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De gros personnages libres, dont: Hidan, Kakashi,A Yotsuki, ou encore Jûgo ! Les villages sont attaqués par de dangereux déserteurs, Iwa est le premier village à avoir pu écarter la menace ! Kiri et Iwa sont de nouveau ouverts ! Konoha accepte deux ninjas inventés ! Les Nukenins inventés sont de nouveau autorisés !


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 The Blind Kunoichi [Terminée]

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The Blind Kunoichi [Terminée] Vide
MessageSujet: The Blind Kunoichi [Terminée]   The Blind Kunoichi [Terminée] EmptySam 16 Nov - 21:32

 


▷ various details



PRÉNOM(S) ▷ Chiami. NOM DE FAMILLE. ▷ Nanahara. ÂGE. ▷ Vingt-deux ans. VILLAGE. ▷ Nukenin de Kusa no Kuni. GRADE ∫ RANG. ▷ J'aurais besoin du Rang A pour Akatsuki et le Kekkei Shoton.

▷ behind the screen



PRÉNOM ∫ PSEUDO. ▷ Information indisponible. DATE DE NAISSANCE. ▷ Information indisponible. AGE. ▷ Dix-neuf ans. SEXE. ▷ Masculin. QUE PENSES-TU DU FORUM ? ▷ Bien. COMMENT AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? ▷ Via Fûu, ma sœur. AS-TU DÉJÀ ÉTÉ ICI ? ▷ Non. PRÉSENCE. ▷ Bonne je dirais.


▷ credits.



CODAGE ▷ kaya miura. AVATAR ▷ Toph/ The Last Airbander ICONS ▷ réponse ici. ▽ merci de ne pas utiliser sans autorisation, optimisé pour chrome.


▷ description physique.



Le physique de la jeune n'est pas sans rappeler la famille noble de Konoha. En effet, Chiami dispose de certains attributs physiques communs dans le clan Hyûga. Attention cependant, aucune goutte de sang de cette famille coule dans ses veines. D'une taille correcte, elle mesure un mètre soixante-douze, ce qui n'est ni trop grand, ni trop petit. Son poids moyen est en équilibre avec sa taille : soixante kilogrammes. Nous parlerons en premiers lieux de son visage et ses cheveux. Ces derniers sont d'une longueur moyenne, lui arrivant au bas des épaules. De la même couleur que le plumage d'un corbeau, ils sont aussi luisants que le cuir. Une odeur printanière et innocente en sort. Leur texture est assez rigide, cependant. Pour ce qui est du visage, la première chose que l'on remarque, c'est ses yeux. Ses pupilles sont en effet aussi blanches que la neige. On pourrait croire au célébrissime Byakugan, mais il n'en est rien. En vérité, Chiami est aveugle. Les raisons, nous les exposerons plus tard. Ce regard vide de couleur et d'expression peut en dérouter certain quand on côtoie la belle pour la première fois.

Le reste de son visage, garde quelques traces de l'enfance, qu'elle perdra en grandissant. Tout d'abord, son nez droit et anguleux est cerné par ses deux pupilles, aussi grosses que des billes. Ses oreilles sont grandes, mais cachées par ses cheveux. Son menton n'est pas très prononcé, tout comme ses joues. Son cou est d'une longueur très légèrement supérieur à la moyenne. Pour ce qui est de son tronc, nous pouvons souligner un grand manque de poitrine. En effet, la demoiselle ne semble toujours pas avoir passé ce cap-là, et contrairement à certaine n'a presque pas de seins. Non pas que cela la dérange, elle s'en fiche. On devine la présence de quelques pectoraux, témoignant de la dureté de son entraînement. Ses membres sont assez musclés, une nécessité pour l'art martial qu'elle pratique. Elle semble avoir sacrifié la vitesse pour avoir une bonne force de frappe. Quelques cicatrices aux poignets sont visibles sur son corps.

Maintenant, nous allons détailler la garde-robe du jeune ninja. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle ne fait pas dans l'extravagant. Tout d'abord, pour retenir quelques mèches rebelles, on note la présence d'un serre-tête couleur émeraude sur sa tête. Sur le haut de son corps, un grand tee-shirt vert se fait voir, idem pour son pantalon large. Ce dernier est de la même couleur que le haut. Par-dessus, une sorte de tunique de voyage large et beige la couvre. Cette dernière part de la base de son cou pour parvenir jusqu'aux chevilles en une sorte de robe. Une assez grosse ceinture de cuir avec des vis en métaux tient fermement le tout. Sur son postérieur, deux sacoches Shinobi sont présentes. Celle de droite contenant shuriken et makibishi, celle de gauche les fumigènes ainsi que les notes explosives. Un étui à kunai est visible sur sa cuisse droite, à hauteur de bras. On peut la voir assez fréquemment avec un sac à baluchon où elle range diverses affaires. Ne portant pas de chaussures, c'est une nécessité absolue pour l'une de ses techniques. Enfin, son bandeau de Kusa, rayé se situe sur sa cheville gauche.




▷ description morale.




Notre jeune aveugle de prime abord une personne froide et distante. Étant assez inexpressive ses émotions ou sentiments transparaissent difficilement sur son masque impassible. Elle préfère ne pas s’attacher aux gens et se contente souvent de relations dites de surface. Une superficialité sociale qui ne l’empêche pas de rire, de plaisanter ou de dialoguer cependant. Mais dès que la conversation prendra un tour sérieux, la jeune femme tentera de se désengager et d’ériger des barrières. Ayant perdu trop d’êtres chers elle a en effet peur que le schéma se reproduise. D’un naturel cynique et pessimiste, bien que la demoiselle clamerait haut et fort être réaliste du fait de son passé douloureux. Amère dans ses expériences, elle peut paraître aigrie envers les personnes qui ont eu une bien meilleure vie qu'elle. Elle n'hésite pas à sermonner les individus de la sorte avec des répliques cinglantes.

L'aveugle est de nature rancunière, voire revancharde. Quiconque lui fait du tort, quelle que soit la raison en prendra pour son grade. En effet, la Nukenin déteste grandement les personnes causant du tort à autrui et est donc, par voie de conséquence d'une attitude parfois chevaleresque. Elle se complaît en effet à aider la veuve et l'orphelin, souvent avec la virtuosité de son ninjutsu. En ce qui concerne les nouvelles rencontres, deux cas de figure sont exploitables. Tout d'abord, elle agit de manière courtoise et polie, civilisée et cultivée. Si la personne en face d'elle est intéressante et selon ses canons de jugement, bien elle prendrait grand plaisir à se lier avec. Si c'est le contraire, elle se contenterait de disparaitre et alors l'individu en question n'entendra plus jamais parler de l'ex-iwa-jin. Comme dit plus haut, d'attitude chevaleresque elle n'est pas non plus blanche comme la neige. Il arrive parfois que la fin justifie les moyens et qu'elle se mette à commettre des crimes, voir des meurtres. Ceci uniquement dans un contrat. Étant effectivement une professionnelle avant tout, elle tente de sauvegarder le plus de vie humaine, mais cela ne la gêne guère d'en saper une ou deux si nécessaire.

Légèrement arrogante, elle n'a pas non plus la tête pleine d'eau. Même si elle est confiante dans ses capacités au combat, elle ne suit pas sotte non plus. Analysant toujours froidement la situation, elle se contente d'observer et de mettre les données à plat. D'ailleurs, cela se reflète également dans son style de combat qui est scindé en deux grandes parties. Tout d'abord, elle observe l'adversaire et ses réactions avec une tactique de guérilla classique. Une analyse de ses points forts, ses points faibles et son niveau général. Puis, une fois le round d’observation passé, elle passe à l'offensive en faisant tout ce qui est en mon pouvoir pour la victoire. Elle aime d'ailleurs également provoquer ses adversaires, mais attention. Pas de manière bête et méchante, en fait, cela lui permet de voir leur réaction et c'est ainsi plus simple pour voir directement quel genre de personne se cache sous cette carapace humaine.

D'une nature fière, la kunoichi n'aime pas qu'on lui fasse remarquer son handicape. Oui, elle est aveugle, et alors . Ce n'est pas pour ça qu'elle se laissera border par les autres. Elle veut toujours se débrouiller toute seule et n'accepte guère l'aide des autres, sauf cas exceptionnel. Pour elle, sa cécité n'est en aucun cas une faiblesse. Au contraire, elle est fière de vivre avec et de s'en sortir très bien. Et puis, cela lui est aussi profitable. Il est plus simple comme ça de duper l'ennemi en feignant d'être une créature sans défenses et faible. Pour l'instant d'après leur enfoncer un kunai dans la gorge. Charmant n'est-ce pas .

Aimant la musique, il n'est pas rare de la croiser assise sur un rocher, sa flute dans son bec. Elle aime particulièrement les sonorités gaies et légères, faisaient penser au roucoulement d'un oiseau quelconque. En effet, elle aime particulièrement les oiseaux, ces fiers rapaces capables de voler haut dans le ciel et libre comme l'air. Paradoxalement, l'idée de voler lui donne le mal de l'air, elle est très bien sur la terre ferme.


▷ histoire.



Je naquis dans la ville là plus au sud de kawa no uni. C'était pendant l'hiver, un rude hiver. Très rude. Ce jour-là, une tempête de neige de catégorie quatre s'était manifestée dans tout le pays. Autant dire que c'était le branle-bas de combat cette journée-là. Les hommes tentaient tout ce qu'ils pouvaient pour endiguer Mère Nature. Mais cela ne servait à rien. La tempête furieuse et silencieuse détruisait une bonne partie des infrastructures humaines. Comme si elle s'amusait des efforts que la race humaine exprimait afin de se protéger. Mais nous y reviendront plus tard voulez-vous ?

Donc, ma mère, une noble locale avait été prise dans ce déluge de la nature. Enceinte et ayant enfin ses contractions, elle se battait. Non pas pour elle, mais pour l'enfant qui allait naître. Ayant réussi à se cacher dans une grotte avec son mari, elle espérait fortement que l’enfant survivrait, car elle n'était pas sotte. Dans son état, le climat très violent avait fait son office. Il sapait ses résistances, la forçant parfois à cracher du sang tandis qu'elle se débattait pour que son enfant sorte. La souffrance. C'était la seule chose qu'elle était capable de sentir en ce moment. En fait, ce n'est pas tout à fait vrai, il faut l'avouer. Il y avait aussi une once d'espoir, pour son marmot qui allait vivre. Elle priait Dieu de la laisser vivre le temps que l'enfant naisse.

Mais ses prières étaient comme fétus de paille face au divin. Alors qu'enfin, l'enfant naissait, une hémorragie interne déchira son estomac. Si elle avait arrêté de pousser, elle aurait survécu. Alors que le sang coulait à flots sur le visage de l'enfant, soit là moi, elle continuait. Pourquoi ? C'était simple, des jumeaux. Elle accouchait des jumeaux, et donc elle combattait. Elle espérait ainsi que le second enfant puisse lui aussi vivre. Lamentable, quelle ignorante. Elle aurait dû savoir que c'était inutile. La seule chose qu'elle réussit à faire de cette manière, c'est mourir. Elle était morte, ainsi que le second enfant qui s'était étranglé avec son cordon ombilical par les efforts de notre mère pour hâter sa sortie. Si elle n'avait rien fait de la sorte, sans doute mon défunt frère aurait vécu, lui aussi. Pour cela, je déteste sa mère. Une idiote incapable de raisonner correctement. Son père pleurait, il avait beaucoup pleurer tandis qu'il nettoyait mon corps de tout le sang maternel coller sur ma peau de nourrisson.

Il faut maintenant parler de l'après. Que s'était-il donc passer après ma naissance ? Strictement rien. Je ne pouvais jamais sortir de la maison. Soit il faisait trop chaud, soit trop froid. Non, je ne pouvais pas sortir car il y avait de l'agitation en ville. Non, je n'allais pas à l'école car l'enseignement scolaire était soi-disant défectueux. Mon père avait mille et un prétextes pour m'empêcher de connaitre le monde extérieur. Les rares fois où je sortais, c'est quand père était de sortie et que, sans surveillance, j'en profitais pour m'aérer. Mais même comme ça, je ne me sentais pas libre. J'avais toujours aussi peur que mon géniteur ne me trouve. Car en effet, une fois, il m'avait trouvé dehors. Je me souviens encore de son visage, de la colère qu'il exprimait. Une rage sans nom l'avait envahi, et il m'avait battue. Battue sans retenue, me traitant comme un pauvre sac de sable. Je sentais chacun de ses coups m’enliser un peu plus dans la souffrance. Mon pouls s'accélérait, ma respiration se saccadait. Il tapait avec violence, en criant, jusqu'à avoir vidé tout son soûl.

Ce jour-là, j'avais véritablement compris le sens des mots "peur" et "souffrance". J’abhorrais l'être qui m'avait donné naissance. Je ne voulais qu'une chose : partir. Partir loin d'ici. Mais il fallait que je prépare un plan d'évasion. Car en effet, la sécurité autour de la maison s'était encore renforcée. Mon père avait finalement trouvé un emploi à la maison, ce qui fait qu'il était quasiment là vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Les fenêtres avaient désormais des barreaux devant pour éviter que je ne m'échappe par là. Quant à la porte d'entrée, il l’a fermé constamment à triple tour. De telle sorte que je n'avais aucun moyen de m'en sortir. Et pourtant, il fallait que je m’enfuie, par tous les moyens possibles. J'ai alors pris une importante décision, mon atout, ce serait un crayon. Oui, un banal et simple crayon. La seule chose qu'il fallait maintenant régler, c'était le timing de l'offensive. J'attendais donc l'ouverture aux aguets. Mais elle ne vint pas, pendant de longs mois, j’observais pour atteindre la faille qui me permettrait de m'enfuir.

C'est pendant cette très longue phase d'observation que j’acquis un certain talent pour l'observation. Talent qui me sauvera d'ailleurs la vie plusieurs fois pendant mes futures missions. Finalement, l'occasion rêvée se fit entrevoir la veille de Noël. Mon père avait bu. Beaucoup bu, plus que le raisonnable en tout cas. Et c'est ce que j'attendais. Sortant alors mon crayon de ma manche avec une adresse non feinte, je fis un mouvement vers son visage. Il comprit alors et tenta de répliquer, trop tard fort heureusement. La mine en charbon se planta lentement et intimement dans son orbite droit. Un flot léger de liquide rouge caressa alors ma joue, en même temps que l'odeur du sang emplissait mes narines. Et pourtant, je continuais d'enfoncer l'arme au maximum, on n'était jamais trop prudent. Jugeant que cela faisait assez, je laissais sans état d'âme mon père sur place alors qu'il hurlait à la mort. Je sortis alors simplement du village.

Maintenant, du haut de mes dix ans il fallait que je trouve quelque chose pour vivre. Une gamine comme moi allait avoir du mal à vivre si elle ne faisait rien. Au début, je commençais à voler de manière discrète afin de subvenir ns primaires m'habitant qui était la faim. Mais je n'avais pas le choix. Pendant quelques semaines sen tout cas, je réussis à vivre comme ça, mais ça ne pouvait pas durer. En effet, un jour je me fis prendre par un homme, la quarantaine facilement entamée. J'avais tenté de subtiliser un fruit sur son étalage, sans succès. Pire encore, il m'avait trainé dans un coin sombre afin de me donner une correction. Je compris alors à son visage pervers ce qu'il comptait faire. Il allait me violer, prendre ma féminité de force. Je me débattais mais évidemment, je n'étais pas assez forte. Finissant par m'enlever mon haut, il prit plaisir à caresser et lécher ma poitrine. Je voulais que ça s'arrête, qu'il me laisse tranquille. Chacun de ses gestes, chacun de ses mots me donnait envie de vomir. Alors qu'il allait caresser mon sanctuaire le plus secret, il tomba d'un seul coup, mort. Que s'était-il passé ?

Un garçon, de mon âge environ. Il tenait à la main un grand bâton de bois avec du sang dessus. J'ai compris qu'il m'avait sauvé la vie. Il avait des cheveux rouges et semblait amical, tant mieux. Je pris alors la main qu'il me tendait, y voyant une échappatoire vers un monde meilleur. C'est à partir de ce moment-là que ma vie prit un nouveau tournant. J'avais fait la connaissance de plusieurs autres enfants de la rue, comme moi. Nous étions une bande soudée que rien ni personne ne pouvait séparer. Oui, je le croyais. Mais ce ne fut pas le cas, pourquoi ? Comment ? Tout simplement par la plus équitable et la plus horrible des morts ; une épidémie. Une épidémie grave avait frappé le pays de la rivière. Les symptômes étaient répugnants d'ailleurs. Tout d'abord, une toux violente prenait la victime, puis elle prenait un teint blanchâtre. Enfin, elle finissait par vomir avant de cracher du sang jusqu'à ce que mort s'ensuive. La plupart de mes amis sont morts, il ne restait plus que moi et le garçon aux cheveux rouges. Désormais âgé de quatorze ans, il fallait que l'on trouve un travail. Après tout, nous ne pouvions vivre indéfiniment du vol à l'étalage.

Nous avons alors choisi la même voie, sans même nous consulter. Combattre, c'était ça notre choix. Respecter un code d'honneur, suivre la voie du shinbobi. Nous avons dès lors rejoint les rangs des apprentis ninjas. Il était dans la classe cinq, moi dans la première. Un entraînement aussi spartiate qu'efficace fit alors une entrée fracassante dans notre quotidien. Une discipline de fer parsemait désormais notre existence. Les chefs ordonnaient, les soldats obéissaient. Combattre pour les autres, abandonné tout sentiment individualiste pour un idéal : la paix. C'était ça, la fierté d'un soldat. C'était la première chose que l'on nous inculquait, dans les rangs de l'armée. Pour l'apprentissage, nous avions différents cours, cela va de soi. Tout d'abord, l'art du ninshu, c'est une évidence. Ce noble art prenait facilement le tiers de notre emploi du temps. On avait également des cours de diplomatie, de politique et de culture générale. Un soldat sot est un soldat mort sur le champ de bataille. La partie théorique était donc tout aussi importante que la pratique. D'ailleurs, je me révélais être relativement douée en matière de stratégie militaire.

De plus, pour ceux qui le souhaitaient, des cours optionnels étaient disponibles. D'ailleurs, c'est pendant cette période qu'une sorte de "miracle" s'était déroulé. Un entraînement de survie, aux abords du pays. Nous devions survivre durement et sans aide extérieure pendant une semaine. Malheureusement, tout ne se déroula pas comme prévu. Une attaque, une bande de Nukenin. La souffrance, la mort et la peur. Nous nous défendions comme nous pouvions, mais nous ne pouvions pas grand-chose. Nous n'étions que des enfants après tout. De l'acide sur mon visage, une douleur sans nom. Le genre de douleur qui se gravait au fer rouge dans notre esprit. Vengeance. Vengeance, vengeance ! C'est ce qui m'animait désormais, et ce qui me permit de survivre. Instinctivement, comme si je l'avais toujours faite, j’exécutais une technique. Une technique toute particulière. La terre autour de moi se transformait, non, elle extrayait quelque chose. Comme si de fines particules de métaux m'obéissaient. Un Kekkei Genkei, un don héréditaire. Très intéressant. Je pouvais donc ainsi contrôler les champs magnétiques, à l'instar du Sandaime Kazekage de Suna. Il va sans dire qu'un tel pouvoir pouvait aisément apeurer des adversaires. Surtout des petits mercenaires sans talents comme eux. Avec ce simple tour, j'avait réussit à les mettre en déroute.

C'est ce qui nous sauva, moi et le reste de mes compagnons. Mais non sans mal. J'avais perdu quelque chose de très précieux, la vue. Je ne pouvais plus voir désormais. Mais je n'abandonnais pas. Si les débuts étaient compliqués, peu à peu je m'y habituais. J'apprenais à utiliser d'autre sens que la vue. Finalement, et réussit à développer au bout de moult mois d'acharnement une technique sensorielle très particulière, utilisant le Doton. Résultat, je pouvais reprendre du service. Parallèlement, un entraînement dense autour de la pratique de Jiton commença. Car après tout, maîtriser un Don Héréditaire n'était pas chose aisée. Entre utiliser et contrôler, la différence était comme le ciel et la terre. Il était particulièrement complexe d'extraire les fines particules de métaux environnants au début. Mais plus le temps passait, plus je devenais habile. Sans pour autant égaler feu Sandaime.

Durant notre entrée dans l'âge adulte, nous avons eu le bonheur de faire partie de la même équipe, mon ami aux cheveux rouges et moi. De fait, nous restions constamment ensemble, pour notre plus grand bonheur. Mais quelque chose changeait dans notre comportement. Nous étions adultes désormais, et nous avions évolué mentalement. Comme vous vous en doutez, nous sommes finalement tombés amoureux l'un de l'autre. La vérité nous avait traversés de part en part, a la vitesse du son, comme un tir de Railgun. Et finalement, pendant une mission, la nuit dans notre auberge, nous nous sommes offerts l'un à l'autre. C'était notre première et dernière fois. Car la fatalité fit son œuvre. Notre mission étant couronné de succès, un daimyô entendit parler de nous. Et plus particulièrement de mon amant. Il voulait le recruter pour sa garde personnelle. Le refus qu'il subit l'irrita au-delà du raisonnable. Usant finalement de ses pouvoirs politiques, il accusa mon préféré de traîtrise et tentative de meurtre. Bannis des forces armées, ce n'était pas tout. Non, le reste était bien pire. L'on me soupçonnait de complicité du fait de notre relation. Cependant, on me donnait une chance de me racheter : apporter sa tête. Je devais donc le tuer.

Bien évidemment, il en était hors de question. J'ai préféré me rebeller et combattre avec mon partenaire. Une troupe de ninja nous avait tendu une embuscade pendant notre cavale. Une dizaine de combattants, parmi eux il y en avait certains avec qui nous avions travaillé ensemble. D'autres que nous ne connaissaient pas. Mais dans tous les cas, nous avons étés trahis. Perdant notre foi envers le pays de la rivière, nous avons combattu toute la nuit durant. En parfaite harmonie, nos techniques ne firent qu'un pendant ce combat. Ensemble, nous étions plus fort que tout. Enfin, c'est ce que je croyais. Car il n'en était rien. Une nouvelle patrouille arrivait, il fallait désormais faire un choix. Nous avions parfaitement compris ce qui allait se passer. L'un de nous allait faire diversion pour que l'autre vive. Oui, c'était très cliché. Et pour faire plus cliché, je le sentis dans son attitude. Je devais partir. M'enfuir, car sinon, il mourra en vain. Je n'avais pas le choix, mais j'allais d'abord faire un dernier geste envers mon amour. Une dernière technique. Une technique du répertoire Jiton que j'avais longuement élaboré, utilisant les dernières ressources de chakra qui me restaient. Je réussit à en mettre quelques uns hors service avant de partir. Et tandis qu'il retenait du mieux possible les ennemis, je fuyais. Encore et encore, dans le seul but de vivre. Pour lui, pour nous. Sinon, son sacrifice serait vain.

▷ que pense votre personnage de tout ce qu'il se passe actuellement ?


Tabler ce que pense notre amie est complexe. Cela revient à prendre en compte tout un tas de paramètres différents les uns des autres. La politique, les évènements mais aussi les personnes différentes.

Ce qu'elle veut actuellement, c'est se venger. Se venger du pays pourri dans lequel elle est née. Trancher le filin de vie du daimyô, réduire à néant son village natal qui l'a privé du bonheur qu'elle avait. Mais elle n'est pas assez forte, tout du moins seule, elle n'y arrivera pas. Il lui faut des compagnons de valeur. C'est pour ça qu'elle cherche un groupe de déserteur fort à rallier. Le met de choix serait bien évidemment l'organisation criminelle Akatsuki. Au pire, il existe bien d'autres groupes de criminels, même s'ils ne sont pas aussi doués que la lune rouge.

Pour ce qui est du reste, disons que ça ne l'intéresse pas plus que ça. Il est évident qu'elle ne va pas aller n'importe où, sachant que les villages ninjas sont prohibés pour le moment. Elle serait bien sotte pour croire y aller sans retenue ni gêne.



Dernière édition par Nanahara Chiami le Mer 20 Nov - 13:44, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: The Blind Kunoichi [Terminée]   The Blind Kunoichi [Terminée] EmptySam 16 Nov - 21:55

Bienvenue !
Bonne chance pour ta fiche =)
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MessageSujet: Re: The Blind Kunoichi [Terminée]   The Blind Kunoichi [Terminée] EmptyDim 17 Nov - 19:58

C'est terminé. Si la présentation ne convient pas pour le rang visé, je veut bien faire un RP de test.
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Meï Terumi
Meï Terumi
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MessageSujet: Re: The Blind Kunoichi [Terminée]   The Blind Kunoichi [Terminée] EmptyMar 19 Nov - 21:08

Bienvenue,

J'ai achevé la lecture de ta fiche et celle-ci s'est avérée bien agréable à lire, avec de rares défauts mettant ainsi en valeur une véritable qualité d'expression ! L'usage du point de vue interne est très bien manié et tu as su retranscrire avec excellence la psychologie du personnage au fil de son évolution, dans l'histoire. Je ne te cache pas que cette dernière m'a rappelée un peu celle de Konan Nagato et Yahiko mais c'est tout aussi plaisant. ^^
Au niveau des descriptions, nous avons quelque chose de suffisamment complet et toujours bien écrit. Je n'ai donc rien à dire là-dessus.

Je tiens néanmoins à te prévenir que le Shoton ne pourra pas t'être attribué. En effet, cela n'a peut être pas été indiqué (un oubli, mes excuses), mais un membre du staff (Kaya) l'a plus ou moins réservé pour son propre personnage. Toutefois, s'il t'est vraiment nécessaire de l'obtenir, je t'invite à négocier cela avec elle. Dans ce cas-là, il faudra vraiment détailler l'éveil de ce Kekkeï dans ton histoire puisqu'on a peu d'informations là-dessus sur ta fiche. C'est le seul point négatif que je relève.

Le rang A t'est accessible, selon moi. En attente de ta réponse et d'un second avis par la suite.
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MessageSujet: Re: The Blind Kunoichi [Terminée]   The Blind Kunoichi [Terminée] EmptyMer 20 Nov - 13:44

C'est fait ! J'ai remplacé le Shoton par le Jiton !
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Utakata
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MessageSujet: Re: The Blind Kunoichi [Terminée]   The Blind Kunoichi [Terminée] EmptyMer 20 Nov - 14:11

Re-Welcome.

Je n'ai rien à dire spécialement sur ta présentation dont le lecture est fluide est peu interrompue.
L'histoire quant à elle nous apprend assez de choses sur ton personnage - les points positifs relevés sont les même que Meï - et j'ai pris un malin plaisir à relire certains passages.

Tu es officiellement la dernière nukenin à rejoindre le groupe que nous fermons désormais.

Tu peux aller faire ta ft Wink
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MessageSujet: Re: The Blind Kunoichi [Terminée]   The Blind Kunoichi [Terminée] Empty

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