La chenille :

Une chenille, oui, nous pourrions comparer notre antagoniste à une frêle chenille tout droit sortit de son cocon. Bien que le milieu où ce nouvel être vit le jour n’était pas des plus confortable, et ce malgré la stricte éducation que recevait chaque membre du clan Shinsuke , Takasugi ne semblait pas véritablement en souffrir. En effet, ce clan de barbare dont les racines s’ancraient directement dans l’histoire des samouraïs du pays du fer avait pour stupide coutume de former ses jeunes pousses de manières presque industrielles à l’art du Kenjutsu. Donnant vie a des enfants sans âme, sans éclat de joie, passant le plus claire de leurs temps dans les livres à apprendre divers mouvements à l’épée. Takasugi lui, n’avait que faire de tels enseignements, la où d’autre le considérait comme un défaut de fabrication, nous, nous pourrions considérer cela comme étant ni plus ni moins qu’un enfant. Joyeux, aimant, venant en aide à ses camarades, le bretteur du pays de la pluie apportait ne serait-ce qu’un minuscule rayon, de par sa personnalité, dans la trop pesante pénombre de l’école Shinsuke. Cependant, la folie meurtrière de ce clans sanglant ne s’arrêtait pas la, une lointaine coutume voulait que les enfants afin de montrer jusqu’où ils étaient prêts à aller pour l’honneur de leurs clans, les forçassent à tuer leurs parents respectifs , c’est ainsi que la nouvelle génération montrait qu’elle pouvait surpasser l’ancienne , augmentant au fur et a mesures des générations la puissance militaire de ce clan maudit. C’est pourquoi, pas un seul rayon de lumière ne peut émaner de cette famille qui est surnommé par les villages voisins, Ga no Yami.


Le papillon:

Rapport, Takamaki, Shinobi chasseur de prime.
Bingo Book, criminel N°125 : Nom : Shinsuke, Prénom : Takasugi, Groupe sanguin : O

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Chapitre 1: Mon nom, Takasugi Shinsuke



Des nuages bas, sombres, menaçants traversant en permanence le ciel. Une forte pluie marque le paysage d’une épaisse brume argentée. Ame, si petit pays coincé entre trois grandes nations Shinobi ces nations qui au court de l’histoire utilisa mainte fois cet amas de boue comme champs de bataille, notre amas de boue.  Dans ce pays en ruine non loin de sa capitale économique se trouvait une ville. Comme toutes les autres, celle-ci était baignée sous la pluie tout au long de l’année. C’était le nid, la ville natale du clan Shinsuke. Un endroit regroupant tout ceux qui avaient pris le chemin des champs de bataille et renoncés à toute vie humaine. Pourtant, malgré qu’on eut dit une sale décharge de l’extérieur… C’était l’endroit parfait pour les rats d’égout qu’ils sont, du moins c’est ce qu’en pensaient les visiteurs. Sur les murs couverts de mousse émanaient une putride odeur sanguine, l’odeur fétide des affrontements s’était imprégnée jusqu'à leurs gîtes. Ce lieu bien que repoussant pour les touristes, fut le lieu de naissance de Shinsuke. Notre jeune protagoniste naquit en ces lieux il y a de cela vingt et un ans. Fils de l’emblématique chef, Takazumi Shinsuke, l’héritier du clan des papillons était promis à un bel avenir radieux et beaucoup, son père le premier, en attendait trop de lui. Chaque soir, de retour des cours, le jeune homme s’asseyait à table, face à son père. Plusieurs égratignures zébraient la face de l’enfant, dont le nez ressemblait à une fraise bien mûre. Il souffrait sans  nul doute ; mais ne pouvait se permettre de se plaindre, de peur que cet être exigeant, chef de famille, ne le punisse. Les deux avaient beau ne pas être dans les meilleurs termes, ils restaient ni plus ni moins père et fils et un jour, de par cette stupide coutume familiale, l’un serait forcé de prendre la vie de l’autre. Un soir, assis à table autour du soupé,  Takasugi commit l’irréparable erreur que de contredire Takazumi.

En effet, le jeunot semblait particulièrement contre cette stupide coutume et commençait à émettre des pensés sombre voir hérétiques aux yeux du puissant dirigeant, qui une nouvelle fois, maltraitait son garçon, chose qui arrivait assez fréquemment dans ce clan maudit. Après tout, les parents ne reportaient sur leurs enfants que l’éducation qu’ils avaient reçue des leurs. Bref, le petit gamin n’appréciait pas particulièrement cette ambiance, ni même ce clan aux coutumes étranges. L’apprenti bretteur se prenait même, lorsque couché sur son lit les yeux grands ouverts fixés au plafond, à rêver d’un monde utopique où ni lui ou Toyako n’aurait à vivre cet enfer au sein de ce clan de psychopathe. Les journées de cours bien que strict étaient les seuls instants où notre antagoniste se sentait le mieux, le plus à son aise. Tête en l’air, n’écoutant que trop peu les conseils d’un professeur archaïque, Shinsuke ne pensait qu’a Toyako, Toyako, Toyako et encore Toyako. Femme a la beauté lunaire, intelligente,  seules ses notes équivalaient à sa beauté. Elle est ni plus ni moins que la petite amie du fils de Takazumi. Leur relation semblait digne de celle d’un feuilleton à l’eau de rose, Takasugi éprouvait davantage de considération envers cette demoiselle que pour son propre père, c’est dire. Et pourtant…Pourtant…

Chapitre 2: La flamme de sa vie.



Les trois premières années, tout n’avait été que miel entre eux ; vivant leur relation à l’abri des regards indiscrets. En effet, au sein même de ce clan les relations amoureuses sont proscrites, la reproduction ne servant qu’à assurer la sérénité d’un clan où même les femmes combattent au même titre que leurs concubins. Bref, Toyako, nom provenant du sublime lac Japonais, était un peu plus âgée que son concubin, née quelques mois avant lui. Bien que beaucoup ne la considérait plus comme étant une gamine, elle était à des années-lumière d’être laides. Et même si la réputation de son père avait de quoi en rebuter plus d’un il n’en manquait point pour que Takasugi ne lui demande sa main en mariage le jour de ses seize ans. Sa dignité, ses bonnes manières, sa délicatesse, sautaient aux yeux et faisaient d’elle, la femme idéale.   Difficile aujourd’hui d’imaginer notre antagoniste, doux, attentionné, aimant quelqu’un d’autre que sa petite personne. Pourtant, c’est ainsi qu’il se comportait avec elle lors des quelques moments privés qu’ils s’octroyaient ensemble, ils vivaient une belle et banale petite histoire tombant dans les clichés les plus connus des romans. Malgré tout, petit à petit, au fur et à mesure des jours, notre adolescent devient de plus en plus possessif, de plus en plus maniaque, il oppresse littéralement Toyako. La demoiselle ne peut plus désormais parler au moindre garçon, ne plus avoir d’ami. Elle qui pourtant… pourtant…. Parvenait à obtenir un semblant de liberté en présence de celui dont elle éprouvait de profonds sentiments, ce trouvait désormais prisonnière d’une cage, la même que celle crée par ses parents. Décidément, les hommes de ce clan étaient-ils ni plus ni moins que de vulgaires animaux ? Malheureusement pour notre jeune couple, de lourds nuages pointèrent leurs nez sur ce sublime horizon. Ils finirent par attirer l’attention sur eux. Les deux savaient ce qu’ils les attendaient si un jour leurs relations venaient à être découvertes. Après une longue semaine d’absence l’adolescente revint enfin s’entraîner au Dojo, le regard vide de toute lumière, une large cicatrice arpentait son doux minois angélique. Traversant l’hémisphère droit de son faciès cette plaie était en quelque sorte une mise en garde évidente à l’encontre du bellâtre. Étrangement, en ce jour, le couple ne se jeta pas un seul regard, quelque chose semblait comme « cassé » entre eux.  Alors, au crépuscule, enfreignant le strict couvre-feu qui lui était imposé, le bellâtre à la chevelure ténébreuse se rendit au domicile de sa charmante demoiselle. Katana en main, le bretteur vint avec la ferme intention de venger l’honneur de celle qu’il aime tant. Peu à peu, dame lune se levait, elle brillait et scintillait au travers des branches des chênes, une légère brume blanchâtre voilait le vaste paysage, devant et derrière la maison. Le doux parfum douceâtre des pétales de Sakura flottait dans l’air. Le bellâtre partit en quête avec pour objectif de reconquérir l’honneur perdu de sa dame alla jusqu'à défier le père de cette dernière en duel singulier. Les sentiments du garçon étaient aussi purs que l’eau bénite, il devenait clair à ses yeux que cet homme devait payer le prix fort pour ses actes irréfléchis. Et alors que l’affrontement allait débuter, Toyako finit par s’écrier d’un ton menaçant.

-          Shinsuke-kun ! Ceci ne te concerne pas, laisse-nous donc tu n’as nullement besoin d’aller aussi loin !


-           Oy vieux débris, savais-tu que lorsque le lion perd un duel, il se doit d’abandonner ses femmes ainsi que ses enfants aux vainqueurs ?! Je…Je…ne permettrai à personne de lever la main sur Toyako pas même les dieux le pourront !


-          Assez parlé gamin, amène –toi donc ! Un duel à l’épée un véritable, sans le moindre Ninjutsu.
 

Les deux hommes se ruèrent tels des lions sur leurs proies. Les Shinsuke étaient ainsi, les sentiments tels que la haine ou encore même l’amour, ils ne pouvaient les exprimer que par l’intermédiaire du combat. Tous deux vêtu du Kimono familiale, les deux guerriers procédèrent à un round d’observation. Confiant, le bellâtre à la chevelure mauve avait redoublé d’effort durant tant d'années, afin de pouvoir surpasser celle qu’il aime dans sa maîtrise à l’épée, et partait donc avec une mince chance de victoire face au père de cette dernière. Les heures défilèrent à la vitesse d’une Formule 1, sous le reflet sanglotant de la lune, deux corps gisaient au sol. La pluie continuait de tomber, comme toujours…. Sans véritablement le vouloir, Takasugi Shinsuke n’avait pas éliminé son père comme la coutume le désirait. Non ! il s’était ni plus ni moins débarrassé de celui de Toyako.

Chapitre 3: Incarcération et évasion !



Les lueurs rougeâtre de l’astre solaire l’éveillèrent, la vue de l’étoile orangée lui rappelait à quel point il ignorait avant le véritable sens du mot « liberté ». Non, vous l'aurez comprit, désormais il n’était plus dans sa chambre confortable, un miteux lit de métal l’avait remplacé, les fenêtres de la pièce étaient entravés d’épais barreau en acier massifs. Oui le bellâtre allait être jugé pour le crime qu’il avait commis quelques mois plutôt, bien qu’étant fils du chef du clan, éliminer le parent d’un camarade de classe venait à lui soutirer son test, et de ce fait, était considéré un moin que rien, ayant moins de valeur qu’un rat. L’odeur de nourriture des gardes flottait dans l’air, évoquant des images de riz et de soupe fumante. Depuis quelques mois, Takasugi n’avait eu dans l’estomac que la chair crue d’oiseau mort et quelques pousses d’herbe, et maintenant alors que sa sentence allait tomber, son estomac se révoltait. La gorge brûlante accompagnée d’aigres sucs gastriques ; le fit littéralement suffoquer. Étrangement, malgré qu’il a été incarcéré, un près du clan Shinsuke venait à lui tous les matins aux environs des dix heures afin de lui compter les saintes règles de cette stupide famille.

-          Hoy, Shinsuke-kun, Hoy tu m’entends ? Fit une voix. Ladite personne portait un kimono emprunté au noble du temple voisin, attaché par une étroite ceinture d’où pendait une petite jitte. Le Shinobi à la chevelure ténébreuse reconnut tout de suite le fin nez de Toyako sous sa sombre capuche. Ouvrant rapidement les portes closes de l’enclos, le duo parvint à rapidement prendre la fuite. Toyako, oublieuse du péril, bondit tel un félin sur le passage, et frappait d’un coup de pied à la tête de tout ceux qui se mettaient en travers de leurs chemins.

— Toya, depuis quand fumes-tu ? Sais-tu que c’est mauvais pour ta santé, et puis il t’a fallu autant de temps pour me retrouver ?
— Shinsuke-kun, voyons-nous ne sommes pas dans un Shonen, j’ai du trouver des informations, infiltrer des organisations pour la pipe bah, je fume c'est tout. Par ailleurs, qu’est-il arrivé à ton œil.
— Oy, ne me parle pas de ça, c'est un mauvais souvenir, je me suis cognés l'œil contre mon lit en ferraille. Ça a tendance à m’agacer. Répondit-il sèchement à son sauveur.


L’intérieur du temple retentit du tambourinement des pas et du rugissement de nombre voix. La cloche se mit même à sonner ; ils avaient été découverts : Une foule d’hommes venus des bois convergea immédiatement vers le temple. Mais, notre bellâtre était déjà bien loin, et peu de temps après le clan Shinsuke envoya des équipes de recherches fouiller les collines boueuses du mont Takami qui surplombait la petite ville. Lui-même ne savait guère comment elle avait réussi à se glisser à travers les mailles d’un filet qui se resserrait si rapidement ; En manque évidant de nutrition, il s’effondra un peu plus loin dans un abri de fortune où se semblait être logés une dizaine de gens de la même tranche âge que notre jeune antagoniste. La dulcinée de l’évadé avait tant changé, une nouvelle cicatrice avait fait apparition sur le front de celle-ci. Témoignant du long temps passer par le « taulard » loin du monde extérieur dans sa cage d’acier, enfermé tel un papillon. Ce fut également la première fois depuis des lustres qu’il put enfin contempler son minois au travers d’une glace. Admirer les méfaits du temps et les ravages provoqués par son emprisonnement. Le papillon qu’il était est devenu quelque chose de méconnaissable, l’homme qu’il était semblait mort.


 Le sabreur du pays de la pluie fut durant de longues semaines voir de longs mois dans l’incapacité la plus totale. Malgré tout, il lui fut toutefois informé du contexte actuel du pays ainsi que des circonstances ayant permis cette « évasion ».

Chapitre 4: Lorsque la fin est le début d'une nouvelle vie.






Le clan Shinsuke , une noble famille dont les origines remontent à bien avant l’avènement du Rikudo Senin en lui-même. Bien qu’à l’origine le clan aux papillon était un regroupement de famille de Samouraï, de nos jours cette famille est essentiellement composée de Ninjas pratiquants le très connu Shinobi-Kenjutsu. Au fur et à mesure des générations, un savoir-faire exceptionnel dans la maîtrise du Fuuton devient la fierté du papillon. Réputée pour leur barbarie ainsi que leurs soifs de sang et de combats à tel point qu’ils étaient fréquemment comparés au clan Kaguya et malgré qu’une stupide coutume veuille que les enfants assassinent leurs parents, une forte solidarité règne entre eux et le chef de groupe à tel point qu’ils sont prêts à périr au nom de ce dernier.

Pourtant….Pourtant… à l’aube de la troisième Grande Guerre Ninja, Takasugi fut libérer de son emprisonnement par une faction menée par Toyako, le Kihetai. Peu importait à ce groupuscule de savoir combien ils étaient ou encore combien d’adversaires ils avaient en face d’eux. Ici, comme ailleurs, la seule chose qu’ils savaient faire était d’attaquer plutôt que d’être attaqué, après tout ils étaient Shinsuke eux aussi. Réduisant par la même occasion les forces familiales traditionnelles qui devait combattre sur deux fronts. Au final, le clan se trouve empêtré dans un conflit interne interminable opposant le père de notre antagoniste à son unique fils et sa compagne. Durant cette lourde bataille, un informateur à l’allure relativement louche indiqua la position du chef du clan. Le coup d’État fut en marche. Ce fut alors que ses anciens camarades, ceux qui avaient choisi de rester au côté de son stupide paternel, se mirent en travers de son chemin. Un vil sourire, une porte qui s’ouvre brusquement, et tous furent balayés par la rage du ténébreux. Bondissant en hurlant un terrifiant cri de guerre, l’enfant qu’il était s’apprêtait à assassiner par pur désir de vengeance le chef de famille, celui qui lui donna vie, son père. Puis après avoir indiqué à Toyako et ses camarades de l’attendre dehors, torse nu, ses cheveux mouillés flottant en tous sens, il empoignait et découpait les membres de la pitoyable garde qui lui barrait la route. Fermement agrippé à son katana, il tranchait quiconque s’approchait de lui tournoyant décapitant le peu de minable qui le séparait du lâche. Puis lorsque le combat tant attendu vint, l’héritier du papillon se déchaîna, réduisant en charpie Takazumi, leader du clan. Sa haine à l’encontre de celui qui l’humilia était tel qu’il succombât à ses bas instincts de combattant, dévoilant par la même occasion sa véritable force, le démon qui sommeillait en lui. Seul le tronc du lâche subsistait tandis qu’un large sourire se profilait sur son visage ensanglanté.
-          Ehhh Ehh…. Bien alors finalement tu y as succombé. Te souviens-tu ? À la mort de ta mère, tu avais fièrement annoncé vouloir réaliser son utopie, combattre non des opposants, mais ton sang. Ta nature, mais au final, tu es bel et bien le fils de ton stupide père…. Je suis fier de T... N’eut-il le temps d’achever sa phrase que sa tête se trouvait elle aussi détaché de son tronc. Un large sourire démoniaque se profilait sur Shinsuke.
-          Passe le bonjour à mère de ma part. Mais avant sache que.... J’écraserai, je détruirai tous ceux s’en prenant à Toyako que ce soit toi père, ou encore le Rikudo Senin ! J’ai tout sacrifié pour elle ! Elle représente mon unique porte de sortie, elle seule peut me sauver et quand bien même si elle n'y arrivait pas tant qu'elle se trouve a mes côté je me sens heureux !

Le bretteur originaire des pluies ne pouvait estomper sa rage et martelait le cadavre sans vie de coup d’épée. Debout sur le toit, l’antagoniste put avoir un large plan, une large vue d’ensemble du carnage. Des amis tout comme des cousins gisaient à ses pieds, la folie s’empara de tout son être. C’est alors, qu’au milieu du chaos, au milieu des cadavres et du sang. Gisait la dépouille de Toyako. À en juger par la pluie de Shiruken qui entouraient son cadavre, la mort fut rapide et instantanée, ce mode opératoire n’était pas commun chez les Shinsuke, laissant supposer qu’un troisième acteur intervint au sein de ce conflit interne. Mais l’horreur à l’atrocité du crime fut ajouté un acte impardonnable. La boîte crânienne de celle qu’il chérissait tant manquait à l’appel. Et pendant qu’il ensevelissait la dépouille de sa bien-aimée dans les collines environnantes, son corps ne savait véritablement quelle émotion aborder. Son âme pleurait au travers de son œil manquant laissant couler des larmes de sang au travers de son iris manquant et son minois lui, souriait, friande de vengeance et de sang. Afin d’assoupir l’âme tourmentée de Toyako, le monstre des Shinsuke soutira l’épée de celle qu’il désirait tant. Alors qu’il allumait du tabac sur la fameuse pipe ensanglantée de Toyako, l’antagoniste se jurait de faire payer le prix à ce monde corrompu qui lui retira sa tendre aimée.

Les mois et les années passèrent. Vagabondant à la « recherche du troisième homme » Takasugi parvint enfin à découvrir son identité lorsque ce dernier fut annoncé comme décédé. Hanzo la salamandre et ses hommes n’étaient désormais plus, tous annihilés par Pain et ses hommes. N’ayant plus rien à perdre, il ère tel un papillon de nuit privé de ses ailes cherchant à éteindre la flamme de ce monde corrompu.