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De gros personnages libres, dont: Hidan, Kakashi,A Yotsuki, ou encore Jûgo ! Les villages sont attaqués par de dangereux déserteurs, Iwa est le premier village à avoir pu écarter la menace ! Kiri et Iwa sont de nouveau ouverts ! Konoha accepte deux ninjas inventés ! Les Nukenins inventés sont de nouveau autorisés !


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 Au pays des insectes ► PV Shino ♥

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MessageSujet: Au pays des insectes ► PV Shino ♥   Au pays des insectes ► PV Shino ♥ EmptyMar 20 Aoû - 18:16

Au pays des insectes
Au pays des insectes ► PV Shino ♥ 525708_large
« Avec Shinochou ♥ »


Konoha, pays verdoyant, dont les ninjas portaient le symbole de la feuille. Si ça ne voulait pas dire quelque chose, ça ? Je n'étais jamais partie de Suna, et l'une de mes missions m'ayant amené proche de ses limites, je m'étais décidé à venir voir ce que c'était que fouler l'herbe et avoir autre chose que du sable aux alentours, à perte de regard. Hé bien, c'était déroutant. Les insectes, ici, criaillaient, criquets et sauterelles, grillons, tout cela faisait un bruit dont je n'avais pas l'habitude. Je me mis à marcher, me penchant pour éviter quelques branches ; je ne faisais presque pas de bruit, hormis celui de mon coeur tambourinant dans ma poitrine et celui de ma respiration que j'essayais de camoufler tant bien que mal.

V
êtue de ma tenue de clan - cape blanche ornée de mon symbole, croix noire sur aura rouge - je portais également un débardeur sans bretelles blanc, laissant mon ventre à découvert, couturé d'une cicatrice à la hanche droite ; mon pantalon noir et bouffant s'arrêtait à mes chevilles, mes pieds étaient nus. Ma taille était entourée d'une écharpe de soie grise, qui contrastait avec mon teint pâle. Au moins, ces vêtements étaient amples et à l'aise, pas comme mon brassard de plates en métal, enserrant mon bras de ma paume de main à mon épaule ; véritable arme en elle-même, elle me servait surtout de bouclier. Et puis, cela me donnait un air plus impressionnant. Cela n'était pas rien, quand on mesurait si peu de centimètres que moi. Et dire que j'étais Juniin ... Léger soupir, et je continuais d'avancer. Capuche mise, seul le bas de mon visage, en-dessous de mon nez, était visible, donnant à mon allure une certaine androgynie que j'appréciais. J'avais toujours haï être une fille, étant jeune ; quand on fait partie d'un clan où chaque femme devient médecin et qu'on veut juste devenir forte, c'est plutôt compliqué. C'est pour ça que je m'étais isolée de mon clan, de ma famille ; que je sois une femme forte les impressionnait, mais les mettait aussi mal à l'aise.

J'écartais une branche d'arbre, écoutant le bruissement des feuilles sur mon bras de métal, et m'avançais vers une espèce de lac. Aux alentours, des oiseaux se mirent à pépier, tandis que, m'agenouillant, je me mis à boire l'eau fraîche. La chaleur ici n'était pas la même que dans le désert ; ni sèche ni insidieuse, elle me semblait presque inexistante - et pourtant, je saurais où puiser si j'en avais besoin. J'étais constamment obligée d'abaisser la température de mon corps, car j'avais naturellement un haut degré car mon chakra devait y puiser pour mes techniques de clan. Je bus une autre gorgée, puis m'autorisais un peu de repos. Je marchais depuis le matin, et midi approchait déjà à grands pas. Je portais une sacoche à ma hanche, en cuir sombre, faisant écho à la croix d'argent noirci qui ornait ma cape, la fermant au devant. Je l'ouvris et en sortit une espèce de gâteau pâteux, nourriture de survie, ration de secours que je faisais moi-même. Je n'avais jamais été une grande spécialiste de la cuisine - au grand dam de Mère. C'était plus Goron qui aimait ça, la cuisine ; moi je préférais manger. Encore une différence entre moi et mon frère. Cela me fit repenser à mon jumeau - ce que je ne désirais pas. Je voulais le rayer de ma vie - et pourtant, plus facile à dire qu'à faire, rayer quelqu'un qui était votre complément, la moitié de vous. Je finis de manger, sans faire trop de bruit, assise en tailleur sans aucune féminité. Mon bras sortait de sous ma cape immaculée, laissant entrapercevoir ma peau d'albâtre par endroit. Je repoussais ma capuche, laissant dévaler mes cheveux blancs dans mon dos, attachés en queue-de-cheval haute. Je les aurais attachés plus serrés si j'avais dû courir ou faire une mission ; en tant que promenade, pas besoin de me concentrer et de ne pas avoir de cheveux dans les yeux. Ma frange tombait sur mon oeil gauche, dont la prunelle rouge, comme sa soeur, regardait aux alentours, avec curiosité.

Ce pays était vraiment étrange. Rien à voir avec chez moi. Je fermais les yeux, pour m'ouvrir à ce qui m'entourait. J'entendis des animaux s'enfuir, un peu plus loin ; des oiseaux s'envoler en pépier de façon aigüe. Je me relevais lentement, avec des gestes précautionneux, et grattais ma joue droite, là où ma cicatrice en forme d'étoile faisait peur aux gens, dans un réflexe puéril. Je me raidis soudain, les sens aiguisés, les narines palpitantes. Et je m'exclamais, d'une voix calme, neutre, sans intonation :

Qui est là ?

J'avais ressenti une présence - une présence humaine. Qui que ce soit, je me refusais à être prise par surprise. Je détestais cela, les surprises. Mauvais souvenirs. Je chassais tout cela et me durcit, prête à bondir, à esquiver une menace. Je n'avais jamais été douée pour les contacts sociaux - faire la discussion, rire aux blagues, tout ça c'était Goron qui était doué pour ça. Moi, je ne savais pas rire pour de faux, je ne savais pas faire semblant de m'intéresser aux gens. On m'avait dit, il y a peu, que mon obsession pour ma force et mon élévation au rang de ninja ne devait pas me briser ; je n'en avais pas l'intention. Je cherchais juste à être plus forte - toujours plus forte. Pour prouver aux autres que je n'étais pas une faible femme ; pour montrer que, de mon frère et moi, j'étais la meilleure. J'ouvris mes yeux de braise, et les fixais dans une direction, d'où je sentais émaner la présence, le chakra. Prenant mon air indifférent, me séparant de mes émotions, je me concentrais sur l'instant présent.

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