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De gros personnages libres, dont: Hidan, Kakashi,A Yotsuki, ou encore Jûgo ! Les villages sont attaqués par de dangereux déserteurs, Iwa est le premier village à avoir pu écarter la menace ! Kiri et Iwa sont de nouveau ouverts ! Konoha accepte deux ninjas inventés ! Les Nukenins inventés sont de nouveau autorisés !


LA CÉRÉMONIE DES OSCARS COMMENCERA A 22H CE SOIR !

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 Et si on recommençait à zéro ? [Jun & Meï] [Flashback]

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Et si on recommençait à zéro ? [Jun & Meï] [Flashback] Vide
MessageSujet: Et si on recommençait à zéro ? [Jun & Meï] [Flashback]   Et si on recommençait à zéro ? [Jun & Meï] [Flashback] EmptyMer 3 Juil - 20:04


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Une fin, un début


&& L'eau du lac se complaît à polir la plage lisse et jaunâtre.
&& L'eau du lac reflète une blonde lumineuse. Elle se tient droite et la mousse masse ses petons. Peut-on ajouter quelque chose ? - Il faut ! - Le soleil perçant à travers le ciel bas et gris, commun, du pays, du village.
&& Jun s'est échappée. L'hôpital c'est bien - bien ... faut voir -, jusqu'à un point. Cela a toujours été une demoiselle d'action et, passé les sept jours, c'est un enfer - avec la chaleur et tout-. Ironique puisqu'elle y a passé deux ans, dans les quartiers tortures du pays des flammes. Elle s'est échappée, est venue ici.
&& Au lac.

&& Dépassée les vingt ans, elle redresse sa longue robe beige à froufrou et fines bretelles. Sa tête baissée, elle voit les marques sur sa jambe. La circulaire est une petite distraction au fer rouge. La cicatrice griffée sur le mollet est une punition « bien méritée d'après ton comportement, p... » Il y a aussi trois points parfaitement ronds ; fumer n'est pas interdit pour les geôliers.
&& June avance. Un pas après l'autre. La fatigue et le contrecoup sont encore là. Dur. Le liquide l'emporte jusqu'aux genoux. Et si elle continuait jusqu'à être entièrement recouverte, que se passerait-il ?
&& Me noyer. Serait-ce une idée convenable ?
&& Plongée dans un liquide étrange, puant et provocateur, l'expérience aurait pu lui ôter la passion de la flotte. Mais le producteur de vie est aussi son protecteur. L'onde est un bienfait, ils n'ont jamais pu détruire la maxime en son âme. C'est aussi avec lui qu'elle combat.
&& June avance. Elle a replié la tunique, évasée au nombril, à la limite des hanches. Elles sont bien les seules épargnées, il y a encore quelques brûlures.
&& Elles partiront.
&& J'espère.

&& Dans sa chambre, il y avait un verre, vert, fissuré et toujours vide, ainsi qu'un vase, vert aussi, nourrissant un bouquet somptueux, offert par l'hôpital en décoration - il est moche-. Dans le gargantuesque étang, elle peut au moins profiter de cet élément merveilleux. Elle peut prendre un bain, donner son corps à Dame Nature ... laisser Archimède faire sa poussée.
&& L'enfant du clan Midorite retire la tenue et la jette vers la plage. Avec le vent, elle tombe jusqu'à sur l'orée du sable, balayée par les faibles remous. Trempée. En tenue légère, petite lingerie, Jun progresse encore, lentement. L’aînée laisse les parcelles de son corps fraîchement baptisée hérisser leurs poils.
&& Sans s'être retournée depuis le jet de vêtement, la libérée est parvenue juste entre le nombril et sa poitrine importante. Elle a croisé des algues douces, des cailloux polis et joueurs. Ses mains frôlent la surface et parfois provoquent des perturbations. Les ondes fondent.

&& Ce qu'ils ont détruit - peu de choses de valeur finalement -, ils ont éprouvé, brisé, tué sa conviction sur le bon de l'être humain. Chez son oncle, ses amis, ses chefs; chez les kirijins, elle avait décelé de l'humanité - même les plus vicieux -. Après des mois dans une cellule morbide, avec les rats et les mauvaises odeurs, sortie pour résister comme possible aux supplices, on apprend qu'il n'en existe rien. Un individu mauvais reste cruel et restera perfide. Il ne règne dans son cœur noir aucune lueur d'espérance.
&& Jun dépose sa poitrine généreuse sous l'étendue.
&& Certes, en tout cas pour les motivés, il est possible de changer, devenir un bougre au-dessus du panier. Pourtant, en ce cas il s'agit des méprisables, des êtres semblables aux cerbères devraient se voir sanctionné à hauteur des forfaits fait. Si Jun doit espérer une chose, c'est que la corde qui entourera les cous sera solide, nette, à la justice inébranlable.
&& A toute épreuve, la blonde se sent prête à faire face. A l'égal du passionné, l'inconscient qui va nager avec les requins prodigieux, elle va narguer le danger, rire sous son nez et retirer la victoire.
&& A présent... Elle fronce les sourcils fins. Ils servent à protéger ses beaux yeux ... Je vais être irréductible. Vous serez petits et écrasés.
&& Déterminée. Oui, quelle détermination !

&& Elle est immergée au décolleté lorsqu'elle entend un bruit étrange.
&& Qu'est-ce que ... ?
&& Les cheveux secs se retournent vivement. Le corps les suis. Elle se pensait seul, malheureusement non. Quelqu'un est remonté à elle, au point d'eau qu'elle apprécie. Le Lac de Kiri est nommé mystérieux. Un on-ne-sais-quoi de mystique, magique et énigmatique. La main empoigne le liquide qui fille entre les doigts de la demoiselle au visage bas et au regard invisible.
&& Insaisissable argument.


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Meï Terumi
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MessageSujet: Re: Et si on recommençait à zéro ? [Jun & Meï] [Flashback]   Et si on recommençait à zéro ? [Jun & Meï] [Flashback] EmptyJeu 11 Juil - 16:41

Quand l'orage se tait..
ft Midorite Jun
Dix jours s’étaient écoulés et pourtant, ces dix jours paraissaient être beaucoup trop beaux aux yeux d’une bonne partie du village. Le contraste avait été si radical qu’il en avait l’air bien irréel. Comment passer d’un monde sanglant, tortionnaire et injuste à un monde qui reflétait l’exact opposé du passé ? Kirigakure venait d’enseigner cette leçon. En dix jours. Tout s’était passé d’une manière bien rapide et pour le moins inattendue. Du haut de la plus imposante des tours qui était autrefois crainte, se tenait une jeune femme qui n’aurait jamais eu sa place au creux de ce siège confortable qui complétait un bureau jonché de papiers. Elle ne réalisait pas encore sa nouvelle position et se croyait encore être la simple Oinin qui se pliait aux ordres de ses supérieurs. Pourtant, aujourd’hui, ce n’était pas sur un ton froid et plein d’orgueil qu’on lui adressait la parole, non. Ce n’était pas en la regardant de haut que ces hommes imbus la fixaient mais plutôt avec un drôle de respect qui lui semblait bien factice, aux premiers abords. Le changement radical de leur comportement avait été une surprise. En vérité, elle s’était attendue à plus de protestations voire même une tentative d’être évincée du pouvoir dès sa montée en puissance. Bien sur, certains fervents serviteurs du Yondaime avaient fini par s’en prendre aux nouvelles autorités mais ils avaient été neutralisé ou bien ont pris la fuite.

Mais pour l’heure, il n’était pas question de les poursuivre dans l’immédiat mais plutôt de remettre de l’ordre dans le système politique, social et économique. Il y avait tant de dossiers à traiter que Meï Terumi crut ne jamais pouvoir les régler en quelques semaines. Cependant, avant tout, elle avait permis la libération des prisonniers qui avaient été détenus injustement. C’était l’une des premières initiatives qu’elle avait fait exécuter. Tenant entre ses mains plusieurs parchemins épais, elle les lut attentivement en se plongeant dans une profonde réflexion. L’identité de cette personne était loin de lui être inconnue et il lui était arrivé une fois de venir vérifier son état de santé quand elle était encore endormie. Ce Ninja avait prouvé maintes et maintes fois son efficacité d’après les différents rapports qu’elle pouvait lire. C’en était évident ; elle avait toujours été douée depuis son plus jeune âge. La femme à la chevelure auburn se souvenait encore de cette curiosité à vouloir tout comprendre pour que plus rien ne lui échappe, de ces talents qu’elle exploitait avec brio. Elle pouvait parfois essayer d’être modeste mais au final, sa fierté était justifiée. Elle avait au final subi un triste sort jusqu’à ce que le soleil revienne sur Kiri. Une chaleur inhabituelle entourait les alentours de Kiri ainsi que son enceinte. C’était comme si elle signait une nouvelle ère. Doucement, elle rangea le dossier dans un des tiroirs du bureau. Ayant terminé les dernières formalités à faire de la journée, elle pouvait souffler un peu et quitter les locaux pour une bonne demi-heure au moins.  Marchant parmi les longs corridors de la tour, elle ne parvenait toujours pas à croire que c’était bien à elle qu’on réservait tous ces saluts, ces inclinaisons de la tête et autres révérances. En plus d’une semaine, elle était passée de simple Kunoïchi de talent à la fonction de chef du village. L’absence de la tyrannie menée par Yagura soulageait les coeurs mais rendait la situation tellement étrange..

Deux hommes se mirent alors à la suivre, ne la quittant pas des yeux. Cela lui rappelait la surveillance constante  qui s’assurait de la survie de Yagura. Néanmoins, Meï n’était pas prête de se sentir épiée et elle tenait encore un peu à la liberté de ses actions. Elle savait déjà que les missions et le goût de l’aventure lui manqueraient et elle désirait pour le moment profiter d’un instant de détente sans être lorgnée par ces yeux indiscrets. Et puis, n’était-ce pas normal pour une femme que de quémander sa propre intimité ? Ces hommes, elle les connaissait. A nombreuses reprises, ils l’avaient déjà lorgnée du regard quand elle venait poser le poing au sol, à la demande du Yondaime. Trop fiers d’eux et ne cachant jamais leur narcissisme, elle ne les appréciait pas. Dans peu de temps, la belle ferait le point sur les Ninja aptes à faire partis de sa garde rapprochée. Elle souhaitait avant tout des personnes dignes de confiance et cette confiance, elle ne pouvait l’offrir facilement à des Shinobi qui avaient servi le défunt hôte de Sanbi depuis tant d’années. D’une voix plutôt forte, elle leur ordonna de rester légèrement en retrait afin qu’elle puisse s’occuper de ses propres affaires sans être dérangée. Un moment d’hésitation gagna les deux gardes mais ils ne purent passer outre son ordre tant ils avaient été habitué à obéir avec la crainte d’être punis sévèrement dans le cas contraire. Ainsi s’opérait une distance  de sécurité entre les trois.

Dehors, pas une seule brume venait perturber la vision ou forcer à plisser les paupières pour mieux apercevoir les éléments lointains. On avait plus l’impression de se retrouver dans un climat de plage paradisiaque plutôt  que sous la pluie quasiment permanente de Kiri. Cette météo aussi, avait quelque chose de chimérique. Tout paraissait tellement beau et agréable que cela cachait sûrement quelque chose. Quoi qu’il en soit, Meï dut avouer qu’elle éprouvait un certain plaisir à laisser son regard s’épanouir sous ces couleurs bien vives et sous cette lumière chaleureuse. Son chapeau de Kage sur la tête, elle ne craignait pas ce soleil qui rendait sa chevelure flamboyante, comme un renard. Sa peau pâle aussi profitait des bienfaits de ces UV et elle se rappelait qu’elle n’avait jamais pris le temps de pouvoir bronzer un peu depuis des lustres. S’éloignant du centre ville en compagnie des deux ninja qui jetaient parfois des coups d’oeil aux villageois curieux, Meï prenait soin d’emprunter des chemins peu utilisés pour ne pas attirer l’attention. Elle l’avait suffisamment eu depuis dix jours pour, de nouveau, attirer tous ces regards.

Atteignant les portes de Kiri, ses pas cessèrent. En guise de justification, elle dit simplement aux miradors qu’elle se rendait au Lac dit mystérieux afin de régler une affaire qui concernait la restructuration militaire. Pourtant un peu étonnés, les gardes des portes de Kiri ne la retinrent pas plus longtemps et lui souhaitèrent une bonne journée. Elle n’avait rien dit non plus à ceux qui la suivait encore  et de toute manière, ils n’oseraient pas lui poser la question. C’était mieux ainsi puisque cela ne les concernait pas tellement. Elle savait où elle allait et pourquoi elle le ferait. Dans ses pensées, elle avait déjà prévu de mettre en place certaines de ses suggestions. Elle connaissait assez les habitudes de sa cible pour avoir vécu un bout de temps en sa compagnie.  Au final, ces mêmes habitudes ne changent pas vraiment, même après avoir subi les pires traumatismes : il y a toujours des traces du passé.  Ces mêmes traces l’avaient menée à ce qu’elle était devenue, d’un côté.  Pourquoi avait-elle accepté la perche que le conseil lui avait brandie ? La première image qui lui était venue en tête était celle d’un beau jeune homme qu’elle avait tant aimé et qui l’avait tant fait souffrir en mourant. Elle s’était cependant vengée en reprenant le flambeau de celui qui avait tué ce qu’elle chérissait le plus.  Pourtant, elle n’aimait pas les principes vengeresses et pour cela, elle préférait nier l’une des raisons pour laquelle elle avait été volontaire de porter son chapeau.

Un ploc ! sonore se fit entendre ; quelque chose venait de faire onduler une petite partie de l’eau massive contenue dans le Lac Mystérieux. Elle aurait pu croire qu’il s’agissait d’un monstre aquatique tout droit sorti des légendes urbaines de ce lieu mythique mais sa prise de maturité lui faisait plutôt penser à la présence d’un poisson qui venait de sortir la tête hors de l’eau. D’ailleurs, ce poisson n’était pas la seule sirène qui dominait la surface ; à une centaine de mètres, elle perçut une tâche platine s’avancer dans les profondeurs du bord de l’eau, frêle et solitaire. A la vue de celle-ci, Meï était partagée entre un sourire radieux et un sourire triste. Elle ne savait pas vraiment quoi penser de cette personne dont elle avait perçu la photo dans le dossier. Etre contente de la revoir se mouvoir et revoir la Nature dont elle avait été privée depuis tant de mois ? Ou au contraire, se sentir empathique à cause des traces laissées qui n’étaient pas encore prêtes de se dissiper ?  

On la laissa désormais seule, par sa simple volonté. Elle s’approcha lentement en douceur vers cette créature aux mirifiques cheveux de blé. De mètre en mètre, ses traits se firent plus distinctement mais elle ne semblait pas avoir remarqué que l’auburn s’avançait encore et brisait sa solitude. Ce n’est qu’après avoir fait craqué une branche au sol que la blondine eut le réflexe de se stopper dans son action et se retourner, comme si elle appréhendait une attaque. Seulement, Meï n’était pas venue pour la déranger volontairement ou lui porter atteinte. Bien sur que non.. pourquoi le ferait-elle alors qu’elle avait elle-même pris la décision de lui rendre la liberté qu’elle mérite ? La saluant d’un lent signe de tête, elle lui adressa  un mince sourire dans lequel un message jovial devait être transmis. Mieux valait ne pas faire tâche à côté de ce beau temps, en guise de mirage.

« - Je te prie de m’excuser pour ce dérangement. J’aurais sans doute du te prévenir. »

L’eau bien cristalline et claire reflétait la copie exacte d’un bout de son visage. Cet élément, elle le maîtrisait parfaitement et il s’avérait être un de ses précieux atouts. Néanmoins, aujourd’hui n’était pas temps pour elle  de se tremper les pieds ou de la caresser du bout des doigts : elle se contenterait de la sécheresse du sol et de l’arbre à côté duquel elle était posée, à trois mètres du bord de l’eau.  Observant la véritable Midorite Jun et non son reflet, elle poursuivit :

« - C’est une bien belle journée n’est-ce pas ? Comme on en avait pas eu depuis une éternité. »


By Lokiddles

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