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De gros personnages libres, dont: Hidan, Kakashi,A Yotsuki, ou encore Jûgo ! Les villages sont attaqués par de dangereux déserteurs, Iwa est le premier village à avoir pu écarter la menace ! Kiri et Iwa sont de nouveau ouverts ! Konoha accepte deux ninjas inventés ! Les Nukenins inventés sont de nouveau autorisés !


LA CÉRÉMONIE DES OSCARS COMMENCERA A 22H CE SOIR !

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 「Flash-Back」 Comme quoi, le calme n'a pas que des défauts... 「PV Misatashi Kuragari」

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Kanade A. J. Rye
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MessageSujet: 「Flash-Back」 Comme quoi, le calme n'a pas que des défauts... 「PV Misatashi Kuragari」   「Flash-Back」 Comme quoi, le calme n'a pas que des défauts... 「PV Misatashi Kuragari」 EmptyMer 4 Déc - 16:22


Morphée fait très mal son boulot...
PV - Misatashi Kuragari
En cette joli journée, Kanade, tu étais assise a même le sol. Tu portais sur ton visage un regard fatigué, ce que tu étais. Tu avais beau avoir un air fatigué, tu riais quand même en repensant au début de cette journée, avant que tu te retrouves là, assise. Tu pensais que cette journée allait être une nouvelle fois banale. Mais tu t’étais trompée.  Il avait fallu que tu sortes de Kiri par pur ennui et que tu tombes sur une personne pas très nette. Qui en voulait clairement à ta vie sans aucune vraie raison. Au final tu t’étais prêtée au jeu. N’allant pas jusqu’à le tuer. Tu étais sadique par moment mais tu savais gérer ce côté de toi. Enfin à peu près. Tu avais juste fait en sorte qu’il soit dans les vapes et qu’à son réveil il se souvienne de ses blessures.

Une nouvelle fois tu n’y avais pas été de main morte. Comme toujours d’ailleurs. Et cela se voyait a ta tenue et à la vue du sang que tu portais sur toi. La plupart des taches de sang ne t’appartenait pas. Mais il y en avait quand même quelques une qui étaient encore dans tes veines quelques instants plutôt. Tu n’avais pas fait attention au danger et aux blessures, à croire que tu aimes la douleur. Ce qui est faux. Tu aimes juste les risques.

T’arrêtant de rire tu regardais tes bras et les quelques coupures qui s’y tenait. Puis tu retirais ton bandeau frontal et ta ceinture qui maintenait ton arme et tu les posais à côté de toi, reprenant le bandeau quelques instant après pour nettoyer le peu de sang qui s’était incrusté dessus.

Tu détestais porter ce bandeau, quand bien même cela montrait quel village tu servais du mieux que tu pouvais. Mais tu ne l’aimais pas ce bandeau, tu n’étais déjà pas fan d’accessoires type bracelet, alors un bandeau, c’était ce qu’il y avait de pire pour toi. Mais tu le portais quand même, après tout, tu n’es qu’une gamine aux yeux des gens.

Même si certains ne t’aime pas à cause de tes yeux et tes dents et que tu le savais, tu soignais quand même ton image de ninja. Tu profitais donc qu’il n’y avait personne dans les alentour pour lâcher cette image de fille calme et sérieuse pour te reposer un peu. Maudissant Morphée pour t’avoir oublié la nuit d’avant. A cause de ça tu étais bien plus fatiguée que d’habitude après un combat. Tout ce que ton cerveau te demandait en ce moment même c’était se reposer.

Et cela tombait plutôt bien en fait, parce que dans l’état ou ta tenue se trouvait, tu te doutais que tu ne pouvais pas rentrer au village maintenant sans attirer les regards sur toi. Et pas des regards compatissants. Donc tu restais là, contre l’arbre à te reposer, te fichant d’être attaquée de nouveau. Ce qui était totalement idiot quand on pense que juste avant tu t’es battue pour sauver ta peau. Mais tu t’en fichais quand même. Tout ce que tu voulais c’était éviter de te battre de nouveau, de t’énerver encore. Vu ton état de fatigue qui était élevé, cela se comprenait. Mais tu ne voulais pas tenter le diable en te protégeant pas un minimum. Alors tu reprenais ton arme en main, mais tu ne sortais pas la lame, il n’y avait aucune menace, cela ne servait à rien. Donc tu gardais ton arme en main  à côté de toi tout en fermant les yeux pour te concentrer à ce qui se passait autour de toi tout en reposant ton sens de la vue…

[ HRP : Gomen, moi et les commencements de Rp... On va pas ensemble. ]
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MessageSujet: Re: 「Flash-Back」 Comme quoi, le calme n'a pas que des défauts... 「PV Misatashi Kuragari」   「Flash-Back」 Comme quoi, le calme n'a pas que des défauts... 「PV Misatashi Kuragari」 EmptyDim 29 Déc - 14:08


annoying meeting




Le soleil venait tout juste de se lever, les hommes ayant une vie sociale et professionnelle bien ancrée dans leur village se devaient de se lever pour aller travailler. Cela faisait partie des mœurs, après tout, bien que tout le monde ne s’y attache pas tant que ça. Bien évidemment, il fallait bien que l’on retrouve une petite déchéance de la vie, un reclus de la société qui ne faisait rien pour arranger son cas, bien évidemment. Et comme toujours, c’était un homme aux allures plutôt atypiques, attirés par tous les vices qui puissent exister, mais principalement le tabac, les drogues, l’alcool et les femmes peu estimées : les roulures que l’on peut retrouver dans n’importe quel bordel du coin. Et malheureusement, il arrive que ces hommes tombent là-dedans dès leur plus jeune âge… Enfin, j’exagère, mais cela peut arriver très tôt. En l’occurrence, notre protagoniste a goûté à tous ces petits plaisirs de la vie lors de son adolescence, à peine âgé de seize ans.

Notre protagoniste, vous devez sûrement le connaître. Vous savez, le plus gros dépravé que Kiri n’ait jamais connu… Oui, Misatachi Kuragari. Le SDF qui maîtrise le Gôrudoton, l’or. Matez le paradoxe. Enfin, là n’est pas le problème. L’ANBU avait – encore – dû profiter d’une soirée on ne peut plus alcoolisée la veille, surtout dans le bar d’une maison close, connaissant le bougre… Alors que le soleil perçait à travers l’épaisseur de cette nuit hivernale, lui, dormait, une bouteille dans la main, son Haori sali par les flaques d’eau voire de boue présentes dans cette petite ruelle macabre. Plus le temps avançait et plus les Kirijins regardaient cette imposante carcasse ombragée, masquée par différents tas d’ordures et cadavres de bouteilles. Soudain, un petit garçon d’environ six ans passa par-là. Le petit, étant de nature très joueuse eut une idée formidable pour lui, mais très dangereuse aussi. Il ramassa un petit caillou et décida de le lancer sur le géant… Qui se réveilla eu poussant un terrible mugissement de colère. Le petit garçon prit les jambes à son cou et partit rapidement, la queue entre les jambes comme dirait l’autre. Une fois redressé, assis, Kuragari prit son chapeau posé non loin de là afin de sertir le haut de son crâne, laissant une petite mèche bouclée pendre devant l’un de ses yeux, comme à son habitude.

Son premier réflexe ? Il tenta d boire une gorgée du précieux alcool présent dans sa bouteille et… Rien. Elle était vide. Il la regarda d’un air dépité et la lança à l’opposé de la ruelle, sur la route où tout le monde passait. Heureusement pour lui – et pour les passants, accessoirement – elle vint se fracasser contre le mur d’une maison non loin, évitant ainsi de blesser quiconque. Bon, d’accord, il avait eu de la chance. Mais bon, le principal est que personne ne reçut la bouteille dans le visage ou encore que quelqu’un se blessa à cause des débris de verre. Ensuite, le Misatachi fouilla dans sa poche latérale gauche, celle où il rangeait tout ce qui était fumable ainsi que les composantes ; tabac, feuilles à rouler, bouts de cartons et enfin, le plus important : le Konohabis. Car oui, notre homme était accro au Konohabis, cette fameuse herbe aux propriétés d’abord médicinales mais qui a ensuite été dérivée pour créer un état de trouble psychologique, appelé plus familièrement la défonce. Cependant, il ne lui en restait qu’un petit peu… De quoi lui faire le joint du matin, en somme. Mais cela signifiait alors que notre homme allait devoir chercher un quelconque dealeur dans le coin… Et Dieu sait qu’en Hiver ils se faisaient rares, les bougres.

~.~

Onze heures trois. Après avoir consumé sa consommation et dérobé une bouteille de saké haut de gamme dans un quelconque bar, Kuro s’était mis en route vers les autres îles pour trouver un homme capable de lui fournir ce dont il aurait besoin. En plus… Le manque commençait à se faire sentir. Quelle belle journée – vous la sentez l’ironie ?! – qui se profilait… Enfin. Il se dirigea en direction d‘une cabane abandonnée et y toqua. Oui, elle ne l’était pas tant que ça… Enfin, là n’est pas le plus important. Un homme aux allures peu recommandables vint lui ouvrir, un stick en bouche, les yeux injectés de sang. Il en avait déjà trop pris, gros. Les deux toxicos finirent par se diriger vers une armoire fermée à l’aide de plusieurs cadenas insensibles au Ninjutsu, Taijutsu… bref, aux arts Ninja (bitch please). Le dealeur ouvrit ladite armoire et lui montra alors tout ce qu’il avait… En insistant bien sur le fait qu’il n’en avait plus beaucoup, que c’était la « dèche ». Kuragari se mit à lâcher un léger rire crispé, n’y croyant pas. Son armoire était remplie à plus de la moitié, avec plusieurs gros cartons remplis à ras d’herbe tant appréciée.

~.~

Quinze heures trente-deux. Voilà que Kuro était sur le chemin du retour pour Kirigakure, enfin refait de son stock de Konohabis. Il n’avait jamais été aussi heureux de sa vie, ou tout du moins c’est ce qu’il pensait. Il ne se rappelait pas spécialement de tout ce qu’il avait vécu en réalité, mais disons que c’était la première fois depuis la mort de son meilleur ami. Néanmoins, la mort de ce dernier avait servi à quelque chose ; il faisait tout pour arrêter de boire continuellement… Sauf en ce jour. Il n’avait rien à faire, donc il devait s’occuper. Mais bon, il n’avait pas acheté autant d’alcool qu’en temps normal, mais il s’était juré de venger Nagare et d’honorer sa mémoire et s’abstenant de quasiment toutes ces formes de vices… Mais pour ça, il aurait besoin de quelqu’un. Et cette personne, bah fallait la trouver. Ce n’était pas une mince affaire. Pour commencer, il allait devoir se cultiver, puis arrêter progressivement de boire et de fumer sa drogue. C’est pour cela qu’il n’en avait pas acheté beaucoup. Trois ou quatre grammes. Pour lui, un grand fumeur de cette immondice, ce n’était vraiment rien. Tandis que pour un consommateur beaucoup moins fréquent, c’était une quantité énorme. Bref.

Il continua d’avancer sur une des îles, lorsque du sang se fit voir devant ses pieds, suivant une certaine « route », un certain « chemin » macabre, allant bien plus loin. Ayant la flemme de marcher davantage, l’homme en Or fit un mudra, tandis que son chakra doré émanait autour de lui. De là, des petits grains de sables apparurent devant lui, petit à petit, jusqu’à ce qu’ils s’agglutinent tous pour devenir un magnifique nuage doré, ayant assez de place pour deux personnes. S’élevant à cinq mètres de hauteur, il suivit les traces de sang pendant encore une bonne dizaine de minutes, lorsqu’une forme féminine se fit voir dans un coin, adossée à un arbre. Mais qui était donc cette femme. S’amusant avec son nuage, le Golem d’Eau pivote moult fois avec sa création et finit par arriver au niveau de la jeune Kunoichi. Celle-ci, il la connaissait. Ils s’étaient rencontrés il n’y a pas si longtemps que ça, en fait. Alors qu’il revenait de son combat contre Black Panther, Kuragari dût se rendre au niveau d’une source chaude pour intercepter un Nukenin, Maeda Ryo. Un homme qui ne vit qu’avec son appareil génital et qui déserta car la Godaime Mizukage lui mit un râteau… Pitoyable comme Shinobi. Enfin soit, cette jeune femme était Kanade, et vu l’énergie qu’elle possédait, notre héros fut très étonné de la voir en si piteux état… S’approchant alors d’elle jusqu’à être bien face à elle, il la regarda en même temps qu’il se roulait une autre cigarette magique, qu’il mit dans sa bouche convenablement, tirant quelques lattes.

« Yare, yare. J’savais qu’t’étais tête brûlée mais quand même… Y s’est passé quoi, cette fois ? »

(c) AMIANTE

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Kanade A. J. Rye
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MessageSujet: Re: 「Flash-Back」 Comme quoi, le calme n'a pas que des défauts... 「PV Misatashi Kuragari」   「Flash-Back」 Comme quoi, le calme n'a pas que des défauts... 「PV Misatashi Kuragari」 EmptyMar 31 Déc - 19:19


Morphée fait très mal son boulot...
PV - Misatashi Kuragari
Toujours les yeux fermés, tu jouais avec ton arme comme si tu jouais avec un stylo, quand tu étais plus jeune, n’écoutant à peine ton professeur. Tu te rappelais de ses moments-là. De ses moments d’insouciance que tu vivais. Cette petite partie de ta vie avant que tout se brise en toi à cause de cet événement, de l’inattention de ton père qui ne s’excusa même pas de vous avoir causé de la peur en vous. Vous trois, encore enfants, Kaname passant à l’adolescence. En te rappelant ceci tu trouvais ton géniteur totalement froid, sans gêne pour montrer un cadavre devant ses propres enfants. Mais tu y vis aussi autre chose. Tu étais comme lui. A quelques détails près. Contrairement à lui, tu ne te moquais pas du regard des autres, au contraire. Encore, si tu aurais été née pendant que le village eu le surnom du Village de la Brume Sanglante, la, tu ne t’aurais pas gênée. Mais avec la nouvelle Mizukage, ce n’était pas possible. Et encore heureux.

Fronçant les sourcils face à ses pensées tu serrais le poing qui tenait ton katana. Et voilà que tu t’énervais à nouveau. Sauf que cette fois ci tu étais la seule coupable, tu t’énervais contre toi-même, contre cette partie de toi qui ne demande que de se battre, de se défouler alors que tu n’en avais pas spécialement besoin. A croire que tu es schizophrène. Ce qui ne serait pas étonnant, mais tu évitais de penser ça de toi-même. Tu n’acceptais pas le fait que tu sois dérangée mentalement. Rouvrant un peu les yeux, tu lâchais ton arme pour te dégourdir les doigts en les craquant. Te concentrant seulement sur ta sensation de fatigue pour ne pas replonger dans des pensées qui t’énervais. Tu n’avais rien à faire, et tu devais attendre pour rentrer sans te faire voir, surtout que tu étais seule. Tu avais dont du mal à ne pas réfléchir, te replonger dans ce passé que tu aimais, mais que tu détestais aussi.

Reprenant ton arme, tu la dégainais pour observer la lame. Malgré tout le sang qu’il y avait pu s’y incruster, la lame n’avait presque aucune imperfection. Presque à cause de tout ce temps que tu la maniais. Après tout, tu l’avais reçue à la fin de ton examen Chuunin. Certes pour certains ce n’était pas longtemps, mais pour toi si, toi qui vivais au jour le jour. Mais voilà, avec le temps elle était toujours en aussi bonne état. Tu y faisais attention. Après tout, elle était ta seule compagne en mission, en combat, et même dans ta vie. Donc tu y faisais attention. C’était avant tout un cadeau, oui, un cadeau empoisonné, mais un cadeau quand même. Passant un doigt léger sur la lame, tu te coupais un peu la peau, rien de grave, surtout dans l’état dont tu te trouvais. Mais la coupure était assez profonde pour qu’un peu plus de sang vienne s’ajouter sur ta personne.

Sans le vouloir, tu esquissais un petit sourire. Au moins tu savais que ta compagne de combat était bien aiguisée. Donc tu te sentais un peu plus en sécurité. Rangeant la lame tu la reposais a côté de toi avant de porter ton doigt ou se tenait une petite ligne ensanglanté a ta bouche, retirant le peu de sang, goutant cette saveur métallique que tu aimais malgré tout. Te replongeant malgré toi dans tes pensées, a la première fois ou tu goutais du sang. Du sang qui n’était même pas le tiens. Tu frissonnais à ce souvenir. Te disant que tu étais horrible pour avoir fait ça. Tu te considérais presque comme un monstre. Un monstre qui aime le gout et la vue du sang.

Regardant ton doigt qui à présent ne portait plus de sang, rien qu’une fine ligne ombrée par la lumière naturelle qui recouvrait une grand partie de ta troisième phalange tu soupirais contre toi-même avant de reprendre ton arme en main et de baisser la tête pour refermer les yeux, histoire de te reposer un peu avant de rentrer.

Malheureusement pour toi, Morphée ne voulait vraiment pas que tu t’endormes un peu. Tu te battais mentalement pour entrer dans le monde des rêves jusqu’à que tu entendis une voix masculine. Tu la reconnaissais sans savoir mettre un nom ni même un visage sur cette personne. Ce n’est que la seconde d’après que tu te rendis enfin compte qu’il y avait une présence devant toi. Rouvrant une nouvelle fois les yeux tu relevais la tête pour regarder qui pouvaient bien parler. Haussant un sourcil lorsque tu reconnu le visage. Tu ne t’attendais certainement pas à lui, à celui qui t’avais lâchement laissé ramener ce Ryo chez la Mizukage. Enfin lâchement, c’était comme ça que tu voyais les choses. Tu ne savais même pas son nom alors que lui, si. Tu n’aimais pas ce genre d’inégalité, mais tu n’y pouvais rien. Les choses s’était passé un peu trop vite et la situation n’étaient pas à faire connaissance.

Bougeant la tête de gauche à droite pour faire craquer ton cou, tu le regardais d’un air plutôt neutre. T’étant enfin décidée à lui répondre. Puis tu souriais légèrement en pensant à la grosse connerie que tu allais lui sortir. Une connerie que tu trouvais ça enfantin, après tout, c’est ce que tu es, une gamine. Montrant les arbres autour de toi, tu ironisais un peu plus que d’habitude pour lui répondre.

▬ Ça ne se voit pas ? J’me suis pris des arbres dans la figure.

Puis tu soupirais une nouvelle fois en baissant les bras, te tapant le front pour ton côté aussi gamin, faisant entendre un petit claquement lorsque ta main touchait ton front. Tu avais oublié que tu avais retiré ton bandeau et tu n’y avais pas été en douceur, même si la douleur était vraiment minime. Le regardant une nouvelle fois, tu gardais ton air neutre, en y ajoutant un peu de sérieux dans ton regard, tu repris la parole, regardant ensuite vers l’endroit d’où tu étais arrivé avec un petit sentiment de honte.

▬ Un imbécile a simplement tenté de m’attaquer. Et j’ai un peu perdu mon calme, comme d’habitude.

A la fin de ta phrase tu le regardais pour voir sa réaction, te doutant un peu qu’il allait surement te demander plus de détails sur le fait que tu t’étais laissé aller. Mais soit, après tout, aucune personne n’est pas un peu curieuse. Pas même toi, qui pourtant tu te demandais bien ce qu’il faisait là. Tu en profitais pour le détailler avant de t’apercevoir qu’il était sur un nuage doré. On pouvait dire que tu étais longue à la détente, mais bon, cela t’avais un peu laissée perplexe sans que tu le montre. Te mettant à le jalouser pour savoir-faire certaines choses comme créer un nuage. Toi qui ne sais rien faire à part battre l’air avec ton katana, et te blesser à cause de ta témérité.

Posant un peu plus ton poids contre l’arbre, tu posais tes iris chocolat sur tes mains qui jouaient avec tes ongles, prenant un air calme, un peu trop même. Et tu t’autorisais une question dont la réponse ne te regardait pas du tout. Tu le savais, mais tu ne réfléchissais pas.

▬ Et toi ? Enfin vous. Pourquoi être là ?

Tu ne savais pas sur quel pied danser en ce qui concernait les formules de politesse. Il était ton ainé, tu le savais, tu le voyais. Donc tu préférais employer le vouvoiement, juste au cas où. Mais en attendant, tu gardais ton regard posé sur tes mains qui jouait toujours entre elles. Tu ne t’attendais pas à une réponse, ou si il y en avait une, tu te doutais que ça allais être une réponse qui te remettrais a ta place, qui te dirais de pas te mêler de ce qui te regarderais pas…
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MessageSujet: Re: 「Flash-Back」 Comme quoi, le calme n'a pas que des défauts... 「PV Misatashi Kuragari」   「Flash-Back」 Comme quoi, le calme n'a pas que des défauts... 「PV Misatashi Kuragari」 EmptyMer 8 Jan - 16:09


memories



Misatachi Kuragari & Rye A. J. Kanade


Cette jeunette ne lui était pas inconnue, ah ça non. En tant que bras-droit du chef des sections d’élites et des ANBU, le Misatachi se devait de connaître bon nombre de visages parmi chez les Kirijin. Surtout que celui-là, il l’avait déjà rencontré avant… Lors d’une rencontre avec un Nukenin qui, franchement, faisait pitié. Vouloir se barrer de son village natal juste parce que la Mizukage lui avait balancé un râteau en pleine tronche ? Fallait arrêter. Tout du moins, c’est comme ça qu’il le voyait. Par contre, la froideur naturelle causée par son ton neutre fatal n’inspirait pas grande sympathie à Kuragari, et c’était dommage. Peut-être serait-il en mesure de lui faire esquisser un sourire ? Après tout, il avait bien réussi avec la Terumi, alors pourquoi pas avec une jeune adolescente ? Même Dieu n’en savait rien, il fallait donc tester. Qu’en pensez-vous ? Personnellement, je – oui, moi, le narrateur – suis tout à fait d’accord avec ça. Après avoir soutenu ce regard, le géant alluma sa cigarette magique et tira quelques lattes dessus, tandis que la blessée lui répondit… Ironiquement. Disant s’être pris des branches dans le visage. Kuro ne la crut pas, et pourtant qu’il était abruti quand il s’y mettait, celui-là. Puis elle se mit à soupirer et se tapa le front, sans pour autant que notre protagoniste y fasse attention. A quoi elle rectifia ses paroles tout en regardant un endroit derrière elle. Un boulet avait décidé de l’attaquer et elle avait perdu son calme… Une impulsive, en gros.

« Yare, yare… Pourquoi t’as pas essayé d’y aller safe pour éviter l’affrontement ? Ralala, vous devriez y aller plus dans la flemme, ça évit’rait bien des soucis, j’vous l’dis ! »

Ses paroles n’étaient pas purement sérieuses, comme d’habitude. Disons que pour lui, devenir sérieux était comme… Devenir schizophrène, en quelques sortes. Kuragari ne l’était jamais… Au grand malheur de ses supérieurs ! Il avait toujours une blague ou une bêtise à sortir, et ça les exaspérait au plus haut point. A un tel point que, bien souvent, ils faisaient en sorte qu’il tape quasiment le coma éthylique pour pouvoir finir cette mission tous seuls… Enfin bref. Son regard vint ensuite se poser sur le fourreau préposé aux côtés de la Chuunin, qui semblait vouloir dormir. Mais ça, Kuro, il ne le comprenait pas. Pour lui, on ne pouvait s’endormir qu’après avoir passé une bonne partie de jambes en l’air, ainsi qu’avec un bon petit spliff et une bonne murge par derrière, pas avant ! Néanmoins, ce sabre émoussé… Ça lui rappelait bien des souvenirs… Notamment son enfance, bien avant qu’il ne déserte le foyer familial pour partir à la chasse aux roulures, en gros. Ses yeux à demi clos, on ne pouvait que remarquer les étoiles de nostalgie présente dans son regard défoncé. Et valait mieux en profiter, il était rare de voir autre chose dans celui-ci plutôt que de la joie, de la bêtise et d’autres idioties ! Sans oublier sa perversité à toutes épreuves…

Se mettant lourdement assis adossé à un arbre, le Golem d’Eau mit ses jambes en long, sans pour autant gêner la petiote. Après tout, il avait beau être gauche comme pas deux, il savait faire un minimum gaffe, le bougre. Bref, abaissant légèrement son chapeau, il se remit à penser au tout premier sabre qu’il vit, en compagnie de son père. Il devait avoir six ans, à tout casser. Etant bon ami d’un bon forgeron aimant la vie, ils avaient dû se rendre chez lui. Et d’ailleurs, c’est cette première rencontre qui le guida vers tous les grands plaisirs de la vie ; à savoir le sexe, les femmes, la boisson et la fumette ! Mais il ne fallait pas oublier la principale raison de cette venue de cette humble maisonnée. Primo, le forgeron voulait donner une bonne bouteille d’alcool de Kumo au père Misatachi, mais également lui donner l’un des derniers katana qu’il avait confectionné avant passion, y inscrivant une petite inscription sur la lame « Ne perds pas foi en tes préceptes, mon ami. » Pourquoi ? Personne ne le savait. Peut-être que ça lui était venu comme ça, peut-être que non… Mais il lui assura que cette phrase lui servirait en temps voulu et qu’il n’avait qu’à méditer là-dessus en attendant. Et c’est ce qu’il se passa dix ans plus tard, lorsque le fils d’Or décida de quitter la maison familiale pour s’en aller quérir des chemins fortement arpentés dans moult maisons closes.

Mais le katana de la Rye… Il lui rappelait son tout premier sensei. Un vieil homme tout rabougri qui sortit d’une même maison de vices que lui quelques minutes après. C’est également lui qui l’aida à améliorer son Kekkei Genkai, qui lui apprit également l’art des Sceaux ainsi que du Kenjutsu. Bref, tout, en somme. Il avait tenté de limiter sa dépendance mais… C’était un peu mission impossible avec lui. Il n’y’avait que le Yondaime Kazekage pour réussir telle prouesse. Bref. Pourquoi tant de souvenirs d’un coup, surtout avec le vieil homme ? Tout simplement parce qu’il l’avait accompagné durant toute la fin de sa longue vie, en réalité. Un jour, alors qu’ils se trouvaient dans une pauvre petite caverne, le doyen toussait à n’en plus finir, donnant l’impression que même ses organes voulaient s’en aller d’un corps si infecté. Et ce jour, c’est Kuro qui lui forgea un lit à l’aide de son Doton, puis, pour ne pas l’oublier, alla chercher une petite fleur rose qu’il glissa dans les longs cheveux blancs du maître à tout faire. Le deuxième exemplaire de cette petite flore fut glissé dans ses cheveux, là où ils sont attachés. Ainsi, jamais ils ne s’oublieraient, que cela soit dans l’au-delà ou encore vivant. Malheureusement, le vieux ne fit pas de vieux os et ne partit que quelques heures après que Kuro fut en quête de rejoindre Kiri. Il avait donc créé une sépulture au nom du vieil homme, en refermant l’entrée de la grotte avec son affinité avec la terre, encore une fois, et en y gravant quelques mots doux. Il en avait également profité pour y glisser une magnifique femme nue et possédant de sacrés arguments, juste comme il les aimait, dans le but qu’il ait une belle mort malgré tout.

Sortant petit à petit de ses pensées, il ralluma son stick et en prit une bonne bouffée. Recrachant la fumée, le Géant s’amusa à créer diverses formes – notamment des cercles – avec celle-ci, regardant le ciel qui s’assombrissait peu à peu, suivant le fil du temps qui passait. Kuragari ouvrit sa bouteille, vidée d’un quart environ. La portant à sa bouche, il en but encore une bonne partie et la reposa au sol, n’en proposant pas à la jeunette. Les mineurs ne doivent pas boire, sinon, regardez ce que ça peut donner ! Vous en avez la preuve sous les yeux ! Un vrai déchet humain, qui se traîne à longueur de journée. Après s’être réchauffé le gosier, notre ami lâcha un rot des plus immondes et s’excusa brièvement. Relevant son chapeau, il se redressa également et fit un grand sourire à Kanade, fermant les yeux… Pour les rouvrir dans les secondes qui suivirent. Il voulait absolument savoir quelque chose sur elle, quelque chose qui l’interpellait.

« Dis-moi… T’sais bien t’servir d’ton sabre ? Et du coup, ça voudrait dire que t’es plutôt bonne en c’qui concerne le Kenjutsu, nan ? »

(c) AMIANTE

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