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De gros personnages libres, dont: Hidan, Kakashi,A Yotsuki, ou encore Jûgo ! Les villages sont attaqués par de dangereux déserteurs, Iwa est le premier village à avoir pu écarter la menace ! Kiri et Iwa sont de nouveau ouverts ! Konoha accepte deux ninjas inventés ! Les Nukenins inventés sont de nouveau autorisés !


LA CÉRÉMONIE DES OSCARS COMMENCERA A 22H CE SOIR !

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MessageSujet: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyMar 28 Mai - 16:45



    Chapitre Premier
    « A la recherche de sa vie »

    Je me rappelais encore le jour où toute ma famille c'était détruite. J'avais ensuite grandis seul, sans aucun repère, n'ayant pour seul accroche que l'envie de retrouver le reste de ma famille. Et en ce jour, j'avais retrouver tout le monde, sauf une seule personne. Mon frère et ma petite sœur étaient ensemble à Iwa, ma frangine était chez lui, mon père était mort, et ma mère était portée disparue depuis déjà plusieurs années, depuis la mort de mon père en réalité. Mais en ce jour, je voulais découvrir ce qu'était devenu ma mère, je sentais au fond de moi qu'elle était toujours en vie, qu'elle n'avait pas quitté ce monde, et qu'elle se raccrochait encore à l'espoir. Pour moi, il était impossible qu'elle soit morte, je ne voulais même pas l'imaginer, c'était tout simplement inconcevable.

    La vie était une chose précieuse donnée par dieu. Il fallait savoir en profiter pour trouver ses racines et ses origines, pour découvrir qui l'on était. Mais personne n'avait su me donner ça à moi. J'avais besoin d'un pilier dans ma vie, mais personne n'avait su l'être, personne n'en était capable, sauf la personne m'ayant mise au monde. Je devais faire des recherches pour découvrir qui était ma mère, je n'en avais pratiquement aucun souvenirs. Je devais également savoir ce qu'elle était devenu, mais ça, cela risquait d'être un peu plus dur. Mais je n'allais reculer devant rien, mon équilibre en dépendait, j'allais donc tout faire pour retrouver ma génitrice. Et pour commencer, ça se trouvait au bureau du Mizukage.

    Dans le bureau du Mizukage, il y avait des documents officiels, mais également des officieux. J'allais tout d'abord consulter les officiels, ceux-là, j'avais le droit de les regarder. Mais c'était vraiment pas une partie de plaisir, je savais qu'il existait des milliers de documents, certains vraiment absurde, et d'autres très important. Cela dépendait de l'intérêt qu'on portait au sujet du dossier. Et à vrai dire, moi, je ne portais que très peu d'intérêt à tout ses dossiers, seuls quelques-uns m'intéressait. Lorsque j'arriva devant le bureau du Mizukage, je dégrafais l'un des boutons de ma chemise pour que l'on entrevoit un peu plus mon torse. Je savais que la réceptionniste craquait sur moi, et j'allais me servir de ça. Devant elle, je bomba le torse et fit ressortir mes pectoraux, puis me mit à lui parler.

    « Je voudrais consulter tout les documents concernant les Yamida. »

    La jeune femme ne résistant pas au charme que je dégageais, elle m'indiqua la route, se donnant même la peine de m'accompagner pour rester encore un peu plus en ma compagnie. Lorsque j'arrivais à la porte, la femme voulut me suivre, mais elle ne pouvait pas, elle devait regagner son poste. J'étais maintenant seul, exactement comme je le voulais. Lorsque je regarda tous les documents concernant ma famille, je vis des dossiers concernant toutes les missions exécutées par mon frère et mon père. Mais comme je le pensais, toute trace de mon enlèvement avait été effacé, comme je l'avais prédit. Ses enfoirés du conseil ne reculait devant rien. J'allais tout faire pour les supprimer. Les anéantir et ne plus jamais les revoir en ce monde.

    Je vis alors un document important. J'ouvris la boîte, puis en sortit plusieurs objets sans valeur. Puis je trouvais un bout de parchemin, c'était ce que je recherchais. Ou du moins, ce que je recherchais dans cette boîte. Je le déplia et découvrit un arbre généalogique. Je regarda alors les différentes générations de ma famille. Ne portant d'intérêt à aucune branches, sauf la mienne. Je vis alors mon nom ainsi que celui de mes frangins et frangines. Je remontais alors, et découvrit le nom de ma mère. Je restais plusieurs minutes devant cette affiche, regardant ce nom. Mon cœur battait la chamade, des perles de sueurs se laissaient couler le long de mon visage. Ce que je ressentais était tellement profond et inexplicable.

    « Sayuri Yamida .. »

    Lorsque je prononça le nom à voix haute, j'en eus des frissons. Ils parcoururent tout mon corps jusqu'à l'échine. Mais les recherches n'étaient pas terminées. Il fallait continuer à chercher, maintenant que j'avais le nom, je devais trouver où elle se trouvait. Mais il n'y avait aucune indication là dessus. Je vis alors une porte plus loin, il y avait écrit qu'elle était interdite d'accès pour cause de travaux. Mais je ne fis pas attention à la pancarte et pénétra dans la salle. Les archives secrètes de Kiri. Même là, mon enlèvement n'était pas mentionné. Mais ce que je cherchais, c'était l'endroit de la mort de mon père. J'avais établi un raisonnement qui m'aiderais à retrouver ma mère, et qui m'aiderais à coup sûr à trouver ma génitrice.

    « Si je trouve où papa est mort, je suis sûr que maman est resté là bas, près de lui. C'est une certitude. »

    Ce plan n'était pas si compliqué que ça finalement. Lorsque je trouva quelque chose susceptible d'être intéressant pour mes recherches, je fus stopper dans mon élan. J'entendis un cliquetis, puis tourna ma tête vers la porte. La poignée était en train de se tourner. Je me cacha rapidement, évitant de faire trop de bruit. Il fallait rester très discret pour ne pas se faire remarquer. Je n'avais pas le droit de me trouver ici. Entra alors deux hommes dans la pièce. Ils étaient grand, et apparemment, ils venaient chercher quelque chose eux aussi, mais ils ne semblaient pas s'en cacher, loin de là. Je surpris alors une conversation entre eux, ou plutôt, l'un d'eux qui parlait à l'autre d'un plan.

    « D'après le conseil, nous avons ordre de tuer deux hommes du village et faire passer ça en simple suicide ou bien accident. Il s'agit de l'autre, tu vois de qui je veux parler et de Raito Yamida. Le conseil a découvert que le petit Yamida en savait bien trop sur son passé à présent, et ils soupçonnent ce même jeune, d'avoir tout dit ) l'autre. Mais ils sont fort tout les deux, et même le conseil ne pense pas être à la hauteur, alors je ne pense pas qu'on y arrivera nous même. »

    Le conseil voulait donc nous éliminer. Et bien, ils découvriraient bien vite que c'est eux qui allait disparaître. Et pour de bon qui plus est. Je les laissa prendre un dossier, puis ils quittèrent les lieux très rapidement, de façon à ne pas se faire prendre eux non plus. Ils ne semblaient pas bien discret en plus. Je repris donc mon investigation et trouva un dossier classé confidentiel sur une mission de rang A. Concernant le pays des neiges. Si cette mission n'était pas dans l'autre salle, il y avait deux raisons possible. Soit mon père avait fait quelque chose là bas, capable de vendre Kiri sur un acte pas bien pacifique. Soit, c'est là qu'une grosse erreur avait été faite. Et rien qu'au flair, je su que c'était une erreur, et rien d'autre. Ce conseil était si incompétent.

    « Yuki no Kuni. Le pays de la neige. C'est donc là bas qu'il est mort. Maman doit être là bas. »


    Très déterminé, je sortis de la salle. Puis sorti également de l'autre pour me rendre devant la réceptionniste. J'avais déboutonné tout les boutons de ma chemise, pour laisser voir mon torse ainsi que mes abdos. La femme parut complètement obnubilée par mon corps, et en oublia de me fouiller. J'avais pris le dossier classé confidentiel. J'avais tout planifié. Maintenant, je partais, direction le pays des neiges.



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MessageSujet: Re: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyMar 28 Mai - 18:23




    Chapitre Second
    « Direction Yuki. »

    J'en avais de la matière grise dans la tête, et énormément de suite dans les idées. J'avais réussi à quitter le palais du Mizukage avec un parchemin classé confidentiel, ne pouvant normalement pas sortir du palais. Je m'en étais sorti avec brio, et même encore plus dur à croire, avec une facilité déconcertante. J'avais alors quitté le palais, en direction de ma maison. En arrivant, je vis ma sœur, Ayumi, en train de faire le déjeuner. Il allait falloir manger avant de partir pour Yuki. Je me posa à table et déposa le parchemin non loin de moi. Mon assiette fut rapidement servie, au menu, des yakitoris.

    Ayumi me connaissais décidément bien. C'était mon plat préféré. Elle se mit également à table. Nous mangions tout les deux, sans un mot. Le repas était délicieux. Mes papilles en frémissait à chaque bouchée. Ce plat était une magnificence pour le palais d'un jeune amateur de yakitoris. De plus, Ayumi était une excellente cuisinière que j'avais couronnée cuisinière en chef de la maison. Je me rappelais de ce moment, nous avions tout deux rigoler aux éclats pendant près d'une heure. Et nous étions mis à faire la cuisine tous les deux. Mais le moment était grave, il fallait que je parle à Ayumi de mon plan pour retrouver notre mère. Mais je n'y alla pas par quatre chemin et fut franc avec ma sœur.

    « J'ai décidé de retrouver maman. Je sais où elle se trouve. »

    Ayumi fut tellement surprise par mon annonce qu'elle faillit s'étouffer avec sa bouchée de yakitoris. Je lui tapa dans le dos, puis elle but une gorgée d'eau qui glissa lentement à travers sa gorge. Il y eut un silence relativement conséquent. Ma frangine semblait être complètement abasourdie. Pensait-elle que notre mère était morte ? Pensait-elle qu'il était impossible de la retrouver ? Ou bien que j'étais trop faible pour faire le voyage ? J'étais sûr de pouvoir y arriver, je savais avant même de partir que cette expédition serait une réussite. Je ne pouvais pas en douter, et Ayumi n'avait pas le droit d'en douter non plus.

    « Raito ... Tu ne peux pas partir comme ça ... Je veux bien que tu saches où elle est, mais tu n'as pas le droit de me laisser comme ça, ici, toute seule ... »

    Dans la voix de ma grande sœur, je pu sentir de la tristesse mêlée à un sentiment d'abandon. Je me leva de table, et la rejoignit. Je la fis se lever. Et je la pris dans mes bras, l'étreignant aussi fort que je le pouvast. J'aimais ma sœur, elle était ma seule famille. Je ne comptais pas l'abandonner, j'allais revenir, c'était sûr. Même si j'étais également sûr que ma mère ne reviendrait jamais à Kiri, préférant rester auprès de notre père. Je déposa un baiser sur le front d'Ayumi. Une preuve d'affection et d'amour. Mais à y réfléchir, je ne pouvais laisser la seule femme de ma vie seule. Le conseil savait des choses, et ils étaient capable de faire tuer Ayumi pour que je revienne et me laisse envahir par ma rancœur et mon envie de vengeance. Même si ces deux sentiments m'animaient déjà.

    « Ne t'inquiète pas grande sœur, j'ai tout prévu. Je ne serai pas seul, tu viendras avec moi. »

    Je pris le visage de ma sœur dans mes mains et lui souleva la tête. Elle était en pleine crise de sanglots, émue par ce que je venais de dire. C'était la première fois que je l'appelais grande sœur avec amour, et non pas par ironie, elle aussi l'avait senti dans ma voix. Elle me prit dans ses bras, me serrant très fort, comme si elle ne voulait pas que je la quitte. Mais ce n'était pas le cas, nous partirions tout les deux. Vers notre passé. Vers la personne qui nous avait donné la vie. Je mis alors en garde ma sœur et lui donna des choses à faire dans les plus brefs délais.

    « On part dans une heure. Fais tes bagages, un petit sac suffira. Je m'occupe de la nourriture. Je m'équiperai de mes équipements juste après. Puis nous partirons, direction Yuki. Ah oui, prévois un manteau, c'est un conseil. Libre à toi de le suivre. »

    Je rigolais suite à mes dernières paroles. Il était tellement évident qu'elle allait prendre un manteau que cela en devenait amusant. Comme prévu, j'organisais la nourriture, j'en avais pris pour trois jours. Pour le reste, je chasserais moi même dans la nature. Dans un climat aussi froid que celui de Yuki, il devait sûrement y avoir des tas d'ours. Maintenant, il fallait partir au plus vite, j'avais prévu de traverser le pays du feu dans la journée et d'arriver au pays des neiges en début de soirée. Je pris alors mes équipements, puis fit mon sac moi aussi. Je descendis alors les escaliers de ma demeure, puis retrouva ma grande sœur sur le perron de la maison.

    Sans un mot, nous quittions la maison, puis passions les portes du village. Le temps passait, très lentement à mon humble avis. Quand on ne savait pas quoi faire, c'était en général ce qu'il se passait. La route était longue, je le savais. Rapidement, nous rallions le pays du feu et ses frontières. Puis lorsque nous pénétrions dans ce pays, nous vîmes un homme équipé d'un véhicule relativement rapide, une diligence. Je marchanda avec l'homme, et il accepta de nous amener jusqu'à la frontière du pays des neiges. Cela tombait bien, nous étions du coup en avance sur l'horaire prévu. Nous en profitions alors pour parler, et surtout, j'en profitais pour décliner mon plan.

    « Comme tu dois t'en douter, j'ai pensé à tout. Pour trouver maman, nous n'avons que deux solutions, une très bête et qui prendrais du temps. Et l'autre que j'ai jugée bien plus efficace. Soit on la cherche dans le village de Yuki, en faisant du porte à porte et en cherchant du monde qui la connaisse. Ou bien, on se rend sur la tombe de notre père, où maman doit se rendre très régulièrement. »

    Ayumi forma le signe deux avec ses doigts. Pour montrer qu'elle était en accord avec la deuxième proposition. Nous en profiterions également pour aller voir cet homme qui était notre géniteur. Il reposait aujourd'hui en paix, et cela apaisait l'esprit des deux Yamida. L'homme s'arrêta alors, puis il ouvrit la porte.. Nous étions arrivés. Le pays de la neige était droit devant. Malheureusement, l'homme n'allait pas dans cette direction. Nous allions donc devoir continuer à pied. Rapidement, nous nous équipions de nos blousons. Le froid régnant dans cette partie du monde était complètement frigorifiant, il devait être impossible de vivre ici.

    Grâce à l'avance que la diligence avait apporter, je calculais que nous pouvions arriver à Yuki avant la tombée de la nuit. Et je ne me trompa pas, lorsque nous arrivâmes dans le petit village, il faisait encore jour. Rapidement, nous demandions notre route, demandant la direction du cimetière. Certains étaient effrayés à ma vision, le bandeau que je portais sur le bras ne leur donnait guère confiance. Pourtant, Kiri n'était pas hostile envers Yuki, mais ce petit pays n'avait pas une grande force militaire, ils devaient donc craindre que Kiri soit là pour les assiéger. Mais quelques personnes furent assez aimables pour nous indiquer la route. Lorsque nous arrivâmes, nous cherchâmes directement la tombe de notre défunt père.

    « Raito ! Je l'ai trouvée. »

    J'alla à la rencontre de ma sœur. Effectivement elle l'avait trouvée. Il était écrit sur la tombe « Ici repose Yamida Isaki ». J'avais donc vu juste, mon père reposait bien ici. Nous nous recueillîmes alors sur la tombe du défunt. Puis nous retirions un peu plus loin, dans l'ombre. Attendant que notre mère arrive. Et je ne manqua pas mon coup, elle arriva rapidement, alors que la nuit n'allait pas tarder à tombée. Je l'approcha, Ayumi étant dans mes pas. Lorsque j'arrivais derrière ma mère, je senti mon cœur proche de la rupture. J'avais l'impression que ma vie ne tenait plus qu'à un fil. Je mis alors la main sur l'épaule de ma mère, et l'aborda.

    « Je suis désolé pour votre mari, toutes mes condoléances. Vous êtes madame Yamida n'est ce pas ? »


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MessageSujet: Re: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyMer 29 Mai - 9:14




    Chapitre Troisième
    « Retrouvailles »


    Lorsque la femme entendit son nom, elle ne prit même pas la peine de se retourner, mais elle eut un moment de panique voyant que je prenais tant d'aise avec elle, et que je connaissais également son nom. Si seulement elle avait su qui j'étais, elle aurait de suite compris. Mais je ne lui avais encore rien dis, je préférais y aller en douceur avec elle. Mais la femme sortit un couteau, prête à se défendre et à me tuer. Je mis les mains devant le couteau, comme si je n'avais rien fait. Elle parla alors, prenant un air grave.

    « Comment connaissez vous mon nom ?! »

    J'avais deux choix, soit je disais la vérité, soit je mentais. Ou bien les deux. Les cartes étaient entre mes mains. Je n'avais plus qu'à choisir la voie que je voulais emprunter. Je plongea les mains dans mes poches, puis pivota sur moi même quelque peu, lui montrant mon bandeau du village caché de la brume. Il avait un peu gelé et il était devenu tout froid lorsqu'on le touchait. La femme vit le bandeau, et sembla comprendre, elle abaissa son arme et la rangea. Mais je devais tout de même être prudent, elle pouvait le ressortir et me poignarder à tout moment. J'allais tout lui expliquer.

    « Je suis bel et bien ninja de Kiri, vous ne pouvez rien contre moi, ni contre ma sœur. Nous ne sommes pas là pour vous faire du mal. Je connais votre nom, c'est simple, il y a écrit Yamida sur cette tombe, j'en ai donc supposé que vous étiez son épouse. »

    Je serrais le poing. Je m'en voulais de ne pas avoir réussi à dire la vérité. Je m'étais défilé. Ayumi me prit la main, la serrant très fortement. Je pris un grand souffle, tentant de regagner mon calme et de ne pas me précipiter dans ce que j'allais dire. C'était déjà dur à dire, alors je ne voulais pas avoir à me répéter. La femme voyant que je prenais une telle respiration, voyant que j'essayais de me calmer par tout les moyens, commençait à s'inquiéter pour cet inconnu, qui semblait un peu déranger dans sa tête. Je passa alors à table, j'avouais tout.

    « Mais je ne connais pas votre nom comme ça. Regardez ce bandeau, il vous rappelle bien quelque chose non ? Le village de Kiri, où vous avez grandit, où vous avez eu quatre enfants. Et que vous avez quitté lorsque votre mari est mort. Vous vous demandez peut être comment je sais cela. L'explication est simple, je suis Raito Yamida, et voici ma sœur, Ayumi Yamida. »

    Je craqua alors, des larmes coulèrent le long de mes joues, retombant dans la neige et se cristallisant. Je tomba également à terre, les genoux au sol, et les mains dans la neige froide. Avouer ça avait été bien plus dur que je n'y aurais jamais songer. Je ne voulais pas faire de mal à ma mère, et si notre retour pouvait lui faire du mal, je ne l'acceptais pas. Ayumi me prit dans ses bras et elle me réconforta comme elle le put. Notre mère approcha alors, elle mit ses deux mains en avant, les tendant pour que je les attrape. Nos mains se joignirent et je me releva. Ma mère m'étreignit aussi fort qu'elle le pouvait. Je pleurais, c'était bien trop d'émotions pour moi. Ayumi se joignit également à notre étreinte.

    « Mes enfants .. »

    Lorsque je la regarda et qu'elle prononça ses paroles, je la vis sourire. Je su alors qu'elle était heureuse de nous retrouver. Je sortis alors quelque chose de mon sac, et le tendis vers ma mère. C'était un katana. Sur la lame était gravé le nom d'une personne. Ce nom n'était autre que celui de mon père. Je voulais que ce soit ma mère qui le garde, pour se défendre, et pour faire honneur à l'homme qu'avait été Isaki Yamida. Il était important pour moi que ce nom reste gravé dans les mémoires de tous, tout comme le mien. On vit alors des ninjas de Yuki accourir dans notre direction. Je me mis alors devant, en protection des deux femmes de sa vie.

    « Je ne suis pas hostile, je suis ici pour retrouver ma mère ! »

    Les autres ninjas n'écoutèrent pas ce que j'avais à dire, ils attaquèrent. Ils étaient au nombre de cinq, et j'étais seul. Ma mère voulait m'aider avec le katana, mais je fis signe à Ayumi de la faire reculer, je ne voulais pas que l'une des deux soient blessées. Rapidement, je sortis mes poings américains. J'étais énervé, ses ninjas étaient en train de faire une telle honte et un tel déshonneur à mon défunt père. Rapidement, je me retrouva encerclé, l'un des hommes arriva, épée brandie. J'utilisais une technique taijutsu que j'avais apprise il n'y avait pas longtemps.

    « Il en faudra plus pour m'abattre. »

    On pouvait l'observer, les ninjas de Yuki étaient très concentré, prêt à tout pour tuer leur opposant. Alors que moi, j'étais amusé, je prenais ce combat à la rigolade. Ces ninjas n'avaient même pas le niveau des genins de Kiri, ce n'était pas étonnant que ce pays n'était pas une grande nation au vu du niveau de ses ninjas. J'exécuta un signe qu'ils connaissaient bien, soudain, quatre clones apparurent tout autour de moi. Maintenant, c'était du cinq contre cinq. Et au loin, ils entendaient tout cinq que Sayuri, ma mère, criait de peur pour son enfant. Elle avait perdu son mari, elle ne voulait pas perdre son gamin. Mais je savais ce que je faisais, j'utilisa le taijutsu pour réduire ces ninjas à néant. Mais je ne voulais pas les tuer, ou plutôt, ne pas les tuer devant ma mère. Je les fis donc fuir. Ma mère et ma sœur me rejoignirent alors. Le danger était passé.

    « C'est fini. »

    Pas un mot de plus, je pris seulement ma mère dans mes bras. Elle prit alors la main de ses deux enfants et nous traina à l'extérieur du cimetière. Nous parcourûmes le village, rencontrant des villageois, même des ninjas, qui ne semblaient plus aussi confiant et qui tournaient le regard lorsque je déniais tourner la tête pour les voir. Apparemment, le petit combat du cimetière avait été rapporté, et les petits ninjas du pays avaient bien dû comprendre que je leur étais très supérieur. Sayuri s'arrêta alors devant une maison avec une porte d'un beige nacré. Elle s'avança sous le perron, et ouvrit la porte avec sa clé. Elle habitait ici, et elle voulait que nous, ses enfants l'accompagnent. J'étais touché, ce que ma mère faisait là, c'était magnifique. Elle nous ouvrait son monde, nous faisait déjà confiance, j'aurais pleurer une fois de plus, mais je ne pu pas, il n'y avait plus de larmes dans mes yeux, j'avais bien trop pleurer dans cette journée. Je pris alors ma mère dans mes bras, et lui susurra quelques mots.

    « Je t'aime .. »


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MessageSujet: Re: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyMer 29 Mai - 9:59




    Chapitre Quatrième
    « La famille, une décision compliquée ! »


    Souvent, on pouvait entendre dans les rues qu'il n'y avait rien de plus important que la famille, que c'était une chose sacrée, qu'il ne fallait jamais la trahir. Et en ce jour, dans les bras de ma mère, je comprenais pourquoi. La famille était une chose indispensable pour se construire, pour comprendre qu'il l'on était. Car pour comprendre qui l'on est, il fallait savoir trois choses. Savoir d'où l'on venait, savoir où l'on va, et savoir ce que l'on veut. Je venais de comprendre d'où je venais, et ça, ça n'avait pas de prix. Pour rien au monde je n'aurais échangé ces moments là, de tendresses et de douceur. Ma famille était bien plus qu'exceptionnelle.

    Sayuri versa quelques larmes lorsque je lui dis que je l'aimais. Je pris mon visage entre mes mains, et de ma main droite, j'essuyais les larmes de ma mère. Je ne souhaitais pas la voir pleurer, je voulais la voir heureuse, pas malheureuse. Nous entrâmes alors tous dans la maison de ma mère, et j'eus une surprise des plus grandes. Je n'en croyais pas ses yeux, ce n'était pas possible. Je regarda la table, il y avait cinq chaises. Et en tout, dans cette pièce, nous étions cinq. Je regarda tour à tour Ayumi, Sayuri, puis les deux personnes assise à table. J'entendis alors une voix s'adresser à moi.

    « Et beh alors Raito, on dit plus bonjour. »

    La personne qui venait de parler était assise à la table et était en train de sourire. Cette voix mélodieuse et chantante, je m'en souvenais comme si c'était la veille, je ne pouvais pas oublier ce ton de voix, il était unique. Je la regarda, c'était une femme, elle avait des cheveux du même ton que ceux d'Ayumi, ils étaient d'un blanc bleuté parfaitement sublime. Elle était grande, mais gardait tout de même quelques traits d'enfants. L'autre personne était grande, blonde, les cheveux en bataille, une grande ressemblance avec moi. Je m'exclama alors.

    « Riku ! Erin ! Qu'est ce que vous faites là ? Depuis quand savez vous que maman est ici ? Pourquoi vous me l'avez pas dis ? »

    J'étais énervé contre mon frère et ma petite sœur. Ils ne m'avaient pas averti de l'existence de notre mère, ni même de l'endroit où elle se trouvait. Dans cette maison, autour de cette table avait lieu une véritable réunion de famille, tout le monde était réuni. Il ne manquait plus qu'une personne, le mari de Sayuri, le père de tout ces mômes. Il était mort et ne reviendrait plus. Je pris alors un ton grave, je me racla la gorge, signe montrant que je désirais prendre la parole.

    « Je sais que cela peut paraître brutal, mais c'est la dernière fois que vous me voyez, enfin, sûrement. »

    Personne ne comprenait ma réaction. N'étais-je pas heureux de retrouver ma mère et toute ma famille ? Si, j'étais bel et bien heureux. Mais pourquoi disais-je cela ? M'amusais-je à faire une farce ? Je fis comprendre que non, que tout ceci était bien sérieux. Mon air grave l'attestait. Je pris mon courage à deux mains, inspira profondément, sentant l'air s'engorger dans mes poumons puis en ressortir quelques secondes plus tard. Je repris la parole, alors que ma mère revenait de la cuisine, avec un plateau, portant des tasses de chocolats chauds, il faisait réellement froid dans ce pays.

    « Je pense que chacun d'entre vous doit le savoir, sauf peut être toi Erin. Mais le conseil de Kiri a mis un plan machiavélique au point, il y a de cela des années. Ce plan était de détruire notre famille, pour me rendre vulnérable, moi, l'héritier suprême du Youton. Et aujourd'hui, j'œuvre dans un plan encore plus diabolique, je veux faire tomber le conseil, les tuer, tout les trois. Même si je dois y laisser ma propre vie, je vengerai toute notre famille. »

    A l'écoute de ces paroles, ma mère fit tomber son plateau tellement elle était horrifiée. Elle avait peur que son petit garçon y laisse la peau, ce qui était tout à fait naturel. Lorsque je prononça « héritier suprême du Youton », c'est mon grand frère, Riku, qui fit la grimace. Car au départ, il était destiné, en tant qu'aîné de la famille, à être le plus puissant d'entre nous, mais c'était finalement moi qui m'étais imposé grâce à ma maîtrise du Youton. Erin elle, fut stupéfaite, elle ne semblait pas croire ce que je disais, elle n'était au courant de rien. Et Ayumi elle, attrapa mon bras et me mit une gifle dont j'allais me souvenir pendant un long, très long moment.

    « Alors tu avais tout planifié ! Enfoiré ! Tu n'as pas voulu retrouver maman que parce qu'elle représente énormément à nos yeux, mais parce que tu veux que je reste ici ! Tu n'as pas le droit Raito ! Tu ne peux pas te sacrifier pour nous ! »

    Je déposa alors un baiser sur le front de ma grande sœur. Tout ceci était destiné à la calmer. Rapidement, je réussis à apaiser la situation grâce à un silence quelque peu redoutable. Ayumi n'avait pas tort, je savais qu'elle ferait tout pour rester avec notre mère, et que je repartirais seul. Mais la donne avait changée, ce que je n'avais pas prévu, c'était Riku et Erin. Je savais que mon frère était membre de l'escouade spéciale d'Iwa, et qu'il était capable s'il le voulait, grâce à un genjutsu puissant, de pénétrer mon esprit pour y déceler bon nombre d'informations. Ayumi n'allait peut être plus rester à présent. Je fis alors comprendre ma réaction.

    « J'ai tout avoué, à quoi bon cacher cela, alors que Riku fait parti de l'escouade spéciale d'Iwa. Il aurait pu lire mes pensées et y découvrir mon plan. Puis je n'ai pas de compte à te rendre Onee-san. Je suis le seul maître de mes actes. Et tu as pu le voir de toi même, je suis un très bon ninja, surpassant bon nombre des meilleurs ninjas de ce monde. »

    Ayumi acquiesça, elle savait ce que je valais en tant que ninja. J'étais doué, très doué même. J'étais devenu bien plus fort que mon frère, et le fait qu'elle acquiesça mit un peu en rogne Riku, qui fit la moue. Sayuri quant à elle, était tête baissée, elle ne voulait pas y croire apparemment. Mais elle semblait me comprendre. C'est alors que tout le monde se mit à parler en même temps. Je les calma, et les fit parler chacun à leur tour, de façon à comprendre de façon intelligible ce que chacun d'eux osait dire.

    « Petit frère, je ne fais plus parti de l'escouade spéciale d'Iwa. Pour tout te dire, je ne fais plus parti d'Iwa du tout. Je suis un ninja du pays de la neige aujourd'hui. Un jônin. Et Erin est passée genin dernièrement. Elle est plutôt douée. »

    C'était donc pour cela qu'ils étaient là, ils avaient emménager ici, et était devenu des membres du village à part entière. Erin elle, était passée genin, elle commençait sa carrière de ninja. Mais je devais bien concéder que je ne la voyais pas trop se battre, elle devait être ninja médecin, soignant les blessures sur le champ de bataille. Ce type de ninja était bien utile lors de missions extrêmement dangereuse.

    « Je dois te le concéder petit frère, tu es un très bon ninja ... »

    C'est avec dépit que ces paroles sortirent de la bouche d'Ayumi. On sentait une pointe d'amertume se distinguer. Mais ce n'était pas fini, je vis ma mère, prête à prendre la parole. Elle semblait à la fois heureuse, mais triste. C'était assez difficile à décrire, car théoriquement, on ne pouvait être heureux et triste à la fois. Mais j'écoutais la réaction de ma mère.

    « Tu lui ressemble Raito. Prendre des risques inconsidérés. L'honneur de la famille. La vengeance. Ce sont des traits de ton père. Un tempérament fier et guerrier, prêt à tout pour rétablir son honneur et celui des siens. Il serait fier de toi. Mais regarde où ton père est maintenant à réagir comme toi. Il est mort. »

    J'eus un tiraillement au ventre. Si nous nous ressemblions autant, alors j'étais aussi destiné à mourir sur le champ de bataille. Ce qui voulait dire que j'allais très certainement mourir contre le conseil. Mais comme le disait ma mère, j'étais fier, et j'avais un tempérament de feu, étant prêt à tout pour rendre la justice et rétablir l'honneur. Tout cela était vrai, mais ça n'allait pas me dissuader pour autant. Chaque être sur cette planète était différent, chacun avait une destinée différente. La mienne était de rétablir l'honneur des miens, et de me venger.

    « Je ne suis pas comme notre père, je suis bien plus fort. J'ai surpassé toutes les générations des Yamida, parce que je suis l'élu. »




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MessageSujet: Re: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyMer 29 Mai - 12:45




    Chapitre Cinquième
    « Mon frère. »


    Mon père avait été un homme fort et respecté. Un homme s'attachant à toutes les valeurs de la vie qu'il trouvait juste et respectable. Et il avait transmis cela à son plus jeune fils, moi. J'étais moi aussi fort et respecté, plus que mon père même. Mais la haine et la vengeance m'avait détourné du chemin que mon père avait prévu pour moi. C'était un triste dilemme, mais le choix était fait, je n'allais pas revenir dessus. J'étais l'élu. Le plus fort de toutes les générations de Yamida. J'étais capable de réaliser des exploits, je le savais, je le sentais. Seul moi en était capable, mais quelques uns ne semblaient pas d'accord avec la décision que j'avais prise.

    « Tu ne partiras pas Raito. Tu resteras ici, ton domicile est ici, tu ne repartiras pas. Tu n'as pas à sacrifier ta vie pour nous venger, nous sommes tous réunis maintenant, ne gâche pas ça. »

    Je regarda mon frère, avec un regard noir, des plus ténébreux. Jamais je n'avais eu ce regard là, sauf envers le conseil, et lorsque l'on parlait de mon plus grand ennemi, son ancien coéquipier, qui avait déserté Kiri pour rejoindre l'Akatsuki. Je n'étais pas fou, je ne faisais pas ce que je pensais ne pas pouvoir faire. Mais là, j'étais sûr de pouvoir y arriver, d'être assez fort pour réussir à terrasser l'opposant, de détruire l'oppresseur. Je m'approcha alors de mon frère, et me mit également à parler. Mais d'un ton que je n'avais jamais employé, il était froid, comme si je n'avais plus aucun sentiment. Ce ton était des plus bizarres, surtout sortant de ma voix qui d'habitude était si joyeuse.

    « C'est ma vie, je décide moi même de ce que je ferais. Tu n'as aucune directive à me donner, et je retournerais à Kiri, je ne suis pas un déserteur moi ! On compte sur moi, j'aimerai vous en dire plus, pour ne pas que vous vous inquiétiez, mais une partie de mon plan est top secrète, et j'ai des alliés, plus puissant que vous ne pourriez le penser. Et toi Riku, si tu n'es pas d'accord avec ça, alors on ira se battre, et tu comprendras que je suis le plus fort de nous deux, et que je les tuerais. »

    Riku ne supportait pas l'affront que je venais de lui faire. Il était vrai que j'étais arrogant, mais j'avais les capacités pour l'être. L'ainé de la famille se leva et m'attrapa par le col, tentant de me plaquer contre le mur. Je l'attrapa alors au cou, effectuant une pression sur sa jugulaire. Et de mon autre main, fit le signe non, balançant ma main de droite à gauche avec l'index levé. Je montrais que mon frère faisait quelque chose de stupide. Je relâchais alors mon frère, qui de suite tenta de me mettre un coup de poing en pleine figure. Apparemment, Riku se rappelait de ma faiblesse, le combat au corps à corps. Mais ce dont il ne se souvenait pas, c'est que je ne m'étais pas tourné les pouces durant les derniers mois, j'étais devenu plus fort. J'attrapais alors le poing de Riku qui parut déconcerter devant la rapidité dont j'avais fais preuve.

    « Tu risquerais de le regretter, ne vas pas plus loin. Je n'hésiterais pas à t'ôter la vie, grand frère. »

    Riku prit d'une prise de colère folle se mit à m'attaquer de plus belle. Avec un seul poing, je contrais toutes les attaques, ce qui mettait mon frère encore plus en rogne, d'autant plus que je me défendais avec un seul de mes poings. Avec l'autre, j'allais chercher l'un de mes poings américains, puis je frappa Riku avec, en pleine cote. Le grand blond tomba à terre, à genou devant moi. Apparemment, cela allait devoir finir dans le sang. Mais tout cela, s'était compté sans Erin et Ayumi.

    « Arrête Riku ! Il est plus fort que toi ! Raito ! Arrête ça de suite ! »

    « Riku elle a raison, tu ne fais pas le poids. »

    D'un revers de la main, mon frère s'essuya la bouche. Et lorsque Ayumi prononça ses paroles, je me propulsa rapidement derrière elle, sans même que personne n'ait eu le temps de l'apercevoir. J'abaissa alors ma tête au niveau du cou de ma sœur et l'embrassa tendrement, dans le cou, lui donnant des frissons. Elle fermait les yeux, savourant ce moment de tendresse et de bien être. Je lui susurra quelques paroles à l'oreille, j'avais les larmes aux yeux, mais je me contenais, pour ne pas montrer ma faiblesse.

    « J'espère qu'un jour tu me pardonneras .. Saches que je t'aime Ayumi .. Tu es de loin celle que j'aime le plus en ce monde .. Mais je t'en supplie, ne me rattrape pas .. »

    Ces mots étaient emplis d'une tristesse sans égale, mais également d'un amour fusionnel rarement vu en ce monde. J'aimais ma frangine comme personne. En deux mois, j'avais eu le temps d'apprendre à la connaître, et il n'existait personne d'aussi formidable qu'elle. Et j'étais tiraillé rien qu'à penser que j'allais être séparer d'elle, une fois de plus. Je ne voyais plus vraiment ma vie sans elle, elle était devenue le pilier de ma misérable vie, elle l'avait rendue plus belle, rien que par sa présence et l'amour qu'elle me portait. Elle m'attrapa alors par la taille, me serrant très fort, plaçant sa tête contre mon épaule.

    « Ne me laisse pas .. J'ai trop besoin de toi .. »

    Rien qu'à entendre ses paroles, je n'en pouvais plus. Si je ne partais pas de suite, je craquerais et renoncerais à mon plan. J'aimais trop Ayumi pour la faire souffrir. Mais je devais venger ce qu'on m'avait fait, à moi mais aussi ce qu'on lui avait fait à elle. Je la serra alors encore plus fort, l'idée de la quitter m'était insupportable, mais si elle revenait à Kiri, le conseil s'en prendrait à elle, et ce serait encore plus dur à supporter. Je porta alors mes lèvres sur le front de ma grande sœur. Je voulais savourer ce moment de tendresse, après tout, c'était peut être le dernier que je vivais.




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MessageSujet: Re: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyMer 29 Mai - 13:33



    Chapitre Sixième
    « Entre haine & amour »


    Quitter les gens que l'on aime est si dur, j'étais en train d'en faire la très amère expérience. Je ne souhaitais ça à personne, c'était tellement dur. J'avais déjà grandi sans eux, mais devoir les quitter une fois de plus, ça me mettait dans des états de tristesses incommensurable. Mais je devais partir, venger ma famille et rétablir l'honneur des miens. Peut être ne reviendrais-je jamais, c'était une possibilité à envisager, mais la volonté allait triompher, et si l'on pensait à moi ici, alors je reviendrais forcément. J'osais croire que tout se passerait bien et que je reviendrais vivant, en pleine santé. Mais si il y avait bien une chose que je redoutais, c'était ma sœur, j'étais devenu si proche d'Ayumi, je l'aimais réellement. Je ne pouvais me résoudre à la laisser, et pourtant il le fallait, pour sa sécurité. Si jamais il devait lui arriver quelque chose, je le savais, je ne m'en remettrais jamais.

    « Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose. Reste ici, avec Riku, Erin et maman. Ils sauront te protéger, avec moi tu ne seras jamais en sécurité et on cherchera à s'en prendre à toi, tout ça à cause de moi. S'il te plaît Ayumi, ne me force pas .. »

    Je relâcha sa sœur et lui tourna le dos. Je regardais maintenant dehors. Il s'était remis à neiger à l'extérieur. Les flocons blancs tombaient du ciel tels des anges venant apporter la paix sur cette terre. Puis ils se posaient, délicatement sur le sol, puis petit à petit, ils se mettaient les uns sur les autres, formant une couche de neige. Cette blancheur était divine, elle représentait une pureté sans égale en ce monde, une pureté que ma sœur représentait à la perfection. J'ouvris la fenêtre et disparu par cette même fenêtre. Personne ne comprit ce que je venais de faire, je n'avais même pas mon blouson. Ayumi, Erin et Riku mirent rapidement leurs vestes pour sortir à ma recherche mais je m'étais déjà évanoui dans la nature.

    « On revient maman, on va le chercher. Ne t'inquiète pas pour nous, va te reposer. »

    Riku était sage et il prenait soin de notre mère. Je n'avais donc pas eu tort de laisser Ayumi au soin de mon frère. Il saurait la protéger et la chérir comme moi même j'aurais voulu le faire. Malgré tout, je savais qu'on me retrouverait, les traces dans la neige ne s'effacerait pas de sitôt. C'est pourquoi je monta sur les toits, je savais que là, Ayumi ne pourrait pas me suivre. Seuls Erin et Riku pourraient. Le temps était toujours aussi froid, je le ressentais, ma peau était toute gelée et était parcourue de frissons de toutes parts. Je m'arrêta alors devant une falaise, plus bas, de l'eau. Une eau très froide. Mais je pouvais augmenter ma température corporelle grâce au Youton, je ne craignais donc rien.

    C'était dur de partir, de délaisser ma famille. Certes j'avais été délaisser par ma famille, mais ce n'était pas une raison pour inverser les rôles et bouleverser leurs vies. Mais c'était une simple formalité, la suite du plan était bien plus compliquée. Il fallait battre le conseil, tuer ses êtres infâmes et vils. Et un petit bain un peu froid n'allait pas m'arrêter. J'étais celui qui sauverait Kiri de tout ses détracteurs, qui aiderait la population à se sentir mieux. Je souhaitais vraiment rétablir l'ordre et la paix, non seulement pour mon pays, mais également pour ma famille, et bien évidemment, pour moi. Je restais là, devant cette falaise, pendant de longues minutes. Ces minutes me paraissaient être une éternité. Était-ce parce que j'avais laissé Ayumi derrière moi ? Je ne le savais guère. Mais je devais faire avec, ou plutôt, c'est ce que je pensais jusqu'à ce qu'une voix derrière moi se fasse entendre.

    « Raito .. Je veux être avec toi, quoi qu'il arrive, ne me laisse pas .. »

    Lorsque je me retourna, je vis les traits angéliques de ma grande sœur. Je ne devais pas succomber, je devais rester fort, mes sentiments ne devaient en rien interférer dans ce que je devais faire. Moi aussi je voulais être avec elle, mais ce n'était pas possible, pas pour le moment. Nous devions être séparés, et ça pour le bien de la jeune femme. J'allais devoir la laisser et partir loin d'elle, même si cela me détruisait de l'intérieur. Je sentais déjà au fond de moi, un trou béant, due à la futur absence de ma frangine. C'était dur à supporter, et ça faisait mal, très mal. Mais je devais résister et agir comme un frère le ferait. Un ninja lui, l'aurait prise, et amener à Kiri avec lui pour faire diversion. Mais mon instinct de frère me disais de la mettre à l'abri. Je l'aimais trop pour supporter l'idée qu'il lui arrive quelque chose. Je préférais la savoir malheureuse quelques temps, plutôt que morte.

    « Je reviendrais bientôt, je te le promets. »

    Je venaix de faire une promesse. J'avais toujours tenu toutes mes promesses. Je recula alors, petit à petit, voyant un sourire sur le visage de ma grande sœur. Elle savait que je tenais toujours une promesse, que je concevais la vie comme cela. Elle venait donc de comprendre que je reviendrais, et ça plus vite qu'elle ne le pensait. Elle savait maintenant que je serais assez fort pour détruire le conseil, et surtout, pour revenir vers elle. Je m'adressa alors une dernière fois à la jeune femme.

    « Prends soin de toi. Je me battrais, mais pas seul, tu seras avec moi, ici. »

    Je lui montra alors mon cœur. Je lui montrais qu'elle serait toujours là, bien profond dans mon cœur. Je recula alors de plus en plus, jusqu'à ce que je tombe. Avec une élégance naturelle, je fis un saut de l'ange, et tomba dans l'eau bien plus bas. J'étais maintenant sûr que ma sœur serait en sécurité, et qu'elle ne serait pas malheureuse, et c'était ça qui m'importait, son bonheur. Il était maintenant temps de voir si ma famille s'occupait bien de ma sœur. J'allais tester Riku, pour voir comment il réagirait avec Ayumi.




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MessageSujet: Re: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyMer 29 Mai - 14:58



    Chapitre Septième
    « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé »


    Une semaine, une très longue semaine que j'errais dans les rues du petit village de Yuki. Je surveillais les moindres faits et gestes de ma sœur. Je souhaitais savoir si elle était réellement en sécurité ici, et si elle s'y plaisait. Bien sûr, la vie était rude pour moi, dormir dehors par un temps complètement glacial n'était pas facile, bien que je puisse me réchauffer et augmenter ma température corporelle. Certaines personnes m'apercevait, et il y avait deux genres de réactions différentes, ou on me prenait en pitié, et on venait me donner un peu de nourriture, soit on essayer de me piquer ce que j'avais. Rapidement, ceux qui tenter de me dépecer furent remis à leur place et ne revinrent plus m'emmerder. Mais je rencontra alors une personne formidable.

    Alors que j'étais en pleine filature, un homme s'approcha de moi et m'accosta. Mais je n'y prêta pas attention et continua de suivre Ayumi. Mais le mec continua également de me suivre, et je jetais des coups d'œil furtifs pour voir si j'étais toujours suivit par cet homme. J'avais l'impression d'être le chasseur chassé. Que me voulait donc cet homme ? C'était bizarre que quelqu'un se mette à me suivre, et à ne pas me lâcher d'une semelle. Lorsque Ayumi pénétra dans la maison de ma mère, je me mis en retrait dans une ruelle, prêt à surgir à n'importe quel moment si un danger se profilait. L'homme avait disparu, ou du moins, c'est ce que je croyais. Jusqu'à ce que j'entende une voix émaner derrière mon dos.

    « Tu tiens à elle n'est-ce pas ? »

    Encore ce mec ! Mais qu'est ce qu'il voulait à la fin ?! Je ne me sentais pas à l'aise, je ne me retourna donc pas, n'esquissant aucun mouvements. Soudain, je disparu, je n'étais plus là. J'attrapa alors le gars à la gorge. Avec une rapidité déconcertante, je m'étais propulsé derrière l'homme pour le questionner, ou bien pour le tuer, tout dépendrait des réactions de l'inconnu. Ce dernier ne fit rien, il resta calme, plein de sang froid. Il ne semblait pas hostile envers moi, et si c'était un ninja, il aurait déjà trouver un moyen de s'en sortir et de contre attaquer. Sans relâcher la pression mentale que j'exerçais sur l'homme, je le questionna.

    « Que me voulez-vous ? Qui êtes vous ? Pourquoi me suivez vous ? »

    Tant de questions restaient sans réponses. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il se passait dans la tête de ce mec, était-il maso ? Ou bien souhaitait-il mourir ? C'était vraiment compliqué à savoir. Mais il était vrai que cet inconnu ne semblait pas mal intentionné, bien au contraire, il semblait être plein de compassion. Il avait cependant raison, je tenais à Ayumi, plus qu'à ma propre vie même. J'aurais fait la guerre pour qu'elle ait la paix, j'aurais pris les coups à sa place pour qu'elle soit enfin heureuse. Mais l'homme se décida enfin à répondre à mes questions.

    « Je suis Idate, un civil de ce village. Et je t'ai vu plusieurs fois, derrière cette boutique, tu dormais là bas tout les soirs. Et je ne souhaitais pas te laisser à ton sort. Et je t'ai suivi pour te proposer le gîte et le couvert. Pour cela, je te demande juste une chose, de ne pas être malheureux, et d'écouter mes conseils. Allez viens, on va chez moi. »

    Je relâcha l'homme. Il m'avait donc aperçu plusieurs fois pendant cette semaine, derrière la boutique où j'avais élu domicile. Je dormais derrière cette boutique, à même le sol. Pour me protéger du froid, j'avais une légère couverture en laine toute effilée. Et cet homme avait réussi à m'apercevoir, dans le noir qui plus est. Il était vraiment gentil, il allait m'offrir un toit et de la nourriture. Nous prîmes alors la direction de la maison d'Idate. Arrivés sur le perron, Idate sortit ses clés, puis les mit dans la serrure, et tourna. On entendit un léger cliquetis indiquant que la porte pouvait être ouverte. Il prit la poignée entre ses mains et fit un mouvement de rotation. Nous entrâmes alors dans la demeure d'Idate. Tout les membres de la famille étaient réunis devant la table. Il devait être l'heure du dîner. Je regarda alors la famille, deux enfants et une femme. Idate avait tout pour être heureux.

    « Je suis Raito Yamida, enchanté de vous connaître. »

    Après ce salut très poli, la femme vint à ma rencontre. Elle me salua également puis m'indiqua une chaise où je devais m'assoir. Je m'exécuta et pris place. Les enfants me regardait d'un air approbateur. Idate se plaça alors lui aussi à table, et sa femme se dirigea dans la cuisine pour apporter le repas à son homme ainsi qu'à leur invité du soir. Après ce succulent repas, je remercia la femme d'Idate, je sortis alors de la maison, disant que je reviendrais d'ici environ trente minutes. Idate ne posa aucune question, me laissant à mes heures perdues.

    Mais cette fois, je n'alla pas espionner ma sœur. Non, je me dirigea en direction du marchand de fleurs de la ville. J'achetais un bouquet de roses. Puis passa à la boutique d'à côté, un petit marchand de braderie. Lorsque j'entra dans la demeure où j'étais convié, j'avais emballé ce que j'avais acheté à la braderie, et offrit les fleurs à la femme d'Idate. Ce geste que je venais de faire était pour remercier cette gentille famille, de m'accueillir. Je donna alors un paquet à chacun des enfants, et un à Idate. Les enfants furent ravis de découvrir des petites voitures pour jouer. Quant à Idate, je lui avais offert un médaillon, en forme de cœur. La femme d'Idate me remercia, m'embrassant sur la joue. J'expliqua alors à Idate pourquoi j'avais choisit ce médaillon.

    « J'ai pris ce médaillon en or car il symbolise votre cœur. Un cœur en or. Vous êtes tellement gentil et accueillant. Je suis heureux de vous avoir rencontrer, vous êtes vraiment quelqu'un de bien. »

    Je fus alors très surpris lorsque mon hôte me prit dans ses bras en guise de remerciement. Il semblait très touché du cadeau. Et j'étais content que cela plaise tant, autant à sa femme, qu'à ses enfants, ou bien qu'à lui. Un sourire vint alors s'afficher sur mon visage. J'étais content, tout simplement. Mais rapidement, ce sourire s'effaça, laissant place à une moue. Idate le remarqua, mais il ne posa pas de questions, il savait très bien que je lui répondrais tout seul. Et c'est d'ailleurs ce que je fis.

    « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé .. »

    Ayumi me manquait énormément. Cela ne faisait qu'une semaine, mais je n'en pouvais déjà plus d'être loin d'elle. Idate me fit alors signe de sortir, et d'aller la voir, sans pour autant lui parler. Je m'exécuta et alla devant la maison de ma mère, seule une chambre était encore allumée, celle de Riku. Je passais alors par la fenêtre de la salle de bain. Avec une discrétion rare, je pénétra dans la chambre de ma sœur. Elle dormait à poings fermés. Je m'approcha d'elle, et déposa un baiser sur son front. Puis je rédigea une lettre, à l'attention de ma sœur. Puis je quitta la maison, regagnant l'endroit où j'avais été convié. Lorsque je rentra, Idate m'accueillit et me questionna.

    « Alors, comment ça s'est passé ? »

    « Je suis rentré par la fenêtre, puis j'ai déposé un baiser sur son front. Et je lui ai écrit une lettre. C'est tout. »

    Je n'en dis pas plus, et Idate lui me montra ma chambre. Lorsque je pénétrais dans l'endroit qui allait le servir de dortoir, je fus relativement surpris. Cette chambre était bien mieux que ce que j'aurais pu penser. Ils ne faisaient pas dans la demi mesure ici. Mais je n'eus pas le loisir de contempler la chambre plus longtemps, tombant rapidement dans les bras de Morphée, ne me réveillant que très tôt le lendemain matin.

    La nuit avait été réparatrice. Je m'étais ressourcé et étais en forme. C'était la meilleure nuit que j'avais passé depuis une semaine. Retrouver le confort d'un lit et d'une pièce chauffée était réellement bon. C'était également bizarre, mais tellement bon. Lors de mon réveil, je m'aperçu que tout le monde dormait encore. Effectivement, il était encore très tôt, bien que je ne l'eus pas remarquer. J'allais donc en cuisine, et me mit à préparer le petit déjeuner pour la famille, pour les remercier, une fois de plus. Chaque membre de la famille se réveilla en même temps, réveiller par les cris de l'un des enfants qui avait fait un cauchemar. Descendant au salon pour le brunch, chacun fut surpris de découvrir un très beau plateau.

    « Il ne fallait pas Raito ! »

    Je laissa paraître un sourire. Chaque plateau était orné d'une fleur. On pouvait apprécier alors la belle présentation, avec un jus d'orange en haut du plateau, un bol de cacao au centre, avec un croissant et un pain au chocolat de chaque côté. Pour les enfants, c'était des tartines avec de la confiture et du beurre. Visiblement, chacun était content de la petite surprise matinale. Mais je m'éclipsa rapidement après avoir nettoyé tout les plats de la famille, pour retrouver la maison familiale, voir la réaction de ma sœur par rapport à ma lettre. Lorsque j'arrivais, je grimpa à la fenêtre et tenta d'écouter à travers le carreau. Elle venait de se lever, mais n'avait pas remarquer que j'étais là, à quelques mètres d'elle. Elle vit alors la lettre, puis déplia le papier lorsqu'elle arriva à sa hauteur.

    « Grande sœur, je tenais à t'écrire cette lettre pour te dire que je suis fier de toi. Tu es restée forte malgré mon départ. Saches que pour moi, tout va bien, je me débrouille très bien. J'ai du mal à être loin de toi, le temps est long lorsque tu n'es pas à mes côtés, mais je dois m'y habituer. Tu me manques, je t'aime. Raito. »

    Je vis un grand sourire sur le visage de ma sœur qui sortit en vitesse de sa chambre. J'eus peur de me faire découvrir et descendis alors pour marcher dans la neige. Je vis alors Ayumi à travers l'un des carreaux de la maison. Apparemment, elle avait compris que j'étais toujours dans les parages, et cela semblait la rassurer. Mais je n'allais pas rester là longtemps, j'allais bientôt partir. Une mission n'attendait pas, la mienne allait bientôt débuter. Je regagna alors le domicile d'Idate. Il ne me restait plus beaucoup de temps à passer parmi eux, j'allais donc en profiter.




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MessageSujet: Re: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyMer 29 Mai - 17:03




    Chapitre Huitième
    « Direction la contrée du riz »



    J'étais retourné dans la maison où j'avais été accueilli très gentiment par un homme que je ne connaissais auparavant pas. Même si le geste de ce dernier était encore flou, j'appréciais cela, et je me rendait compte que cela pouvait rendre des personnes heureuse, et les sortir du pétrin dans lesquels ils ne pensaient jamais se sortir. Rapidement, j'avais pris goût à vivre avec cette petite famille bien sympathique, mais je savais que ça ne durerait qu'un temps. Je n'étais pas là pour le restant de mes jours. En ce jour, où il neigeait plus que d'habitude, j'allais quitter la ville.

    J'avais appris que non loin d'ici, un homme avait été repéré dans un bar en train de voler des objets. Et que personne n'était arrivé à le coincer. Je comptais donc contribuer à son arrestation. Cela se passait dans un petit village dans la contrée du riz. Je monta donc à l'étage, où ma chambre était. Je fis rapidement son sac, j'avais toujours aussi peu d'affaire qu'à l'aller. Puis je descendis alors que la famille était devant un feu qui devait être bien décontractant par ses temps de froid rugueux. Je parla alors à voix haute, histoire qu'on m'entende bien.

    « Je m'en vais, j'ai appris que des malfrats rôdaient dans un village un peu plus loin. En tant que ninja, je me dois de les aider. Merci pour tout, pour tout ce que vous avez fait. J'espère qu'on se reverra un jour. »

    Chaque membre de la famille approcha de moi et m'enlaça. Je fus remercié pour tous les cadeaux et ce que j'avais fait dans la maison. J'entendis aussi que de ne plu m'avoir serait un manque, et que cela ferait un vide lorsque je serais parti. Je le savais bien, pour moi aussi ça ferait bizarre de retrouver la solitude. Mais je devais bien m'y faire. Après tout, j'avais vécu comme cela pendant tant d'années, je pouvais continuer comme cela pendant encore quelques mois. Je ne devais pas m'en plaindre. Je partis alors, laissant derrière moi une famille formidable.

    Avant de partir, Je voulu passer sur la tombe de mon père. Lorsque j'arriva au cimetière, j'y vis ma mère. Je patientais alors, attendant qu'elle parte. J'allais alors devant la tombe de mon père, et pria pendant cinq minutes. Puis je mis les voiles. Je passais par les portes du villages, ne me faisant pas voir par les gens qui gardaient le village. Plus je m'éloignais du village, et plus la neige se faisait rare. Apparemment, ce climat était spécifique à ce village. Le pays des rizières n'était pas bien loin du pays de la neige. Il devait y avoir une soixantaine de kilomètres. Mais le fait d'avoir attendu que ma mère parte du cimetière m'avait retardé dans mes plans. Je n'arriverais pas là bas avant la nuit. J'allais devoir passer la nuit en extérieur et établir un campement. Mais ce fut compter sans ma détermination, je ne souhaitais pas vraiment passer une nuit dehors. Je doubla alors ma vitesse, pour arriver le plus vite possible à destination.

    La nuit venait de tomber, mais on pouvait encore y voir. Je n'étais plus très loin, j'apercevais même un petit village à l'horizon. C'était l'endroit où je souhaitais se rendre. Rapidement, j'arriva dans ce village champêtre. Tous les habitants avaient l'air pauvre au vu de leurs maisons. Je décida d'élire domicile dans une petite auberge du coin, qui servait les repas gratuitement si l'on prenait une chambre. Cela tombait bien, j'avais une faim de loup à cause de cette course contre le temps. Je demanda alors une chambre, puis on m'indiqua le numéro. La chambre 315. Je montais alors au troisième étage, c'était l'endroit le plus haut du village. De là, je pourrais voir les agissements de toutes les personnes qui passeraient pas loin de là.

    J'arriva dans ma chambre et déposa mon sac sur le lit. Les draps du lit était bleu, c'était une couleur qui se mariait parfaitement avec le bleu de la peinture des murs. Puis je fis un tour aux toilettes, j'avais envie de faire pleurer le monstre. Puis j'entrepris alors de prendre une douche. Je me déshabilla puis entra dans la douche. Alluma l'eau, puis régla la température. Une fois cette dernière obtenu, je levais mon visage vers le pommeau de douche, puis apprécia la sensation de l'eau sur mon visage. Puis avec mes mains, je passais mes doigts dans mes cheveux, lentement, histoire d'apprécier le moment présent. Cela faisait du bien de prendre une douche après une journée pareille.

    Je sorti alors de ma douche et m'enroula dans une serviette. Puis je me dirigea sur le balcon, regardant la lune. Ici, tout était calme et paisible, mais tout n'était qu'apparence. Car dans cet endroit aux allures paisibles, dans cette nuit noire se cachait un malfrat prêt à tout pour arriver à ses fins. Je me rhabilla alors, et descendit au rez de chaussé pour manger mon repas du soir. Allant à une table, je mangeais des yakitoris, mon plat préféré. J'entendis alors des conversations, ou plutôt, des rumeurs. Des rumeurs qui courraient sur ce soi disant malfrat. Certains parlaient d'un homme étant rusé et intelligent. Si c'était le cas, je le serais encore plus. Ils parlèrent alors de la prochaine cible de cette personne, ils parlèrent d'un antiquaire qui se situait en ville et qui avait obtenu énormément d'objets de valeurs dernièrement. Je décida alors de me rendre à cet endroit pour enquêter.

    * Vas falloir se la jouer fine .. *

    Je termina mon repas, puis quitta l'auberge. Dehors, il faisait nuit noire. Je me rendis à la boutique de l'antiquaire. Tout était fermé, il y avait un rideau de fer. Je le brûla grâce au Youton et à mes capacités spéciales. Puis je fis fondre le verre pour arriver à atteindre la poignée et à ouvrir le loquet. J'enquêta alors à l'intérieur. Me rendant compte que tous les objets étant considérés comme étant de valeurs, avaient des écritures bizarre que je n'arrivais pas à comprendre. Si j'arrivais à comprendre cela, je déchiffrerais un peu plus ce qu'il se passait dans la tête de ce voleur de bas-étage. Mais je ne comprenais pas, j'allais devoir laisser le voleur agir, puis ensuite, je verrais bien suivant la situation. Je me dirigea alors en direction de la porte, j'allais partir. Mais des gens passèrent devant moi, dans la rue. Je me fis alors discret, me plaquant contre une étagère. Une fois les jeunes gens partis, je regagna mon auberge et monta dans ma chambre, m'allongeant sur mon lit.

    « Bon, rien que ce que j'ai fais, cela renforcera la sécurité autour de la boutique de l'antiquaire, c'est déjà une bonne chose. Mais je pense que cet homme trouvera un moyen de pénétrer à l'intérieur, tout comme je l'ai fais. »

    Je ne cherchais pas à m'embrouiller l'esprit plus longtemps. Je me mis sous les draps, et m'endormit paisiblement. Je ne me réveillais que le lendemain aux aurores, réveillé par le chant d'un coq. J'aurais bien voulu le tuer, mais je n'étais pas trop d'humeur pour ça. Je souhaitais voir si ma petite enquête avait fait effet. Je descendis alors dans la salle de réception et alla prendre mon petit déjeuner à une table juste derrière celle où il y avait le plus de monde. J'écoutais alors les conversations qui se déroulaient. Et j'en capta une, bien plus intéressante pour moi que toutes les autres.

    « Cette nuit un homme a pénétré dans la boutique de l'antiquaire. Il paraît que c'est pas celui qu'on pense. La police pense que c'est un autre homme, complètement différent du premier. Ils l'ont surnommé l'étoile bleue. Parce que sur les lieux, ils ont retrouvés une étoile bleue qui n'était pas là au départ. »

    Je fronçais les sourcils lorsque j'entendis ceci. Ce n'était pas bon pour moi. Comme par hasard, un étranger s'installait en ville, puis d'un coup, un deuxième voleur faisait son apparition. J'allais être le suspect numéro un. Il ne fallait pas que je m'éternise ici, sinon je finirais en prison et serais rechercher dans tout les pays du monde. J'allais devoir me la jouer discret et ne plus effectuer d'acte dans ce genre. Il ne fallait pas se faire repérer, c'était ça le plus important. Mais j'allais devoir surveiller mes arrières sans arrêt. Le mieux était de s'allier à la police du coin, mais je jugea cela trop dangereux.

    * L'étoile bleue, ça me va bien. * Dit-il en rigolant.



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MessageSujet: Re: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyMer 29 Mai - 19:01



    Chapitre Neuvième
    « L'étoile bleue en action ! »



    L'étoile bleue, c'était le surnom que les habitants de ce village m'avait donné. Bien sûr, les villageois ne savaient pas qu'il s'agissait de moi, que c'était moi qui était passé chez l'antiquaire du coin pour enquêter. Bien que la police pensait qu'il s'agissait d'un cambriolage. Cela compliquait un peu mes affaires, mais j'allais devoir faire avec et enquêter rapidement auprès des habitants du village, et découvrir ce que chercher à faire cet homme, ce voleur. Je ne savais pas vraiment, mais je comptais bien le découvrir en cette belle après midi ensoleillée. Je sortis alors, allant à la rencontre de certains habitants.

    Mais personne ne semblait être au courant de quelque chose, pas même une petite rumeur. Pourtant dans un si petit village, les histoires auraient dues tournées rapidement, mais ce ne fut pas le cas. Je fus très étonné de voir que personne n'était au courant d'une quelconque rumeur. Cela devenait corsé et l'étau se resserrait de plus en plus autour de moi, le nouvel arrivant dans le village. Je ne me sentais pas vraiment à l'aise avec ce statut qui me pesait au dessus de la tête. Mais ce ne fut pas le cas très longtemps, car non loin de là, on entendit une explosion. Une explosion puissante et dévastatrice. j'en fus emporté par la vague de vent et de débris. La puissance du choc était terrible, je me cogna ensuite contre un mur, perdant connaissance.

    Lorsque je me réveillais, j'étais en mauvais état, du sang coulait le long de mon épiderme. Je m'en aperçu lorsque je me regarda à travers une vitrine de magasin. Personne n'était autour de moi, seulement des corps inanimés, ou alors des ambulanciers venus secourir les gens. Décidément, ce mec mettait les bouchées doubles. Maintenant il mettait une bombe en pleine ville. Il fallait agir et rapidement. Mais les morceaux du puzzle commençait à s'assembler pour moi. D'abord les rumeurs sur l'antiquaire, puis l'explosion. Celui qui faisait ça n'était autre qu'un membre de l'auberge ayant parler de cette rumeur pour placer les gens sur une fausse piste. Et il avait réussi puisque je m'y étais rendu.

    * L'enfoiré ! Il m'a conduit là bas exprès. Il doit savoir que je réside à l'auberge maintenant. Mais ce qu'il ne sait pas, c'est que je sais que lui aussi. *

    Je venais de comprendre une partie du problème. Le reste était maintenant facilité. C'est pourquoi j'alla à l'auberge et demanda à l'aubergiste une copie du registre des entrées et sorties. Le terroriste serait forcément sorti à cette heure là. Ou alors, il aurait fais exploser la bombe à distance, évitant ainsi d'être touché. Mais je me mis alors à faire marcher ce qui me faisait office de cerveau et me mit à comprendre la manière de penser de cet homme un peu différent de tout les autres.

    * Il est forcément sorti, il doit même faire parti des blessés. Comme ça, les soupçons ne se porteront pas sur lui. Et du même fait, ils ne se porteront pas sur moi. *

    Je n'avais pas tort. Mon raisonnement semblait cohérent et plein de sens. Je ressorti donc de ma poche la feuille donnée par le réceptionniste. Je regardais les personnes sorties environ une heure avant l'explosion. Mais si ce terroriste était intelligent, il serait sorti bien avant. Mais j'avais tout de même quinze candidats possibles, c'était bien trop pour pouvoir déterminer lequel était le coupable. Il fallait découvrir qui faisait parti des blessés, et donc, partir en direction de l'hôpital du village.

    Lorsque j'arriva sur les parcelles de l'hôpital, je pris la direction des urgences. Toutes les personnes blessées devaient avoir été rapatriées vers le service des urgences. Je pénétrais dans l'enceinte des urgences et demanda à voir chacun des patients venus à cause de l'explosion. La femme m'indiqua qu'il était impossible de leur parler car ils étaient tous inconscient. Je lui dis alors que ce n'était pas bien grave, que je souhaitais juste les voir, et pas leur parler. Elle indiqua alors la salle où ses gens étaient en convalescence. Je vis alors des corps brûlés, cela ne servirait à rien, ce mec ne se serait pas approché au point de se donner la mort.

    J'examinais toutes les personnes. Cherchant une quelconque traces de résidus, ou de bout de composant de bombes, mais je ne trouvais rien. Certaines personnes avaient même quittés l'hôpital. L'homme était donc parmi ces gens là. Il devait donc être rentré à l'auberge. Je me précipita alors en direction de l'auberge, je ne devais pas arriver trop tard. Si comme je le pensais, le but de cette personne était de faire périr le plus de personne possible, alors la prochaine cible, c'était l'auberge. Je couru à toute allure, tentant de rallier la distance hôpital-auberge le plus vite possible. J'arrivais alors, et demanda le numéro des chambres des personnes étant rentrées dans les dix minutes précédents mon arrivée. Il n'y avait qu'une seule personne. Chambre 215. Juste en dessous de la sienne.

    * Merde ! Plus vite ! *

    Je montisa les escaliers trois par trois pour arriver au deuxième étage plus rapidement. Lorsque j'arrivais, la musique dans la chambre 215 était à fond. La personne était donc toujours là, et ne s'apprêtait pas à faire exploser une nouvelle bombe. Je toqua alors, ce qui fut désespéré, puisque la musique empêchait quiconque d'entendre quoi que ce soit. Je cria alors, et une personne vint à moi, ouvrant la porte.

    Je n'en revenais pas. Cette personne était une femme, et d'une beauté divine qui plus est. Elle avait une poitrine extrêmement généreuse, et un décolté plongeant dans lequel on ne pouvait s'empêcher de plonger les yeux. Comment une femme aussi belle pouvait-elle faire cela ? Je devais m'enlever de la tête que cette femme était tout simplement bonne ! Je devais me mettre en tête qu'elle était une poseuse de bombes. Mais au lieu de tenter de l'arrêter dans ses gestes, je lui expliqua une chose.

    « Désolé de vous déranger, j'habite au dessus, et la musique est trop forte. Pourriez-vous baisser le son s'il vous plaît ? »

    La femme me fit signe de pénétrer à l'intérieur. Elle baissa rapidement le son de sa musique et me proposa cordialement un thé. J'acceptais et la femme rappliqua rapidement vers moi et servi une tasse que je dégusta. Je ne savais que trop dire à cette femme sans me faire découvrir, je décidais alors de passer à l'action. Mais fallait-il lui mentir ? Lui dire la vérité ? L'arrêter dans ses gestes ? La draguer ? Je ne savais pas vraiment, la décision était bien trop dure à prendre, et surtout, le choix apporterait des conséquences complètement différentes. Je me décida alors et pris la parole.

    « Je me présente, je suis .. »

    Je fus coupé dans son élan. La jeune femme venait de prendre la parole.

    « Tu es l'étoile bleue. »

    Elle savait donc. Mais ce qu'elle ne savait pas, c'était que grâce à ce qu'elle venait de dire, j'avais la confirmation qu'elle était la poseuse de bombes. Mais surtout, elle ne savait pas que j'étais à sa recherche pour l'arrêter, elle savait juste que moi aussi j'avais commis un acte de méchanceté. J'en profita alors pour dévoiler la véritable identité de la femme.

    « Et toi, tu es la poseuse de bombes. »

    La femme sourit alors, voyant qu'elle était démasquée. Elle ne chercha même pas à démentir ni encore à nier en bloc. Elle semblait même contente que quelqu'un connaisse son secret. Mais je ne souhaitais pas la voir continuer, je voulais l'arrêter, voir mieux, tirer mon coup, puis ensuite la livrer à la police. C'était également une possibilité.




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MessageSujet: Re: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyJeu 30 Mai - 8:51



    Chapitre Dixième
    « La raison ou pacte avec le diable ? »



    Je me tenais devant cette femme. Nous étions immobile et assis, se jaugeant. Cette femme ne semblait pas vraiment dangereuse au premier abord, mais il ne fallait pas se fier aux apparences finalement. Cette femme était pulpeuse, mais elle était également dangereuse, et à choisir, il valait mieux qu'elle soit juste pulpeuse. La situation était dangereuse elle aussi, il fallait réfléchir à quoi faire, ou bien laisser cette femme prendre les devants. Il valait mieux la laisser faire, comme ça je ne ferais pas de gaffe. Je resterais sur mes positions et mentirais en fonction des dires de la femme. Ce plan semblait être le plus judicieux par rapport à la situation actuelle.

    « Tu m'as donc découvert. Pas mal. Mais c'est fini, mon contrat est exécuté. Enfin, presque. »

    Comme je le pensais, le but était de faire le plus de victimes possible. Le dernière cible était donc un endroit où plein de monde se trouvait. Il n'y avait qu'un seul endroit comme celui-ci, et c'était cette auberge. Mais elle ne ferait rien exploser pendant qu'elle serait à l'intérieur, car cette fois, elle ne prendrait aucun risque. Donc si je la gardais enfermée ici, ça ne risquait rien. Mais il fallait tout de même se méfier d'elle. Une bombe était sûrement située dans l'hôtel. Mais que fallait-il faire ? Appréhender la femme, ou bien tenter de désamorcer la bombe ? La première solution semblait être la plus judicieuse, mais était-ce vraiment une bonne chose que de le faire ? Aussi bien, elle était armée, ou bien elle s'était plaquée des bombes sur le corps, ce qui était également une solution.

    « Et tu sais également qui je suis, plutôt pas mal. Mais ton plan, ne compte pas le mettre à exécution, on le mettra sur mon dos autrement. »

    Et ce que je disais était vrai. Car je m'étais introduit dans la boutique de l'antiquaire le soir de mon arrivée. Et ce ne fut pas très intelligent de ma part. Comme par hasard, un nouveau voleur faisait son apparition, en même temps qu'un touriste passait par là, ça pouvait paraître très suspect. Dans le coin, on me surnommait l'étoile bleue. Mais si une nouvelle explosion venait à se produire, on mettrait tout sur mon compte. Ne sachant pas ce que je voulais vraiment. Alors que cette femme était considérée comme un voleur de bas-étage, on ne la soupçonnerait pas de poser des bombes alors qu'elle avait commis tant de vols. J'aurais dû y penser plus tôt. Je n'avais pas vraiment de solution, je devais déguerpir et au plus vite. Mais pas en laissant cette femme dans la nature, je devais agir et ça pour le bien de tous.

    « Il fallait y réfléchir avant, l'étoile bleue. »

    Je m'arrêta alors de réfléchir. Je devais partir et rendre cette femme aux autorités du village. J'eus alors une idée. Je demanda à la femme du papier et un stylo. Elle m'apporta tout ça, puis j'écrivis un mot dessus. La femme ne fut même pas curieuse, et ça allait lui coûter cher. Je n'avais plus qu'à attraper la femme, et à la saucissonner dans du fil ninja dont elle ne pourrait se tirer. Je m'exécuta, je disparu rapidement du champ de vision de la femme qui chercha désespérément ma position. Mais elle ne me revit pas. Je l'attrapa à la gorge. Puis lui fit signe de ne pas bouger, ou bien je lui tranchait la gorge. Je sorti mon fil ninja et l'attacha. Et pour s'assurer qu'elle ne partirait pas, je l'attacha au radiateur. Si elle souhaitait partir, il fallait qu'elle se coupe la main, et elle ne le ferait pas, elle n'en avait pas le courage. Je sortis alors le papier où j'avais écrit puis le déposa non loin de la femme. Puis j'ouvris la porte de la chambre. Juste à côté se trouvait l'alarme incendie, je l'enclencha.

    * Bon, maintenant faut se barrer ! *

    Je rentra à nouveau dans la chambre voyant la femme qui criait à l'aide. Elle était complètement débile, plus elle crierait, plus on la trouverait. Mais bien sûr, elle comptait se faire passer pour une victime, mais j'avais tout prévue, la carte n'était pas là pour rien. Je passa alors par le balcon, et sauta. Je me retrouvais un étage au dessus, et pris mes affaires dans ma chambre. Puis je sauta à nouveau par mon propre balcon, retombant dans la rue, trois étages plus bas. Il était temps de quitter ce petit village, mais avant, je voulais voir la réaction des autorités locales. J'attendis donc devant le hall de l'auberge. Je vis rapidement la police arriver et fouiller toutes les chambres, trouvant rapidement la femme. Un officier descendit alors juste à côté de moi et fit son rapport à son supérieur.

    « Capitaine, j'ai trouvé la poseuse de bombes. C'est elle. Il y avait une carte qui disait : Cette femme est la poseuse de bombes. Regarder les horaires d'entrées et de sorties de l'hôtel, elle était dehors à l'heure de l'explosion de la bombe. Puis ensuite, elle a fait exprès de se faire toucher par l'explosion, mais bien sûr, sans gravité pour elle, pour éloigner tout soupçons d'elle. Mais je l'ai retrouvée, car moi aussi je réside dans cet hôtel. Signé, l'étoile bleue. »

    « Mais qu'est ce que vous attendez ?! Allez fouiller le reste des chambres ! L'étoile bleue est encore parmi nous ! Mettez tout nos hommes là dessus ! »

    Je rigolais intérieurement. J'avançais alors, percutant l'épaule du capitaine, puis continua ma route, tête baissée. Je quittais le village, et ils ne me retrouveraient jamais. Maintenant, il fallait regagner Kiri, mais ce n'était pas une mince affaire, il fallait d'abord traverser le pays du feu. Un pays où j'étais connu, mais pas dans le bon sens. J'étais connu pour mes capacités, mais également pour être un ennemi à abattre. Une fois entré dans le territoire du feu, la chasse à l'homme allait être lancée. Et j'allais devoir survivre, et ce, à tout moment. Je n'allais jamais devoir relâcher sa garde. Toujours regarder par dessus son épaule si on ne me suivais pas. Et cela allait durer quelques jours. Des jours qui allaient sembler être une éternité. Je devais m'en sortir, j'avais quelque chose à accomplir dans mon village, et je me devais de rester en vie pour l'accomplir.

    « Allez, c'est le moment de vérité. »

    Je quittais le petit village où je résidais et m'engouffra dans les rizières du pays. Il fallait maintenant pénétré dans la forêt interdite. C'est avec détermination que je pénétra dans le pays du feu, passant fièrement la frontière. Mais je restais à cet endroit. On l'appelait la vallée de la fin. Un énorme combat avait eu lieu ici, et c'était depuis devenu une légende que l'on racontait à tout le monde. Kyûbi, le démon de Naruto avait combattu ici avec le chef du clan Uchiha, afin de tuer le chef du clan Senju. Mais ce dernier triompha. Ici était donc la frontière entre le pays du riz et celui du feu. Le chasse à l'homme était donc lancée !



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MessageSujet: Re: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyJeu 30 Mai - 9:56




    Chapitre Onzième
    « Que la chasse à l'homme commence ! »



    La vallée de la fin, un endroit relativement beau, démarquant la frontière entre Oto et Konoha, entre le son et le feu, entre le pays du riz et le pays du feu. On pouvait y voir deux statues, l'une représentant Madara Uchiha, et l'autre représentant le premier Hokage de Konoha. Ces deux statues étaient gigantesques, elles faisaient environ vingt ou trente mètres de haut. Pour les construire, cela avait dû prendre un temps fou. Et je me rendis compte que quelqu'un avait fait un trou dans la statue du premier Hokage. Décidément, plus personne n'était respectueux sur cette planète. Ensuite il y avait une grande étendue d'eau, alimentée par une grande cascade. C'était un cadre agréable, on aurait pu se croire sur une peinture. Et j'avais le plaisir d'y être, mais c'était à partir de là que les ennuis commençait, mais surtout, il ne fallait pas se faire repérer, sinon c'était la fin.

    Malheureusement pour moi, un combat se déroulait ici entre deux personnes. L'une était rousse, l'autre brune. Un homme, et une femme. Un combat au corps à corps. Des ninjas de Konoha apparemment. Je ne devais pas me faire repérer, sinon, je serais la cible de ce combat. J'arpentais alors un petit sentier menant jusqu'à une des parois de la vallée de la fin. Puis dévala le mur à grande vitesse pour se retrouver sur l'eau. Puis je pris la direction des statues. Je vis la cascade, puis me décala pour voir derrière elle. Il y avait une petite grotte. C'était le moment pour moi de me reposer un peu de toutes les aventures que j'avais vécu. D'abord quitter Kiri pour aller retrouver ma mère à Yuki. Puis y laisser ma sœur. Rencontrer une famille formidable. Ensuite quitter Yuki pour la contrée du riz et partir à la recherche d'un criminel poseur de bombes. Puis le capturer. Tout cela s'était déroulé si vite, mais c'était tellement loin pour moi. J'avais l'impression que tout cela s'était passé dans une autre vie, sauf une seule chose.

    « Ayumi ... »

    Ma sœur se prénommait Ayumi. Elle prenait une grande place dans mon cœur. Je tenais énormément à elle. Mais j'avais dû la laisser à Yuki pour une raison de sécurité. Je comptais retourner à Kiri pour tuer les membres du conseil, mais le conseil savait que je désirais les tuer. C'est pourquoi je décida de laisser ma frangine avec ma famille. J'avais peur qu'elle se fasse attaquer, ou pire, tuer par l'un des sbires du conseil. J'allais donc retourner à Kiri, mais seul. Et ça me déchirais le cœur, j'avais un tel poids en moi, un tel vide. Je ne savais plus à quoi se raccrocher. La vie me paraissait morne et complètement inutile sans elle. Ayumi était devenue mon petit rayon de soleil, la personne qui illuminait ma vie et mes journées. Et j'avais perdu ce soleil. J'avais perdu cette source de lumière qui m'empêchait de me perdre dans le noir. De me perdre dans mes pensées et de me poser des questions. Maintenant, je m'en posais plein, et ne trouvait bien évidement aucune réponses.

    * Est-ce que j'ai bien fais ? Aurais-je dû rester là bas ? *

    Tant d'interrogations étaient encore sans réponses claires. Mais ça, je ne trouverais aucune réponse, je ne saurais jamais si mon choix fut été le bon. Au bout de ma mission se trouvait deux choses, la vie, ou la mort. Et tout était une question de puissance, une fois de plus. La haine m'aveuglait, j'étais complètement corrompu par mon envie de détruire le système de Kiri. Ses hommes qui tiraient les ficelles depuis là haut, faisant des victimes, rejetant la faute sur d'autres, n'assumant pas leurs responsabilité. je voulais assumer les miennes, et détruire ses moins que rien. C'était pour moi une obligation. Mais rapidement, je fus tiré de ma rêverie, de l'eau me coulait sur la tête. Je m'étais assoupi sous la cascade. Je décidais alors de quitter la vallée de la fin. J'entendais encore le combat au dessus de moi. Ils ne s'étaient donc toujours pas neutralisé, c'était pitoyable. Je pris alors la direction de Konoha, c'était en passant par là que le chemin serait le plus court. Le plus court, mais également le plus dangereux.

    « La mort me tend les bras, je suis vraiment inconscient ! »

    Je pénétra dans la forêt de Konoha. Puis me dirigea vers le village. Il faisait complètement nuit. On ne pouvait pas voir grand chose, mais il y avait assez de lumière pour voir à cinq mètres. J'entendis alors un bruit, qui venait dans ma direction. Lorsque j'aperçu les personnes, je me plaqua contre un arbre et arrêta ma course. Des anbus étaient là. Mais que faisaient-ils ? Etais-je déjà repéré ? Je n'avais pourtant rien fais me compromettant. C'était bizarre, je ne comprenais pas comment je m'étais fait avoir. Il y avait peut être un dispositif à chakra. Mais je l'aurais senti en le pénétrant, ce n'était pas ça. J'entendis alors le chef de l'escouade parler.

    « Ils sont à la vallée de la fin, quelqu'un combat contre elle. Il veut tenter de l'empêcher de déserter, soyez donc prêt à toute éventualité. »

    C'était donc cela. Les deux personnes se battant à la vallée de la fin étaient un ninja de Konoha, et la fille tentait de déserter le village. Je voulu attendre que l'escouade d'Anbu déguerpisse, mais un petit bruit m'en empêcha. Un Anbu fut attiré par un écureuil, mais le seul problème, c'est qu'il avait la même position que moi. Le henge était-il à envisagé pour sauver sa peau ? Ce n'était pas possible, pas dans cette forêt, ça aurait paru trop bizarre. J'allais donc me faire découvrir à cause d'un animal. C'était vraiment pas de chance. Si j'avais pu, j'aurais tuer l'animal, mais j'étais trop occupé à réfléchir à la façon dont j'allais échapper à cette troupe d'Anbu. Rapidement, l'un d'eux m'aperçut, et le chef donna l'ordre de me poursuivre. Ils se séparèrent en deux groupes de quatre. L'un allant en direction de Konoha, et me poursuivant donc, puis l'autre allant en direction de la vallée de la fin, intercepter la fille. Mais le combat ne pouvait être engagé, j'avais beau être très fort, être craint, je ne faisais pas le poids face à quatre Anbu. C'était problématique. Je continua donc ma course en direction de Konoha, effectuant des boucles, des retours en arrière, le tout pour embrouiller un peu les hommes de Konoha.

    * Si j'arrive à les semer rapidement, je pourrais prendre l'apparence de Naruto. *

    J'accélérais le rythme, mais les hommes me poursuivant étaient tenaces et vraiment rapide. J'utilisais donc une ruse. Je m'arrêta, envoyant un clone courir plus loin. Les Anbu mordirent à l'hameçon et j'en profitais pour me transformer en Naruto et pour détruire mon clone. Je me dirigea rapidement en direction de Konoha, où les Anbu se rejoignirent. Ils me virent alors, ou plutôt Naruto, et adressèrent la parole au blond. Ils se faisaient avoir comme des bleus. Ils n'avaient rien compris à la situation, et surtout, ils pensaient avoir à faire au vrai Naruto.

    « Dis moi Naruto, tu n'aurais pas vu un blond courant en direction de Konoha. C'est un ninja de Kiri activement recherché par ici, et relativement dangereux. »

    Je ne pris pas la parole, je savais que si je le faisais, je serais de suite découvert. Je hocha donc la tête négativement, montrant que je ne savait pas. Je pénétrais alors à l'intérieur de Konoha. C'était vraiment bien plus facile que je ne le pensais. Pénétrer dans Konoha avait été simple, induire des Anbu en erreur également. Les forces du village caché de la feuille n'étaient pas bien organisées, et surtout, pas bien puissante. Jamais personne ne se serait fait avoir comme ça à Kiri.




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MessageSujet: Re: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyJeu 30 Mai - 10:04



    Chapitre Douzième
    « Une drôle de rencontre. »



    Voilà qu'aujourd'hui, je pénétrais à l'intérieur du village caché de la feuille. Si un jour je m'étais imaginé cela, je n'y aurais jamais crû. Cet endroit était tellement morne et banale. Cet endroit n'était pas vraiment à mon goût. Mais une visite de Konoha pourrait me remettre d'aplomb, mais surtout, je saurais comment m'échapper si jamais on me retrouvait. Rapidement je me mis à regarder le mont des Hokages. Un endroit où chaque tête des Hokages était gravé dans la pierre, un monument minable.

    # - Redonne moi la vie [FB/BG] Konohatestj

    Je revis la tête que j'avais vu à la vallée de la fin. Le premier Hokage était tout à gauche. Ensuite on avait le Nidaime, frère du premier. Puis le troisième. Le quatrième, considéré comme le meilleur ninja de Konoha ayant jamais existé. Puis la cinquième, celle qui maîtrisait si bien les techniques d'Irou. Puis la tête d'autres que je ne connaissais pas. A Kiri, on avait pas besoin de chose comme ça, on savait qui détenait le pouvoir. Puis ici, si on voulait faire un attentat contre le kage et qu'on ne savait pas qui il était, on était de suite fixé. Je passa devant un petit restaurant, toujours sous l'apparence de Naruto. J'utilisais mon don pour faire brûler les nappes à l'intérieur et mettre le feu, créant ainsi un brouhaha sans pareil. J'étais fier de mon action. Mais il était temps pour moi de regagner mon apparence, et de quitter l'enceinte de Konoha.

    Rapidement, je quittais Konoha, me retrouvant à quelques kilomètres après le village. Je fis alors une rencontre un peu spéciale. Ou plutôt, plusieurs rencontres. Il s'agissait d'un escadron de ninjas venant de Kumo au vu de leur bandeau. Ils venaient d'établir un campement et discutaient apparemment d'une futur tactique à venir. Je m'approchais de leur petit campement, levant les mains au ciel montrant que je n'étais pas hostile envers eux. Le chef de cette unité regarda attentivement. Puis il sembla me reconnaître. Ce qui ne fut pas mon cas.

    « Raito Yamida .. C'était donc vrai, tu traînais bien dans les environs de Konoha. Tout cela tombe très bien à vrai dire. »

    Cet homme devait me connaître de réputation. Il fallait dire que j'étais très connu pour ce que j'avais accompli et pour mes différents voyages à travers les pays. Et j'étais sûr que mon voyage à Yuki avait déjà été rapporté dans plusieurs pays. En tout cas, cela semblait arranger l'homme de Kumo que je sois présent autour de Konoha. Mais pourquoi était-il là ? Je me posais la question, et je ne me gênais pas pour demander.

    « Pourquoi êtes vous ici ? N'avez vous pas signez un traité de paix avec Konoha ? Et pourquoi cela tombe bien que je sois là ? »

    Konoha était un village tout de même puissant. Et ce n'était pas un escadron d'une douzaine de shinobis qui allait renverser la situation économique de Konoha. Tout était encore flou dans mon esprit quant aux intentions de ses ninjas. Ce qui était sûr, ce que les intentions de cette escouade n'était pas bonnes. La génération guerrière était bel et bien née. Il fallait y faire place et laisser le flot de haine découler de son lit. Je ne pouvais rien faire d'autre que regarder, je ne comptais pas mettre mon pays en danger à lui seul, même si je devais avouer que ça me tentais. Mais le chef s'expliqua alors.

    « Nous nous rendons à Konoha sous ordres de notre Raikage. Nous avons pour mission d'espionner les travers de Konoha, mais également les faits et geste du conseiller du kage, le kage est en déplacement, justement à Kumo. Et ce conseiller a des informations que nous désirons. Et je souhaiterais que tu nous y aide. Bien sûr, tu gagneras au change, tu auras le droit de connaître toutes les informations. Et vu que tu es un ninja réputé et puissant, plus que nous, tu incomberas de cette tâche. »

    Un tel regroupement de ninjas pour un simple vol de papiers. Kumo devait être bien faible pour agir comme cela. Mais je n'aimais pas que l'on choisisse à ma place, et c'est ce que venait de faire cet homme. Il venait de dire que cette tâche m'incomberait, mais je n'avais pas encore choisi de dire oui ou non. Mais l'échange d'informations était plutôt alléchant à vrai dire. Puis un conseiller n'est en général qu'un ninja de niveau jônin, pas bien plus puissant. Et comme le disait le chef d'escouade, j'étais le plus puissant d'entre eux. J'acceptais alors l'offre, mais sous certaines conditions.

    « Tu le fais remarquer, je suis plus fort que vous tous, alors pourquoi devrais-je accepter ? Mais j'accepte, à une seule condition. Que je sois le chef des opérations. Et que tout le monde m'écoute, pas de couteau dans le dos, ou bien vous mourrez tous, l'un après l'autre. »

    Je voulais donc être le dirigeant des opérations. Car j'étais bon tacticien et savait parfaitement coordonner mes troupes. Bien sûr ici, je ne connaissais pas les capacités des troupes, et ça pourrait être fatal. Je demandais alors à chaque personne de choisir un équipier. Lorsque ce fut fait, j'observa les binômes choisis. Et demanda alors que chacun se lâche complètement et se relaxe un peu. Chaque groupe avait l'air soudé et bien copain, ça ne m'aidait pas vraiment. Ils ne se lâcheraient pas totalement face à un ami. Mais ce n'était pas bien grave, je les forceraient, ou bien ils mourraient. C'était simple.

    « Battez vous contre votre partenaire. Je veux que chaque binôme passe devant les autres et nous montre l'étendue de ses capacités. Chaque techniques connues, je veux la voir. »

    L'ordre était clair et il ne fallait pas désobéir à mes ordres, ou bien ça risquait de chauffer. Le but de ce petit combat entre binôme était de pouvoir observer les techniques de chacun, ainsi que leur capacités et leurs atouts, afin de mettre une tactique en place pour le lendemain. Car ils passeraient à l'action le lendemain. Je vis défiler devant moi chaque personne, même le chef de l'escouade. Puis je vis également chacune des personnes aller se coucher dans des tentes aménagées. Moi je restais près du feu, pour mettre en place ma tactique. C'est alors que le chef vint à ma rencontre.

    « Tu devrais aller te reposer. Je te laisse ma place dans la tente. »

    Voilà qu'il se mettait à jouer les gentils. Cela cachait quelque chose. Mais quoi ? Je ne le savais guère. Mais je ne pouvais pas aller me coucher, je devais réfléchir à la tactique à employer. Et celle que je voyais comme étant la plus simple était d'utiliser les ninjas de Kumo comme appât pour que je puisse voler les papiers dans le bureau de l'Hokage. Après tout, ce n'était pas mes troupes à moi, je pouvais très bien les sacrifier, ça ne me faisait rien. Personne ne saurait que j'avais été ici, concluant un marché avec Kumo. Donc Kiri n'aurait pas droit à la guerre. Du moins, elle ne serait pas déclenché par ma faute. Je me mis alors à fouiller tous les sacs pour y trouver un masque. J'en trouvais un. Je m'en équiperais le lendemain et cacherais mon bandeau pour ne pas que l'on comprenne qui j'étais.

    « Tout est prêt. »





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MessageSujet: Re: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyJeu 30 Mai - 11:11




    Chapitre Treizième
    « Raito à terre ? »



    La nuit était passée très lentement. Le froid s'était emparé de l'atmosphère et la température avait gravement chutée. Le froid ne m'atteignant pas, j'entrepris de visiter les alentours, simplement pour m'occuper. Je ne vis que des arbres, encore des arbres. Tout était empli d'arbre. Konoha devait être le poumon de la planète. La nuit laissa rapidement place aux premiers rayons de soleil qui éclairèrent mon visage. Je fronça les sourcils, ne pouvant ouvrir les yeux plus longtemps. L'astre solaire me brûlait les yeux. Je me tourna alors à cent quatre-vingt degré et retourna vers le mini campement des ninjas de Kumo. Tout le monde était debout, c'était une bonne chose. Je me plaça alors autour du feu qui brûlait encore. J'expliquais alors la situation, en réalité, je n'avais pas fait que promener, j'avais fait un repérage aux alentours de Konoha.

    « Le plan est très simple vous entrerez tous par les portes de Konoha. Et vous détruirez tout ce que vous pourrez. Cela fera diversion, et une alerte sera créée. Moi je n'aurai plus qu'à m'introduire dans le bureau de l'Hokage. Et notre mission commence, maintenant ! »

    Je fis signe au chef de cette petite escouade de me suivre. Nous allions entrer par le côté nord de Konoha. C'était l'endroit le moins surveiller, suite à cela, nous allions devoir traverser un petit bout du village caché de la feuille, pour arriver jusqu'au bureau de l'hokage. Rapidement, j'entendis des éclats, sûrement les ninjas de Kumo qui étaient en train de croiser le fer. Mon complice et moi arrivâmes et escalâdames la paroi qui faisait office d'enceinte pour le village. Nous courûmes alors en direction du bureau de l'Hokage. Mais ce fut compté sans tout les ninjas qui affluaient vers les portes. J'avais choisi de faire entrer les ninjas de Kumo par l'entrée principale car elle était l'entrée la plus éloignée du bureau vers lequel je souhaitais me diriger.

    * Tout se déroule comme prévu. L'alerte va être sonnée d'ici quelques secondes. *

    Je continua ma progression vers le bureau. Me cachant tout les cinquante mètres à cause des ninjas qui partaient en direction de la porte principale. L'alerte fut alors sonnée. Et toutes les personnes présentes dans le bureau n'étant pas essentielle dans ce lieu allaient être évacués et les ninjas présents allaient devoir combattre. Cela affaiblirait les lieux. Pour le moment, tout se passait bien, il fallait espérer que les ninjas de Kumo tiendrait le coup, et qu'ils ne tomberaient pas trop rapidement. Je pénétrais alors dans le bureau, par l'entrée principale. Je mis alors mon masque et cacha mon village en dissimulant son bandeau sous la manche de ma chemise. Je grimpais alors les marches en compagnie de mon acolyte qui avait lui aussi dissimulé son bandeau. Tout était tellement bruyant dans cet endroit. Des gens criaient et courraient dans tout les sens par peur de se faire tuer.

    * Il faut trouver le bureau maintenant. *

    Pendant un moment, nous tournions en rond, sans trouver l'endroit voulu. Mais je passais devant une porte dont le bois était bien plus usé. J'en concluais que cette porte était souvent ouverte et fermée, c'était là, le bureau de l'Hokage. Nous entrions sans même frapper. Personne n'était présent, nous étions seuls. C'était le moment de profiter de l'aubaine, mais je ne savais pas ce que nous cherchions, je laissa donc l'autre homme chercher seul. Je resta devant la porte, montant la garde. Je m'aperçu alors rapidement que des ninjas commençaient à comprendre le petit manège, et ils faisaient des rondes autour du bureau, c'était pas bon. Je me faisais passer pour un Anbu, mais je savais très bien que la supercherie ne durerait pas.

    * Ça tourne mal, trop mal ! *

    Le plan ne marchait pas comme prévu, J'attendais devant la porte fermée, mais le kage était absent, alors pourquoi un homme veillait-il devant la porte alors qu'elle aurait dû être fermée ? C'était absurde, et c'était là ma première erreur. Je rentrais alors à l'intérieur et fermais la porte très doucement. Les ninjas de Kumo se débrouillaient très bien, apparemment, il avait trouvé les papiers. Nous pouvions maintenant déguerpir. Mais je fis signe que non, ce n'était pas le moment, des hommes étaient postés devant la porte, attendant qu'on sorte. Donc depuis le début, nous étions repérés. Mais personne ne savait si nous étions des ennemis ou non. Il fallait donc partir par la fenêtre ou par le toit. Le toit était une solution plus judicieuse. Je passa alors la main autour de la taille de l'homme de Kumo, et lui chipa discrètement les informations. Je me mis alors à chuchoter à l'intention de mon complice.

    « On se sépare pour mieux se retrouver. C'est le meilleur moyen de s'en sortir vivant, on se retrouve là où tu sais. »

    Je voulais bel et bien parler du campement. Je fis alors signe au ninja de Kumo de partir par la fenêtre. Moi, je mis d'abord un grand coup de pied dans la porte, pour que les ninjas de Konoha se jettent à la poursuite du chef d'escouade. Je passa vite par la fenêtre donnant accès au toit. Je rallia rapidement mon objectif, je n'étais même pas suivi. Je grimpa alors sur le mont des Hokages, là bas, personne ne m'attaquerait, personne n'oserait détruire les honorables statues. Je regardais au loin, les ninjas de Kumo étaient en train de se faire battre, et par une seule personne. Une femme. Je décida alors de quitter cet endroit au plus vite, et de sortir par la paroi ouest, étant la plus proche du campement.

    * Ça sent pas bon du tout cette merde ! *

    Je me mis à arpenter les rues de la ville à la recherche du bon endroit pour sortir. Mais je ne pu pas sortir. Rapidement une personne m'enfonça un katana dans le ventre. Le conseiller du kage ! Puis juste derrière moi, le cinquième Hokage me mis une pêche dont j'allais me souvenir. Je fus propulsé contre une maison qui fut détruite. J'étais gravement touché. Mais pourquoi m'avait-on attaqué ? Personne n'était censé savoir qui j'étais. Je regarda alors mon bras droit, et vit une écorchure dans ma chemise, dévoilant mon bandeau de Kiri. J'étais fait comme un rat, mon lit de mort était donc Konoha. J'étais devenu un ange déchu.

    « On dirait que c'est la fin .. Désolé Ayumi .. »

    Du sang coulait de ma bouche et également de mon ventre. La blessure n'était pas mortelle, mais le sang qui se déversait allait l'être. Je n'avais que cinq litres de sang, et il y en avait déjà une bonne quantité à terre. Sûrement avais-je fais une hémorragie. C'était vraiment mal tombé. Le kage récupéra ses papiers et me laissa sur mon lit de mort. C'était la fin de l'épopée d'un jeune ninja très prometteur. Je n'avais pas vu le coup venir, je n'avais pas été assez vigilant. Et c'est la mort qui était venu me chercher.




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MessageSujet: Re: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyJeu 30 Mai - 11:59




    Chapitre Quatorzième
    « Un héros se relève ! »



    Le sang coulait le long de mon corps, complètement avachi sur le sol. Je voyais plein de personnes passer devant moi, mais personne ne s'arrêtait en voyant mon bandeau. Je savait que je ne devais pas fermer les yeux, ne pas m'endormir. Mais c'était plus fort que moi, j'y voyais trouble, je ne voulais qu'une chose, fermer les yeux et ne jamais me réveiller. C'était apparemment ce qui allait m'arriver. Je me résigna alors, ne luttant plus sachant que c'était peine perdue. Je fermais les yeux, et sombrais.

    Je rouvris les yeux, et vis mon père, Isaki Yamida. Ce n'était pas possible, mon géniteur était mort. Ou bien cela voulait dire que je l'avais rejoins. J'étais donc mort et n'avais pas survécu. De là s'engagea une conversation entre père et fils. Il était temps de découvrir tout ce que je n'avais pas su. Je voulais savoir si j'étais vraiment l'élu, et si oui, pourquoi j'avais péri si facilement. J'étais pourtant un homme fort et puissant, je ne comprenais pas comment cela avait pu arriver. Mon père m'expliqua alors la situation dans laquelle j'étais.

    « Tu n'es pas mort Raito, du moins, pas encore. Tu es gravement blessé. C'est à toi de voir si tu veux retourner dans le monde des vivants, ou bien mourir et me rejoindre. Je suis ton guide, suis moi. »

    Je passa d'une pièce complètement blanche à un endroit qui me semblait familier. Lorsque j'y regardais plus attentivement, je me rendis compte que j'étais chez ma mère, à Yuki. Apparemment, je n'étais pas mort, mais comment avais-je pu me déplacer comme cela si j'étais tant blessé ? J'étais donc dans un monde où je ne ressentais rien, où mon père était mon guide. Je regarda alors tout le monde, ils étaient tous là, Riku, Erin, Sayuri, et bien sûr, Ayumi. Tout le monde pleurait, et Ayumi avait changé, dans ses yeux, je pouvais apercevoir de la haine, un énorme flot de haine. Apparemment, ils venaient d'apprendre ma mort.

    « Tu m'as dis que je n'étais pas mort ! »

    « Tu n'es pas mort, mais ceci, c'est le monde lorsque tu ne seras plus. Tu doutes peut être de ce que ta vie a pu changer en ce monde, mais crois moi, je vais te montrer tout ça. »

    Je vis alors ma sœur se lever de table et être envahie par une rage que je n'avais jamais vu, ni même soupçonnée. Elle était tellement touchée et elle semblait tellement souffrir de ma mort. C'était impressionnant de voir cela. Elle prit son assiette et la détruisit avec une force aberrante. Elle cachait bien son jeu apparemment. Mais le coup des nerfs, de la tristesse, de la haine, de la colère. Elle devait se sentir submergée par un évènement qu'elle ne pouvait pas contrôler. J'aurais voulu la prendre dans mes bras, mais si ce monde n'était pas le mien, alors je savais que je n'y arriverais pas. Je ne pouvais plus regarder ça, c'était bien trop dur pour moi de voir toute cette souffrance et toute cette haine, je ne pouvais pas supporter ça plus longtemps.

    « Emmène moi autre part, je ne veux plus voir ça .. »

    Mon père me fit alors signe de le suivre, ce que je fis. Je me retrouvais alors dans un endroit spécial. Je reconnu cet endroit, et surtout ce moment. C'était le moment où j'étais revenu à Kiri après mon entraînement. Où j'avais retrouvé mon coéquipier. Mais ce n'était apparemment pas pareil. Il manquait une chose, moi. Mon équipier se posait d'ailleurs des questions, il ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait autour de lui, ni ce que les gens faisaient.

    « Dans ce monde, tu as été égoïste et tu t'es suicidé. Tu n'es donc jamais revenu à Kiri. Regarde le sort de tes amis. »

    Successivement, je vis mon équipier mourir face au conseil. Temaru mourir contre le pirate duquel je l'avais sauvé. Mon existence avait donc eu une réelle importance dans la vie des gens. Mais par dessus tout, je vis ma sœur, se suicider elle aussi en prison, apprenant que son frère n'était plus. Une fois de plus, mon cœur fut frappé par des milliards d'épées et transpercé de toute part. Mon équipier ne pouvait pas mourir face au conseil, ils devaient le battre tout les deux. Temaru n'était pas mort, je l'avais sauvé. Et Ayumi, elle était libre, et il allait tenir sa promesse. Mais mon père attira mon attention dans une autre direction.

    « Regarde ton objectif, ce pourquoi tu as voulu préserver Ayumi. Regarde ce qu'ils font. »

    Le conseil était en train de s'enrichir sur le dos des gens. Même de mettre certains petits villages côtiers à feu et à sang. Ils étaient vraiment sans pitié. Après avoir ça, j'en étais sûr, j'allais les exterminés un par un. J'étais sûr de les battre et de les tuer. Ils ne pouvaient pas continuer de sévir et de faire le mal. Il fallait que quelqu'un les arrête, et j'allais m'occuper de cela. Mais je comprenais maintenant que ma vie avait un réel intérêt en ce monde. Que j'étais amené à accomplir de grandes choses. Je parla alors à mon père, lui faisant part de ma décision.

    « Je veux vivre et tenir mes promesses ! »

    « Tu es un homme bien Raito, ne l'oublies jamais. A un jour prochain, fiston. »

    Je vis alors un énorme dragon de lave se diriger dans ma direction. Mon père m'attaquait. Mais je n'avais aucun moyen de me défendre. Je vis rapidement le dragon m'atteindre. Puis je ferma les yeux. Soudain, je réussi à inspirer une grande bouffée d'air et à ouvrir les yeux petits à petits. Lorsque je retrouva peu à peu mes esprits, je vis autour de lui des personnes, je n'étais plus à Konoha. J'étais au petit campement. J'étais encore vivant, et les ninjas de Kumo m'entouraient. Aucun n'avait périt, c'était bien. Mais je ne comprenais pas comment je pouvais encore être en vie. Rapidement, tout me fut expliquer.

    « Tu as été transpercé par un katana au niveau de l'estomac, puis l'hokage t'as mis un coup de poing dont tu dois encore te souvenir. Puis tu t'es vidé de ton sang peu à peu. Jusqu'à ce que j'arrive et que mes compétences médicales te sauvent. Mes ninjas sont venus et m'ont aidés à te ramener ici. »

    C'était donc grâce à lui que j'étais toujours en vie. J'avais survécu grâce à un ninja médecin. On m'avait prodigué du secours alors que j'étais en train de perdre la vie, et ça m'avais permis de revoir mon père. Je souris alors au chef. Mais j'étais encore trop faible pour pouvoir bouger. On entendit alors quelques paroles sortir de ma bouche, avec une faible voix.

    « Merci .. »




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MessageSujet: Re: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyJeu 30 Mai - 12:48



    Chapitre Quinzième
    « Question de fierté ! »



    Durant une semaine, une très longue semaine, j'eus droit à un traitement particulier. Médicaments, soins toutes les deux heures, voilà ce dont j'étais victime. Je ne supportais plus que tout le monde me tourne autour comme si j'étais une brebis galeuse. Je voulais que tout cela s'arrête, qu'enfin je sois rétabli et que je puisse me remettre sur pied. Je voulais en finir, une bonne fois pour toute. On m'avait reconnu à cause d'un minuscule détail de rien du tout, et à l'intérieur de moi, je rageais de m'être fait avoir à cause de cela. Je m'étais fait reprendre les documents et n'avais pas pris le temps de les lire. J'allais devoir les récupérer, c'était une question d'honneur et de fierté. Mais mon abdomen devait encore être mis au repos pendant deux jours, je ne devais donc faire aucun mouvements, il fallait attendre que ça cicatrise. Je tomba alors, de sommeil. Je n'arrivais jamais à dormir à cause de la douleur, mais cette fois, j'étais bien trop fatigué pour résister à Morphée et à ses doux rêves.



    ~ Dream ~




    Une caverne, des hommes. J'étais perdu dans cet endroit. Puis d'un coup, tout l'environnement se mit à changer. Un grand labyrinthe prit place et je regarda autour de moi. Pourquoi un labyrinthe était-il ici ? C'était un rêve, ça ne pouvait être qu'irrationnel. Soudain, une voix s'éleva du ciel, s'adressant à moi qui décidément ne comprenait vraiment rien à ce qu'il se passait autour de moi en ce moment.

    « Chaque chemin te mènera à une sortie. Il y en a douze, voici à quoi ils te mèneront.

    1 ; La porte de la sagesse
    2 ; La porte de la vie
    3 ; La porte de la culture
    4 ; La porte de la guérison
    5 ; La porte de la jeunesse
    6 ; La porte de la haine
    7 ; La porte de la famille
    8 ; La porte de l'amour
    9 ; La porte de l'ivresse
    10 ; La porte de l'univers
    11 ; La porte de l'honneur
    12 ; La porte de l'avenir

    Choisi ton chemin et écoute ton cœur, il te guidera vers ta destinée. »


    Je ne comprenais pas vraiment pourquoi je devais faire ça, mais cela semblait être le seul moyen pour sortir de là. Je pris donc un chemin qui me mena au centre du labyrinthe, un endroit où résidait une fontaine magnifique. Tous les noms de portes étaient très évocateurs, mais certaines d'entre elles devaient réserver de bonnes surprises, d'autres de moins bonnes. Je devais écouter mon cœur comme l'avait dit la voix. Mais ça ne m'aidait pas vraiment. J'avais douze chemins face à moi, mais ne savait lequel choisir. Je fermais alors les yeux, et tourna sur moi même, écoutant mon cœur battre. Je m'arrêta alors de tourner, et pris la direction du chemin qui était face à moi.

    Je n'eus pas à attendre bien longtemps avant d'atteindre la porte. Lorsque jarriva devant celle-ci, j'y vis une inscription. Elle me dictait un ordre. Pour ouvrir la porte, je devais sacrifier une partie de mon âme et l'enfermer dans cette porte, ou bien je mourrais. Enfermer une partie de mon âme, c'était un sacrifice énorme, et je refusais de faire ça, car je me corromprais et dirais adieu à la raison ainsi qu'aux sentiments humains. Je refusais de perdre une partie de moi même. J'arracha alors le papier, et la porte s'ouvrit.

    « Tu as réussi le test. Tu as passé la treizième porte, celle du courage. »

    ~ End of Dream ~


    Je me réveilla en sursaut. Je cherchais alors à trouver un sens à mon rêve. La porte du courage était la treizième porte, elle n'était pourtant pas mentionnée. Mais je ne calcula pas directement, mais il était vrai que depuis que j'avais été poignarder, j'avais perdu toute confiance en moi et en mes capacités. Me réduisant au niveau d'un moins que rien, d'un homme incapable de tenir ses promesses. Je ne voulais pas être cet homme là, le lâche qui dénigrait toutes ses promesses. Je voulais être un homme fort, et pour cela, je devais regagner confiance en moi. Et ça, ça passait par récupérer les documents que j'avais déjà tenter de voler. Un des hommes de mains me rapporta alors un évènement qui allait bien m'aider.

    « Aujourd'hui une grosse livraison part de Konoha, avec les papiers que nous voulons à l'intérieur. Ils ne doivent en aucun cas arriver là bas chef, sinon, nous sommes foutus. »

    Ce gars semblait être un peu paniqué. Il voyait que je n'étais pas en état de combattre. La confiance, ce n'était pas pour moi, mais pour la confiance en ses équipiers. Je devais les envoyer sur le champ de bataille sans moi. Ils allaient réussir, même si je ne participais pas. C'est sûr, cela faisait une raison de plus à Konoha pour tenter de tuer les ninjas de Kumo, mais je savais ce que je faisais, j'avais confiance. J'étais sûr que tout allait marcher comme sur des roulettes, cette fois, il n'y aurait aucun accrocs.

    « Vous partez sur le champ. Allez récupérer ce rouleau ! Quant à moi, je m'occuperai de moi même, et ferai un peu d'exercice. »

    Tout le monde quitta le campement sauf moi qui restait à la base. Il était temps pour moi de travailler mon abdomen, pour qu'il se renforce et devienne aussi robuste qu'il l'était auparavant. Je me mis à faire des abdos, et ce pendant toute la durée de la mission de mes acolytes qui étaient en pleine opération. Je ne m'arrêta qu'une fois, et ce fut pour prier pour mes coéquipiers. Lorsqu'ils revinrent tous en vie, je fus heureux de voir qu'aucun d'eux n'avait fait de faux pas, et surtout, qu'ils avaient pleinement réussi leur mission. Ils donnèrent alors le rouleau au chef du bataillon qui le lut à haute voix.

    « Rouleau de recherches : Nous venons de découvrir que certains ninjas étaient capables d'utiliser des affinités utilisant le magma, le métal et le cristal. »

    J'étais au courant pour le métal. Quant au magma, il n'y avait pas meilleur exemple, c'était mon don à moi. Apparemment, ils avaient trouvés la grotte où je m'étais entraîné, autrement, jamais ils n'auraient su pour le Youton. Et ensuite le cristal. Ce fut un étonnement total pour moi qui découvrit cela. Comment était-ce possible ? Des personnes étaient donc capable de maîtriser le cristal et d'en faire des jutsus, impressionnants. Mais j'allais garder ça pour moi, je tendis le rouleau aux ninjas de Kumo et fit un clin d'œil au chef.

    « Ce fut un plaisir. Mais nos routes se séparent ici. Merci encore de m'avoir sauvé la vie. »





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MessageSujet: Re: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyJeu 30 Mai - 13:15



    Chapitre Seizième
    « A chacun son chemin »



    J'avais quitté l'équipe de Kumo qui était reparti avec ce qu'elle désirait. Cette équipe avait été d'un grand secours pour moi. Elle m'avait sauvé la vie et m'avait appris bien des choses. Comme l'existence de jutsus usant le cristal. Cela restait toujours une énigme pour moi. Mais là n'était plus la question, grâce à eux, j'avais appris le coût de la vie. Qu'elle était bien plus précieuse que je ne l'avais jamais imaginé. C'était l'enseignement que j'avais tiré de cette tragique aventure où j'avais failli perdre la vie. Cela aurait été bête, alors qu'il me restait tant de choses à vivre et à accomplir au sein de son village. J'aurais été déçu de mourir de cette façon.

    J'avais également eu l'occasion de revoir mon père dans un rêve qui me semblait tellement réel. J'avais voyagé avec lui à travers différents mondes, montrant ce qu'il serait devenu si j'étais mort, si je n'étais jamais revenu. Ces images là m'avait complètement abattu. Jamais je ne me serait attendu à voir ma sœur emplie d'une telle rage et d'une telle force. Je n'aurais jamais vu mon équipier mourir face au conseil et encore moins le jeune Temaru que j'avais sauvé d'un naufrage face à un pirate. Mon père m'avait montré à quel point la vie était importante et à quel point il fallait en profiter, car lui n'avait pas eu cette chance, il était mort jeune sur le champ de bataille, et je ne comptais pas mourir jeune.

    La route vers Kiri devait maintenant touchée à son terme. Je n'avais eu aucune embrouille pour arriver jusqu'au fameux pont Naruto. Tout le monde me pensait mort, alors c'était bien plus simple pour moi de marcher à travers les vastes forêts et plaines du pays du feu. Mais j'étais heureux, j'allais enfin retrouver mon environnement et tout ce qui m'étais familier. Rien qu'en passant sur le pont Naruto, je sentis une chaleur emplir mon cœur. La joie de retrouver mon pays, et pas moins de cinq minutes après avoir passer le pont, j'en eu la confirmation, j'étais bien de retour. La pluie se déversait à flots, et sentir les gouttes ruisseler sur mon visage, j'avais oublier quelle agréable sensation c'était.

    Je passa alors les portes du village après une dizaine de minutes de marche. Je vis les deux gardes qui me saluèrent. Après tout, on ne m'avait pas oublié, c'était une bonne chose. J'entrepris alors de me rendre à mon domicile, me reposer à l'intérieur de mon sanctuaire. Arrivé sur le perron, je voulu sortir mes clés, mais m'aperçu que la porte avait été forcée. Je vis alors ma maison complètement sans dessus-dessous. Le conseil était passé par là. Cette bande d'enfoirés n'avait eu aucun scrupule. Je fus alors dans un état second, une haine incommensurable s'empara de moi.

    Je parti alors d'un pas rapide et pressé en direction du palais du Mizukage. Je ne passa même pas par les formalités et pénétra à l'intérieur de la salle du conseil. Les trois compères étaient en pleine discutions, sûrement sur moi, car dès qu'ils me virent, ils stoppèrent leurs activités. C'est toujours dans ce même état second que j'exprima toute la haine qu'il y avait en moi. Je ne leur pardonnerait jamais, et cela se voyait dans mes yeux. On voyait que j'étais remonté, et jamais personne, pas même moi, ne m'était vu dans un état pareil.

    « Bande d'enfoirés ! Fouiller mon appartement ! Vous me le paierez cher ! Vous et tous ceux qui vous entourent ! Ce son que vous entendez dans vos oreilles, c'est votre requiem ! »

    Le plus vieux membre du conseil se leva alors et marcha en ma direction d'un pas qui devait sûrement se faire rassurant. J'augmentais alors sa température corporelle, mais pas trop. Lorsque l'homme arriva, il posa sa main sur mon épaule, et là, j'augmenta radicalement ma température. Le membre du conseil eut la main brûlée au troisième degré et je lui mis une torgnole dont il allait se souvenir. Il se releva alors, lentement et chancelant. Il prit alors la parole.

    « Pourquoi tant de haine jeune homme ? »

    « Ta gueule ! Vous m'avez toujours considéré comme un monstre, alors je vous montrerai à quel point je le suis ! Vous n'avez jamais voulu me considérer comme un membre puissant du village, jamais ! Et vous allez payez pour ce que vous m'avez fait, à moi et à ma famille ! »

    J'explosais littéralement de rage. Je pris le bureau des membres du conseil et le fit valdinguer à travers la fenêtre. Je pris également cette sortie. Puis me rendit chez moi. J'en avais marre de toute cette pression que j'avais sur les épaules, il fallait que je décompresse, et qu'enfin, je passe à l'action. Mais toute action devait comporter un plan et c'est ce que j'allais faire. J'allais d'abord rentrer chez moi et remettre de l'ordre dans mes affaires.

    Je me posa alors dans mon lit après de nombreuses heures de rangement. Il faisait nuit. Les étoiles étaient blanches de pureté. Mais elles seraient bientôt entachées d'encre. Ce soir là, je passerais à l'action et rendrait la vie du conseil impossible. On avait voulu me donner des coups tout au long de sa vie, moi j'allais en donner autant mais en moins d'une semaine. Aucun d'eux ne s'en relèverait. J'avais conçu un plan machiavélique, et j'allais le mettre à exécution.

    « Le plan Daïkokuu, action ! »




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MessageSujet: Re: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyJeu 30 Mai - 13:52




    Chapitre Dix-Septième
    « Faire vivre l'enfer ! »



    Le plan Daïkokuu. C'était ce que j'avais mis en place pendant ces longues heures de rangement. Et ce plan commençait dès à présent. Ce plan devait se dérouler en pleine nuit, ne cherchant qu'à me dissimuler pour ne jamais me faire repérer. je pris la direction d'un endroit que tout le monde connaissait bien, la maison de l'ex femme du chef du conseil. Cet homme avait deux filles d'une vingtaine d'années et une ex-femme. J'allais les tuer, et ce, sans aucune pitié. Tout comme eux avait voulu détruire toute ma vie. Je fis le tour de la maison, voir si personne ne rôdait autour après les menaces que j'avais faites aux membres du conseil.

    J'avais le champ libre, je pouvais passer à l'action. Je sauta par dessus le mur d'enceinte et me retrouva dans un jardin. Il y avait des chiens, il ne fallait pas les réveiller, je passa donc rapidement vers eux, et brisa la nuque de chacun d'entre eux. Au moins, ceux là n'aboieraient plus jamais. C'était une bonne chose pour le voisinage. Je fis alors le tour de la maison cette fois, cherchant diverses entrées, regardant si des personnes étaient encore réveillées. Personne ne dormait, la femme était devant la télé, l'une des filles au téléphone, et l'autre se faisait une manucure. Je savais d'ors et déjà comment procéder. Il ne restait plus qu'à pénétrer l'étage supérieur sans passer par le rez de chaussé.

    Je grimpa sur ce qui faisait office de toit, puis cassa un carreau en espérant que le bruit ne se ferait pas entendre. Je fermais rapidement la porte de la pièce et me plaqua derrière elle au cas où l'une des personnes auraient entendu le bruit. Celle qui téléphonait n'était pas un soucis, elle n'aurait pas entendu, ainsi que la mère qui regardait la télé. Mais l'autre pouvait avoir entendu. Et ce ne fut pas manqué, elle avait entendu, elle se mit à chercher d'où avait bien pu provenir ce bruit. Je l'entendais aux bruits de pas incessant qui passaient devant la porte. J'espérais juste qu'elle n'irait pas trouver sa mère pour lui en parler.

    Elle ouvrit alors la porte et je dû me recroqueviller pour ne pas me faire mal entre l'espace de la porte et du mur. La fille entra et vit les morceaux de verre à terre. Le verre était tombé à l'intérieur de la maison, ce qui signifiait que quelqu'un s'était introduit dans la maison, et apparemment, cette jeune fille venait de le comprendre. Elle n'osait même pas se retourner pour voir si quelqu'un se tenait derrière elle. Et ce fut très bien, je pris mon fil ninja, et le passa autour du cou de la jeune femme. Le garrot faisait son effet, elle n'arrivait plus à respirer, et elle tomba, par terre, inerte. Cette fille était sans vie, et c'était le vieux membre du conseil qui allait pleurer toutes les larmes de son corps.

    * Tiens espèce d'enfoiré. Tu pourras me soupçonner, mais jamais me livrer, car sinon, tu sais très bien que je dirais tout ce que je sais. Vous n'aviez qu'à pas foutre votre nez dans ma famille. *

    Je laissa le corps par terre dans la position où il était tombé. La seule chose que je fis, c'est de déposer une étoile bleue sur les lieux de mon crime. Je sorti alors du petit vestibule et me dirigea vers l'autre chambre, celle où la fille téléphonait, là, l'histoire allait être bien plus compliquée, j'allais devoir la tuer sans qu'elle le voit, sinon les Oï nin pourrait lire dans son cerveau. Le seul problème était d'entrer sans attirer l'attention, ou bien de la faire sortir. Je ne savais pas réellement comment agir, et le temps passait. Soudain, une solution s'offrit à moi, j'entendis la belle dire qu'elle allait dans sa douche une dizaine de minutes plus tard.

    Je pris la direction de la salle de bain et posa plusieurs notes explosives, de manière à ce que l'on ne puisse pas les repérer. Cette fille allait sûrement en toucher une sans le vouloir, et alors, tout exploserait dans cette maison. Mais il fallait que je tue la femme avant que tout explose, il ne me restait que dix minutes. Je descendis donc les escaliers en étant sur la rampe, cela évitait le bruit superflu. Je vis alors la femme en pleine séance télé. Mais cette vieille pot avait décidé de se faire un chocolat chaud pendant la pub. Décidément, ça tombait mal. Il fallait agir, et vite, il ne restait plus que sept minutes pour agir. Je réfléchis alors, et pensa à une superbe idée.

    * Si comme je le pense, la pub s'arrête dans huit minutes, j'ai le temps de procéder. *

    Je voulais attendre. Jusqu'à ce qu'il ne reste qu'une minute avant que la fille aille dans la salle de bain. Et là, j'attaquerais la vieille. Comme ça, j'aurais réussi mon coup, sans que l'autre d'en haut l'entende, puisqu'elle serait dans sa douche et que le bruit de l'eau couvrirait tout. L'épaisseur des murs était faites pour isoler le moindre bruit, mais les bruits relativement puissants, comme des carreaux se brisant, on pouvait tout de même les entendre. C'est pourquoi il fallait le bruit de l'eau en supplément. J'entendis alors le bruit de la porte se refermant à l'étage. Je me mis alors à passer à l'attaque, et si la fille n'était pas encore sous la douche, elle toucherait la poignée de l'intérieur, et la note explosive posée dessus exploserait. Et comme je l'avais espéré, cette jeune fille avait fermé la porte, pour éviter que l'on ne la voit nue. C'était ce qui causerait sa mort.

    Je vis alors la femme dos à moi, devant son micro-ondes. Elle attendait que son chocolat soit chaud. Mais c'était compté sans mon intervention. Je couru dans sa direction et lui mit un coup de pied sauté dans la tête. Elle prit un vol et passa à travers les carreaux. Elle était sûrement morte. Je posa son signe fétiche sur le comptoir de la cuisine et regarda le visage de la vieille, il était tout mutilé à cause du verre, et sa jambe saignait à flots. Elle allait mourir. Je partis alors de cette maison qui n'allait pas tarder à sauter.

    Je vis de dehors, la lumière de la salle de bain s'éteindre. Elle n'avait pas pris sa douche comme prévu, elle avait dû oublier quelque chose, c'était mauvais, je n'avais pas quitté le jardin et j'allais sûrement subir le souffle de l'explosion. Et ce fut le cas, la maison explosa, et je fus éjecté à plusieurs mètres de là, ma course se stoppant lorsque je heurta le portail de la maison. Et je tomba dans les pommes, sombrant peu à peu. Un petit détail avait contredit tout mes plans et la suite de mon opération. Mais lorsque je me réveilla, j'étais chez moi. Quelqu'un m'avait aidé. Je cherchais du visage qui était cette personne et lorsque je l'aperçu, il ne put s'empêcher de sourire. Mon équipier m'avait sortit de tout ça, la division secrète de Kiri ne devait être découverte sous aucun prétexte, et mon équipier avait agit pour la bonne cause. La suite du plan pouvait être mise en place.



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MessageSujet: Re: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyJeu 30 Mai - 15:18



    Chapitre Dix-Huitième
    « Dans la tête du tueur ! »



    J'avais passé une nuit à me venger. Effectivement, je m'étais rendu au bureau du conseil pendant l'après midi car ils avaient détruit ma maison en la fouillant. Ils avaient profiter de mon départ pour agir, c'était des lâches. Je m'étais donc rendu là bas pour faire part de mon mécontentement, et pour dire qu'ils payeraient, à chacun leur tour tout ce qu'ils avaient fait. Toute la souffrance qu'ils avaient répandus, toute la haine qu'ils avaient su déclencher. Et j'étais passé à l'action, déclenchant moi aussi mon propre flot de haine. Je m'étais introduit dans la maison de l'ex-femme du plus vieux des membres du conseil. J'avais tué ses deux filles et sa femme. Et bizarrement, cet exercice m'avait plu. Je m'étais même amusé. Avec cette adrénaline qui me prenait le cœur et qui m'emballait à chaque instant. J'aimais vivre dangereusement. Je souhaitais faire souffrir chaque membre du conseil, les dégoûter de la vie qu'ils avaient pu mener. Les rendre totalement vulnérable.

    C'était sûr, je m'en voulais d'avoir tuer ses gens. Mais je devais le faire, on avait tuer ma propre vie, je devais réagir et enfin passer à l'action après tant d'années à rester coincée dans un silence dévorant l'âme. Il était dur de résister à ce genre de torsion de l'esprit. Je le savais bien, faute de l'avoir vécu. Je m'en serais bien passé, mais j'avais perdu son meilleur ami lorsque j'étais plus jeune, et m'étais juré de le retrouver. Mais ce n'était jamais arriver, je n'avais jamais réussi à le retrouver.

    ~ Flash Back ~


    Deux ans, deux ans s'étaient écoulés depuis que j'avais appris l'existence du Youton. Cette découverte, et l'élaboration de nouvelles techniques m'avait permis de passer genin de mon village. Tout était calme à Kiri, enfin calme, si l'on ne considérait pas les éclairs qui étaient constamment présent dans cette période de l'année. Je devais partir en mission avec Hiryuu le lendemain. Nous étions chef d'équipe. Et nos deux équipes avaient été assignées à une mission de reconnaissance. Mais le lendemain, rien ne se passa comme je l'avais espérer.

    « Pourquoi fais-tu ça ?! Alors que l'on se connait depuis petit ! Pourquoi m'abandonnes-tu ?! » . Cria Raito pour couvrir le bruit du tonnerre, en vain.

    « Je le dois Raito ... J'ai toujours voulu être un ninja puissant, mais si tu me bats constamment, et que je reste à Kiri, je ne progresserai jamais. Il faut que je découvre d'autres horizons ! Pour enfin pouvoir te battre ! »

    Je tombais de haut. Mon ami avait prévu de déserter le village suite à cette mission. J'avais donné l'ordre aux deux équipes de continuer la mission, sachant pertinemment que moi seul pourrait stopper Hiryuu. Mon ami n'avait qu'un objectif, devenir plus puissant pour enfin me battre. Une raison bête, car nous étions les meilleurs amis du monde depuis l'époque du bac à sable. Nous étions alliés, pas ennemis ! Et pourtant, le combat s'engagea. Des coups de poings jaillirent de toutes parts. Hiryuu était touché, moi également. Hiryuu combattait pour la liberté, moi je combattais avec la rage. Il ne pouvait y avoir de gagnant. Je ne désirais pas blesser Hiryuu. Je n'utilisa pas son ninjutsu, pour éviter de voir mon ami sombrer. J'utilisais seulement mes techniques de taïjutsu, ce qui ne se révéla pas assez puissant pour empêcher mon ami d'atteindre son objectif. Je fus assommé en étant propulsé contre une paroi de montagne, et Hiryuu en profita pour prendre la fuite.

    Très longtemps après que j'ai perdu mon meilleur ami. Des années à vrai dire. C'était vraiment dur, jour après jour. Je préférais mourir. Mais je devais rester en vie, car j'avais un nouveau but, retrouver Hiryuu, et le battre. Lui montrer qu'il avait eu tort de quitter le village. Lui montrer que tout le monde faisait des progrès, que moi même je ne stagnerais pas. C'était dur à concevoir, une vie sans Hiryuu. Mais cela faisait maintenant de nombreuses années que je m'étais habitué au trou béant dans mon cœur. J'avais décidé de devenir de plus en plus fort. Jusqu'à en atteindre une apogée ultime. Mais au cours de mes nombreux entraînements, mon père me fit rentrer à la maison. Tout le monde, tout le clan, était réuni dans le grand jardin de la famille. Des chaises étaient installées de toutes parts du jardin, une grande estrade était placée au centre, de manière à ce que tout le monde puisse la voir.

    Je vis mon père sur l'estrade, il m'invitait à monter et à faire face au public. Je ne comprenais pas bien à quoi cela servait. Mon père me prit alors, et me fit une accolade. J'étais surpris, ce n'était pas dans les habitudes du chef de faire cela. Mais peu importe, un discours allait être prononcé, et je devais me taire, tout comme les autres étaient en train de le faire. Car dans le public, on parlait, car personne ne connaissait la raison de se rassemblement.

    « Nous sommes réunis ici aujourd'hui, pour fêter un évènement. Celui de l'accession au pouvoir de mon fils. Vous savez tous ce qu'il a parcouru depuis son enfance pour savoir que le travail paie et que l'on peut devenir un très grand ninja comme ce bonhomme avec de la volonté et de l'acharnement. Je vous annonce donc, qu'à partir d'aujourd'hui, mon fils reprendra le flambeau, et deviens officiellement le chef du clan Yamida ! »

    Jen n'en croyait pas mes yeux. Une révélation venait de se faire en moi à l'annonce de cette nouvelle. Le public applaudissait à grandes vagues tout en criant le nom de leur nouveau chef. Je m'approcha alors du micro, et fit une annonce, surprenante, mais c'était mon nindô, il fallait que je le suive.

    « Je suis très honoré de cela. Mais je dois refusé cette place, elle n'est pas mienne. Ma place n'est pas ici, je dois retrouver Hiryuu. Je quitte le village. Je reviendrai quand j'aurai retrouvé mon meilleur ami ... Alors je vous remercie tous, pour tout ce que vous m'avez apporté. Ne tentez pas de vous opposer à ma tentative, vous n'y récolterez que du sang, et de la rancœur, ma rancœur. Alors certes vous m'arrêterez, mais pour combien de temps. Alors laissez moi, laissez mon cœur trouver sa paix intérieure. Je vous dis merci d'avance, à une prochaine fois. »

    J'enlaça mes parents. Regarda une dernière fois l'auditoire. Certains étaient abasourdis. D'autres en larmes de voir partir un petit prodige pour faire ce qu'il voulait. Les paroles que j'avais prononcé étaient fortes, et ils comprirent tous qu'il était inutile de s'opposer à ma décision. Je disparu alors dans un écran de fumée. Je savais d'ors et déjà, que cette image, l'image de ma mère et de mon père en larmes me resterait dans la tête, pour toute ma vie. Moi même j'en versa quelques unes quand j'y pensais. Je me promis alors, en disparaissant, que je reviendrais les voir, le plus souvent possible. J'entama alors une course effrénée vers son objectif ; Hiryuu.

    ~Fin Flash Back~



    J'avais enduré la perte d'Hiryuu chaque jours passant sur cette planète. Et lorsqu'une personne cher à notre cœur s'en va, ça fait très mal. Je le savais, j'en avais souffert toute sa jeunesse, et c'était pour ça que j'étais parti, pour retrouver Hiryuu. J'avais toujours cacher son mal être par rapport à cet incident qui était apparut il y avait des années de cela. Je n'avais jamais pu me faire à cette idée. Et c'est pourquoi je savais que les membres du conseils ne survivrait jamais à cette torture intérieure de voir partir des êtres proches, et là, c'était pour toujours. Je pouvais espérer un jour le retour d'Hiryuu, mais ce n'était pas sûr.

    J'avais abandonné toute poursuite d'Hiryuu. Je savais qu'un jour ou l'autre, je le retrouverais par pur hasard, et que ce jour là, un combat sans merci se donnerait. Mais jusque là, je désirais une nouvelle chose, détruire le conseil. Le faire imploser de l'intérieur, tel était mon vœu. Et j'allais faire tomber le conseil et accomplir mon nindô. C'était une simple question de respect et d'honneur. Aujourd'hui mon père était mort, et c'était à moi de retrouver tout ce qu'il avait perdu. Retrouver Hiryuu. Tel était mon destin.




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MessageSujet: Re: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyJeu 30 Mai - 15:20



    Chapitre Dix-Neuvième
    Un manque si puissant !



    J'étais allongé sur le lit de ma chambre. Les draps bleus représentant des dauphins donnaient un très beau contraste avec mes yeux. La peinture me rappela alors des souvenirs. Cette couleur d'un violet nacré, c'était la couleur d'Ayumi, c'était elle qui avait repeint de cette façon. La façon dont je regardais ce mur, on aurait dit que j'y vouais une fascination sans pareille. Mes yeux ainsi que mon esprit se perdaient voyant du violet dans tout les sens, ne se représentant plus les choses que par cette unique couleur. Je me tira alors de ma fascination pour regagner à des activités bien plus habituelles que de regarder un mur.

    Lorsque je descendis les escaliers, je posa ma main sur la rampe, et marche après marche je descendis. On entendait un léger grincement à chaque fois que je posais mon pied sur une marche. C'était le seul bruit, bien qu'il fut très léger, à obstrué le silence et à se mesurer à sa grandeur. Je pénétrais alors dans la cuisine, voyant mon buffet, ma table, mon comptoir, mes placards. Je m'approcha alors de ces derniers et en ouvrit un. Je récupérais un bol, et un paquet de céréales. J'ouvris mon frigo et y prit une bouteille de lait. Je versa alors lentement le liquide à l'intérieur de son récipient. Perdu dans mes pensées, en renversant un peu partout. Puis alla vers mon évier pour chercher de quoi nettoyer. J'épongea alors toutes les cochonneries que j'avais faites. Puis versa mes céréales dans mon bol. Tout en les mangeant lentement.

    C'est en relevant la tête que je vis le dos de la boîte de céréales. Il y avait des jeux au dos, des jeux qui avaient été faits. Une fois de plus, cela me faisais penser à ma sœur. C'était déjà la seconde fois de la journée que j'y pensais. J'avais l'impression que mon monde tournait autour d'elle. Je sombra alors dans une légère déprime. Ne plus l'avoir avec moi était si perturbant et déstabilisant. Il ne m'en fallut pas plus pour décider de regagner Yuki une nouvelle fois, pour y retrouver celle vers qui mon organe vital se tournait. Je remonta rapidement dans ma chambre, les escaliers grinçaient toujours autant. Je pris un petit sac où je mis des vêtements, de la nourriture, et surtout une photo d'elle.

    J'avais un peu changer de look depuis que j'avais frôlé la mort. Mes cheveux n'étaient plus blond, mais bel et bien blanc, rappelant la pureté. J'avais troqué sa chemise rouge ouverte sur le torse pour un habit plus stylé, qui était rattaché grâce à une sorte de ceinture sphérique. Je portais maintenant un jean avec des motifs rouges sur les côtés. Sur mon bras droit, on pouvait voir un espèce de bracelet, qui ressemblait plus à un serre poignet, mais sur le haut du bras, avec des motifs tribaux. Par contre, mes yeux étaient toujours d'un bleu océan magnifique, on aurait pu plonger dedans et ne jamais en ressortir. Il était temps pour le nouveau Raito de quitter les lieux, de fermer son domicile, et de rallier le pays des neiges.

    Cette fois ci, je m'étais promis de ne pas faire de halte. Je ferais tout le trajet d'une seule et même traite. J'arriverais plus tôt et surtout, je serais moins embêter par la nuit. Je vis rapidement la pluie me tomber sur le visage et ruisseler le long de mon corps musclé. Mais cela n'empêchait pas ma progression. Mes yeux étaient fermés, la pluie m'empêchait de bien discerner si je gardais les yeux totalement ouvert, je sdonc froncer les sourcils pour voir ce qui se profilait face à moi. Apparemment, c'était déjà le pont Naruto. Ce long pont construit par Tazuna, qui avait survécu au démon Zabuza. Ce dernier appartenait au plus sombre passé de Kiri.

    * Tiens, on dirait que ça me sera utile ça. *

    Je venais d'apercevoir une jolie charrette raffolant de foin. Je m'approcha discrètement de cette dernière puis monta sans un bruit. Quelques heures plus tard, on pu me voir dans cette même charrette avec un brin de foin dans la bouche. Il ne me manquait plus que le chapeau de paille et j'aurais fait un parfait paysan. Cette odeur avait beau être répugnante et nauséabonde, il fallait s'y habituer. Par contre, le confort était génial, cela faisait plusieurs heures que j'étais là dedans, et je n'avais pas bronché une seule fois. Ça ne faisait pas mal au dos, ce n'était pas trop dur, ni trop mou, c'était parfait. Si parfait que je m'endormis.

    « Hé M'sieur ! Faut descendre hé ! T'crois que t'es où là ?! »

    « Roh ta gueule, tu vas pas me faire chier ! »

    Le paysan me fit descendre sans que je bronche plus. Après tout, je m'étais fait virer à seulement quelques mètres de la porte du village de Yuki. Et l'air se faisait drôlement frisqué. Des frissons parcoururent mon corps de la tête aux pieds. Le climat ici n'avait pas changé, il y faisait toujours aussi froid. J'augmentais alors ma température corporelle grâce à mon don héréditaire. Je pénétra rapidement le village de Yuki. Rien n'avait changé dans cet endroit, la neige était toujours présente, laissant à chaque fois l'empreinte de l'homme sous le passage d'une semelle. Tout était comme lors de sa dernière visite.

    La maison familiale des Yamida n'était plus qu'à quelques mètres. La porte était devant moi et je toqua. On vint m'ouvrir, et visiblement, on me reconnut malgré a transformation. On me sauta dans les bras, mais demandant de ne pas faire trop de bruits. Je comptais faire une surprise à Ayumi, ma grande sœur. Personne n'était au courant de mon arrivée, et bien sûr, chaque membre de la famille était heureux de revoir ma tête, pas si familière que ça. Lorsqu'elle pointa le bout de son nez, j'avais disparu, je m'étais caché dans la cuisine.

    C'est alors que la famille observait un grand silence que je fis mon entrée. Je marchais d'un pas lent et régulier. Ma jeune sœur me tournait le dos. Je m'approcha encore, ne cessant de devenir de plus en plus discret. Je frappa l'épaule d'Ayumi par deux fois avec mon index. C'était si bon de la revoir, le trou béant qu'avait ouvert son absence dans mon cœur était en train de se refermer et de repartir en paix.

    « Alors, on ne dis plus bonjour ? Ton séjour ici ne t'as pas réussi visiblement ! »

    La fille fut tellement surprise d'entendre cette voix qui lui était si familière, qu'elle en fut bouche bée. Elle ne savait plus comment s'exprimer, ni par les mots, ni par les gestes. Lorsqu'elle pu enfin se retourner et apercevoir le visage de son frère, moi, elle ne parut pas surprise de me voir ainsi changer et elle me sauta dans les bras. Nous ne nous étions pas vu depuis très longtemps. Et nous allions savourer nos retrouvailles. Car bientôt, je repartirais, mais pas seul, cette fois, Ayumi rentrerait avec moi à Kiri. Le pays nous attendait, et je savais aujourd'hui qu'il était assez fort pour rivaliser avec n'importe qui, même un kage. Tout simplement car je venais de retrouver la femme de ma vie.




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MessageSujet: Re: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyJeu 30 Mai - 15:21



    Chapitre Vingtième
    « Bonheur. »


    Les deux complices, ma soeur et moi, étions inséparables. Cela n'avait été que pure folie de tenter de vivre l'un sans l'autre, je m'en rendais bien compte. Elle était ma moitié, la moitié de moi, la moitié de mon cœur. Sans elle, je ne pouvais pas respirer ni vivre librement. J'avais besoin de sa présence pour être heureux et épanoui. L'amour fraternel, c'était bien plus que ça, j'étais prêt à donner ma propre vie pour sauver celle de ma douce frangine. Même si sa vie devait rester morne à tout jamais, je la sauverais et deviendrais son héros, au péril de ma vie. Je m'en contrefichait, c'était elle avant tout.

    Nous montions les escaliers de la maison. Ces derniers n'étaient pas comme chez moi, aucun bruit n'émanait d'eux lorsque l'on posait le pied sur le plancher. Nous montions tout deux dans la chambre de la jeune fille. Nous allions parler, de tout et de rien, raconter ce que nous avions fait durant l'absence de l'un et de l'autre. C'était en quelques sortes le moment de rattraper le temps perdu. Nous pénétrâmes dans la chambre. Je reconnu directement la décoration, une peinture violette, ce ne pouvait être que de ma grande sœur. C'était bien elle ça, sa couleur préférée était partout. Aussi bien sur son pyjama que sur ses murs. Je demanda alors à ma sœur de me raconter ce qu'elle avait fait durant mon absence.

    « Oh tu sais, c'était toujours pareil ici. Je sortais acheter des choses, puis je rentrais. Et je pensais à toi, je regardais la télé, je lisais. Le temps me paraissait tellement long. »

    Je comprenais ce qu'Ayumi avait pu ressentir. C'était la même chose pour moi. Je voyais le temps défiler à une allure si lente que j'aurais préféré en mourir si je n'avais pas su que je la retrouverais un jour. Chaque jour passé loin d'elle était une torture, comme si l'on enlevait à un enfant son jouet préféré, mais en bien plus fort. Cette sensation de vide, que plus rien ne nous raccroche à la vie, c'était bien plus qu'une sensation, on pouvait réellement le sentir. Ayumi était devenu ma drogue, ma propre marque d'héroïne. Je ne pouvais plus me passer d'elle. Elle était ma moitié.

    Après de petites chamailleries, des câlins et de multiples bisous, il y eut une séance de chatouilles. Je me mettait sur ma sœur et me mettait à bouger mes doigts dans tout les sens sur sa peau douce et voluptueuse. Ses traits étaient si bien dessiné et si parfait, c'était fou de voir à quel point un être pouvait être aussi beau. La beauté n'était qu'un faible mot à côté de ce qu'elle représentait, de ce qu'elle était. Mais rapidement, le sérieux fut de nouveau de mise. Ma sœur me questionna sur ce que j'avais fait durant son absence. Et elle m'avait demandé de répondre sérieusement et en étant honnête avec elle.

    « En réalité, le jour où tu m'as vu sur la falaise, je n'ai pas quitté Yuki. Je suis resté dans la rue durant plusieurs jours pour surveiller tes faits et gestes, voir si l'on s'occupait bien de toi. Puis un homme m'a hébergé, d'ailleurs, je compte bien aller lui rendre visite. Puis j'ai pris la direction d'Oto, où une personne dangereuse résidait. J'ai été la victime d'une explosion, puis j'ai finalement survécu et arrêter le coupable. J'ai pris ensuite la direction de Konoha, où je me suis fais poursuivre par une troupe d'Anbu. D'ailleurs, ils doivent même pas savoir à quoi je ressemble aujourd'hui. Puis j'ai rencontré une troupe de ninja que j'ai aidé. Et apparemment mon don est découvert, le Youton n'est plus secret pour tout le monde. Puis j'ai failli être tuer par le cinquième Hokage si l'un des ninjas de Kumo ne m'avait pas soigné. Puis je suis rentré au pays, j'ai découvert notre appartement sans dessus dessous. J'ai été provoqué le conseil. Et j'ai tué les membres de la famille du vieux. Une absence normal quoi. »

    Je souris à ma sœur. J'avais ironisé les choses, surtout à la fin. Pour que ma sœur soit rassurée. Qu'elle ne pense pas que j'eus été vulnérable, mais si c'eut été le cas. Aujourd'hui, j'avais repris confiance en moi, je ne me prenais plus pour un moins que rien, je ne voyais plus ce mauvais côté de moi lorsque je me levais le matin. Je me voyais moi, et rien d'autre que moi. Mais bientôt, je me verrais moi, aux côtés d'Ayumi. Cet amour fusionnel que je lui vouais était bien plus fort que tout. Je pensais qu'elle était la seule capable de m'arrêter dans mon plan démentiel de tuer les membres du conseil. Mais c'était la justice qui me tendait les bras, je ne pouvais pas résister, c'était une tentation bien trop grande.

    « Oh, et j'ai été surnommé l'étoile bleue. »

    Je rigola face à ma sœur. J'étais sûr que ça la ferait rire également, et je ne m'y trompa pas, elle éclata de rire quelques secondes après moi. C'était si bon, de se retrouver enfin, de retrouver l'autre partie de soi que l'on avait perdu. On ne pouvait pas se construire sans les êtres étant chers à notre cœur. Et j'étais avec toutes les personnes étant chères à mon cœur, et dans des moments comme celui que j'étais en train de vivre, j'avais besoin de toutes ces personnes là.

    « Viens sœurette, on sort. »

    Je lui pris la main et l'attira rapidement dehors. Nous nous amusions alors comme des gamins dans la neige tombante. Nous tombions à plusieurs reprises, laissant les traces de nos corps dans cette neige si pure et si blanche. Nous nous balancions des boules de neiges. Faisions des bonhommes ne ressemblant strictement à rien. Le temps passait si vite lorsque j'étais avec elle, c'était un plaisir immense que de la retrouver et de partager ces moments là avec elle. Un sourire immense illumina mon visage. Je vis alors une famille au loin, cette famille qui m'avait tant aidé. Je donnais l'ordre de rentrer à Ayumi, et moi, me mis à s'avancer, hésitant, vers mes amis.





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MessageSujet: Re: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyJeu 30 Mai - 15:23



    Chapitre Vingt-et-Unième
    « De vieux amis »



    Lorsque j'aperçu la petite famille qui me regardait jouer avec Ayumi, j'ordonna à cette dernière de regagner la maison au plus vite. Ces quatre personnes ne m'étaient pas inconnues, elles étaient les personnes les plus sympathiques que j'avais pu rencontrer au court de son long périple à travers les diverses contrées. Cet homme était d'un tel réconfort pour moi, il savait me montrer la voie, il me donnait l'exemple. Idate ne s'en rendait certainement pas compte, mais il m'avait beaucoup appris. Les paroles qu'il avait su avoir avec moi, elles m'avaient remontées le moral et m'avaient aidé à surmonter ma tristesse et ma peine. C'était un homme de cœur et un homme de foi qu'il fallait respecter.

    J'avança vers eux, laissant dans la neige une empreinte de mon pied à chaque pas que j'effectuais. Lorsque j'arriva à la hauteur d'Idate, ce ne fut pas une poignée de main qui m'accueillit mais une chaleureuse accolade. J'avais l'impression que j'étais ici chez moi, que je connaissais tout le monde depuis toujours, comme si ma vie s'était déroulée ici, et qu'on avait vu grandir le jeune prodige que je suis. Les enfants avaient bien grandis, c'était bizarre de les voir tous là, réunis dehors face à moi. Face à moi qui avait commis tant d'abomination dans ma vie. J'avais tué une famille, il n'y avait de ça même pas vingt quatre heures. Et ça aurait pu être eux. Je n'avais pas pris le temps d'apprendre à connaître ces personnes à qui j'avais ôter la vie par pur caprice. Ce sont des larmes qui coulèrent le long de mes joues et qui tombèrent dans la neige, se cristallisant instantanément.

    Je m'en voulais tellement d'avoir fait ça. Seul les gens ayant commis des crimes devaient être punis, pas les autres. Cette leçon, je la retiendrais, et pour bien longtemps. Mais mes pêchés n'étaient pas lavés pour autant, et j'allais sûrement devoir vivre avec tout au long de mon existence. A ce moment là, j'avais une piètre opinion de moi et de mes pouvoirs que j'avais utilisé pour devenir comme les membres du conseil de Kiri. Lorsque Idate relâcha l'étreinte, il pu voir mes larmes qui s'écroulaient dans la neige, à genou, complètement impuissant devant ce que j'avais accompli. Je n'étais pas fier, et cela se voyait. L'amertume, les regrets, mais je ne pouvais plus revenir là dessus, c'était une chose faite.

    « Allez, reprends toi mon garçon. Viens, on va chez toi. »

    Je fis signe aux autres membres de la famille de suivre le chef de la jolie petite troupe qui se tenait à mes côtés. Je craqua, une fois de plus, mes larmes coulèrent tel un ruisseau sortant de son lit. Ils pénétrèrent alors tous dans le domicile de ma mère où tout le monde était en train de boire un chocolat chaud ou un thé près du feu. Cette image me revenait, sans arrêt, celle de l'explosion, moi qui était propulsé, perdant ensuite connaissance. Cette image me hantait constamment. Je ne pouvais pas supporter ça plus longtemps, je devais en parler, à quelqu'un d'autre que ma sœur. Une personne qui me jugerait pour mes crimes.

    « J'ai tué une famille à Kiri .. Je revois encore tout ces flashs dans ma tête. Lorsque je termine le travail, jusqu'à l'explosion final, où je suis propulsé à plusieurs mètres, heurtant le portail de la maison et perdant connaissance. Je n'en peux plus de voir cette image sans cesse ! »

    C'était la première fois que je me retrouvais dans cet état. Que j'avais autant pitié de ce que j'étais devenu. Oui, je me faisais littéralement pitié. Faire ça à des innocents ? Mais quel genre de monstre étais-je ? Sûrement un sans cœur prêt à tout pour accomplir ses idéaux. Tout le monde vint alors me réconforter. M'expliquant que ce n'était pas ma faute, que j'avais fait ça pour venger ma famille. La nuit tomba rapidement, alors que j'étais allongé sur le divan du salon, me reposant et tentant de m'apaiser l'esprit. Trouver la paix était bien plus simple qu'il n'y paraissait, il suffisait de penser à ces mecs du conseil, et j'aurais pu recommencer ce que j'avais fait dans la seconde.

    « Raito, le dîner est servi. Viens ! »

    L'heure du dîner avait sonnée. J'entendis au loin les carillons de l'église de la ville. J'écoutais le nombre de coups qu'il donnait, en tout, il y en eu neuf. Il était donc neuf heures. Au menu, il y avait des yakitoris, mon plat préféré. Je dégusta mon plat, avalant chaque bouchée avec une consistance hors du commun. Mes papilles frétillaient de bonheur lorsqu'elle sentait ce goût légèrement épicé envahir le reste de ma bouche fine. Le repas était un délice, et même Idate et sa famille pensèrent la même chose. Mais il était temps pour eux de se dire au revoir, un jour je reviendrais vers Yuki, et j'y coulerais des jours heureux. J'espérais le faire en compagnie de mon vieil ami Idate.

    En vrai gentleman, je raccompagna mes invités à la porte et leur souhaita une agréable soirée. Je pris alors les deux bambins dans mes bras et les serra très fort contre moi. Un jour, moi aussi j'aurais une femme et des enfants, et je pourrais être l'homme le plus heureux du monde, même si j'avais déjà la sensation de l'être lorsque j'étais en compagnie d'Ayumi. L'heure de dormir se profilait et je pénétrais dans la chambre où je devais dormir, celle de ma sœur. J'avais hérité du matelas pour dormir. Je fis alors une révélation à sa frangine qui semblait accueillir la nouvelle avec un certain enthousiasme, malgré qu'une pointe d'amertume se fit sentir sur son visage angélique.

    « Demain on repart pour Kiri. »

    Le retour était annoncé. Nous allions tout deux rentrer à Kiri. Retrouver ce paysage qui nous était familier. Retrouver toutes ces habitudes que nous avions perdues. C'était sûr, nous allions manquer dans cette maison, et les habitants de cette dernière manqueraient aussi lorsque nous serions de retour à Kiri. Mais nous devions suivre notre voie, et vivre notre vie. Nous reviendrions un jour, et toute la famille serait définitivement réunie. Mais ce n'était pas encore le jour venu, il allait encore falloir attendre. Mais un jour, tout deux, nous retrouverions Yuki.




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MessageSujet: Re: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyJeu 30 Mai - 15:24



    Chapitre Vingt Deuxième
    « Au revoir Maman. »



    Le soleil pénétrait lentement dans la chambre où j'avais passé la nuit, petit à petit, cette lumière céleste rencontrait mon visage, me forçant à me réveiller. Je fronça les sourcils, je n'avais pas bonne mine ce matin là. C'était un jour que je redoutais, le jour du départ. Il était temps pour nous de retrouver nos propres vies et de laisser Yuki en paix. Je descendis les escaliers me menant au brunch. J'étais apparemment le dernier à m'être levé. Je fus rapidement servit par ma mère. Lorsque Ayumi eut terminé, je lui fis un signe de la tête pour lui dire de monter. Elle comprit donc qu'elle devait faire ses bagages. Elle grimpa rapidement, laissant à ma petite personne le soin d'annoncer notre départ.

    « Nous regagnons Kiri aujourd'hui. »

    Personne ne fut surpris de la nouvelle, mais tout le monde était attristé. Tout le monde était conscient que nous allions repartir un jour, et ce jour était déjà arrivé. C'était passé si vite, il fallait déjà repartir pour Kiri, pour l'enfer et la vengeance qui m'attendait. Le chemin reliant Kiri et Yuki était long, ils auraient dû construire un sorte de train pour aller plus vite, mais ce fut une toute autre surprise qui m'attendit à la sortie de la maison. Je vis son jeune ami Idate ainsi que sa femme et ses enfants. Ils prenaient la direction de Kiri pour y passer des vacances. Cela m'arrangeait drôlement Raito. Je proposais un marché à mon ami, qu'il ne pouvait absolument pas refuser.

    « Vous nous amenez, ma sœur et moi, et je vous héberge et vous nourris durant toute la durée de votre séjour. »

    Je tendis la main en avant et mon ami la serra montrant qu'il était d'accord avec ce deal. Après tout, Idate m'avait aussi héberger passer un temps. Ce fut alors dans une bonne ambiance que tout les six nous rejoignâmes Kiri. La route fut bien plus courte que prévu, ce qui m'arrangeait bien. Certes, ma maison ne serait plusmson quartier général, je ne pourrais plus y concocter de plan, mais au moins, j'aurais un peu de compagnie. Kiri se profilait déjà, et j'identifiais l'entrée du village.

    Je fis visiter le coin à Idate. Nous rigolions tout les deux durant de longues heures en marchant. Nous allâmes au centre ville, où je lui montra le cinéma et les sources chaudes. Je lui montra également le palais du Mizukage. Je montrais à mon charmant ami comment j'avais fait pour retrouver la trace de ma mère. Et lui expliqua un peu comment j'avais procéder durant ce long parcours pour retrouver celle qui avait fait de moi le garçon que j'étais. L'histoire était un peu longue, mais valait le coup d'être écoutée.

    « J'ai commencé mes recherches ici. J'ai fais tout ce que je pouvais pour trouver toutes les informations concernant les Yamida, mais bien sûr, je n'y trouvais pas mon bonheur. J'ai donc pénétré dans la pièce que tu vois là bas, il y a des documents confidentiels, dont certains sur la mort de mon père. J'en ai donc déduis que ma mère se trouvait à l'endroit où mon père était mort, et je ne me suis pas trompé. Ensuite j'ai regagné Yuki avec ma sœur, et tu connais la suite. »

    Idate ne semblait pas surprit de la façon dont j'avais trouvé sa mère, comme si il savait déjà à quel point j'étais intelligent. Ce fut un honneur pour moi de me faire voir comme cela. Nous quittâmes alors tout deux le somptueux palais blanc et bleu du Mizukage. Nous prîmes la direction de la plage où nous restâmes un long moment. Les journées ensoleillées se faisaient rare à Kiri, et il fallait en profiter. Je me mis en tailleur dans le sable et en prit une poignée que je laissa couler au travers de mes doigts. Comme le temps qui défilait, ce sable coulait de mes mains. La vie était bien courte, il fallait la savourer.

    « Ne t'attends pas à passer de belles vacances. Il fait jamais beau ici. »

    « C'est pas grave, je les passerai avec un ami au moins. »

    J'éclata de rire puis adressa un sourire à mon interlocuteur. Puis le soleil commença à se coucher. Il était magnifique, d'un orangée rouge sublimissime. Il ne manquait plus qu'un cocktail et ça aurait été parfait. Cette vue était l'une des plus belles que je n'ai jamais eu la chance de voir. Mais cette vue annonçait également une chose, l'heure du repas. Nous quittâmes la douce mer de Kiri pour rejoindre mon domicile. Le dîner était servit, tout le monde s'était mit à table et commençait à manger.

    C'était agréable d'avoir du monde, de pouvoir passer un moment convivial entre amis. J'adorais ça. Si j'avais su, j'aurais même organiser une fête. Mais les réjouissances furent de courtes durées. On toqua à la porte, et je me leva pour aller ouvrir. Je vis alors le visage fermé de mon meilleur ami. Il se cachait sous son masque pour ne pas dévoiler son identité. Il m'annonça alors une grave nouvelle.

    « Ça commence. Le plan est mis à exécution ! »

    Je soupira. Le moment était trop parfait pour que cela puisse continuer ne serait-ce qu'une seconde de plus. C'était fou comme à chaque fois que le bonheur frappait à ma porte, la vie venait tout de suite me le reprendre. Mais je ne pouvais refuser ma vengeance et mon envie de rébellion. Je fis signe à mon ami d'attendre. Je m'équipa de tout mon équipement ninja. Puis fit signe à mes amis de ne pas m'attendre, j'exprima alors quelques dernières paroles.

    « Ne m'attendez pas. Mon plat est froid, comprenez ce que vous pourrez. »

    Ce que je sous-entendais n'était pas du tout en rapport avec mon assiette qui était encore brulante. C'était en rapport avec l'expression qui disait que « la vengeance est un plat qui se mange froid ». Je souhaitais dire où j'allais et ce que j'allais faire, mais je ne voulais affoler personne. C'est pourquoi j'utilisa ce subterfuge pour les occuper. Le temps qu'ils comprennent, la machine serait déjà en route, et la division secrète de Kiri ne pourrait plus faire marche arrière.



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Shiraho
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MessageSujet: Re: # - Redonne moi la vie [FB/BG]   # - Redonne moi la vie [FB/BG] EmptyDim 2 Juin - 22:48

Correction RP


> Raito Yamida <
    Positif

    - Bonne orthographe.
    - Nombre de détails qui permettent de bien rentrer dans l’histoire, malgré une proportion de dialogue un peu importante...

    Négatif


    - Attention au temps composés, que ce soit des « er » au lieu des « é », des fautes d’accord, ou des fautes sur l’orthographe même du participe.
    - Attention également à la nuance ses/ces et au passé simple qui finit en ai à la première personne.
    Bref, ton problème réside donc dans les conjugaisons, mais sinon c’est un bon niveau que tu as.

    Récompense


      Nombre de mots :16 676
      Gain de mission : Non
      Calcul :666.9 -> 667 + 5

      Expérience gagnée : 672
      Ryos gagnés : 0



Correction RP

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