Nous y étions... La finale du tournoi. Je savais qui j'affrontai - un homme que j'ai rencontré par le passé et nous n'avions toujours pas vu les compétences que nous avions. Je n'ai jamais affronté un Jinchuuriki de par mon jeune âge - mais juste un bijû. Isobu, à deux reprises. Mais le fait que j'ai 28 ans montre que j'ai de l'expérience et mon adversaire risque de s'en rendre compte. Après tout je suis un Jinchuuriki parfait, quelqu'un qui a su dompter la puissance de la quatrième plus grande source de chakra au monde. Et on devait reconnaitre ma puissance au moins pour ça, et je me servirai de cette réputation pour montrer à tout le monde qui est Utakata Kirigakure. Kirijin, et arrière petit-fils du Shodaime Mizukage ! Ils allaient entendre parler de moi à travers ce combat, que je perde ou que je gagne.

Le fait d'affronter un autre Jinchuuriki était le plus beau des honneurs qui se soit présenté à moi durant mon existence. Me craquant les phalanges, pour ce combat j'avais changé de tenue. Je ne portais plus ma tenue de Juunin mais ce long haori bleu que j'ai revêtu durant de nombreuses années. Je restais dans les traditions qu'Harusame-shishô m'avait enseigné. Se faire remarquer lors d'une finale. Et c'est de par mon accoutrement que je serai facilement remarquable. Il n'était pas dans mon intérêt de me cacher de mon adversaire. Sauf si ce dernier décide de se voiler, mais tant qu'il ne disparait pas, je ne disparaitrai pas. Nous avions voyagé ensemble avec d'autre Juunin examinateurs dans une zone où nous serons filmés. Une vaste zone où l'utilisation de nos pouvoirs allaient pouvoir s'éveiller.

Il était vrai que je ne m'étais pas défoulé depuis le début du tournoi, du moins déchaîner. Et mon adversaire actuellement, allait être tout à fait approprié pour que je puisse faire éclater toute ma puissance et me donner à 100%. Roshi l'ermite du village caché de la roche, j'en attendais beaucoup de sa part... Après tout il était mon aîné et a côtoyé son démon aussi longtemps que j'ai côtoyé le mien logiquement. Je ne connais Saiken que depuis 20 ans exactement, et même s'il s'agit d'un grand chiffre... Il y a des plus jeunes comme Naruto. M'enfin, voilà que nous étions arrivés à destination. Comme prévu, une vaste pleine entourée d'une forêt, mais les arbres ne s'imposaient en cercle laissant une vaste étendue vide comme terrain de combat. Il y avait près d'un kilomètre de zone de combat avant la forêt et cela devrait amplement suffire... Une quinzaine me séparait de Roshi. M'inclinant par respect voilà que je prononçai:

« Roshi-sempaï, je vous souhaite bonne chance. Puisse le public profite de notre combat ! » Ais-je dit d'un ton enjoué. Fléchissant les jambes, me mettant en position de combat. Prêt à anticiper, contrer ou même attaquer.