Je suis un dieu ! Autant vous le dire dés le début. Mon caractère est parfait, les gens qui me critiquent en disant que je suis prétentieux et arrogant ne comprennent rien à la vie, inclinez-vous devant ma grandeur et taisez-vous, si je ne vous tue pas avant ce stupide interrogatoire vous pourrez remercier dieu... Bah ! Je suis dieu. Je vous averti déjà, je ne comprends pas cette notion d'ami, non, pour moi, toutes les personnes autre que moi ne sont que des pions, je ne supporte pas les gens qui s'attachent à quelqu'un, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Je suis comme ça. Je serais capable de sacrifier un allié qui me serait d'aucune utilité sans aucune hésitation si c'est pour m'approcher de mon objectif. Mes ennemis tremblent quand ils entendent mes pas, mes ennemis pleurent de joies quand ils arrivent à s'échapper de mes griffes (Juste pour quelques secondes bien sûr), mais mes ennemis pleurent et se défèquent dessus quand ils voient leur mort s'approcher d'eux. Vous l'aurez compris, je ne suis pas le genre de type à être sympathique, avec moi, soit tu me sers, soit tu crèves comme le déchet que tu es. Certains pensent que je me méfie de tout, non, je pourrais m'avancer en plein milieu du champ de bataille sans aucune protection parce que je sais que je ne mourrais pas, je suis l'incarnation de la perfection et on ne tue pas la perfection. Là où les gens ont raison, c'est que je suis impitoyable et calculateur, chaque mouvement est prévu des heures à l'avance, j'observe mes cibles et je décide de leur sort au moment où je comprends leur caractère.



Quand je combats, je ne crains absolument rien, les mains dans les poches ou les bras croisés, mon regard est provocateur et mon sourire traduit bien ma confiance dans ma future victoire. L'ennemi n'est qu'un microbe pour moi, un insecte qu'il faut absolument écraser avant qu'il se répande. Je ne suis jamais en difficulté mais... les rares fois où je trébuche, je dois avouer que je me mets soudainement à m'énerver, c'est comme ça, même un dieu ne peut pas vraiment rester calme dans toutes les situations. J'ai l'habitude de parcourir les champs de bataille, la vue du sang, ce n'est pas ça qui me choque, non, j'adore voir cette couleur rouge. On dit que je suis plutôt bon pour me faire discret, mais je n'aime pas du tout ça, ce que je préfère, c'est marcher devant mon ennemi en lui faisant comprendre qu'il est fini, non, rester dans un coin à guetter comme une souris le moindre geste de mon adversaire, c'est bon pour les faibles : les vrais, eux, humilient leurs opposants devant toute la place publique. Les nindos... quelles choses dénuées d'intérêt, je n'ai pas vraiment de but dans la vie vu que j'ai déjà tout atteint malgré mon âge plutôt jeune ! Plus sérieusement, ce que je veux moi, c'est découvrir tout de la vie, que ça soit nourriture, boisson ou bien encore femme et technique. Le seul truc positif dans le but de certains ninja, c'est le moment où tu supprimes tout espoir à ces derniers concernant leur rêve : il n'y a rien de plus beau que de voir son pire ennemi réaliser qu'il n'a rien pu faire de sa triste vie.



Bon c'est bon j'en ai marre ! Finissons-en vite voulez-vous ?! Je n'ai pas vraiment de peur, ma seule vraie peur étant de mourir (De vieillesse bien sûr) avant de tout voir de ce monde. Comme dit un peu avant, je suis peut-être calculateur, mais j'ai ce qu'on peut appeler de l'honneur, jamais, j'ai bien dit jamais, je ne bafouerais un accord avec un individu. Je suis fidèle, une fois que je travaille pour quelqu'un, ne comptez pas sûr moi pour trahir mon associé (S'il m'est encore utile bien évidement), au contraire, je prendrais ça pour une insulte et je vous tuerais à la seconde suivante. Je ne supporte pas qu'on désigne un autre dieu en ma présence, je suis le seul et unique dieu qui dirige ce monde, la preuve : si je meurs le monde n'existe plus, est-ce suffisant ? J'avoue que je suis un petit peu arrogant parfois, mais est-ce vraiment exagéré ? Je veux dire, il n'y a qu'à voir mon parcours pour voir que je suis une exception dans ce monde pourri, je suis l'étoile qui brille dans ce monde si sombre et si dénué de sens. Ma froideur en fait trembler plus d'un, le monde me connait comme un homme complètement cinglé qui pourrait raser un village sans même hésiter un seul instant... quoi que ce n'est pas vraiment ça, je ne tuerais pas les femmes du village, je les prendrais surtout dans mon Harem et si elles ne veulent pas, Bye bye, pas besoin de bons à rien. N'ai-je vraiment pas le droit de prendre du plaisir à ce que je fais ? N'est-ce pas amusant de torturer un ninja trop confiant en ses capacités ? N'est-ce pas amusant de capturer des villageois pour les afficher comme des trophées, suis-je pire que des dirigeants de village qui n'hésitent même pas une seule seconde pour déclencher des guerres ? Ne me blâmez pas, après tout, je suis le plus crédible à effectuer ces «Horreurs»... oui, puisque je suis Dieu !

Je suis magnifique ! Je vous le dis d'avance, femmes, ne cherchez pas un autre homme puisque j'incarne aussi la perfection physique. Avez-vous vu un homme aussi beau que moi ? Je réponds à votre place : Non. Ma chevelure blonde fait chavirer le cœur de beaucoup de dames, mais ce n'est pas tout, il suffit de quelques secondes pour que vous appréciez, non, que dis-je, pour que vous fantasmiez sur mes yeux ardents. Oui vous n'avez pas rêvés, j'ai bien les yeux rouges, non pas que je possède une quelconque pupille, mais je tiens ce trait de ma mère. Mon visage est fin, je n'ai aucune cicatrice qui pourrait défigurer ce visage aussi beau. Vous l'aurez compris, mon visage est parfait. J'ai une taille plutôt raisonnable, faisant dans les 1 mètre 80 j'ai une musculature assez appréciable, même si je ne suis pas un monstre Bodybuildeur, on va dire que j'ai tout ce qu'il faut là où il faut. J'ai un teint assez pâle, non pas que je me cache dans une grotte ou que j'ai une maladie de la peau, mais ça aussi je le tiens de mes parents, disons que c'est un trait qui se partage de génération en génération. Je pense avoir fait un bon résumé de ma forme physique, je suis un homme élégant, classe, bref, je suis un jolie garçon comme on pourrait le dire, malgré ma petite belle gueule, il ne faut pas s'arrêter aux apparences, dans un combat je suis un vrai tigre qui n'hésite pas une seule seconde à mettre sa vie en jeu, mais comme personne ne m'arrive à la cheville, je ne peux pas vous garantir qu'un homme arrive un jour à me blesser gravement... le monde n'est rempli que de microbe de toute façon.


Je m'habille d'une manière tout aussi élégante, quand je suis dans la rue, j'aborde une veste blanche avec de la fourrure, mon pantalon est tout aussi classe. Le plus intéressant reste ma tenue de combat, me revêtant souvent d'une grosse armure dorée j'arrive cependant à me déplacer aisément avec puisqu'elle n'est pas faite pour me défendre mais essentiellement pour vanter mes mérites. Je veux que tout le monde me voit sur le champ de bataille, quand je me bats, il est hors de question que quelqu'un passe à coter sans m'apercevoir. Je dois être le seul à briller lors de mes affrontements et celui qui mettra ça en doute se verra tout de suite torturé puis achevé. En ce qui concerne mes mouvements sur un terrain, sans me vanter, je peux vous dire que je suis quelqu'un d'assez rapide, en tant que Ninja, il est important de pouvoir se mouvoir sans que l'adversaire devine votre prochain mouvement. J'adore me confronter aux adversaires au corps à corps, c'est un petit jeu d'écraser à mains nues mes adversaires, même si ce n'est pas forcement ma spécialité de combats, c'est tellement jouissif qu'au final on s'en fiche. Quand j'affronte quelqu'un, j'ai toujours un sourire qui mélange la provocation, mais aussi l'excitation, quand je me trouve dans une situation périlleuse, je ne peux pas m'empêcher de trembler, c'est tellement stimulant de se dire qu'il y a un ennemi qui en vaut la peine.


En ville, c'est une tout autre histoire. Je marche avec une fierté non-dissimulée, quand je marche dans la foule, j'essaye à tout prix d'éviter le contact, je ne voudrais pas qu'un misérable insecte puisse me toucher. En ce qui concerne ma réserve de Chakra, je suis plutôt fière, disons que j'ai un bon potentiel dans l'art des Ninja, après tout, je ne suis pas le terrible Kitoku pour rien. Mon endurance est tout aussi remarquable, j'aime profiter des combats, donc je pense qu'il est normal à ce que ça dure pas mal de temps. En bref, je suis le guerrier suprême, je suis à la fois endurant et puissant, que ça soit dans la rue ou dans une arène, je ne peux m'empêcher de vouloir briller, de vouloir ? Non, de toute façon, que je le veuille ou non, je brillerais sans rien faire grâce à ma jolie petite bouille. Comment se fait-il qu'un seul individu puisse réunir beauté, froideur et puissance ? Quand je vois certains déchets ne servir que de sacrifice pendant les batailles, ça me fait de la peine d'être aussi parfait, mais que voulez-vous, le monde est injuste, je peux bien le reconnaître. Bref, maintenant que j'ai répondu à toutes vos attentes, puis-je vous tuer ? Quoi ?!! Comment ça il reste quelque chose d'autre ?! Que vous êtes blasant... je vous ferais souffrir rien que pour ça.

Existe-t-il un homme pouvant me surpasser ? Existe-t-il un homme pouvant me contester ? Non, bande de microbes, vous ne pouvez m'égaler. Il fut une époque où un groupe nomade se déplaçai de pays en pays. Ce groupe était dirigé par une femme brillante : elle était belle, réservée et pourtant si craquante. De nombreux hommes se battirent pour un simple regard venant d'elle, mais à force de gagner des batailles et de sauver le groupe de quelques bandits sans réelles ambitions, un homme parvint à la séduire. Ils vécurent une vie heureuse, s'attirant malgré ça la jalousie de nombreux insectes sans aucune importance. Le groupe finit par s'installer dans un coin paumé, créant un espèce de campement primitif, je ne pourrais même pas qualifier ce lieu de village, vu la taille du patelin, ça serait une honte de faire cette comparaison. Après plusieurs années, le couple fort de la tribu eut un enfant, l'homme pris la parole d'un ton officiel pour nommer la petite créature qui venait de sortir du ventre de la jolie mère : «Kitoku» c'est ainsi qu'un légendaire shinobi fut créé. N'est-ce pas ironique, qu'un petit nourrisson qui semblait si fragile, se transformera finalement en un tueur impitoyable ?  La vie au camp était agréable, mon père était un homme dur, mais terriblement débile, ma mère, elle, était douce, mais très manipulatrice, il ne suffisait que de quelques phrases pour faire tourner la tête de ce père idiot. Je suppose qu'en tant que ninja, j'aurais dû prendre exemple sur mon père, mais je le trouvais ridicule, il ne m'inspirait que la pitié, s'il n'était pas mon père, je l'aurais déjà tué depuis ma naissance, mais je lui devais bien d'être l'imbécile qui me servit à voir le jour. Ma mère était une source d'inspiration pour moi, je la trouvais fantastique, en plus d'être calme et gentille, elle cachait en elle un certain vice, sans aucune explication, elle était capable de faire exécuter un serviteur trop mou, ou de faire souffrir physiquement ou moralement, une femme de la tribu qui commençait à devenir trop belle. Mon abruti de père m'apprenait l'art de combattre, alors que ma mère était bien plus subtile, elle m'apprenait la nature humaine, m'enseignant les multiples façons de manipuler quelqu'un. Comme dit précédemment, Ma mère m'éduqua, me montrant le rôle d'un chef dans une société, je la trouvais beaucoup trop douce avec eux, certains l'auraient trouvé froide et calculatrice, mais pour un type comme moi elle était bien gentille. Ces moutons... ces moutons pathétiques, ils n'avaient aucune ambition à part servir leur chef, j'avais tant envie de les secouer, il était impossible pour moi de voir des gens embrigadés dans une cause. Elle m'apprit les «ficelles du métier», mais il y avait un décalage entre tout ce qui concernait l'humanité et ma mentalité, ma mère ressentait un sentiment de peur (La peur de voir son fils s'écarter du chemin), mais aussi de fascination et une pointe de nostalgie, en effet, elle voyait en moi une de ses propres facettes, étais-je l'incarnation du mal qu'elle cachait en elle ? Nous regardions souvent l'horizon, lors de ces moments de pauses, elle s'amusait à me poser des questions, «qu'aurais-tu fais dans ce genre de situation ?» «Que penses-tu de cela ?», mes réponses étaient froides, sans aucune hésitation et emplies de mauvaises ondes, quant à ma mère, elle était premièrement surprise de mes paroles, elle ne semblait pas effrayé, mais plus en pleine réflexion, histoire de voir comment je pouvais penser de cette manière. Elle plaça en moi toute sa confiance, me désignant comme le prochain chef du groupe (malgré mon jeune âge), j'étais pour elle, le seul à être assez malin pour les diriger. Cependant, elle gardait toujours un oeil sur moi, non pas qu'elle avait peur de mes choix, au contraire, elle admirait ma façon d'agir. Certains diraient que je suis fou, moi, je préfère dire que je suis différent, c'est ce qui fait de moi un dieu après tout. Pour ce qui est de mon père, je ne vous ai pas vraiment parlé de mes relations avec lui, tout d'abord, il faut savoir que ce n'était qu'un abruti ne sachant pas écrire ou construire une phrase correctement. Il voulait faire de moi un guerrier, trouvant que les moments passés avec ma mère me rendait plus faible, mais c'était faux, cela ne pouvait me rendre que plus fort. Je détestais tous ces rites barbares, ce genre de conneries était bien trop vulgaire pour moi, mais une frustration encore plus grande me rongeait, pourquoi un tel homme avait attiré une femme que je considérais comme parfaite ? L'interrogeant de nombreuses fois à ce sujet, elle ne me répondait souvent qu'au final, cette vie lui suffisait amplement, selon elle, c'était un plaisir de vivre avec des gens qui ne pensaient pas à la trahir, pour moi ce n'était qu'un moyen de facilité ainsi qu'une des plus grandes fautes venant de ma mère. Mon père me traitait plutôt bien, mais le lien entre nous deux était assez froid, nous n'avions pas les mêmes centres d'intérêts, pas la même vision de la vision, enfin bref, nous n'étions que reliés par le sang.


Je commençai à rentrer dans la vie adulte à partir de mes 11 ans, toutes les femmes se pavanaient devant moi, la sexualité n'était déjà plus un problème pour moi, j'étais devenu un dieu à leurs yeux, un sourire arrogant se baladait tout le temps sur mon visage, je regardais ce peuple avec un tel dégoût... ils étaient si bête à me supplier de tout et n'importe quoi. En tant que «Dirigeant» (Peut-on vraiment utiliser ce terme quand on parle d'un peuple d'animaux ?) j'étais bien plus cruel que ma mère, sans hésitation, je pouvais demander une exécution publique de quatre ou cinq personnes. Je voulais du spectacle, je voulais voir ces insectes se battre contre des bestioles  dix fois plus puissantes qu'eux. Ma mère, toujours aussi importante à mes yeux, me disait souvent de me calmer d'un ton calme mais glacial : «Kitoku... ne soit pas si violent... un beau jeune homme comme toi ne doit pas paraître irrité.» Elle n'avait pas vraiment tort, pourquoi devrais-je m'abaisser à ça pour des gens comme eux ? Je devais trouver des moyens plus subtils pour m'amuser. Les années passèrent, le garçon précoce devint un homme et un guerrier impitoyable, me confrontant à de nombreux bandits barbares, mon nom résonna dans pas mal de têtes, la tribu, qui était à la base, une mini-communauté, se transforma bien vite en une espèce de secte qui tournait autour d'une même personne : Moi. Accomplissant tous mes désirs, j'avais la réelle impression de pouvoir tout diriger et surtout, tout exaucer, en tant que chef de clan je pouvais résoudre toutes mes pulsions meurtrières ou encore sexuelles, mais un événement non-prévu vint changer toute cette merde. Un beau jour, un homme accouru vers moi, sa seule parole me fit frissonner : «Kitoku-Sama, votre mère... elle est... mourante» l'homme qui prononça cette simple phrase se fit instantanément couper la tête par le lancé magnifique d'une hachette. Je me précipitai vers le lit de ma tendre mère, celle-ci était étendue là, à sourire en attendant que la mort l'emporte, mon père, lui, était en train de pleurer comme l'insecte qu'il était. Elle me regarda avec un air fier, approcha sa main froide de mon visage et me chuchota : «Ma plus grande fierté... ne fait pas... ne fait pas la même erreur que moi... soit sans pitié» et s'éteignit quelques secondes après.




Cette nuit la fut l'une des nuits les plus jouissives de ma vie, elle fut aussi la plus sanglante. Me retournant je pris la première lame qui traversa mon chemin pour égorger le pitoyable père que j'avais du subir le long de ma vie. Le médecin de la tribu fut choqué d'une telle violence, il fallut quelques secondes pour que sa tête se mette à rouler au sol. Une femme, témoin de se massacre, se mit à crier, rameutant alors tous les guerriers de la communauté, j'étais amusé de voir ces mêmes guerriers hésiter à lancer le moindre assaut, ils n'arrêtaient pas de répéter la même phrase : «Maître... pourquoi ?» m'approchant doucement lame à la main, j'en découpai un aisément tout en répondant : «Parce qu'un Dieu...» puis me précipité vers un autre soldat pour continuer ma phrase tout en le découpant lui aussi : «Ne peut pas se résoudre à un peuple primitif» était-ce vraiment le message de ma mère à sa mort ? Je pensais qu'en me disant de ne pas faire la même erreur, elle voulait m'avertir de ne pas m'attacher à des abrutis sauvages, mais était-ce vraiment le bon sens ? Peut-être qu'elle voulait tout simplement me conseiller de ne plus être aussi cruel envers mon peuple ? Bof, un dieu ne se trompe jamais donc j'ai surement du comprendre ce qu'elle voulait dire. Le combat se transforma en massacre, les pauvres hommes étaient effrayés et n'osaient même pas donner de vrais coups, j'avais un immense sourire, cette scène était tellement ironique, moi qui rêvais depuis tout petit de pouvoir massacrer ces ignares, c'était d'une joie immense que j'en exterminai les ¾. Je m'arrêtai au milieu du taudis, m'adressant ainsi aux femmes et aux enfants : « Dieu ne se salira pas les mains pour vous les enfants, partez, survivez, progressez et revenez dans quelques années histoire d'avoir l'espoir de vous venger ! Quant à vous mesdames, vous pourrez encore m'être utiles» Elles n'eurent de toute façon pas le choix, soit elles me suivaient soit elle crevait aujourd'hui. Mon périple commença, marchant vers une destination inconnue je n'avais pas réellement de but, les «otages» que j'avais pris avec moi mourraient les unes après les autres, au bout de quelques mois, il ne me restait qu'une poignée de maigrichonne inutile, mais là aussi, vint un événement que je n'avais pas prévu.



Bien évidemment, je réagis d'une manière plutôt agressive, comment un vieux débris pouvait-il me parler de cette façon ? Lui sautant à la gorge pour lui asséner un coup à la gorge l'homme se transforma comme par magie en un bout de bois, comme par magie ? Non ! C'était la première fois que je voyais du Ninjutsu, le vieil homme réapparut derrière moi, me laissant crier un «Mais... quelle est cette sorcellerie ?!» Il se mit à rire et me répondit avec un coup assez violent qui me transperça au milieu du ventre. Il fallut quelques jours pour que je me réveillai dans un tout autre camp. Je pouvais voir le vieil homme à son bureau, entouré de costauds personnages, il remarqua mon réveil et m'expliqua petit à petit ce qu'il était et ou on était. Son groupe était un groupe terroriste, et eux, n'étaient rien de plus que des ninjas, alors que j'étais impressionné de sa prouesse lors de notre «combat» il me fit comprendre que j'étais moi aussi capable de faire de mêmes après des années d'entraînement, de plus, il paraîtrait que j'avais hérité d'un don spécial venant de ma mère.  J'acceptai de l'aider à la seule condition qu'il m'entraîne à pratiquer cet art, l'homme fut d'accord, il m'apprit des mouvements de combats, effaçant tous les mauvais réflexes que j'avais pu traîner à cause de mon ancien clan barbare. L'entraînement fut dur, l'homme ne me laissait aucun repos, me répétant tout le temps d'un ton si barbant : «Tu crois être un dieu ? Dieu ne devrait pas pouvoir manier le Ninjutsu avec facilité alors ?» je détestais ce genre de paroles blasphématoires, je l'écoutais d'une oreille en me disant qu'un jour, je le déchirerais en mille devant toute son organisation de minables. Le ninjutsu était pour moi quelque chose d'incroyable, ce pouvoir me rapprochait encore plus des dieux, je devais développer cette puissance et devenir quelqu'un de véritablement dévastateur. L'homme ne m'enseigna pas que les principes de cette sorcellerie, il m'apprit aussi le fonctionnement du monde ninja, m'expliquant qu'il y a des rangs, des grades, des légendes parmi les Ninja. On ne peut vraiment dire que toutes ces histoires m'intéressaient, à vrai dire, je m'en fichais un peu des légendes du monde ninja, mais un dieu ne pouvait pas être inculte. Il découvrit en moi une force dont j'ignorais tout, ma nature principale étant le Raiton, l'homme me dit vite que ce n'était pas tout mon potentiel, j'avais un don, qui restait caché pour je ne sais quelle raison que je me devais de débloquer seul. « Cet homme pris finalement la place du père pour moi ! » Hahaha, quelle connerie, ne croyez pas en toutes ces conneries, je lui souriais quand il devait m'apprendre des choses, mais quand je rentrais dans mes appartements, un visage dégouté pouvait pleinement planer sur mon visage, mon regard haineux scrutait toutes les activités de ce groupe pseudo terroriste, bientôt je pourrais me venger... je pourrais me venger de cette humiliation, un dieu ne travaille qu'avec des gens exceptionnels, hors de questions que je partage mes dîners avec des barbares un peu plus évolués. Je devins une sorte de tête forte du groupe, commençant à faire des missions importantes, j'eus finalement une idée assez intéressante.




À  mes 23 ans, j'effectuai un plan que j'avais planifié depuis quelques années. Le vieil homme m'envoya en mission, c'était une requête des plus simples, mais cela m'importait peu. Alors que tout devait bien se passer, il reçut un signal dont seul les membres de son groupe avaient le secret, quand on recevait ce message, c'était que le membre en question était en danger. D'habitude, l'homme froid qui n'était rien d'autre que mon maître, laissait le ninja en question se faire tuer sans intervenir, mais disons qu'il c'était attaché à moi. Il envoya ses meilleurs hommes à ma rescousse, parfait ! Ces ninjas se ruèrent vers la position que j'avais indiquée, je devais être dans un trou paumé, au milieu d'un No man's land, découvrant finalement ma cachette, ils ne pouvaient voir qu'un morceau de papier accroché sur un mur, sur ce papier on ne pouvait voir qu'un seul mot : «Idiots» l'un des hommes trembla de terreur, remarquant l'énorme bêtise qu'ils venaient d'accomplir : «L'en...l'en...l'enfoiré... nous sommes en plein territoire ennemi...» il n'avait pas eu le temps de finir sa phrase qu'une immense explosion ravagea leur position, quelle déception de ne pas avoir vu cette expression de peur et de rage, oui, je n'avais pas pu voir cette scène puisque je n'étais pas près d'eux. Une fois les boulets éliminés, il m'était facile de mettre fin aux jours des mercenaires intermédiaires et débutants, le vieil homme regardait par la fenêtre sans se douter qu'un traitre se cachait parmi eux, l'âge et la confiance qu'il plaçait en moi l'avait surement ramollit. J'arrivai donc derrière son dos, lui chuchotant un simple :  «Yosha la vioc !» quel plaisir de voir son visage effrayé, d'un simple regard il avait déjà compris mes intentions, pensais-tu vraiment que moi, Dieu, pouvait obéir à un clochard comme toi, foutaise. J'avais un sourire froid, ce déchet m'avait été bien utile n'empêche, il m'avait appris à me défendre, il m'avait donné un but pour les mois suivants, ma main traversa son ventre, le laissant agoniser au sol je lui dis : «Vous m'aviez demandé mon but à l'époque... c'est vrai, je suis peut-être une coquille vide, après tout, un insecte tel que vous ne peut pas comprendre les caprices d'un dieu... mais finissons-en, je vous suis reconnaissant pour une chose, vous m'avez rendu plus fort et ce n'est pas finis, vous m'avez aussi indiqué le chemin pour devenir encore plus puissant.» Puis d'un coup sec, je lui écrasai le visage avec le pied. Je marchai dans les décombres, observant mon dernier lieu d'habitation, je me devais de conquérir le monde, non, de reprendre mon monde, mais avant tout ça, je devais apprendre une dernière chose...