sur leur existence...ce qui était déjà trop. Après tout, même si au final le corps de Miyoko ne vaudrait peut-être pas grand chose, il était un mauvais payeur...et ces gens là devaient être écartés du business...d'une manière ou d'une autre...car ils étaient mauvais pour les affaires. Le Pactisant Noir pourrait comprendre avec les dernières interventions de Kakuzu que ce dernier avait un rapport particulier à l'argent et qu'il était très peu enclin à laisser filer une prime ou renégocier sa part en cours de deal...au point d'être capable de s'associer avec un homme qui avait tenté de le tuer et d'attaquer une armée de trente ninjas avec ce dernier...après tout, l'argent n'était-il pas le nerf de la guerre ?
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MessageSujet: Re: Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires   Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires EmptyMar 22 Oct - 10:04








✘ Keiyakusha ft. Bakemono ✘
Je n'étais pas si fatigué que ça. J'avais pris l'habitude de m'opposer à bien plus coriace que ce genre d'adversaires. Mais je ne pouvais pas nier le fait que cela s'était apparenté à un échauffement auquel je ne reste pas indifférent. En effet, j'ai ressenti une certaine satisfaction en leur ôtant la vie, eux qui se croyaient supérieurs à deux êtres tels que moi et l'Akatsukijin. Je maintenais le câble autour du coup de notre cible alors que ce dernier essayait tant bien que mal de le détacher, en vain. Et à tout moment il m'était offert la possibilité de l'occire, mais je n'en fis rien. Désireux de le voir réaliser son erreur qui fut de se retourner contre nous. Nous mercenaires marchions sur un rapport de confiance entre l'employeur et le chasseur de primes. Il n'a jamais été question que l'on tourne le dos aux personnes envoyées sur le coup, surtout quand celles-ci sont des êtres plus qu'expérimentés. Le chakra de Reibi sommeillait en moi, et je dois dire que c'est un plus qui a joué pendant le combat.... Un plus que j'ai gardé secret de mes employeurs. Je ne tiens pas à ce que le traqueur soit traqué, j'ai déjà assez affaire avec les shinobi d'Iwa... si en plus je dois faire face à une horde de chasseurs de prime. Manquerait plus qu'on me tourne le dos dans le monde du showbiz. Mais cette rencontre aujourd'hui peut me permettre d'espérer une sorte de renouvellement de ma carrière. Un renouveau oui, car j'ai enfin découvert aujourd'hui que le monde ninja est peuplé de shinobi plus que prometteurs. Je n'étais qu'une partie de ce qui pouvait être spécial finalement dans ce monde. Ce membre d'Akatsuki avait su faire la différence, lui.

Je resserrai lentement l'étreinte du câble avec ma main pour faire en sorte qu'il ne se débatte plus. Il peinait à respirer mais je n'étais pris d'aucune pitié, je ne le lâcherai pas et s'il faut l'éliminer je saurai m'en charger comme il le faut. En attendant, je maintenais mon silence alors que la locomotive s'imposa à mes côtés. Le chef des mercenaires, Fumiko, commença à parler d'un ton hâtif. Une voix ancrée par la surprise ou plutôt par la peur. Il en était presque jouissif d'être spectateur et sûrement aussi acteur de la mise à mort d'une personne qui s'est cru plus intelligente que nous. Les jambes légèrement fléchies, je finis par écouter l'homme de la lune rouge, puisse t-il à son tour lui faire comprendre plus explicitement que Fumiko était déjà condamné pour nous. Ce qu'il disait sur les mondes n'était pas vraiment faux, fallait-il faire le choix le plus adapté pour survivre. Cette tirade annonçait clairement à ma prime que dans les minutes qui allaient s'écouler, son être ne serait que carcasse habitée par le néant douceâtre de la mort tandis que son esprit rejoindra un conglomérat d'âmes défuntes. Je n'allais pas m'asseoir sur un corps qui valait tant d'argent, et mon envie de le priver de la vie qui lui a été offerte s'est faite encore plus grande lorsqu'il proposa à mon "équipier" de m'éliminer pour obtenir le double de la somme prévue. Il osait jouer ainsi... ? J'étais prêt à le tuer, et au lieu de m'attendre à un oui de la part de l'Akatsuki, ce dernier se chargea plutôt de guider ces fils dans la bouche de Fumiko pour lui sectionner la langue. Un flux presque vermillon s'échappait en cascade de la voie buccale, une douleur trop intense s'était emparée de lui.

Je suis resté indifférent face aux cris de Fumiko. On apparenterait même cela à des hurlements, il semblait sombrer dans une douloureuse démence. Mais il y était destiné dès lors qu'il avait prit l'initiative de guider ses troupes contre moi et l'homme qui d'ailleurs en l'observant, exposait le village qu'il avait déserté. Signe distinctif du village caché de la Cascade, il m'était dès lors difficile de penser qu'une aussi petite nation ait pu cacher ce genre de shinobi. Ceci en est bluffant mais dans les faits, j'avais bel et bien affaire à un de ces ninja que tout le monde sous-estime sous prétexte qu'ils viennent d'une nation trop grande importance. Finalement, toujours cloîtré dans un silence presque trop imposant, je faisais preuve d'un calme olympien afin de laisser une nouvelle fois la parole à l'autre Nukenin. Le moment était venu de lui ôter la vie et je ne me ferai pas prier pour lui offrir la mort que je distribue à mes cibles en général. Mon regard s'était porté sur le grand homme en acquiesçant suite à sa proposition. Je ne pouvais qu'être d'accord sur cela, et si jamais il me menait en bateau je saurai retourner la situation à mon avantage d'un autre moyen bien plus imposant. On ne me la mettra pas une seconde fois car je ferai preuve d'une cruauté encore rarement éveillée chez moi. MOn regard se porta finalement sur Fumiko qui gémissait de douleur, il se calmait mais malheureusement pour lui la douleur se manifesterait encore une fois. Et je finis par conclure cette boucle alors qu'un courant électrique totalement invisible traversa instantanément le filin de métal pour rejoindre le visage de Fumiko. La décharge attaqua le système nerveux et voilà que de son corps émana de nombreux spasmes qui finirent par s'estomper quand je l'ai décidé. La boucle était bouclée.

Le câble se détacha de la gorge du chef des mercenaires, retournant dans le mécanisme au niveau de ma ceinture. J'allais prendre le corps mais avant j'ai souhaité reprendre ma lame qui avait servi pour cloner d'autres armes. La rangeant dans son berceau qu'était le fourreau, elle retournait au sommeil avec sa jumelle. Puis je repris position à l'endroit où j'avais laissé tomber ma veste pour faciliter mes mouvements. L'enfilant, je remontais la fermeture éclair jusqu'à ma gorge pour ensuite marcher à  nouveau vers le corps de celui qui allait me rapportait de l'argent. Il n'y avait qu'une preuve à emporter, alors me saisissant d'une arme adversaire j'exécutai un mouvement brusque en forme de croissant de lune. Lame tournée vers les enfers, le métal coupa la tête de Fumiko . Pour échapper à l'odeur nauséabonde du cadavre, j'ôtai la veste de combat du défunt pour ensuite la déchirer en deux. Plaçant la tête dedans, je pris soin de vers le tissu épais comme pour un emballage. Lâchant le sabre adverse, je pris le sac dans ma main gauche pour ensuite marcher vers l'étrange être. En le regardant, je comprenais que je n'avais rien vécu. Que son expérience à lui, aussi puissant soit-il, ne pouvait-être contestée... même dans un songe. M'arrêtant à côté de lui je pris enfin la parole: « Si ton employeur se fait appeler Miyoko, inutile de se travailler plus loin. Il s'agit de cette personne, et nous savons tout deux où le trouver. Il n'y a plus qu'à lui donner rendez-vous avec la mort. » Le ton légèrement grave qui venait de s'affirmer, soulignait une certaine ambition de ma part. Une ambition dans la mesure où je désirai tuer cet homme qui avait tenté de nous duper comme si nous n'étions que des bleus. Il se trouvait un peu au-delà de la frontière du Pays du Feu, il fallait entrer dans son repaire où moi et l'Akatsuki avions été logiquement convoqués. Il n'y avait plus qu'à.

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MessageSujet: Re: Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires   Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires EmptyJeu 24 Oct - 15:59

Kakuzu avait assisté à la scène sans ciller. Une scène banale que celle de l'exécution d'un prisonnier comme Fumiko. Parfois les exécutions étaient bien plus spectaculaires et honorables...des ninjas s'étant bien battus qui se donnaient la mort eux-même où demandaient à être exécutés d'une certaine manière...pour préserver leur honneur et mourir en accord avec leur nindô. L'exécution de Fumiko fut à l'image de son existence et de l'opération qu'il avait mené contre les deux mercenaires : fade, brouillonne, étrangement commune. Combien de ninjas de bas-étages et d'assassins avait massacré Fumiko en utilisant une myriade d'hommes de main et en noyant les imprudents sous la masse hérissée de lame qu'était cette petite armée de pacotille ? Fumiko était-il conscient aujourd'hui qu'il vivait sa dernière mission ? Les misérables vermisseaux de son espèce ne méritaient même pas les quelques secondes qu'avait gaspillé Kakuzu à y penser. Le Pactisant se contenta de collecter la tête du déserteur et de l'enrouler dans un linge. Si l'odeur du cadavre et du sang avait commencé déjà à se faire sentir, le trésorier d'Akatsuki ne réagit pas...pour lui, cette odeur était associée à celle de l'argent et de la besogne accomplie. L'ordure qui les avait engagée allait le payer très cher, le chef des Yakuza ne le savait probablement pas, mais il était déjà mort. Jouer avec les shinobi était quelque chose de dangereux, probablement que le mafieux avait été confronté jusqu'à présent qu'à des ninjas de bas-étage qu'il avait pu faire exécuter par son armée personnelle...mais il était loin d'imaginer jusqu'où allaient les pouvoirs de mercenaires du calibre de Kakuzu ou du Pactisant. On ne parlait pas d'hommes de main mais d'assassins professionnels...des hommes ayant forgé leur réputation et leur carrière sur leur capacité à éliminer sans remous d'autres ninjas...parfois plus talentueux qu'eux. Le Pactisant avait probablement réussi toutes ses missions, sinon il n'en serait pas revenu pour témoigner, il en était de même pour Kakuzu. Le membre d'Akatsuki savait au plus profond de lui -le Pactisant devait le savoir aussi- qu'ils avaient eu la bonne méthode aujourd'hui...l'argument implacable était là : ils étaient tous deux encore en vie et s'en sortiraient plus riches qu'ils ne l'étaient auparavant. Le Pactisant avait rejoint Kakuzu...calme, professionnel, il s'était exprimé clairement, avec une diction parfaite...il était de ce genre d'hommes méticuleux et compétent qui fait le travail demandé et ne pose pas plus de question. Travailler avec le Pactisant avait été très différent de travailler avec Hidan...le fanatique avait toujours eu ce côté brouillon et grande-gueule qui aurait fait capoter une mission délicate comme celle-ci. Sans se retourner vers son interlocuteur, Kakuzu répondit avec un ton aussi calme et aussi posé.

« Oui...Miyoko, rendons-nous sans attendre dans le refuge de cette ordure... »

Les deux hommes partirent. L'étrange duo avait un côté fantastique...le sac porté par le Pactisant et le corps chargé sur le dos de l'Akatsuki, deux attributs qui ne trompaient pas sur leur statut de chasseur de prime.

Plusieurs heures plus tard, repaire de Miyoko, quelque part dans le Pays du Feu,


Miyoko s'impatientait...il fulminait même. Cet incapable de Fumiko aurait du rentrer depuis un bout de temps avec les têtes des deux assassins. Les meilleurs ? C'était ce qu'on lui avait recommandé...le chef des mafieux avait rit intérieurement lorsque ces deux clowns lui avaient annoncé les prix pratiqués pour un assassinat. D'accord leur cible était puissante...Fumiko aurait très bien pu s'en charger...seulement voilà, Fumiko était l'homme de main de Miyoko et si on s'apercevait que Miyoko avait commandité un tel acte, ça serait une guerre entre les deux clans mafieux. Là, le stratagème était vraiment ingénieux...faire assassiner le meilleur atout de Yatasuke, il le privait de ressources et pourrait même faire livrer la tête des mercenaires à Yatasuke. Tout avait été prévu, Fumiko s'était renseigné sur les hommes qu'il avait engagé, le grand faisait partie d'Akatsuki...c'était en partie pour cela qu'il l'avait engagé, Akatsuki n'était pas une organisation très connue, mais s'il y avait un point sur lequel tout le milieux criminel était au courant c'était sur la crainte qu'elle inspirait. Non...ce plan était très ingénieux...Miyoko l'avait répété plusieurs fois dans sa tête, il avait imaginé ce qu'il dirait à Yatasuke en lui faisant livrer les corps des mercenaires...aux yeux de Yatasuke, Akatsuki revendiquerait cet assassinat, et ce dernier se sentirait menacé par la plus crainte des Organisations criminelles ninja...pire encore, il comprendrait qu'Akatsuki s'était associé à des gens comme le Pactisant Noir...pas le type de personnage qu'on invitait chez soi pour prendre le thé. Non...ce plan était parfait, il suffirait ensuite à Miyoko de proposer à Yatasuke de le protéger avec ses hommes...ce dernier se verrait obligé de céder ses parts des affaires à Miyoko. Rien qu'en y pensant, le Yakuza souriait...il savait qu'il avait un coup à jouer. Il restait maintenant à attendre cet imbécile de Fumiko...les ninjas étaient toujours en retard...avec tous leurs principes à la con, ils mettaient toujours plusieurs heures à achever leur cible.

« Komaro...il est en retard...nous lui verserons moins que prévu. »

Le quadragénaire s'était adressé à Komaro, son jeune assistant. Le chef des Yakuza appréciait montrer qu'il maîtrisait la situation...à quarante-deux ans, Miyoko avait brillé par sa brutalité et sa capacité à être impitoyable...il avait fait fortune quinze années auparavant dans le fret au Pays de l'Eau...cela lui avait permis de lever une armée personnelle avec l'aide d'un certain Gâto. Au bout d'un moment, Gâto et lui s'étaient séparés, ils avaient tranché, Miyoko aurait la pègre du Pays du Feu et Gâto resterait dans le Pays de l'Eau. Le chef des Yakuza du Feu ne pouvait s'empêcher de penser à son ancien associé...rien à dire, Gâto était un homme d'une autre époque, avec lui les accords étaient faits autour d'un saké, une poignée de main suffisait et ils tombaient d'accord...c'était un Monsieur. Maintenant, avec toute cette vermine qui démarrait, on ne pouvait plus avoir confiance en personne...ils faisaient appel à des ninjas. Mais Miyoko sourit à nouveau à cette pensée...tout allait changer, Yatasuke et les autres comprendraient qui était le chef dans le milieu...d'ailleurs il faudrait leur concocter une punition exemplaire. Avec cet assassinat, le bandit ne manquerait pas de montrer même au monde ninja qu'il ne craignait personne...il aurait fait assassiner un membre d'Akatsuki et un assassin qui était un des plus craints de sa jeune génération et au-delà. Ça se passait comme ça chez Miyoko, il avait toujours su de toute manière qu'il était plus intelligent que tout le monde.

Ils étaient dans le patio de sa demeure...Miyoko attendait avec Komaro et une quarantaine d'hommes de main en arme attendait avec eux. Comme à son habitude, le mafieux fumait un de ces gros cigares, crachant d'imposantes volutes de fumée. C'est alors que le bruit des battants se firent entendre. La voix implacable et cruelle de Miyoko retentit alors.

« Ah, t'es enfin là, incapable ! Estime toi heureux que je ne te fasse pas arracher les couil... »

La voix de Miyoko disparut alors qu'il voyait les deux hommes entrer dans la cours intérieure. Kakuzu portait le cadavre de l'homme de main de Yatasuke et il n'était pas compliqué de comprendre ce que le Pactisant portait dans le sac de toile duquel tombaient des gouttes carmins. Les pupilles du mafieux se dilatèrent.

« Espèce d'enculés ! Ce petit connard de Fumiko a échoué...prévisible venant d'un pareil tocard. Il faut tout faire soi-même...vous allez regretter d'être revenus ici ! »

Alors qu'il se préparait, Komaro se mit en avant, les yeux injectés de sang, s'adressant aux hommes de main de Miyoko.

« Allez, butez-moi ces t... »

Lui aussi fut coupé...ses yeux s'ouvrirent alors...figés dans une expression de surprise. Il ne l'avait pas remarqué...cela s'était passé très vite...Kakuzu avait levé le bras et une torsade de fils noirs s'était échappée de sa manche pour aller s'encastrer au niveau du sternum du jeune homme. Komaro ahana et cracha du sang, avant de s'écrouler dans un borborygme immonde. Les fils retournèrent dans la manche de Kakuzu...déjà, les hommes de main de Miyoko semblaient plus hésitants. La voix de Kakuzu retentit alors.

« Petit homme adipeux et prétentieux que tu es. Tu as cherché à nous doubler...c'était un très mauvais calcul, on ne rigole pas avec l'argent. Pour tous ceux qui voudraient sauver leur peau, nous ne poursuivrons pas les fuyard, nous sommes ici pour ta tête, Miyoko. »

La crainte était visible sur le visage de Miyoko...une peur viscérale et incontrôlée alors qu'il voyait son fidèle serviteur baigner dans son sang....un liquide tiède commençait déjà à mouiller son pantalon alors que certains de ses hommes partaient déjà en courant face à ces monstres...
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MessageSujet: Re: Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires   Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires EmptyMer 6 Nov - 11:08








✘ Keiyakusha ft. Bakemono ✘
C'était fini, il ne nous restait plus qu'à nous occuper personnellement de celui qui était derrière tout ça. Cela allait être un véritable jeu d'enfant, mais je ne m'en plaindrai pas. Mon énergie physique avait été consommé bestialement et j'ai beau avoir le chakra de Reibi en moi... Je n'en demeure pas moins un shinobi. Il n'y avait pas de temps à perdre et ça, mon "équipier" le savait. Bien qu'il soit d'une utilité certaine, j'allais devoir prendre un peu de recul et faire attention à ce qu'il ne tente pas de me manipuler. Simple mesure de précaution, mais quand on fait affaire avec Akatsuki, il vaut mieux prendre ses distances... Il s'agit tout de même du groupuscule criminel le plus recherché du continent. Ils ont tout comme moi une prime sur leur tête, et leur capture ou élimination est tout aussi prioritaire pour chaque nation qui a composé l'organisation de la lune rouge.  Une fois cette affaire bouclée nous ferons que rester en contact, pour les deux camps il est préférable que nous ne soyons pas toujours sur le même contrat au risque d'aiguiser l'attention ou même l'intérêt des Cinq Grandes Nations sur nous. Je ne tenais pas à griller ma couverture si bien conservée en sept années de mercenariat. Ma réputation de Pactisant Noir protégeait mon "prénom" d'Hei et ma double-vie en tant que Reishin Shishigami voilait mon identité de Pactisant Noir. Il était hors de question que je prenne de grands risques puissent-ils amener mes traqueurs à moi. Je pense qu'il faudra juste mettre les points sur les i afin que l'Akatsukijin comprenne que je ne suis pas à leur botte et qu'au même titre qu'eux, je réclamerai autant d'argent qu'ils n'en gagneront sur un contrat que l'on pourrait avoir en commun. Enfin voilà, le tout était de ne pas leur accorder une confiance aveugle, je ne tiens pas à perdre la vie... ou mon fric, le deuxième cas étant assez humiliant.

La marche était longue et chiante, je ne pouvais pas le nier mais me plaindre n'était pas la bonne chose à faire. Je devais surtout penser à ce qui m'attendait en cette fin de journée, une prime aussi élevée que celle des hommes dont nous avions ôté la vie. Cela ne pouvait être qu'alléchant et je ne me ferai pas prier pour lui briser la nuque. N'ayant pas de temps à perdre, je devais peaufiner une stratégie pour entrer dans le repaire de ce Miyoko. Il était clair que pour nous, cela serait une "partie de plaisir" mais il fallait penser à ne pas trop brûler de chakra. Cette marche allait me faire regagner la forme, profiter un peu de l'air puisse t-il envahir mes narines pour enfin s'échapper par mes lèvres. Un exercice courant chez les personnes usant beaucoup de la force physique tout en couplant au ninjutsu quand la situation le demandait. Une sorte de Nintaijutsu en effet, mais de façon à utiliser le Taijutsu puis ensuite le Ninjutsu, différent de ceux qui usent de cet art en fusionnant les deux styles. Un bien pour un mal me diriez vous, sacrifier deux styles pour un seul qui combine les deux... Autant dire que de réputation, le Sandaime Raikage était tout désigné pour être le maître de ce style. Quand on parle d'un homme qui fut le seul avec le Rikudõ Sennin à affronter un Bijû en un contre un... Il y a de quoi s'inquiéter en effet. Mais je ne suis pas dans ce cas et ma situation actuelle et bien comme elle est. Je ne deviendrai plus fort que si je le souhaite. L'idée de me rapprocher de Miyoko était si forte que je me demandais la tête qu'il ferait quand il verra que ce sont ceux qui l'a engagé qu'ils viendront lui rendre une petite visite. Rien de courtois dans cette phrase, je n'étais impatient que d'une seule et unique chose, lui briser si rapidement la nuque que sa tête se déchirerait sous la brutalité du geste. Nous ne parlons pas de beauté du geste, mais d'une action presque vindicative. Je ne supportais pas que l'on me double.

La tête reposait bien dans le grand tissu qui s'était imprégné d'une couleur pourpre, quelques gouttes tombant sur le sol pour souligner le fait que le sang n'avait pas fini d'émaner de cette tête coupée. Le bruit de mes pas était discret, presque imperceptible au milieu des rumeurs lancées par les oiseaux planant au-dessus de nos tête. Ces derniers fuyaient la zone à cause des précédents événements, dérangés par le fugitif, il était normal pour eux de se préserver du danger. Mais nous, nous prenions un risque. Nos actions soutenaient le fait que nous ne craignions pas la mort... Mais on lui ouvrait les bras. Cette dernière avait dépêché des moins que rien en espérant nous faucher, et nous allions montrer une fois de plus que dans notre carrière, nous étions toujours vainqueurs. Et cet homme qui m'accompagnait était le mieux placé pour soutenir cela, après tout... N'a t-il dit qu'il avait vécu pendant au moins 90 années ? Ce n'était pas à négliger et même si je fais partis de ceux qui sont considérés comme les piliers du mercenariat, il n'en demeurait pas moins un aîné, un être qui avait le métier dans le sang. Pour ça je pouvais lui vouer du respect, après tout, ce genre de capacité qu'il possède ne fait pas parti de l'ère actuelle. Moi-même étant un excellent informateur, je n'ai jamais eu vent d'être faits comme lui. Et si cela résulte d'un jutsu, c'est qu'il eut le courage de bannir la dernière parcelle d'humanité qui sommeillait en lui pour devenir celui qu'il est aujourd'hui. Je préfère autant garder mon humanité car elle représente le seul chemin qui me mènera à ... "qui je suis ?" Hei ? Le chasseur de prime formé par les ANBU d'Iwa ? Ou bien Reishin, prénom que je me suis approprié pour pouvoir me couvrir ? Serait-il possible que je sois une troisième personne ?

J'oubliais vite ce à quoi je pensais lorsque mon regard océan, derrière ce masque de métal, cerna au loin le repère de notre homme. Nous allions bientôt passer à l'action et je ne demandais que cela. Je pense bien avoir assez récupéré pour me juger apte à réaliser un nouveau massacre. Mais il était clair que je ne perdrais pas autant de temps avec Miyoko qu'avec Fumiko. Cette fois, la tête des affaires allait être prioritaire. Et je pense qu'éliminer le patron sera un excellent moyen d'annoncer la couleur aux autres personnes qui l'entourent. Je resserrais l'étreinte autour du tissu retenant la tête de Fumiko, mes gants ayant encore des marques rouge, j'étais fin prêt. Levant mon index et mon majeur, je fermais les yeux pour mieux me concentrer sur le jutsu du troisième œil. L’œil du Kagura, la vision sensorielle. Mon flux de chakra se dissipa en direction du repaire de Miyoko, hm... Je devais savoir combien ils étaient. Une quarantaine, information que je glissai au presque centenaire pour enfin reprendre la marche avec une détermination qui s'imprégnait de mon esprit. Une fois cette affaire bouclée, je tâcherai de redevenir Reishin Shishigami afin d'effacer toute preuve de ma venue dans ce pays en tant qu'Hei, l'assassin. Nous entrions alors dans l'enceinte de la cours extérieure alors que mes prédictions se révélèrent juste. Miyoko attendait avec un bon nombre de bandits apparemment pas aussi puissant que les shinobi affrontés précédemment. Hm, ouais. Il avait beau l'air d'être une quarantaine, nous valions plus qu'eux en terme de puissance brut, spirituelle et mise en place de stratégie. C'est ça d'avoir été formé par l'élite, que voulez-vous. Tout se déroula rapidement, sous la frustration, Komaro se dévoila être quelqu'un de bien trop hâtif...

Et ceci est un défaut dans la mesure où il ne fallut que quelques secondes à l'homme d'Akatsuki pour faire preuve d'un sadisme assez écœurant. Après tout, j'étais spécialisé dans les affaires rapides et sans bavure... Mais il fallait croire qu'offrir une mort lente et douloureuse envers les "traitres" était une spécialité chez lui. Je n'ai rien contre ça. Mon regard lui ne quitta pas Miyoko, et ce dernier pouvait se sentir observé par ma personne et ce même si je portais un masque. Je lâchais le sac contenant la tête de notre précédente victime pour me masser les doigts. Les faisait craquer, c'est ma nuque que j'échauffais. Secouant légèrement mes pieds pour les préparer, j'allais exécuter une technique puisse t-elle les effrayer. Le chakra sombre commença à enlacer mes membres, j'allais user de ce que le proto-bijû avait laissé en moi quand je l'ai ôté de ma jumelle et de mon équipière Yin. Utiliser le Jinton allait être le moyen le plus prometteur, je n'allais pas me faire prier pour avoir mon heure de gloire. Sur la quarantaine de bandits, une vingtaine étaient restés, ces derniers étaient soumis à l'autorité de Miyoko. Les autres n'étaient que des couilles molles, il fallait l'avouer. « ...  Putain ! Ramenez moi leur tê... » Durant sa phrase j'avais utilisé ma technique Jinton la plus efficace. Le déplacement expéditif, celle qui stimulait chacun de mes muscles avec le chakra Jinton afin de me permettre de me déplacement très rapidement pendant 10 minutes. Tout était aiguisé pendant la technique, les réflexes, les attaques, la façon dont on percevait les attaques ennemies. Et grâce à cela, je m'étais retrouvé derrière Miyoko, au milieu de la foule de bandit. Mes mains menaçantes s'emparant de son visage pour le retourner brutalement. Un craquement désagréable s'empara de mon ouïe mais au moins je savais que c'était fini pour lui. Son corps tomba lourdement au sol alors qu'à l'unissons, ils poussèrent un cri de rage.

Leur patron était mort et ce n'était pas de la compassion qu'ils avaient pour lui. Mais qui les paiera s'ils avaient imaginé pouvoir nous éliminer. Une dizaine partie en courant vers Kakuzu alors que de mon côté, c'est l'autre dizaine qui m'encercla. Ils étaient armés jusqu'aux dents mais je n'avais pas de temps à perdre. Me retournant furtivement, je disparus aussitôt pour laisser s'écraser au sol la lame d'un Naginata destiné à me trancher le dos. Me retrouvant dans le dos de l'agresseur, je lui fis subir le même sort que Miyoko en lui brisant la nuque tout aussi brutalement.  Faisant un saut périlleux arrière, un colosse avait tenté de m'attraper. Échouant dans sa tentative, je retombais les pieds joints sur son visage avec furtivité. La pression du coup porté sur l'arrière du crâne était tel que son visage s'enfonça dans le sol. J'enchainai avec un coup de pied latéral dans le visage d'une personne qui tomba en arrière. Rattrapé de force par ses équipiers je réapparus devant eux. Ils ne s'y attendaient pas, j'en ai profité pour mettre un coup au gracié. Penchant ma tête sur le côté, ayant entendu le sifflement d'un kunaï se diriger vers moi, ce dernier se planta dans la chaire de l'un des bandits. Kunaï explosif, d'un bon rapide en arrière, j'échappai à la déflagration qui éparpilla les morceaux de chaire humaine un peu partout. Dans l'action de mon saut en arrière, mon coude frappa brutalement la cage thoracique du lanceur, se coup l'ayant apparemment mit K.O, je m'en suis assuré en saisissant un kunaï dans poche. Un mouvement placé en diagonale ascendante qui avait suffit à lui trancher la gorge plus une partie du visage. Annulant ma technique sur le coup, je sentais des quelques douleurs musculaires, mais j'allais devoir me reprendre. Tout ceci était fini, il n'y avait plus qu'à accorder ma confiance envers l'homme afin d'être assuré que je serai payé, en liquide.

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MessageSujet: Re: Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires   Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires EmptyVen 8 Nov - 16:07

Tout se passait avec une rapidité effrayante. Kakuzu et le Pactisant Noir n'étaient pas des bleus...Miyoko aurait du y penser avant...probablement le réalisait-il maintenant. On a beau être riche et puissant, cela ne nous met pas à l'abri d'être correct. Les choses étaient en général plus simples qu'elles n'y paraissaient...pour tout travail effectué, un salaire était demandé. Le salaire était conséquent et Kakuzu n'aurait jamais laissé filer une telle prime. Le crime n'était pas gratuit...si la désertion et Akatsuki n'étaient pas aussi rentables, probablement que le vieil homme n'aurait jamais pris la clef des champs...pareillement avec son corps, un corps qui avait maintenant été totalement changé et marqué par le Kinjutsu. Un corps qui était devenu une arme et n'avait plus rien d'humain. Ces bandits n'étaient que de la pacotille...aucun honneur, aucune parole...juste du vent. Aucun n'avait pris le temps d'analyser les capacités du duo qui leur faisait face...comme aucun n'avait été capable de tenter une reconnaissance ou même de se renseigner sur eux. Ils semblaient pitoyablement...incompétents. Une incompétence qui allait leur coûter cher en vies humaines...mais ces hommes traitaient les autres comme du bétail, ils ne méritaient pas mieux que le mépris et une mort sèche et violente. Cette mort et ce châtiment, le Pactisant semblait déjà très bien disposé à leur donner. Le jeune homme s'était élancé dans la foule des tueurs restants et avait déjà assassiné Miyoko. Contrairement à toute attente, une clameur de rage s'éleva dans les rangs des déserteurs...une rage profonde, la peur de ne pas être payé, le chef était mort et l'anarchie était visible dans les rangs. Miyoko ne tenait ses hommes que par l'argent et la peur d'être tué à son tour par un autre homme de main...un équilibre fragile qui ne tenait que sur un bluff perpétuel. L'Akatsuki cagoulé se contenta d'observer le Pactisant, sa technique était réellement impressionnant...il tua sans aucune concession...comme s'il ne connaissait ni pitié, ni compassion...ni même sens commun. Avait-il réellement besoin de s'encombrer de tout ça ? Une bataille demeurait une bataille et tout compétent qu'il soit, le Pactisant semblait être un homme prudent, jusqu'à présent, ce dernier avait montré une redoutable maîtrise du terrain et du métier...il n'était pas un bleu. La collaboration entre le Pactisant et Kakuzu serait fructueuse, les deux hommes se comprenaient, ils ne parlaient pas inutilement, aucun des deux n'avait posé de question inutile...en réalité, ils n'avaient pas besoin de plus que du nécessaire.

Une dizaine d'hommes fonçait vers Kakuzu, toutes armes dehors...prêts à en découdre avec celui qui avait assassiné leur employeur. Etait-il une sorte de sensei pour eux ? Probablement pas, les Yakuza n'avaient que le culte de l'argent et de la réussite. Le vieux déserteur fronça les sourcils, il se concentrait. Le premier arriva, le katana fut paré d'un coup de coude durci par le Domu...aussi rapidement, Kakuzu asséna un violent coup de poing renforcé dans le ventre de ce dernier...la violence du coup fut telle qu'il traversa la cage thoracique de l'homme qui s'effondra net, crachant un flot ininterrompu de sang. Le reste...eh bien le reste ne fut qu'un massacre sans nom...des cris, du sang, plusieurs fils s'échappant des manches de Kakuzu et transperçant les hommes restants de toute part. Le combat avait duré seulement quelques dizaines de secondes...et c'était fini. Le combat était terminé. Le membre d'Akatsuki se contenta de se rapprocher de Miyoko, tout en chargeant à nouveau le corps du ninja qu'il avait délaissé. Le vieil homme attrapa les deux corps par les cols et les chargea sur son dos...il y avait là plus de 90 kilogrammes de viande morte...mais surtout plusieurs milliers de Ryôs. Le trésorier portait les corps comme s'il s'agissait de sacs de plumes. Il y avait quelque chose d'inhumain dans le comportement du vieil Akatsuki...il ne semblait s'intéresser qu'à l'argent qu'il pouvait tirer de la situation. Alors qu'il s'apprêtait à rejoindre le Pactisant, un homme mortellement blessé au sol ahana en crachant du sang et se tourna vers les deux hommes.

"Vous autres...vous ne savez pas à qui vous vous en prenez...Yatasuke...il a passé un accord avec Miyoko...nous vous retrouverons...c'est même vous qui viendrez à nous et là nous..."


Avant qu'il ne puisse continuer sa phrase, deux fils étaient sortis de la manche de Kakuzu et lui avaient transpercé le crâne. Ce fut alors la voix rocailleuse de l'homme cagoulé qui retentit, il s'adressait au Pactisant.

"Ces hommes n'étaient pas sous les ordres de Miyoko...le Yatasuke, c'est lui qui nous a baladé depuis le début...j'ignore pourquoi, mais nous devrions bien lui rendre une petite visite un de ces quatre...l'opération est rentable."

En langage de chasseur de prime, le Pactisant savait pertinemment ce que Kakuzu voulait dire par une "opération rentable", l'autre chef mafieux...Yatasuke, avait probablement baladé aussi Miyoko avec des moyens inconnus, mais il était clair qu'il voulait faire le vide et demeurer le seul chef Yakuza de ce secteur du Pays du Feu...malheureusement, il avait choisi les mauvaises victimes...un membre d'Akatsuki et un des plus talentueux assassins du marché.

"Pour l'heure, allons empocher la prime."



Sans autre forme de procès, Kakuzu se mit en marche. Les deux hommes marchèrent assez longtemps, quittant les zones résidentielles pour arriver dans des recoins du Pays du Feu. Des zones principalement désertes qui n'étaient fréquentées que par quelques habitués. La cape au vent, Kakuzu savait pertinemment où il allait et était suivi du Pactisant. Comme toute chose, cette épopée avait une fin, et cette fin se terminerait par la prime. Kakuzu s'arrêta devant un bâtiment qui semblait à l'abandon et poussa la porte qui grinça. L'intérieur du bâtiment était poussiéreuse et semblait ne pas avoir été nettoyée depuis des lustres...seuls quelques traces de pas trahissaient la présence d'activité humaine dans ce secteur. La nuit tombait petit à petit...dans le crépuscule d'encre de chine, les deux déserteurs avaient avancé...des prédateurs nocturnes...c'était ce qu'ils étaient. Des êtres à qui on avait probablement tout refusé, quelle était l'histoire du Pactisant ? À son image, il s'agissait d'une histoire probablement secrète et masquée...mais Kakuzu s'en moquait, il aimait cet anonymat...drapé de l'inconnu, les ninjas devenaient des êtres libres. Libérés des carcans de l'autorité et des honneurs des villages...les villages d'origine de Kakuzu et du Pactisant étaient peut-être de vieux ennemis...si les deux hommes étaient restés dans l'armée régulière, peut-être se seraient-ils affrontés...haïs...entretués...mais libérés de ces contraintes factices, ils devenaient des alliés, des collaborateurs. Le monde était ironique...en y repensant, c'était cela la dominante dans l'esprit de Kakuzu...un monde fait de blagues, certaines plus ou moins rentables. Le vieil homme appuya sur un des carreaux qui pavaient le mur...un bruit sourd se fit entendre...une partie du mur coulissait.

Plusieurs bougies dans des candélabres étaient allumées...donnant un aspect spectral à la pièce. Un homme chauve et moustachu se trouvait ici...il s'agissait du responsable du bureau de change...Zangei. L'homme afficha sa surprise en voyant les deux chasseurs de prime arriver, portant chacun des restes humains. La surprise passée, il salua les deux hommes et se frotta les mains, faisant le compte sur son petit calepin. Après avoir compté les billets, il tendit une mallette à Kakuzu.

"Quarante mille...comme prévu par les books."

Kakuzu ne dit mot, se contentant d'ouvrir la mallette et de compter les billets. Les yeux du monstre roulaient comme des billes, visiblement attirés par cette amas d'argent. Le compte fut vite fait...bien plus vite qu'un homme normal pouvait le faire, les dizaines d'années d'expérience de Kakuzu se sentaient...l'homme aux pupilles vertes fixaient les billets qui défilaient. C'était pour cela qu'il travaillait, il se fichait de la gloire, des honneurs ou même des jutsus qu'il pouvait développer...tout ce qui avait été développé jusqu'à présent n'était que dans un seul et unique but...gagner de l'argent et faire prospérer l'entreprise...Kakuzu n'était finalement qu'un homme d'affaire ayant réussi à faire prospérer son entreprise...son produit était révolutionnaire : le crime. Une entreprise qui commercialisait le crime, voilà ce qu'il avait créé. Akatsuki n'était qu'un prétexte pour assoir son influence...cette fichue cape, Kakuzu s'en moquait, elle avait cependant l'avantage de faire fuir les gens qui avaient entendu parler de l'Organisation, cette dernière étant crainte comme la peste.

Zangei sortit une autre mallette métallique et la positionna devant Kakuzu. Le vieil homme sortit la moitié des billets de sa mallette et les recompta, il y avait 20 000 ryôs. L'homme ferma délicatement la mallette et la fit glisser devant le Pactisant Noir. Il avait rempli sa part du contrat...le mercenaire d'Akatsuki était un homme réglo. Zangei se tourna vers les deux hommes et leur adressa un sourire carnassier.

"Yatasuke, l'homme qui était la cible de Miyoko, il a été informé que son plan avait réussi en partie...quoiqu'il pensait être débarrassé de l'un d'entre vous deux. Vos têtes ont été mises à prix pour plus de cinquante mille chacune par l'organisation Yakuza. Ils emploient des ninjas très talentueux et c'est presque cinq fois la valeurs de vos primes respectives."

Kakuzu se tourna lentement, le regard glacial. Yatasuke les avait manipulé en espérant qu'ils s'entretuent. Miyoko n'avait été qu'un autre pigeon qui avait cru être plus malin que les autres mais qui avait été manipulé. L'argent...pourquoi les gens ne se contentaient pas d'être tout simplement réglo ? L'homme cagoulé s'exprima à nouveau avec sa voix froide, sèche et impitoyable.

"Eh bien, nous considérerons que nous pourrons aller rendre visite à ce Yatasuke un de ces quatre. Je passerai par toi pour contacter le Pactisant lorsque le moment sera venu...pour l'heure, j'ai plusieurs affaires urgentes à régler pour Akatsuki."

Sans autre forme de procès, Kakuzu disparut dans la nuit,drapé d'obscurité et d'anonymat. Finalement, les choses avaient été bien gérées...mais pour l'heure, un appel bien plus grand avait été lancé...celui de la Lune Rouge...
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Carte Shinobi
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MessageSujet: Re: Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires   Le mafieux, l'assassin et le monstre : une prime, deux mercenaires EmptyLun 11 Nov - 16:18


Correction RP


> Kakuzu <

    Positif


    - Très peu de fautes (mis à part quelques erreurs au niveau des mots, mais au vu de la longueur de tes posts ce n'est rien xD)
    - Vocabulaire riche
    - Bonne maîtrise du personnage
    - RP très intéressant & original


    Négatif


    - Rien à signaler

    Bonus échelon 2

    Récompense


      Nombre de mots : 9195
      Gain de mission ://
      Calcul : 9195/40 = 229.875*1,15 = 264.4 = 264

      Expérience gagnée : 264 XP
      Ryos gagnés : //




Correction RP
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