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De gros personnages libres, dont: Hidan, Kakashi,A Yotsuki, ou encore Jûgo ! Les villages sont attaqués par de dangereux déserteurs, Iwa est le premier village à avoir pu écarter la menace ! Kiri et Iwa sont de nouveau ouverts ! Konoha accepte deux ninjas inventés ! Les Nukenins inventés sont de nouveau autorisés !


LA CÉRÉMONIE DES OSCARS COMMENCERA A 22H CE SOIR !

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 Kuro's here. o/ [END]

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Kuro's here. o/ [END] Vide
MessageSujet: Kuro's here. o/ [END]   Kuro's here. o/ [END] EmptyLun 19 Aoû - 1:51

MISATACHI KURAGARI
•Nom et Prénom : Misatachi Kuragari ; • Age : 32 ans ; • Village : Kiri ; • Grade souhaité : Rang A, Adjoint du Capitaine ANBU si possible (donc ANBU dans tous les cas). ;
Caractère




Misatachi Kuragari… Ou encore Kuro. Mais qui est-il réellement ? Tout le monde vous dira que c’est le dépravé de la société que l’on retrouve un peu partout dans Kiri… mais ces gens qui parlent, là, ils ne sont au courant de rien le concernant, hein. Ils ne savent pas du tout que c’est tout de même l’adjoint du capitaine ANBU du pays de la Brume Sanglante. D’ailleurs, il s’est toujours posé une question quant à cette appellation… Mais nous verrons ça un peu plus tard, en abordant ses différents traits de caractère qui s’avèrent assez… Atypiques pour un ninja de sa trempe. Mais il ne faut pas non plus oublier que ce n’est pas un homme chatouillé, et il est assez… borné dans ses idées. Et oui, ne jamais se fier aux apparences, tout du moins sur certains points pour notre homme. Néanmoins, certains éléments de son passé ont joué et jouent encore beaucoup sur son caractère et sa manière de faire. En effet, il a été SDF une bonne partie de sa vie, ce qui n’a pas arrangé son comportement et ses habitudes, surtout qu’un vieil ermite sabreur le prit sous son aile dans le but de l’aider avant qu’il ne rejoigne Kiri, mais ce n’était pas DU TOUT le modèle à suivre, je peux vous le garantir… Mais heureusement que le Yondaime Kazekage tenta de le remettre dans le droit chemin lors de ces quatre années d’apprentissage. Avant d’approfondir le tout, je vais vous dire quels sont les éléments de sa psyché qui dominent le plus… Alors, cet homme à la longue chevelure noire est avant tout un clochard, ce qui influe forcément sur ses politesses (ou non) directes. Mais il est aussi toxico, alcoolique, schizophrène par moment, pervers, vicieux, nonchalant et classieux. Voilà tout ce que vous avez à savoir en guise de résumé. Maintenant, vous allez voir ce que l’on apprend en développant plus tous ces points cités il y a quelques instants…


  • SDF. Hélas, oui. Le Misatachi est un Sans Domicile Fixe… Bien qu’étant tout de même un ninja de Kiri, ce qui est assez paradoxal, voyez-vous ? Et cela contraste également avec son don héréditaire, ou Kekkei Genkai, qui est tout de même le Gōrudoton, ou encore la maîtrise de l’or… Oui, un homme maîtrisant l’or sous toutes ses formes, et donc qui pourrait fabriquer des lingots d’or éternels, est pauvre et à la rue… C’est quand même le comble du comble, vous ne trouvez pas ? M’enfin, il se sert surtout de son affinité combinée pour pouvoir amadouer certains barmans et autres dealeurs et ainsi s’attirer leurs faveurs pour consommer à l’œil pour une durée indéterminée. Après, cette vie de nomade lui permit de développer quelques capacités naturelles, comme pouvoir se débrouiller seul dans la nature peu importe la situation, le climat ou encore le terrain où il se trouve, même si bon, rien que pouvoir dormir sur une couverture cela ne serait pas de refus. Et, le must du must : un lit. Oui, pouvoir dormir dans un lit. Il pourrait donner tout l’or du monde pour ça, mais… Tout le monde le lui refusait, puisqu’il pouvait en créer à volonté, ou presque.

  • Toxico. Eh oui… Le grand Kuragari (parce que oui, avec son mètre quatre-vingt-dix bien dépassé, il n’était pas petit hein), était un grand toxico depuis sa plus grande jeunesse… Il était plongé dedans lorsqu’il rompit avec le foyer familial, afin de se calmer. Bon, en fait, on le lui avait conseillé et candide comme il était, il fonça piège, tête baissée. Au début, deux petits joints par jour ne lui firent pas de mal, mais au fur et à mesure du temps, il augmenta la cadence et devint rapidement accro, à son plus grand désarroi. Mais bon… Du coup, il était sacrément agressif lorsqu’il ressentait le manque, et lorsqu’il entrait dans cette phase… Ce n’était vraiment pas bon, pas bon du tout. Sauf peut-être en combat, où il renversait sa hargne contre ses adversaires, leur donnant des coups de katanas dévastateurs. Mais une fois qu’il se calmait, c’est-à-dire en remplissant ses poumons de fumée d’herbe, il devenait aussi doux qu’un agneau, bien qu’un peu trop lent par moment, le temps qu’il s’adapte un peu, ce qui était tout à fait normal. Mais bon, il lui en fallait pour se retrouver vraiment très stone, et s’il lui arrivait de l’être, c’était pour endormir ses adversaires. Mais bon, tout ça n’a pas sa place ici, puisque nous parlons de son caractère et non de ses techniques !

  • Alcoolique. Hélas, au même titre que l’herbe, l’alcool s’est incrusté en lui, à un tel point qu’il en est devenu dépendant… Pour moi, il vaut mieux être accro au Konohabis qu’à la picole, parce qu’au moins, cela ne détruisait pas les organes internes à petit feu… Ce qui rendait cette substance très fourbe, très vicieuse, très pernicieuse. M’enfin, autant ses bouteilles pouvaient calmer le calmer, autant elles pouvaient le rendre agressif… Ça dépendait des fois en fait. M’enfin, certains pouvaient croire à une sorte de dédoublement de la personnalité… Surtout quand les liquides qu’il ingurgitait le rendaient mauvais, au tel point qu’il en devenait con. Oui, oui. Très con, même. Il disait vraiment tout ce qu’il pensait, et il ne fallait surtout pas que l’on s’approche de ceux qu’il aimait pour leur faire du mal, parce que sinon… C’en était fini d’eux. Mais bon, heureusement que cela n’arrivait que très rarement, car, en temps normal, le stade maximum qu’il atteignait, c’était celui où il disait juste ce qu’il pensait, sans forcément agresser tout le monde. Mis à part ça, un Kuro sans bouteille, c’était un peu comme, euh… Un village sans Kage, un pays sans Daimyô, vous voyez ce que je veux dire ? Parfait. On ne pouvait le dissocier de sa bouteille ou de son stick, voire même de son fameux chapeau de paille, sous quoi, il risquerait d’entrer dans un tel excès de rage… Qu’il en serait méconnaissable… En effet, ce chapeau était le seul souvenir de sa famille, même si c’était sa faute s’il les avait quitté, mais bon.

  • Schizophrène. Ah ça… Combien de fois on le lui avait fait remarquer… Ça ne se comptait plus sur les doigts de la main, bon Dieu ! En fait, ce fort dédoublement de la personnalité était, à chaque fois, dû soit au manque de drogue dans son sang, ou alors quand il avait vraiment trop touché au saké et donc il devenait vil, méchant, mauvais… Et con. Mais alors vraiment très con, je peux vous le garantir ! Il devenait si abruti qu’il disait vraiment tout ce qu’il pensait, mais il faisait en sorte de blesser psychologiquement la cible de ses attaques verbales… Heureusement que cela n’arrivait que très peu de fois, sinon il n’aurait plus personne avec qui parler au fil du temps… Mais bon, des fois, on avait l’impression qu’il le cherchait vraiment, c’était assez… Comment dire… Puissant. Bon après, y avait les gens compréhensifs qui parvenaient à bien l’analyser, le « petit » Kuro, ce qui était assez dur tout de même… Mais il lui était déjà arrivé de se réveiller un lendemain de fête, sans même se souvenir de ce qu’il s’était passé la veille… Dormant dans le sang, des cadavres à côté de lui. Et ce con, il s’en foutait. Mais complètement. Il en aurait presque rigolé à chaque fois s’il n’avait pas été pris d’une gueule de bois terrible à vouloir se faire rouler sur le crâne par un train…

  • Pervers, vicieux. Oui, notre Misatachi n’était rien d’autre qu’un petit vicieux et un petit pervers par moment. Bien sûr, je vous parle de vicieux dans le domaine de la luxure, hein. Ça se voyait déjà rien que sur son visage. Dès qu’il voyait une fille, il se mettait à sourire comme un abruti, alors si en plus celle-ci avait une poitrine un tant soit peu développée… Alors là on atteignait le visage niais et les joues rouges. Et s’il avait le bonheur – ou au moins la chance – d’avoir une vue directe sur des oreilles naturels nus, bah… C’était l’hémorragie nasale directe… je peux vous dire qu’avec la magnifique Mizukage, il fallait qu’il se retienne… Et je lui souhaite d’ailleurs bien du courage à la Terumi, elle n’avait pas fini d’en baver avec lui… Au même titre que lui d’ailleurs, qui fantasmait mais complètement sur celle-ci. Bon, en même temps, vu son Nindô… Je le cite lui-même, Misatachi Kuragari. « Mon Nindô ? Oh mais c’tout con, tu sais… Réussir à caler Meï dans mon lit afin de lui faire ressentir les biens de ma Nature après un bon petit dîner en tête à tête, romantique et à la belle étoile, profitant de la lueur de la lune, des étoiles et deux petites chandelles. » Et dire qu’avant même de la rencontrer, il n’avait aucune idée de crédo ninja… Bon, il n’y avait pas que ça hein, cela se voyait aussi dans son panel de techniques… Il en avait même appelée une « Meï-sama love », une technique de Gōrudoton. Je ne vous dirai pas là à quoi cela correspond, n’en ayant moi-même aucune idée… Mais tout ça pour vous dire à quel point son fantasme est assez… Impressionnant, oui, faut le dire… Bon, ses réflexions aussi étaient assez… Déplacées. Lorsqu’il entendit parler de la Brume Sanglante de Kiri, son esprit tordu dévia complètement d’optique, et il sortit un magnifique « La Brume Sanglante… C’est les ANBU’s de Kiri qui étaient plus attirés par les vierges ou quoi ?! » s’attirant par la suite les foudres des prudes présents dans l’assemblée et les rires des gens plus décontractés…

  • Nonchalant. Oui, cet homme un sacré je-m’en-foutiste, il pourrait presque être classé champion du monde dans cette catégorie. Il avait tout le temps la flemme en plus, il était pire que Shikamaru, et pourtant, ce petit jeune, il fallait y aller pour le dépasser dans ce domaine. Mais Kuragari avait réussi… Ne sachant toujours pas, d’ailleurs. Enfin bref. Il pouvait très bien se passer un énorme drame à côté de lui, jamais il n’interviendrait… Faut dire que sa flemmardise y était pour beaucoup aussi, mais bon. Il avait beau énormément tenir à ses proches, ce n’est pas pour autant qu’il allait réagir de la même manière avec eux s’il leur arrivait quelque chose de grave. Admettons que le Misatachi soit toujours avec ses parents, au foyer familial, et qu’un jour, en plein après-midi, on vint lui annoncer le décès de ses deux parents… Comment réagirait-il, à votre avis ? Il s’inquiéterait, serait triste ou autre, non ? Eh bien non, pas du tout. Lui et la tristesse, ça faisait soixante-neuf, et il le disait lui-même. Non, il serait plutôt du genre à avoir un faciès blasé et à dire quelque chose du genre « Oh ? Toutes mes condoléances. Mais bon, je n’aurais pas à leur faire à manger ce soir, du coup. » Vous voyez le genre quoi ? Et puis, niveau missions et combats… Jamais il ne prendrait l’initiative de les commencer, même s’il est taillé pour se battre, le bonhomme. En même temps, plus de deux mètres, maniant parfaitement un katana et expert dans le combat à double sabre… Mais bon, c’était, encore une fois, dû à sa flemmardise légendaire, ça. Si vraiment il devait combattre, il ferait en sorte d’être aussi faible qu’un Genin malgré son âge, plus vieux que la Mizukage… Même si, à chaque fois, on le forçait à sortir le grand jeu. Et ça, ça l’horripilait vraiment.

  • Classieux. Eh ouais, contre toute attente, notre homme sait garder une classe exemplaire, surtout en présence de son fantasme avoué, Terumi Meï, la Mizukage, sa Mizukage, la femme de ses rêves, celle qui hantait ses rêves les plus fous… Bref, il serait capable de tout pour accomplir enfin ce qu’il souhaitait depuis maintenant trois années de vie à Kiri. Il la considérait un peu comme sa muse… muse de la luxure, bien entendu. Il ne se voyait pas rester en concubinage avec quelqu’un jusqu’à la fin de sa vie, il avait besoin de liberté après tout… Mais bon, peut-être que quelqu’un pourrait un jour le faire changer d’avis ?


Physique




Misatachi Kuragari… Kura, Misa ou encore Kuro… Voilà tant de surnoms que notre cher Shinobi maîtrisant le Gôrudoton dut écoper… Mais bon, celui qu’il préférait, c’était quand même Kuro, qui allait bien avec ses cheveux et une partie de son style vestimentaire « caché ». Car bon, oui, il était habillé assez… Bizarrement, se démarquant vraiment du lot de Kirijins que l’on pouvait croiser dans les rues du village caché de la Brume, hein. Après, sûr que ça la fout mal pour l’adjoint du capitaine de l’élite de Kiri, m’enfin, c’était bien pratique pour les missions d’infiltration, surtout que de par sa nonchalance, le Misatachi ne portait jamais, mais alors JAMAIS son bandeau avec l’insigne de son pays, au grand désespoir de la belle Mizukage… Bon, après, si on devait lui attribuer quelques attraits pour le décrire physiquement… Je pense que cela seraient ceux-là : SDF, grand, musclé, atypique et… Elégant malgré tout.


  • SDF. Oui, notre homme est un SDF, je vous l’accorde. Mais bon, sur le point de vue physique, cela nous apporte quelques éléments à exploiter. Vous ne voyez pas ? Je me comprends, c’est le principal. Mais bon, je vais quand même vous expliquer. Cela serait ingrat que de vous laisser dans l’ignorance après vous avoir mené sur une telle piste alors que votre soif d’en savoir plus et votre curiosité grandissent au fil des mots qui pénètrent votre esprit. Je disais donc, Kuro était un SDF, mais il possédait tout de même des vêtements. Bah ouais, ce n’est pas parce qu’il était SDF qu’il allait devoir se trimballer à poil, dévoilant ainsi son don de la Nature et ses atouts masculins, quand même. Ça la foutait mal hein. Surtout qu’il allait faire partie de l’élite Brumeuse, donc bon. Après, cette tendance nomade le força à développer une certaine pilosité frontale et bustière, mais aussi capillaire. Et contre toute attente, ses cheveux étaient magnifiquement bien faits, bien coiffés, sans qu’il n’ait rien à faire de lui-même… C’était quand même bien pratique, faut l’avouer ! Et bon nombre de femmes aux soyeux cheveux rageaient après lui, qui n’avait jamais besoin de se coiffer… Qui dit SDF, dit aussi alcool, vous n’êtes pas d’accord ? Si ? Tant mieux. Eh bien… Si l’on devait prendre son allure générale… Il pouvait ressembler à une bouteille. Ouais, une bouteille. Le chapeau représentant le bouchon de cette dernière, sa tête le goulot, son cou le tube au-dessous et, enfin, le reste de son corps, représentant le corps du contenant. Et est-ce que vous avez déjà essayé de décapsuler une bière après l’avoir secouée ? Eh bien là, avec le grand bonhomme, c’était la même chose. Si jamais vous l’énerviez un tant soit peu et vous abimiez son chapeau de paille… Il explosait et entrait parfois dans une rage incommensurable. Mais bon, c’était plus rare, car la plupart du temps il se contentait d’aller récupérer ledit chapeau dans un pas énervé avant de le remettre sur son crâne, redevenant calme par la suite.

  • Grand. Ah ça, pour être grand il l’était… Et pas qu’un peu… Déjà de base, cet homme était un géant. Alors déjà que le Raikage ne faisait pas dans la demi-mesure… Kuragari l’était encore moins. Et encore, il ne comprenait pas trop, car même son père ne dépassait pas le mètre quatre-vingt-dix, et sa mètre le mètre soixante, pour vous dire quoi… Mais bon. Alors, après, pour être exact, le noiraud faisait un mètre quatre-vingt-dix-huit, et ce, nu comme un ver, hein. Alors, si après on ajoute ses getas (claquettes japonaises) et son chapeau de paille… Il culminait à deux mètres douze. Alors dès qu’il voyait quelqu’un bah… Sans le vouloir, il le prenait de haut, il n’avait pas vraiment le choix, hein. Du coup, il s’était attiré de nombreuses emmerdes en voguant à travers le monde, bien que ses deux maîtres, eux, s’en foutaient mais royalement. Du coup bah… Il essayait de se baisser un peu lorsqu’il devait parler à quelqu’un qu’il appréciait ou respectait, et quand c’était sa muse… Il se mettait à genoux, comme un bon et preux chevalier. Si c’est-y pas mignon. Enfin bref… Au moins, sa taille pouvait impressionner les petits délinquants qui se faisaient passer pour des voyous de haut-vol, qui prenaient les jambes à leur cou quand ils le croisaient au carrefour d’un chemin ou en pleine forêt. Et lui, constamment dans un état second (ou presque), ne comprenait pas trop ce qu’il se passait et partait dans un fou rire intérieur. Oui, c’en était pathétique, bien souvent.

  • Musclé. Oui. Kuro, lui, était une montagne de muscles. Et quand je dis montagne, je ne suis pas loin de ne pas exagérer hein, quand on voit sa taille énorme… Après, niveau poids… Il n’y paraissait pas tant que ça hein, mais il ne faisait pas loin de cent dix kilos… Ouais, une bête ce mec. Mais il n’y avait pas une seule trace de graisse dans toute son anatomie, voilà pourquoi s’il avait été élevé dans un milieu plus favorable il aurait pu avoir toutes les filles qu’il convoitait… Ou presque. Bref. Cette musculature plus que développée lui permettait de tenir un katana plutôt grand avec une seule main, tandis que des experts en kenjutsu de taille normale et de musculature tout aussi banale auraient dû prendre à deux mains. Voilà déjà une preuve de supériorité de cet homme qui valait de l’or (notez ce puissant jeu de mots, d’ailleurs). Et, de l’autre main, il se servait d’un katana beaucoup plus basique, mais tout aussi utile, qui cachait dans les amples manches de son kimono bizarre. Ainsi, il pouvait prendre à revers quiconque l’attaquerait de flanc, et pouvoir même contrattaquer. Et il lui arrivait bien souvent d’échanger les sabres de mains, afin de leurrer l’adversaire. Il avait beau être un déchet bien souvent, ce n’est pas pour autant qu’il était complètement abruti hein.

  • Atypique. Alors là, nous allons surtout étudier les habitudes vestimentaires de notre spécimen hors normes et… Hors du commun aussi. En même temps, ce n’est pas tous les jours que allez voir un clochard se promener dans les rues de Kiri avec deux katanas, dont un plus court, et habillé d’un grand kimono rose, masquant en partie son haori, légué par son premier sensei ermite. Vous n’êtes pas d’accord ? Ah, si ? Bon, je préfère ça. Je disais donc qu’au-dessous de son rose pétant se trouvait un haori, ou kimono blanc un peu déchiré de partout au niveau de bas, atteignant ses genoux, les recouvrant, d’ailleurs. Ouais, le machin était ample… Et c’est pour ça que l’adjoint de l’Elite des élites brumeuses paraissait en surpoids… Ce qui n’était pas du tout le cas. D’ailleurs, il était bien souvent ouvert en haut, montrant alors avec magnificence son torse très viril. Ensuite, il portait une sorte de pantalon ample, mais agréable, fait en une matière synthétique, qui l’avantageait énormément lorsqu’il devait courir ou autre… même s’il nous montrait ses talents de sprinteur que très rarement. Bref. Attardons-nous sur sa chose à la couleur plutôt… Pétante et assez… Féminine. Ouais, tous les mecs ne portaient pas du rose, hein. Sur celle-ci se trouvaient deux grandes poches, une sur chaque hanche. Dans celle de gauche étaient cachés une bonne bouteille de saké contenant environ deux litres de ce précieux alcool, ainsi que sa consommation d’herbe à fumer avec ce qu’il fallait pour l’inhaler, et deux petites coupelles pour boire. Dans l’autre, profitant de la profondeur de celle-ci, se trouvaient tout son arsenal de projectiles et autres choses utiles, comme des kunais, des shurikens, une pochette de senbons ou encore des parchemins explosifs. Il était donc paré à toute éventualité en cas d’attaque surprise, vous voyez ?

  • Élégant malgré tout. Oui, il lui arrivait aussi d’être élégant… Non, il ne lui arrivait pas… Il faisait tout pour. En effet, il lui fallait mettre presque toutes les chances de son côté pour séduire celle qu’il admirait tant, celle qu’il convoitait – dans son lit, hein -, celle dont le Misatachi voulait assouvir les fantasmes les plus profonds – et c’est le cas de le dire… - celle qui dirigeait aussi son village, soit dit en passant. Du coup, eh bien ses cheveux coiffés naturellement… Il en était très fier, tout comme sa barbe à peine prononcée, trouvant que cela faisait son propre charisme. Et puis ses kimonos et haut de corps noirs. Il trouvait que ça le rendait classe, même si ce n’était pas le cas pour tout le monde. Mais comme il le répétait à plein de gens, il faisait ça pour lui et sa muse, et ne comptait pas changer pour les autres. Revenons-en au contenu de ses fameuses grosses poches… Elles contenaient deux coupelles à saké. Pourquoi donc vous demandez-vous ? Eh bien tout simplement pour partager avec son fantasme humain, Terumi Meï. Il n’hésitait pas à aller chercher quelques petites missions faciles en lui proposant de boire quelques verres avec lui, tout fraîchement lavés – au même titre que lui et son accoutrement – espérant secrètement qu’elle succomberait à tant de bienveillance envers elle et qu’enfin elle accepterait un dîner en tête avec lui. Mais bon, c’en était tout autre hein… Mais aussi borné qu’il était sur ce point de vue, il restait bercé par ses propres illusions et ne voulait pas abandonner ses rêves. Remarque, c’était bien de persévérer autant, mais lorsque la peine était perdue d’avance… Voilà, je pense avoir fait le tour, espérant que vous compreniez un peu mieux comment ressemblait notre bougre de géant maniant le double katana !


Histoire





UNE FAMILLE EN OR.


Il y a bien des années, plusieurs siècles, à l’époque des tous premiers ninjas, se trouvaient une petite famille dans les terres flottantes du majestueux pays de l’eau… Qui n’était pas si majestueux que ça à l’époque en fait… Mais bon, cela n’empêchait pas que de nombreux clans y voient le jour et qu’ils perdurent sur de très longues, mais alors vraiment longues, années. Et ce fut le cas du clan Misatachi, qui au départ n’était qu’une petite branche peu connue des pays alentours… Et même dans celui de l’eau, d’ailleurs. Ils ne devaient être connus que dans quelques régions au maximum, et encore, c’était pour leur expertise du Kenjutsu. Car, oui, au début, il n’y avait qu’une branche Misatachi, et celle-ci était spécialiste des arcanes du combat au sabre…

Cette longue lignée de fiers combattants prospérèrent grâce à leur art jusqu’à la création du village de la Brume, Kirigakure no Satô, aidant même le Shodaime Mizukage à construire un semblant de village… Et l’aidant même à finir tout le reste, afin de parfaire celui-ci, ayant l’optique d’avoir une certaine reconnaissance à la fin, étant donné qu’aucun autre clan n’avait décider de se sortir les doigts du derrière pour aider à la construction, ce qui découragea tout de même la plupart des Misatachi. M’enfin, ils n’avaient rien eu pour autant, et se sentirent terriblement indignés. Mais bon, c’était comme ça, tout le monde n’avait pas le cœur sur la main, n’est-ce pas ?

Quelques années plus tard, la dynastie se sépara en deux branches, « à cause » d’un des deux derniers fils, qui passait son temps à fricoter avec une petite blonde, jusqu’à ce qu’ils finissent ensemble autour de leurs dix-neuf ans, et, plus tard, avoir un gosse pouvant maîtriser Raiton et Doton, créant ainsi l’or. Certes, le pouvoir était intéressant mais… Un soir de très grande beuverie, il finit dans un état misérable et viola sa cousine de la première branche, maniant avec une très grande expertise le katana, et les deux amants eurent alors un enfant, un pauvre consanguin… Au début, ils faisaient tout pour garder ceci secret, jusqu’à ce que le marmot atteigne ses deux ans. Il ressemblait de plus en plus au cousin de la demoiselle… Étrange, n’est-ce pas ? Le père de cette-dernière le remarqua bien facilement, et préleva les cellules du taré (au sens propre du terme, car un enfant issu d’une telle situation ne peut qu’avoir des tares) et les injecta dans son propre fils, âgé lui-même d’une dizaine d’années. Ainsi, au fil du temps, il parvint maîtriser les mêmes capacités que la branche secondaire, tout en maniant le sabre comme ceux de la première… Et c’est ainsi que naquit la branche principale, possédant une spécialité au sabre sans pareil et une Kekkei Genkai très rare. Pour en revenir au violeur, à la violée et à leur bambin eh bien… ils ne connurent pas une grande vie après tout ça… Le bébé, lui, fut carrément immolé, tandis que le couple dut vivre comme des ninjas errants, dans la nature, à la merci du premier groupe de mercenaires qui croiserait leur route… Et ils moururent très vite, ne parvenant pas à survivre plus d’un an, ils finirent par s’entretuer pour un bout de pain… C’était assez bizarre, en effet.

Une dizaine d’année plus tard, les membres de la branche principale entrèrent dans une folie incommensurable, un égo surdimensionné prenant le dessus sur leur attitude on ne peut plus loyale et collaborative, déclarant la guerre aux deux autres branches. Cette guerre fut très ravageuse pour Kiri, qui ne préféra pas s’en mêler, tout du moins pour l’instant. Utilisant leurs capacités spéciales, les membres de l’Or se séparèrent en deux groupes, l’un s’occupant dans la partie de sabreurs, l’autre de la partie distance. Et, au bout de quelques semaines, la seule et unique famille restante fut la plus polyvalente, de près ou de loin. Néanmoins, le Nidaime Mizukage leur ordonna de prendre l’exil et les renvoya au plus profond du pays de l’eau, dans un village que les cartes ne connaissaient et ne connaissent pas tant il était petit. Il y avait en tout et pour tout, dix petits hameaux, ce qui était suffisant pour cinq familles, n’est-ce pas ?

Hélas, personne n’avait prévu qu’un jour une épidémie survienne en plein cœur de leur petit village, appelé Gerudô. Cette épidémie était due à une maladie qui infectait leurs raisins secs… Heureusement, seule une famille fut épargnée, détestant ce genre de fruits… Qu’elle ne fut pas leur surprise de voir qu’ils en étaient les seuls survivants ! Ils continuèrent donc de vivre seuls, profitant de leur village à deux, s’occupant des tombes de leurs cousins et cousines de temps à autres, bien qu’assez régulièrement, lorsque quelques années plus tard, le ventre de Madame Misatachi se mit à devenir rond comme un ballon.



PAISIBLE ENFANCE..


C’était un dix-huit juin, il y a trente-deux ans, seize avant même que Uzumaki Naruto n’ouvre ses petits yeux, ou encore quatre avant que la belle Terumi ne fasse virevolter sa longue chevelure auburn. Les douze coups de minuits avaient sonnés il y a déjà un petit moment, lorsque trois coups sonnèrent. Une femme aux alertes, un homme à la limite de tomber dans les pommes, des médecins un peu partout, une jeune dame poussant des cris douleurs insupportables… Pour un mâle de notre espèce. Puis, l’imposante cloche du clocher du village tinta à nouveau. Trois heures et quart, du matin. Une petite mèche sortait de l’orifice reproducteur de la dite femme. Trois minutes plus tard, voilà un petit bout de chou qui pleurait à plein poumon, goûtant enfin à la vie. Mais bon… Dès ses premières minutes de vie, la (ou les) première chose qui attira son retard… La poitrine de sa mère. Bon Dieu, on savait déjà comment il serait une fois arrivé à l’âge mur, celui-là hein. Pouffant de rire quelques instants et reprenant son fils dans les bras, elle le câlina de nombreuses minutes avant de regarder son mari, souriant jusqu’aux oreilles en soufflant le prénom de leur enfant : Kuragari.

Le petit Kuragari atteignit rapidement l’âge où les jeunes de son âge, possédant bien entendu des capacités Shinobis, se rendaient à l’académie de Kirigakure, mais ce n’était pas son cas… Pourquoi ? Eh bien déjà car c’était un Misatachi – et de la branche principale, qui plus est – mais aussi parce que ses parents avaient tout fait pour qu’il ne connaisse pas l’existence de ce monde de haine, où seule la vengeance et la soif de pouvoir – pour la plupart – régnait dans le cœur des hommes. Alors pour lui éviter ce genre de désagrément, Uryu, le papa, et Nao, la maman, avaient tu l’existence de ce genre de personnes.

Mais bon, au fil des années, il en était venu à se faire des amis et son chakra réagissait, tout ce qu’il y avait de plus normal. D'ailleurs, ceux-ci lui parlaient bien souvent de ce que l'on appelait chakra... mais Kuro ne les croyait pas. Et puis bon, le soutient de sa mère et son père jouait pour beaucoup. Ils disaient qu'ils se moquaient de lui. Littéralement. Et que ce chakra, les pouvoirs et les ninjas, ça n'existait que dans les comptes... Mais bon, ce mensonge ne perdura pas éternellement.. Hélas, un jour par comme un autre alors qu’il jouait au loup avec ses petits copains, Kuragari prit peur lorsqu’un jeune bien plus vieux qu’eux voulait jouer en utilisant des armes beaucoup plus dangereuses et contendantes… Et alors qu’il allait se faire poignarder, son don héréditaire se mit en place malgré lui, le protégeant au niveau de l’épaule, car c’est là que l’autre visa. Affolé, le jeune noiraud rentra chez lui en prenant les jambes à son cou, afin de questionner ses parents quant à ça. Au début, ils faisaient tout pour lui faire croire à mauvais tour de son imagination, mais cela ne dura pas éternellement… En effet, lorsqu’il arriva à l’âge de quinze ans, il demanda enfin une explication, lorsque de la foudre sortit de ses mains, comme par magie… Ce n’était pas du tout normal ça, n’est-ce pas ? Ses parents commencèrent alors à lui expliquer le pourquoi du comment, mais aussi le fait qu’il était le seul à ne pas avoir eu cours en étant plus jeune etc… Ce qui le mit en colère, mais il faisait tout pour la contenir… Sauf que, vous devez bien le savoir ça, tant de mauvais sentiments ainsi emmagasinés, ça finit par exploser, n’est-ce pas ? Eh bien ce fut le cas de Kuro – de par ses cheveux noir – qui sentit cette dernière monter en lui au bout de quelques mois…

Malheureusement, il ne trouva qu’un seul moyen pour canaliser celle-ci, et cette solution fut… L’alcool, et le tabac. Certes, le tabac, c’est rien au début… Sauf qu’après les ajouts se voient mêlés à ça, et notamment la fameuse herbe qu’est le Konohabis. Au début, deux petits joints par jour, ce n’est démentiel non plus, sauf que la dépendance arrive vite, bien trop vite même… Et c’est ainsi que le jeunot qu’était le sabreur à l’époque devint une vraie loque h vingt-quatre. Dieu sait combien sa patrie tenait à lui et faisait tout pour l’aider à guérir de ça, mais lui, il ne voulait pas… Et dans ses périodes d’ivresse et de défonce totales, il gambadait aux alentours de Kiri, lorsque les temps étaient encore sûrs, draguant tout le temps les filles aux formes généreuses et au minois sympathique à regarder. Oui, son côté pervers prenait souvent le dessus mais… C’était aussi le cas lorsqu’il était sobre, ce qui n’arrivait que très rarement, pour tout vous avouer…


NOTHING’S GONNA CHANGE WITH YOU IN THE WORLD ♪♫


Dix heures moins cinq du matin. Dix-huit juin. Le cliquetis du réveil pouvait s’entendre dans toute la pièce tant c’était calme… Sauf pour un jeune adolescent aux cheveux mi-long, qui dormait paisiblement, un cadavre de bouteille au pied du lit, du tabac un partout, un pochon éventré, des briquets trainant sur sa table de nuit. Sur celle-ci, une lampe de chevet. Non-loin se trouvait une clope. Cette clope était assez allongée ceci dit… Ce n’était donc pas une sucette mortelle basique comme on pouvait en voir tous les jours… Non. Surtout que l’on pouvait y déceler quelques pousses vertes en son sein. Oui, oui. Un joint. Kuro avait déjà préparé sa drogue pour son réveil. Ding ! Dong ! Le mécanisme nécessaire à réveiller les endormis retentit dans toute la chambre, et ce n’était pas pour n’importe quelle raison… Bien qu’elle importe peu notre héros, qui lui, était surtout absorbé par ce qui trainait sur le petit meuble à droite de son lit, juste en face de son visage. Ouvrant enfin pleinement ses globes oculaires, il se redressa et s’adossa contre le mur, oreiller bien calé afin d’être positionné confortablement pour fumer tranquillement. Soudain, des bruits de pas se firent entendre en dehors de la pièce nuptiale, puis des grincements, et un essoufflement. Un parfum féminin engloba la chambre aussi. La poignée tourna sur elle-même, et la porte se dirigea en direction d’un adolescent qui s’apprêtait à actionner son distributeur de flammes. Mais son action fut bien vite contrée, puisque sa mère le couvrit de baisers maternels, avant de se retirer.

« Joyeux anniversaire ! » S’écria alors Nao, des étoiles dans les yeux. Kuragari cligna des yeux une dizaine de secondes. Mais qu’est-ce qu’elle lui racontait encore bordel ?! Et là, il comprit enfin, c’était le jour de sa naissance, et des cadeaux l’attendaient sur la table de la cuisine. Mais il n’était pas content, non. Son visage émergeant changea pour un faciès plus dur, plus contrarié, plus rude. La colère s’emparait de lui progressivement, le manque se faisant ressentir. Et là, c’était le drame. Son comportement changea mais radicalement, comme si quelqu’un d’autre s’emparait de son esprit… Comme si son esprit s’était dédoublé… On aurait presque pu prétendre à une schizophrénie, même si l’on voyait là plutôt une réaction typique digne d’un gros toxico, et ce, malgré ses seize ans. Prenant un de ses briquets dont le fonctionnement était mort, il le balança en direction de sa mère.

« Tu vois pas que j’suis occupé ?! Il alluma ensuite son pétard. ... Désolé… » Se reprit-il alors pour finir, après avoir inhalé une bonne bouffée de sa drogue naturelle. Son comportement avait mais alors littéralement changé. Un schizophrène je vous dis ! Même si, bon, d’accord, il ne l’était pas réellement et que son addiction était la cause première de tout ça… Bref. Sa mère accepta ses excuses et se rendit dans la cuisine afin de finir de lui préparer son déjeuner, alors que lui, tranquillement, finissait ce qu’il avait commencé. Puis il s’habilla et prit les marches tranquillement, lentement, avec un pas on ne peut plus nonchalant. Il ne savait pas ce qu’il allait faire de sa journée, et déjà qu’il avait la flemme d’y réfléchir… Valait mieux pas qu’il y pense, je peux vous le dire.

Une fois rendu en bas, il s’installa là où son repas matinal était préposé et regarda ce qu’il y avait… Des tartines de beurre et un bof de café… ouais, ça conviendrait. Il y avait aussi du sucre mais… PAS DE CUILLÈRE. Comment pouvait-il mélanger le sucre à son breuvage excitant, hein ?! Le flegme prit encore une fois le dessus, il ne voulait pas se bouger pour choper cet objet au bout creux et fait en métal alors… Il opta pour la créer lui-même. Et le voilà, à table, avec non pas une cuillère en argent entre les mains, mais en or. Un vrai petit roi, quoi. Mais lorsque son père vit ça… Il sembla hors de lui et se mit à l’engueuler avec une hargne impossible et une colère sans pareil, le regardant dans les yeux d’un regard mauvais, sinistre, noir.

« Combien de fois t’avons-nous déjà expliqué que l’on ne voulait pas te voir utiliser ton Kekkei, Kuro ?! Hein ?! Bordel, tu me les brises à ne jamais rien écouter de ce qu’on te dit ! Tu es vraiment… Ingrat ! Voilà ce que t’es ! Je regrette le jour où tu es sorti de la chatte à ta mère, si tu savais… ! » Hurla Uryuu, en prenant la porte d’un pas enragé et la claqua, faisant même trembler les murs de la pièce. Le jeune Misatachi, lui, continuait toujours de se rassasier, tandis qu’il ne cogitait même pas à tous les reproches qu’on venait de lui faire. Alors lui, niveau je-m’en-foutiste, il était sacrément puissant, hein ! Souriant par la même occasion, il sentait que sa mère avait peur, mais ne disait rien, finissant son pain beurré. Histoire d’aider à faire passer le tout, il approcha son bol de café près de sa bouche et goûta son contenu. Cela manquait d’un… Petit quelque chose… Quelque chose qu’il avait l’habitude de boire tous les jours, peu importe l’heure. Se tournant légèrement, du haut de son mètre quatre-vingt, il n’eut qu’à tendre le bras pour ouvrir le meuble et attraper une bouteille de saké. Il en versa alors une bonne partie dans son bol, et la remit à l’endroit d’origine, sous les yeux ébahis de la Misatachi. Elle n’en revenait pas à quel point son fils était devenu un vrai déchet, un vrai dépravé de la société. Mais bon, elle restait convaincue qu’il deviendrait, un jour, un homme bon, un homme meilleur, qui ferait de grandes choses et qui aurait réussi à battre sa dépendance. Finissant son bol rapidement, il rangea le tout et retourna rapidement dans sa chambre, afin de préparer ses valises, contenant une photo de sa famille et quelques habits de rechange. Mais combien de temps allait-il devoir agir comme un SDF ? Il n’en savait rien et… Franchement, il s’en foutait. Encore une fois, d’ailleurs.

Quelques minutes après avoir tout préparé, il descendit les escaliers, laissant ses bagages au niveau du seuil de la porte de sa chambre, et se dirigea en direction des cadeaux, demandant à sa chère et tendre mère s’il pouvait les ouvrir. Celle-ci acquiesce d’un hochement de tête, et il ouvrit alors les deux paquets. Le premier était sacrément long. Putain, il n’en avait jamais vu de tel, il n’en revenait pas. L’adolescent déchira le papier avec une certaine minutie cachée et ouvrit grand les yeux en voyant les nombreux paquets de tabac aromatisé présents juste devant ses yeux. Et en plus, ce n’était pas du tabac bas de gamme, il le connaissait celui-là ! C’était le genre de tabac que les seigneurs féodaux pouvaient fumer à leurs heures perdues. Heureux comme jamais, il ouvrit alors le second paquet, bien plus petit mais qui avait l’air plus volumineux. Et là… D’innombrables paquets de feuilles, juste sous ses yeux. Eh bah, ça allait lui faire un bon bout de temps à consumer tout seul, ça…

Après avoir tout rassemblé soigneusement sur la table, il se rendit près de sa mère, qui avait les larmes aux yeux. Elle savait qu’il allait partir, mais ne disait rien. Il n’était que trop prévisible… Mais comment le savait-elle ? Surtout l’instinct féminin, que sais-je. En tout cas, le géant retourna chercher ses bagages à l’étage après avoir remercié celle qui lui donna la vie et porta la valise sur son dos musclé. Lorsqu’il redescendit, ses larmes coulèrent à flots, mais il faisait ça pour leur bien. Malgré tout, c’était tout de même leur fils, et ils le chérissaient du fond de leur cœur… ‘fin, surtout Nao, qui ne lui en voulaient pas et qui ne regrettaient pas le moins du monde de l’avoir porté durant neuf longs, mais alors très longs, mois. Une fois redescendu, il se rendit à nouveau devant elle et l’enlaça une dernière fois, avant de la quitter, se disant malgré tout que cela n’était qu’un au revoir et qu’il finirait par revenir voir ses deux parents, même en ayant subi tout ce qu’Uryuu avait pu lui dire il y a quelques minutes de cela. Prenant le pas de la porte, il leva on bras en l’air, faisant un signe de la main à sa mère et prit une direction aléatoire et se dirigea vers le nord du pays, en direction de Kiri…


TRANSFORMATION NOMADE.


Cela faisait maintenant plusieurs semaines que le Misatachi voyageait sur l’île principale de son pays natal, en solitaire, ayant pour seule compagnie son tabac, son Konohabis et ses bouteilles d’alcool. Bien sûr, tout ce qu’il avait eu en tant que cadeau d’anniversaire, pour ses seize ans, c’est-à-dire tabac et feuille… Cela ne dura pas longtemps. Un mois tout au plus. Car oui, ce toxico fumait énormément, encore plus qu’un pompier. C’en était affligeant. Pourtant, on le lui avait répété maintes et maintes fois qu’il risquait vite de choper une connerie comme un cancer des poumons ou autre. Mais lui, accompagné de sa nonchalance habituelle, il s’en foutait mais royalement. Limite, ses premières chaussettes l’importaient plus… Fallait vraiment qu’il revoie son sens des priorités, ce mec… Bref. Il apprit rapidement la première forme de son Kekkei Genkai, d’ailleurs, ainsi que le Raiton, sans avoir besoin de personne. En effet, il fallait bien qu’il trouve une parade à son manque d’argent, vous n’êtes pas d’accord ? Si ? je préfère ça. Il promettait de nombreuses créations en or massif aux barmans et autres dealeurs ou maîtres d’auberges, pour son petit confort personnel… Ainsi que ses consommations, d’ailleurs. Ce premier périple dura trois ans pour notre jeune Shinobi dont les pouvoirs n’étaient pas encore tout à fait maîtrisés… Passons ces trois ans au crible, si vous le voulez bien.

La première année… Eh bien, pour tout vous dire, ce fut la plus dure pour notre protagoniste. En effet, vivre à la rue… Fallait s’y habituer quoi. Mais le pire, c’était en cas d’intempéries. Il fallait bien les anticiper, non ? Bon, d’accord, c’était difficile, mais il fallait au moins pouvoir s’en cacher afin de ne pas tomber malade. Et ça, c’était le plus chiant… Choper une merde à cause du temps, et sans même pouvoir se soigner… Mais bon, c’est un peu ça, la vie d’SDF, et on y va, y a une auberge à squatter ! Enfin bref. Au cours de cette première année, Kuragari finit par atteindre l’âge presqu’adulte, celui de dix-sept ans. Cela faisait déjà un moment que ses hormones étaient très développées, mais là… Ça commençait vraiment à le « démanger », il fallait qu’il le fasse, il ne pouvait plus se satisfaire tout seul. Et c’est ainsi que le futur membre de l’élite de la Brume commença à côtoyer les catins et autres femmes de joies, trouvant même une maison close qui accepta de l’héberger ne serait-ce que quelques temps, en échange de « loyaux services », comme refaire le bar en or, ce genre de conneries quoi. Malheureusement, notre homme ne maîtrisait pas encore la première phase de son don héréditaire… Du coup il lui arrivait de faire des bourdes en se retapant la déco’ et… Le mac n’était pas content, et du coup il le chassait de l’habitation des putains, l’obligeant à devoir aller ailleurs.

La deuxième année… Ça commençait à aller mieux pour le géant, qui faisait à présent un mètre quatre-vingt-neuf. Mais détrompez-vous, il n’avait pas encore fini sa croissance… Ce n’est pas pour rien que, bien plus tard, il sera surnommé le Géant de Kiri, hein, ou encore le Golem de la Pluie. Vous voyez le genre, hein. Il se faisait enfin à l’idée de se voir tremper comme un linge dès que quelques finies gouttelettes se fracassaient sur son minois, descendant le long de ses joues et pour enfin achever leur agonie sur son rustre menton viril. Et c’est surtout durant cette année qu’il parvint à parfaire son style de combat avec le Gôrudoton solide, et à développer un semblant de deuxième forme : l’or liquide. Bon, au début, cela ne dépassait pas les petits jets, bien évidemment, mais il fallait un début à tout, non ? Ces petites tentatives lui servaient surtout à savoir doser quelle quantité de Raiton mêler au Doton, afin que son chakra adopte réellement ce qu’il voulait, allant même jusqu’à faire fondre son adversaire… Ce qu’il parviendrait à faire, mais bien plus tard hein. Et… Cela ne serait pas aussi radical que le Yôton des Terumi, rassurez-vous. Si nous devions le comparer à ce style assez… Particulier et propre à Kiri, cela serait un peu comme la chaux dans un premier temps, piégeant ses adversaires et autres de manière à ce qu’il ne puisse plus bouger pendant un certain temps.

Troisième et dernière année de solitude pour le natif de l’eau, qui voyageait sans cesse de région en région, d’Est en Ouest, du Nord au Sud, se démerdant toujours tout seul, apprenant à créer des feux de camps sans problèmes (faut dire que la foudre aidait pas mal), ayant même développé son Doton dans le but de pouvoir se faire des petites grottes bien dissimulées… Ayant même appris une certaine furtivité à toute épreuve, lorsqu’il obtenait quelques contrats de mercenariat afin de renflouer un peu ses bourses. Parce que, oui, c’est toujours bien d’avoir un peu d’argent sur soi, car toutes les tavernes, auberges et maisons  de joie n’acceptaient pas forcément son propre or, sachant pertinemment avec le temps qu’il pouvait le créer à l’infini… Ou presque, parce que fallait aussi que sa réserve de chakra suive le rythme hein. Et étant seul tout en ayant jamais pu avoir de réel entraînement avec un maître de la matière… C’était dur de l’augmenter. Mais bon, passons. Déjà, il ne se battait que très rarement, le flegme et la nonchalance l’emportant rapidement. Oui, le Misatachi n’avait aucun, mais alors vraiment AUCUN esprit de compétition ou combatif… Ce qui était bien dommage, au vu de son potentiel caché. Mais bon, comme vous le savez, cet homme était constamment dans un état second… Du coup, il avait un mal fou à se concentrer sur ses sens durant un combat. Eh bien c’est durant toute cette dernière année qu’il s’entraîna à compter sur ces derniers… Bon, il eut énormément de mal à se motiver, mais au bout de plusieurs défaites consécutives à cause de ses capacités sensorielles défaillantes… Fallait bien qu’il y remédie. Certes, son esprit combatif n’était pas présent en lui… Mais c’est sacrément vexant de perdre trois, quatre voire même cinq fois d’affilée, non ? Et puis, un beau jour ensoleillé, un vieil homme vint le trouver dans une maison close, afin de lui parler..


TOUT DE VERT VÊTU, LE HÉROS SE VERRA ALORS PASSER A L’ÂGE ADULTE...


« Vas-y ma salope, montre-moi ce que tu sais faire avec ta bouche et tes seins… Dépêche-toi ! » Pestiféra un homme vêtu de rose, de blanc et de noir, une catin entre les jambes, un joint dans la bouche, une bouteille dans les mains. Eh oui… Voilà à quoi ressemblait maintenant Misatachi Kuragari, membre du déchu clan qui était autrefois au village de la Brume… M’enfin, quelqu’un pénétra également dans la maison de tous les vices et attendit patiemment son tour, lorsque le géant, une fois libéré (je ne vais pas vous faire un dessin), sortit en remettant son katana en bandoulière, puis il tourna la tête en direction du vieil homme, et lui lâcha un sourire suivit d’un « Yo » comme il le faisait si souvent. Une fois à l’extérieur du baraquement et à environ deux-cent mètre de ce dernier, il sortit ce qu’il fallait de ses poches, le manque se faisant déjà ressentir, l’agressivité remontant également. Oui, cela devait faire une trentaine de minutes que le Konohabis n’avait pas rempli ses poumons, et il n’en pouvait déjà plus… Fallait vraiment qu’il fasse quelque chose contre ça… L’homme qui attendait patiemment jusque-là se montra alors, lançant un kunai contre le spliff du Golem errant, qui entra dans une colère… Il avait encore une fois changé du tout au tout. Il y a à peine quelques minutes, il s’était vu hyper sympathique avec l’ancien, et là, il allait encore être agressif…

« … Comment… Oses-tu… M’empêcher de me détendre ?! S’énerva-t-il alors, tandis que le doyen se rapprochait de plus en plus avant d’arriver derrière lui en un éclair, posant sa main sur son épaule, comme pour le calmer. IL FAUT QUE JE FUME, LA ! Reprit-il. Alors, laisse-moi fumer et après tu pourras me parler ! » S’excita-t-il encore plus. Non pas excité dans le sens luxurieux, mais plutôt dans l’agacement. Kuragari reprit son entreprise de roulage, et y parvint sans grande difficulté, puis il le mit à la bouche et l’alluma avec son briquet géant d’une quinzaine de centimètres. Oui, il lui fallait bien ça, on ne trouvait pas du gaz tous les jours hein. Une fois ceci fait, il se défit de l’entreprise du vieux, et l’examina de fond en comble. Il était tout rabougri… Tout petit, en somme, avec les cheveux blancs et une tenue assez… Atypique. Il avait une sorte de bonnet à cornes rayés bicolore, orange et turquoise, un t-shirt blanc avec une fée à queue noire, une veste orange avec le bout des manches turquoises, comme son bonnet d’ailleurs, un pantalon tout aussi orange et des babouches marrons. Il portait également une moustache plus grande que son visage ridé, tout aussi blanche que sa chevelure dépassant les côtés du bonnet et de son crâne.

« … Serais-tu schizophrène, mon pauvre… Petit ? » Lui demanda alors le vieillard qui allait bientôt devenir son premier Sensei depuis sa naissance. Oui, cet homme ayant diminué de taille à cause de l’alcool allait devenir son maître. Vous parlez d’un modèle… Non mais je vous jure. M’enfin. Kuragari étouffa un léger rire, manquant de s’étouffer avec sa fumée… Il n’était vraiment pas doué quand il s’y mettait, bordel. M’enfin, il sourit au vieux, et, chancelant, se mit assez sur un rocher non loin de là, étant à la hauteur du blanc. Celui-ci le regardait aussi… Enfin regardait… Pas vraiment. Il fermait les yeux en souriant et penchant légèrement la tête, mais on pouvait deviner que juste avant il le regardait. Kuro, lui, n’en avait rien, mais alors strictement rien à foutre de ce qu’il faisait. Tirant encore quelques lattes sur son spliff, il fit des ronds avec sa fumée avant de fixer à nouveau le vieux, le sourire béat.

« Moi, schizo ? Arrête de déconner, Jiji* ! C’est juste le manque qui m’rend agressif, pas ma faute ! Il but ensuite quelques gorgées en en proposa un verre à Ukio, qui ne s’était toujours pas présenté d’ailleurs. M’enfin, il refusa et Kuragari picola alors tout seul, pour changer. Bon, qu’est-ce tu m’veux sinon ? Pis… Comment tu t’appelles ? » Finit-il par lui demander en écarquillant les yeux, parlant avec quelqu’un dont il ignorait tout, à savoir son appellation, pour commencer. Eh bah, il était bien parti le bonhomme… Bon, après tout, il se foutait un peu de tout, mais c’était toujours mieux d savoir comment untel ou untel s’appelait, non ? Parce que s’il devait l’interpeller dans la foule… Il n’aurait que très peu de chances qu’il se reconnaisse en criant « Le vieux ! » hein…

« Oh, moi je m’appelle  Ukio, mais bon, appelle-moi Jiji si ça te chante, d’accord ? Il se mit assis à ses côtés, et de par sa très petite taille, élancer ses jambes au-dessus de l’herbe humide, à cause de la pluie qui était tombée la nuit dernière. Eh bien… Pour être franc, ça fait un petit moment que je te suis, ayant remarqué tes prouesses et ton chakra assez spécial, hors du commun et magnifique. Tout le monde ne manie pas l'or, n’est-ce pas ? Et puis… Du haut de tes… Allez, quoi… Dix-neuf ans ? Tu fous quoi à vagabonder comme ça ? » Finit le vieil homme par questionner le géant, tandis que celui-ci n’en avait déjà plus rien à foutre, l’écoutant d’une oreille distraite, plus concentré et absorbé par son alcool divin et sa cigarette magique. Il lui en fallait peu pour être déconcentré… C’en était déconcertant.

« Enchanté Ukio, moi c’Kuragari, mais… Appelle-moi Kuro va, ça s’ra mieux pour nous deux. Et pourquoi tu m’suis dep… Il se stoppa net en voyant une jeune fille ayant la vingtaine, environ. Elle portait une tenue assez light, la dénudant pas mal, attirant forcément le regard vicieux et pervers (tout comme son esprit ceci dit) de dernier maître du Gôrudoton. Se levant soudainement et chancelant quelque peu à cause de l’alcool, il interpella son nouveau compagnon. Hey, Jiji ! C’un putain d’canon celle-là, j’suis sûr que j’peux me la faire ! T’viens avec moi ?! » Lui demanda-t-il, même si cela s’apparentait plus à un ordre, étant donné la détermination que l’on pouvait voir dans son regard et dans sa marche engagée. Il n’allait quand même pas faire ça… Il n’allait quand même pas la draguer. Bon, vu comment elle était habillée (si on peut appeler ça comme ça, cela devait être une prostituée, mais bon, il s’en foutait, tant qu’il pouvait avoir un autre plaisir charnel… Quel crevard, quel daleux ce mec… Cela horripilait de nombreuses personnes ça, sauf certains hommes qui partageaient son vice… Ce qui n’était pas la meilleure des choses. Pour parer toute mauvaise éventualité, l’homme aux cheveux grisonnants utilisa la technique du déplacement instantané et apparut devant Kuro, deux sabres en mains, prêt à l’arrêter.

« Non. Je vais devenir ton Sensei, Kuro. Tu pourras enfin apprendre à réellement maîtriser ton Kekkei Genkai, ainsi que les arts du sabre… car je suppose que tu n’as pas eu d’entraînement dans cet arcane, n’est-ce pas ? » S’exprima d’un air sérieux Ukio, alors que l’homme vêtu d’un kimono rose acquiesça, surpris.Il n’en croyait pas ses oreilles. Comment pouvait-il savoir tout ça ? Est-ce que ça faisait vraiment longtemps qu’il épiait le moindre de ses faits et gestes ? Il le lui demanderait plus tard… En effet, il allait avoir le temps, puisque l’entraînement durerait autour de dix ans, plus ou moins un an…

Jiji* : Signifie Grand-père, ou encore le vieux.

VIE DE BRETTEUR.


Ainsi, le vieil Ukio prit le jeune Kuragari sous son aile, et, afin de faire en entraînement qui dura neuf longues années, au cours desquelles le Misatachi parvint à apprendre le maniement du Katana, à décrocher un tout petit peu de ses bouteilles et de son Konohabis. Il lui apprit également les fondements du Fuinjutsu, art très difficile à mettre en place mais qui était on ne peut plus utile en combat (et même en dehors), et il aida le jeune homme de dix-neuf ans à parfaire son deuxième style, c’est-à-dire l’or liquide… Qui était l’une des formes les plus difficiles à maîtriser… Avec la poussière d’or, héritant des capacités du Yondaime Kazekage mais sans en utiliser le même don héréditaire, qui était le magnétisme. M’enfin, il verrait tout ça en temps voulu, puisqu’il n’avait aps encore eu vent des autres Kages des autres nations, et encore moins du quatrième dirigeant du village caché du sable. Concentrons-nous plutôt sur son apprentissage, sans pour autant passer au peigne fin toutes les années d’apprentissages, cela serait trop long que de tout vous conter. Nous allons donc séparer tout ça en deux axes majeurs. A savoir le cycle Gôrudoton, et le cycle du Fuinjutsu et du Kenjutsu.

Durant environ quatre ans, notre jeune héros apprit à doser son Raiton et son Doton afin de créer une version parfaite de son art qu’était la création d’or sous toutes ses formes, se concentrant sur la forme liquide. Afin de parvenir à un résultat excellent, il lui fallait mettre exactement la bonne dose de Raiton et de Doton… Ce qui n’était pas du tout évident… Encore moins au début. Bref. La première année, il ne parvenait qu’à créer de petits filons de Gôrudoton liquide, mais celui-ci reprenait rapidement une forme solide… Alors quand il le crachait… C’était assez emmerdant, je pense que voyez le genre. C’est comme si vous étiez en train de cracher du Suiton et qu’un con s’éclatait à geler l’eau qui émanait en abondance dans votre bouche… La sensation de gel était déjà désagréable, mais en plus ça pesait, quoi. Eh bah là, c’était pareil. Sauf que du métal dans la bouche… Ce n’est pas conseillé pour notre organisme… Enfin bref, là n’étais pas le problème. Il fallait qu’ils se concentrent tous les deux sur l’entraînement intensif du Golem… Qui avait déjà une flemme inimaginable de base, mais alors quand la motivation disparaissait lorsqu’il en avait marre d’échouer… Ça n’arrangeait pas du tout le schmilblick. Bref. Au bout de la fin de la deuxième de cet apprentissage, voilà que notre protagoniste parvenait enfin à laisser son or liquide bah… Liquide, sans qu’il ne reprenne sa forme solide. Ça, déjà, c’était un sacré pas en avant. Il fallait maintenant qu’il parvienne à lui donner la chaleur et la capacité de pouvoir faire fondre assez violemment ce qu’il touchait, ou au moins à le bloquer, comme la chaux créée avec la lave des Terumi, si vous voyez ce que je veux dire. Et quelques mois plus tard, ce qu’il voulait réaliser arriva enfin : il pouvait faire monter son métal précieux à des températures très élevées, et le faire coller à tout et n’importe quoi.

A présent, voilà la partie concernant le Fuinjutsu et le Kenjutsu. Le bretteur le plus âgé s’y connaissant d’avantage en sabres qu’en sceaux, il préféra commencer par lui inculquer les bases de cet art, et même lui enseigner quelques techniques basiques, comme certains déplacements, ou encore les postures à avoir en se battant avec plusieurs sabres. AU fil du temps, il finit même par maîtriser parfaitement l’art de se battre avec un grand sabre et un plus petit, surprenant plus d’un de ses adversaires. En effet, ces techniques de Kenjutsu étaient plutôt rare en notre monde, et seuls quelques hommes étaient capables de les maîtriser et de pouvoir enchaîner des coups destructeurs en tenant une lourde lame avec une seule main (et un bras, par extension), ce qui le muscla sacrément rapidement.

Cela faisait maintenant cinq ans que notre homme était en ermitage avec l’ermite tout rabougri aux cheveux grisonnants, il avait alors vingt-quatre ans. Normalement, à cet âge-là, la sagesse devrait commencer à se faire sentir, non ? Eh bien ce n’était pas DU TOUT le cas du Misatachi, qui était toujours fixé sur ses folâtreries comme les catins, l’alcoolisme et autres drogues, ainsi qu’un certain hédonisme qui pouvait être irritant pour les autres. Bref. Ukio lui apprit alors l’art de sceller, et ce, pendant un an. Mais en un an, il ne parvint qu’à saisir ne serait-ce les bases basiques de la base de cet art, arrivant tout juste à retracer un sceau qu’il avait sous les yeux. Faut dire qu’en tremblotant comme un vieux de plus de cent ans à cause de la picole et des drogues, ce n’était pas spécialement simple, hein. Mais bon. Il était tout juste assez expérimenté pour le cadeau qu’allait lui faire son maître, trouvant qu’il était temps de l’envoyer à Kiri, afin qu’il fasse ses preuves dans un village et qu’il ne passe pas toute sa vie en ermite. Comme cadeau d’adieu, Ukio offrit à Kuro un katana d’un mètre quarante-cinq, sur le pommeau duquel on pouvait distinguer un sceau, parfaitement dessiné. Il lui demanda d’insuffler son chakra dans le pommeau… Ce qui libéra deux armes, faisant disparaître celle-ci. Oui, elle agissait comme un parchemin, mais n’agissait qu’aux ordres de certains chakras. Voilà tout le principe du fameux Fuinjutsu gravé dessus. Les deux autres armes étaient spéciales aussi, rien que


Dernière édition par Misatachi Kuragari le Mar 27 Aoû - 21:58, édité 7 fois
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SUITE HISTOIRE



DOUBLE SPE EN VUE.


Quatorze ou quinze heures. Milieu d’après-midi. Une dizaine de kilomètres séparaient deux hommes des côtes de Mizu no Kuni. Ils parlaient, l’air grave… Tout du moins, pour le plus vieux, qui n’arrêtait pas de tousser. Une voix rauque, sèche, comme sortie d’outre-tombe émanait de ses portes marbrées. Ses poumons lui faisaient mal, son cœur avait un rythme trop irrégulier, mais bien souvent trop accentué pour un septuagénaire. Ça lui pinçait. Horriblement. Il en souffrait à chaque respiration. Son minois ridé grimaçait. Il n’en pouvait plus. Cependant, il s’était attaché à son élève. Il l’aimait comme son propre fils, et ne voulait pas qu’il le voie mourir. Il ne voulait pas prendre le chemin des Enfers, il ne voulait pas embarquer sur la barque voguant sempiternellement sur les flots, les flots au-dessous desquels hurlaient des voix altérées par le temps, le poids de leurs pêchés et de leurs soucis, mais, au contraire, restant originales par leurs souvenirs volant en direction opposée d la fameuse barque, passant par au-dessus ou l’accrochant par moment. Un autre homme discutaillait avec lui. Un… Géant. Le Géant ou le Golem de l’Eau, comme il sera surnommé plus tard, de par ses prouesses héroïques (ou pas…), mais de sa hauteur culminant à plus de deux mètres… En effet, cet énergumène aux cheveux ébène avec une tendance brune était taillé comme une montagne de muscles. Un mètre quatre-vingt-dix-huit lorsque vêtu de son plus simple appareil. Deux mètres et douze centimètres quand muni de getas et d’un chapeau de paille… Pour cent-dix kilogrammes de force, de brutalité, de muscles. Tout simplement. Alors il vaut mieux ne pas le chercher… Sous peine de se voir trancher. Certes, il est assez dur d’énerver le bonhomme, mais, qui sait… Lors d’un manque de THC ou d’éthanol, sa psyché change complètement, comme si le Nirvana était passé sur lui… Le rendant violent, agressif, ahuri ou encore bestial.

« Yare, Kuro… » Une voix sénile, faiblarde et au ton étouffé retentit dans une grotte faite à l’aide d’arts ninjas. « Prends ceci. » Une carte, un itinéraire plutôt. Un doyen court sur pattes le tendait au gigantesque homme. « Là-dessus se trouve la route à emprunter pour te rendre au village de la Brume, Kirigakure no Satô. J’ai prévenu le Mizukage, Yagura, de ta venue. Il t’affectera sûrement à l’un des rangs les plus élevés hiérarchiquement parlant, mais tu devras tout de même faire tes preuves. Va, vite. Ne perds pas ton temps, surtout. » Il grimaça. Sa toux se faisait de plus en plus violente, de plus en sèche, écorchant son larynx un peu plus à chaque quinte. Il ne tiendrait plus longtemps ainsi. Il fallait qu’il se dépêche aussi. Donner des détails quant à son cadeau. Confier une tâche, aussi. Mais surtout, le guider, le conseiller, lui donner des consignes pour se rendre à destination sans embûches. « Concernant l’épée invocatrice… » Keuf, keuf. Une nouvelle quinte, de nouveaux gémissements. « Une… Une partie de mon chakra est dans les trois sceaux totaux… Ainsi, je pourrai toujours vivre avec toi, quelle que soit la situation… Cours, Kuragari. Cours ! Ne perds pas d temps, passe par la forêt du Nord. Tu arriveras plus rapidement. » Il plissa les yeux, les paupières lourdes, faibles, masquèrent ses iris. Ukio peinait à les garder ouvertes totalement. Yeux mi-clos, la vue trouble, floue, il observait son élève. « Pense à te raser de temps en temps, hein. » Un pâle sourire se dessina sur ses lèvres sèches, gercées, abîmées, vieillies.

« Haha, j’essayerai d’y penser, Jiji ! » Une voix joviale, enjouée et enthousiaste fit vibrer les cordes vocales d’un homme tout de rose vêtu. Il s‘approcha de son maître, et s’agenouilla… Bien qu’étant toujours plus grand que lui. Il l’embrassa sur le front. Signe protecteur et maternel. Ne devrait-il pas être le contraire ? Pas aujourd’hui. A l’aide de son affinité dite de la terre, le Misatachi créa un lit sortant du sol, juste à la bonne taille pour l’ancien ermite. Il prit son sac, et sortit trois couvertures géantes, faites pour lui, en gardant une dans son bagage. Il en plia deux, afin de créer un support moelleux qu’il plaça sur la construction artisanale. Il devait bien ça à son premier Sensei, n’est-ce pas ? La troisième couverture… Elle n’était pas pliée. Il l’enroula autour du vieil Ukio, puis le porta dans ses bras. On aurait presque pu les confondre avec un père tenant son enfant dans ses bras. Il le posa ensuite délicatement sur la couchette, lorsque le mourant lui demanda une dernière faveur. Il voulait voir Kuro sourire comme lors de leur première rencontre dans cette maison de joie. Le noiraud sourit alors, fermant les yeux maladroitement. Il avait encore trop fumé. Vive le Konohabis, hein… « Yosh ! » Il prit le pas de la… De l’entrée de la grotte, s’abaissant pour ne pas toucher le dessus et se cogner encore une fois. Il en avait marre après tout. C’était assez encombrant d’avoir une telle carcasse. Mais il faisait avec. Il n’avait guère le choix, de toute manière. Zut, flûte et encore zut. Il avait oublié de faire une dernière chose avant de partir. Laissant tomber son sac dans un sourd vacarme, il cueillit quatre fleurs rouges. Quatre PETITES fleurs rouges. Il retourna dans la grotte. Deux fleurs en mains, son ample personne s’approcha du menu vieillard. De ses grosses mains musclées, l’homme en or tenta de les attacher dans les cheveux d’Ukio, et agit à l’identique sur sa propre personne, mêlant les racines à son élastique, d’où descendait une longue queue de cheval. Enfin, il remit son énorme sac sur son dos, et partit d’une démarche lente en direction de la forêt du Nord. « Prends soin de toi, le vieux ! » Sa voix s’était faite plus forte, sans pour autant être plus agressive. Il était calme, son timbre l’était tout autant. Notre protagoniste était paisible, reposé. Malheureusement… Sa flemme l’emporta, et il eut du mal à accélérer le pas pour se rendre le plus rapidement possible au village caché de la Brume. Au final, il mit quatre jours pour se rendre aux portes du village (merci le plan d’ailleurs, elles étaient bien cachées ces portes), au lieu de seulement deux. Comme quoi, la flemmardise est un vilain défaut également.

Une fois arrivé au lieu voulu, il se posa contre un mur adjacent aux portes. Il attendait. Mais quoi ? Les gardes, tout simplement. Il voulait les voir, leur parler. Pourquoi ? Eh bien… Il ne voulait pas non plus arriver en voleur dans ce village caché, tout de même. Ce n’était pas son genre. Il avait beau avoir vécu en tant que SDF, il n’avait jamais volé. Il n’avait jamais voulu de mal à autrui. Il n’avait jamais cherché à blesser… Mis à part lors de son court mercenariat. Et encore, c’était pour gagner son pain, justement. Revenons-en à notre géant. Voyant les gardes arriver à toute halte, il se redressa, et inclina son chapeau en arrière. Légèrement. Il ne fallait pas non plus que cela le décoiffe. Tout de même. Kuragari était élégant, il ne fallait pas l’oublier. Ou tout du moins, il essayait. Il leva le poing en l’air. Les miliciens n’étaient plus qu’à une dizaine de mètres de l’homme. Il ouvrit la main et l’agita quelque peu. « Yo ! » Simple, clair, précis. Il ne leur voulait pas de mal. Il jeta même son katana à ses pieds pour prouver son pacifisme. En plus, il faisait tout pour éviter l’affrontement. Il trouvait ça barbant, il n’avait pas que ça à faire, après tout. Enfin, si, quand même. Mais vous comprenez le principe. Le flegme l’emportait trop souvent sur ça.

« Qui êtes-vous ?! » Un homme de taille moyenne. Environ un mètre quatre-vingt. Il haletait. En même temps, il avait fait une course effrénée sur une longue distance. Il fallait le comprendre. Et le Misatachi le comprenait très bien. Mais bon, jamais il ne se serait donné la peine d’agir ainsi. Cela ne servait à rien, selon ses dires – ou au moins ses pensées. « Que faites-vous là ? » Le deuxième prit la parole. Mais il restait en arrière, il ne voulait pas faire l’affront de dépasser son supérieur. Cela ne se faisait pas, après tout. Même si Kuro ne se serait pas gêné. Et puis bon, vu sa taille, il n’avait pas besoin de s’avancer pour qu’on le repère, n’est-ce pas ? Bref. Le golem plia quelque peu les genoux. Il ne fallait pas leur manquer de respect dès la première visite après tout. Bon, niveau irrespect… Il faisait déjà fort, vu ce qu’il tenait là. Une bouteille de saké hors de prix en main droite. Son joint en main gauche. Au moins, ils savaient à quoi s’en fixer. Le plus avancé le regarde de haut en bas, en passant par la gauche puis la droite. Il savait à qui il avait à faire, il avait été prévenu. Ce n’était pas plus mal, tout de même. « Misatachi Kuragari, n’est-ce pas ? » Il avait vu juste. Le principal concerné hocha la tête positivement, il n’avait pas envie de parler. La flemme. « Suivez-nous. » Il récupéra son sabre et l’attacha comme à son habitude, à la ceinture de son Kimono. Il suivait le rythme de ses pas. Ils étaient synchros. Parfait.

Quelques minutes passèrent. Un grand bâtiment se dressait devant eux. Il y avait du sang sur la porte, et même devant. Sur les escaliers aussi. Kuro sourit. Des massacres avaient dû avoir lieu. C’était marrant, pour lui. Pour son état second, surtout. Il ne réalisait pas encore la gravité de la chose. Il ne savait pas ce qui l’attendait, aussi. Le Yondaime Mizukage avait eu vent de son don héréditaire aux particularités hors du commun. Il le dévisagea. ILS se dévisageaient, même. Chacun inspectant l’autre ? Ce qui retient l’attention de celui qui maîtrisait l’or, c’était le grand bâton coiffé du fleur. Bizarre, comme arme. Il préférait encore son gros katana. Le dirigeant du pays lui expliqua comment allait se passer son intégration au village. Il allait devoir passer un examen, examen lui permettant de devenir Juunin. Aux vues de ses capacités et de son Kekkei, il n’aurait pas de grands soucis à se faire. Néanmoins ! Il devra faire équipe. Faire équipe avec quelqu’un qu’on lui assignera. Cet homme se nommait Ryoshi Nagare., et faisait partie du clan Ryoshi. Des pêcheurs. Pas très impressionnant… A première vue. En effet, il s’avéra plutôt fort en ce qui concernait l’art des armes – Bukijutsu – et des sceaux – Fuinjutsu -, possédant bien plus que les bases, contrairement au golem. Ils devaient tous deux finir vivant lors d’une série de combats à mort en duo… Mais cela fut laborieux de faire équipe. Nagare ne supportait pas notre homme, et lui ne voulait pas combattre… Ils étaient bien partis, je peux vous le dire. Bref. Ils finirent tout de même par enchaîner les victoires, et là, Yagura les nomma tous deux Juunins et partirent chacun de leur côté. Le poissonnier, lui, eut des élèves à sa charge. Mais au vu de la situation sociale du Misatachi… Il n’en eut aucun. C’était plus sûr, qu’ils disaient. Ceci dit, ils n’avaient pas tort non plus.

Et, un jour, il eut vent des prouesses du Yondaime Kazekage, dénommé Kuro lui aussi, et de sa maîtrise de la poussière d’or à l’aide du magnétisme… Il y avait peut-être moyen qu’il le prenne sous son aile. Tout du moins, il en avait l’espoir. Tiens, c’était bien la première fois qu’il n’avait pas la flemme, le bougre. Il commença alors à établir une pseudo-relation épistolaire avec le dirigeant du Sable de l’époque et parvint à le convaincre de le prendre sous son aile pour lui apprendre les fondements de la poussière d’or. Et c’est ainsi qu’il finit par le rencontrer en plein cœur du désert de Suna, là où l’attendait un certain Kuro, à une date très précise, tout comme l’heure.

UN VIEUX SUNAJIN.


Dix heures vingt-deux. Suna, en plein cœur de son désert. Le géant de Kiri venait tout juste d’arriver non loin du lieu de rendez-vous fixé par le Yondaime Kazekage et père du Jinchûriki d’Ichibi. Ou encore Shukaku. Son fils maniait le sable depuis son plus jeune enfance, et était prénommé Gaara. Voilà une bien étrange appellation qui sonnait comme curieux aux oreilles de l’expert en Gôrudoton. A présent, en avant. Il fallait aller le saluer. Mais il fallait aussi essayer de se contenir… Ce qui était mal parti pour le cher Kuragari. Bouteille en main, cigarette magique à la bouche, il titubait. Il était déjà dans un état second. Pauvre Sabaku no Kuro qui avait accepté de le prendre sous son aile… Il ne savait pas à quoi s‘attendre. Pas du tout, même. Une fois devant lui, il tendit le bras, et le salua, banalement, bien qu’aucun son ne sortit de sa bouche. Bizarre… Pourtant, il avait une sacrée tchatche en temps normal. M’enfin, ce n’était pas plus mal. Quitte à dire une bourde, autant la fermer. Et c’est ce qu’il fit. Il ne parlait que lorsque le chef de Nation ne lui en donnait le droit. Ou encore lorsqu’il l’interrogeait. Et c’est ainsi qu’il en vint à lui expliquer comment il créait l’or, en l’extrayant de la terre. Grâce au Jinton… Ou encore le magnétisme. Bon, n’épiloguons pas sur les capacités de ce maître de l’or… Cela serait trop long.

L’entraînement ne dura pas moins de quatre années. Quatre années durant lesquelles il s’entraîna à maîtriser la poussière d’or… Ce qui ne se fit pas automatiquement. Ah ça non ! C’en était hors de question ! Mais bon. Vous connaissez la nonchalance de Kuro, n’est-ce pas ? Eh bien, je peux vous dire que c’était dur pour lui. Mais qu’est-ce qui était dur ? Eh bien dur d’être rigoureux, de toujours écouter son vieux Sensei, de respecter les règles appliquées par ce dernier… Pour être honnête, il a failli, à de nombreuses reprises, se faire renier. Oui, oui. Renier. Rejeter, même. Par le Kuro âgé.

La première année. Ou première étape. Ce fut la plus rude, pour Kuragari. Il ne pouvait rester concentré plus de cinq minutes sans être déconcentré. Ou sans boire une gorgée. Mais il ne pouvait pas se passer deux heures de fumer… Que ce soit une simple clope, ou un joint. Pauvre homme.. Pauvre Kazekage aussi ! Lui qui devait supporter TOUS les vides de son élève d’ailleurs. Oui, vraiment tous. A savoir, sa perversité, ses addictions au Konohabis mais aussi à l’alcool. Ainsi que tous ses autres défauts, d’ailleurs. Une fois cette première année, l’homme comprit comment fonctionnait la poussière d’or. C’est-à-dire que c’était composé majoritairement de Doton. De terre effritée… Et un peu de Raiton. Mais vraiment une infime partie.

Les trois autres années… Elles passèrent bien plus rapidement que cette première partie. Tout du moins, aux yeux de Kuro. D’ailleurs, le Yondaime en profita pour lui inculquer quelque chose d’assez important… le savoir vivre. Il avait beau être SDF, cela ne lui empêchait pas d’en avoir. Tout du moins, qu’il essaye d’appliquer ses conseils. Au moins ça. C’était la moindre des choses. Eh oui, un sensei n’apprend pas seulement à se battre. Il peut aussi apprendre à ses élèves la vie, même à un jeune adulte de vingt-cinq ans… Enfin bref. Au bout de ces quatre années, Kuragari parvint enfin à créer ses propres techniques de poussière d’or, sans pour autant utiliser le même procédé que son maître du Sable (le village), et retourna à Kiri, afin de retrouver son post et… S’apercevoir d’un sacré changement.

LEVEL UP.

Enfin arrivé à Kiri. Ce que c’était long que de faire autant de chemin… Trop long pour notre héros. En tout cas, il était bien content d’être arrivé dans son propre village. Il allait pouvoir retrouver son pont préféré et dormir au-dessous, mais aussi faire la tournée des bars ! Sans compter qu’il allait enfin bien rigoler de nouveau avec son dealeur préféré, qui voguait souvent autour du village de la Brume. Enfin autour… Non. Pas exactement. Il était à une certaine distance tout de même, ne sachant pas où exactement se trouvait le village CACHE, hein. Néanmoins, en arrivant, il ne vit personne dans les rues. Bizarre. Franchement très bizarre. Quelque clochait… Même cet ivrogne le savait. Il se rendit alors vers le centre du village, là où plein de monde était agglutiné. Mais comment avait-il su pour cet endroit ? L’instinct peut-être ? Qui sait… En tout cas, une bien belle créature se trouvait surélevée sur… Il ne savait pas quoi, parlant à toute la populace. Elle semblait faire une sorte de discours… Mais ! Oui, mais ! Kuragari n’y prêta pas du tout attention. En effet, c’est plutôt le corps merveilleux de la femme habillée en bleu qui le captivait. Elle possédait les courbes où il fallait, son visage était magnifique à regarder, et ses cheveux faisaient tout son charme. Bon, soyons honnête, il était surtout intéressé par son opulente poitrine. Bah oui, pervers un jour, pervers toujours, n’est-ce pas ? « J’suis sûr que j’peux m’la faire celle-là ! » Ces mots surgissaient dans son esprit à chaque fois qu’il la regardait… Un vrai vicieux en plus. Et c’est à ce moment qu’il trouva son Nindô, enfin. Car oui, il ne l’avait toujours pas trouvé. Pathétique. Et là, les mots s’agencèrent dans son esprit comme s’il mettait en place son tabac, son herbe et un bout de carton dans une longue feuille à rouler… « Passer une nuit torride avec Meï après un bon petit dîner en tête à tête, seuls, à la lueur des étoiles et d’une chandelle. » Oui, il connaissait son prénom. Comment ? Tout simplement car il n’avait retenu que ça de son discours. Et une autre chose. Quoi ? Eh bien qu’elle était la nouvelle Mizukage… C’est qu’il était rentré à temps le bougre de nonchalant, hein. Enfin bref.

Puis quelques mois passèrent, lorsque ce fut à son tour de se rendre dans son bureau, juste après son ancien camarade lors de l’examen Juunin, Ryoshi Nagare. Celui-ci venait d’être promu Juunin spécial, au même titre que ce qu’allait devenir Kuro. Mais pourquoi lui ? Voilà la question qui hantait son esprit lorsqu’il eut été informé de tout ça. « Mais… pourquoi moi, Mizukage-sama ? » Il lui demande enfin de vive voix. La voix chancelait, hélas. L’alcool y était pour beaucoup… Le Konohabis également. Elle restait stoïque. Après tout, il avait raison. Pourquoi un déchet comme lui serait promu Juunin spécial, après tout ? En voilà une bonne. Une bonne question, je vous l’assure. Elle le rassura donc. Tout du moins il prit ça comme ça. Pour changer, il avait encore mal interprété. Quel boulet, ce géant… M’enfin, elle lui explique que c’était grâce à ses différentes réussites en mission – malgré lui – mais aussi grâce à sa puissance qu’elle en était venue à le choisir lui. Maintenant qu’il comprenait tout, il retourna chez… Non bah pas chez lui, mais sous son pont et dormir.

Trois ans passèrent, trois ans durant lesquels il partit fréquemment en mission, son importance au sein du village l’y obligeant. Il trouvait ça usant. Après tout, il n’aimait pas bouger. Il se demandait bien souvent pourquoi il avait écouté le vieil Ukio et s’était rendu ici… Il n’aimait pas bouger pour rien… Et encore moins quand il devait combattre… Mais bon. Ce qu’il détestait par-dessus tout, même s’il ne le montrait pas, c’était de collaborer avec « Nagare-chibi-kuso » comme il le disait si bien. Pour ne pas heurter la sensibilité des plus jeunes, je ne mettrai pas de traduction. Merci de votre compréhension. Et un beau jour, Kuragari fut promu au rang d’ANBU. Il n’en revenait toujours pas, et n’avait pas compris directement qu’il l’avait été, en fait… Il s’était donc rendu dans les bureaux tout aussi magnifiques que sa Kage, en ayant pris le soin d’enlever son chapeau de paille… Ne passant quand même pas dans l’encadrement de la porte. Pourquoi est-ce que tout était si petit, dans ce village… Voilà quelque chose qui l’exaspérait au plus haut point. Par contre… Il n’avait pas pris le temps de se laver dans les eaux du village et de décuiter alors… Il sentait l’alcool et le Konohabis à plein nez. Il venait tout juste déteindre son joke lorsqu’il entra dans ledit endroit… Manquant de tomber face contre terre lorsqu’il se baissa. « Bon Dieu ! » Tant de jurons qui effleuraient ses lèvres… Venant par la suite irriter les tympans purs et chastes de la belle Terumi. « Oups, ‘scusez-moi m’dame. » Il essayait de sa pardonner, malgré les effets de l’alcool. Ce n’était pas toujours évident, après tout. Mais bon, le voilà enfin face à elle, prêt à l’écouter.

« Vous devriez limiter votre consommation de substances alcoolisées. Même un masque ne dissimulerait pas les odeurs. » Voilà comment elle souhaitait faire comprendre au Misatachi qu’il venait de rejoindre l’élite du village… Et pas n’importe lequel… Ah ça non ! Certainement pas ! Il était carrément l’adjoint du capitaine ANBU du village : Pas moins que ça ! Eh bah, pour un SDF ivrogne et complètement toxico, en plus de sa nonchalance… Ça promettait pour les missions de la plus haute importance, dites-moi. Il la remercia d’un hochement de tête positif et respectueux, et sortit de nouveau. Néanmoins, quelques jours plus tard, il fut de nouveau convoqué… Mais il n’était pas seul… En effet, Nagare se trouvait là, lui aussi, canne-à-pêche dans le dos, admirant la Mizukage comme si c’était sa muse. Non mais pour qui il se prenait lui. Mis à part ça, il la reluquait aussi Meï… Mais pas dans les yeux. Je vous laisse imaginer où ses yeux la tripotaient… Là où il aurait voulu glisser ses mains d’ailleurs. Enfin bref, elle les avait convoqués ici pour une raison bien spéciale : elle allait recréer leur duo d’antan. « Oh non… Pas avec lui, kuso ! » Ragea le Golem d’Or, lorsqu’elle lui lança un regard noir, le calmant directement.

Au début, ils se maîtrisaient tous les deux. L’un parce que l’autre était un ivrogne toxico d’SDF pervers et vicieux, et à l’inverse car c’était un pêcheur fort minable… Elle était belle l’équipe ! Enfin, ils finirent néanmoins par s’accepter au fil du temps, et Naga’ finit par appeler notre géant rose Kuro, et ce, affectueusement. Au début, ce dernier considérait plutôt le Ryoshi comme un boulet qu’il devait se traîner… Comme un fardeau. Mais il s‘avéra qu’en fait, ils se complétaient, et ce, dans tous les domaines… ou presque. En effet, le duo « Kuro & Naga », ou encore « Nagaro » n’avait rencontré encore aucun adversaire capable de les malmener ne serait-ce que quelques minutes, et encore personne n’avait réussi à les vaincre… C’était un peu comme si leurs propres techniques et Kekkei Genkai étaient conçus l’un pour l’autre ! Vous vous rendez compte ?

A présent, il ne vous reste plus qu’à suivre la fabuleuse épopée (ou pas…) de notre jeune héros, qui n’attend que vous pour continuer de perdurer et de s’écrire !
(c) AMIANTE



Dernière édition par Misatachi Kuragari le Sam 24 Aoû - 17:28, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Kuro's here. o/ [END]   Kuro's here. o/ [END] EmptySam 24 Aoû - 1:02

Up, pour dire que ma présentation terminée !
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MessageSujet: Re: Kuro's here. o/ [END]   Kuro's here. o/ [END] EmptyMar 27 Aoû - 20:24

Re bienvenue, Bro' ! o/

Alors une présentation tout à fait convenable, surtout pour ce qui est de la longueur ! C'en est frustrant même, tellement c'est long.

Les fautes d'orthographe sont peu nombreuses, surtout vu la taille de ces récits. Ce n'est donc pas un problème Wink
Je trouve dommage que tu parles déjà du Yondaime, de Ukio, ou encore de sa très grande taille dès le tout début de ta description mentale mais bon, tu ne recommences pas derrière donc c'est bon.

En revanche, beaucoup de fautes d'inattention, voire un peu trop par moment. Je sais que c'est long, mais ça fait particulièrement tâche d'oublier des mots ou de te tromper de mots sur une bonne partie de ta présentation x) "piège" au lieu de "tête", qui est un exemple parmi tant d'autres.

En dehors de cela, je vais par contre te demander de faire gaffe aux très fréquentes répétitions d'expressions plutôt utilisées à l'oral, telles que les suivantes : "mais bon", "bref", "enfin bref", "hein", "est assez ...", et "m'enfin".
Je le vois beaucoup trop à mon goût, parfois à une phrase d'intervalle, et certaines fois dans la même phrase. Un ou deux, ça passe, mais quand c'est répétitif je trouve ça agaçant. Après, ce n'est que mon avis, mais sache que si je le vois trop dans tes futurs rps, ça pourrait bien finir par un malus un jour ou l'autre ^^' Ça fait des mots en plus, c'est bien, mais voilà.

Attention également aux phrases trop longues ou trop coupées par des virgules qui n'ont pas lieu d'être ;)Un exemple au hasard, ou tu te mélanges finalement bien les pédales : "Ainsi, le vieil Ukio prit le jeune Kuragari sous son aile, et, afin de faire en entraînement qui dura neuf longues années, au cours desquelles le Misatachi parvint à apprendre le maniement du Katana, à décrocher un tout petit peu de ses bouteilles et de son Konohabis." ^^

Un conseil : n'oublie pas de te relire, fais attention aux expressions, et mets plus de points et moins de virgules. J'ajoute toutefois que le second post est beaucoup plus agréable à lire que le premier que ce soit en terme de fautes, d'erreurs d'inattention, de répétitions et de phrases trop longues. Je t'en félicite. Rédigeant mon commentaire au fur et à mesure, je n'écris ces mots qu'à la toute fin, agréablement surpris :D

Pour ce qui est du contenu, c'est une histoire plutôt intéressante que l'on a là. Et une personnalité originale et intéressante que j'ai hâte de retrouver en rp !
Rien ne me bloque pour t'accorder le grade désiré et le rang A ! Ça reste agréable à lire bien qu'un peu longuet par moments, on sent aussi que tu as bien penché dessus. En attente d'un autre avis.
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MessageSujet: Re: Kuro's here. o/ [END]   Kuro's here. o/ [END] EmptyMar 27 Aoû - 21:37

Re-bienvenue,

La fiche fut très longue mais je suis dans l’ensemble pas déçue de cette longueur et de cette qualité. Il faudra quand même faire attention à certaines fautes assez gênantes, comme l'a souligné Neji. Je ne reviendrais pas sur ce qu'il a dit à propos des fautes.
Je voudrais néanmoins ajouter quelque chose ; les mots japonais comme Kage ne prennent pas de S au pluriel, tout comme Ninja.

Je ne suis pas spécialement fan des histoires sous forme de Rp mais tes parties sont tout de même intéressantes et on peut s'y accrocher facilement. Toutefois, évite de trop afficher des avis sur les situations : N'est-ce pas ? hein ? (en bref, ce que Neji t'a dit). En fait, certaines interventions du narrateur sur la situation (en Rp cela peut passer mais en histoire, c'est autre chose) peuvent rendre le contenu lourd ou donner l'impression que c'est du rajout pur et simple.

Le restant est satisfaisant avec tes descriptions bien détaillées et en prenant en compte la plupart des Rp que tu as pu faire sous Itachi, je pense que le rang A t’est attribuable.

Je voudrais juste signifier quelques points :

- Il vient apparemment du village de Gerudô et il n’a jamais connu l’existence des Shinobi ou du chakra ? Je trouve cela bien surprenant d’autant plus que des Shinobis ont dû passer par là pour effectuer des missions ou s’entretenir avec le chef de ce village en représentant Daimyô ou du Kage. Aussi, tu dis qu’il s’était fait des amis mais il y en a forcément un qui en a entendu parler...


- Pourquoi le vieil homme à la fin déciderait-il de prendre en charge un enfant durant dix années sans avoir de réel lien avec lui ? Je trouve que tu aurais pu apporter deux ou trois informations à propos de lui.
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MessageSujet: Re: Kuro's here. o/ [END]   Kuro's here. o/ [END] EmptyMar 27 Aoû - 21:44

Merci à vous deux, je tâcherai de prendre en compte chacune de vos remarques.

A présent, je vais te répondre, Meï.

- Ses parents avaient tout fait pour lui cacher l'existence du chakra ou des Shinobi, en effet. Néanmoins, il possédait tout de même son KG, et il est apparu un jour pas comme les autres. De là, ses parents lui expliquèrent la vérité, à savoir l'histoire du clan, pourquoi ils n'utilisaient pas leurs pouvoirs et lui interdirent de les utiliser par la même occasion. Mais comme on peut le voir dans la psyché sous ses différents angles, il est assez belliqueux, le Kuro. Du coup, il essaya de maîtriser son chakra etc tout seul, sans que ses parents ne soient au courant.


- Pour Ukio, eh bien il l'a suivi pendant très longtemps, de maison close en maison close, de bar en bar, de tavernes en tavernes. Sa grande taille l'avait déjà choquée de prime abord, et il décida d'en savoir plus (notons également que le vieil homme n'était pas un sain non plus). De ce fait, c'est au bout d'un bon nombre d'années qu'il finit par enfin l'accoster et de l'aider à devenir plus puissant, étant en ermitage depuis des lustres et ne pouvant plus participer aux missions disponibles par le village de Kiri au vu de son vieil âge.

En espérant avoir éclairé ta lanterne. ~

EDIT : J'ai ajouté quelques lignes en gras pour expliquer ce dont on était convenu à l'oral.
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MessageSujet: Re: Kuro's here. o/ [END]   Kuro's here. o/ [END] EmptyMer 28 Aoû - 8:09

Bonjour,

Les modifications apportées conviennent et répondent à mes doutes. Je te valide donc !
Bon jeu.
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MessageSujet: Re: Kuro's here. o/ [END]   Kuro's here. o/ [END] Empty

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