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De gros personnages libres, dont: Hidan, Kakashi,A Yotsuki, ou encore Jûgo ! Les villages sont attaqués par de dangereux déserteurs, Iwa est le premier village à avoir pu écarter la menace ! Kiri et Iwa sont de nouveau ouverts ! Konoha accepte deux ninjas inventés ! Les Nukenins inventés sont de nouveau autorisés !


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 « Accomplis chaque acte de ta vie comme s'il devait être le dernier. » [FB] Ft. Shimako No Tora

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MessageSujet: « Accomplis chaque acte de ta vie comme s'il devait être le dernier. » [FB] Ft. Shimako No Tora   « Accomplis chaque acte de ta vie comme s'il devait être le dernier. » [FB] Ft. Shimako No Tora EmptyMar 20 Aoû - 22:28

« Accomplis chaque acte de ta vie comme s'il devait être le dernier. »
La journée était calme et ne prévoyait rien de bien extravagant. Le soleil venait tout juste d’atteindre son zénith alors que ton regard était concentré sur le menu que tu tenais entre tes doigts frêles. Tu considérais les grandes lignes qui traitaient des différents plats proposés alors que tu restais derrière le comptoir, assise sur un tabouret que tu ne cessais de faire tourner sur lui-même en réfléchissant. En arrière, la serveuse semblait agacée par le fait de t’attendre, car, il fallait l’avouer, cela devait bien faire dix minutes que tu cherchais quoi commander, te contre-fichant complètement des soupirs excédés qu’elle ne cessait de lâcher à ton intention… Les plats te faisaient tellement tous envie que si ce n’eut été de ton portefeuille aux maigres économies, tu n’aurais pas hésiter une seule seconde à commander l’intégralité du menu. En soupirant, tu finis par le fermer dans un mouvement circulaire qui ne manqua pas d’arracher une expression emplie d’espoir à la demoiselle. Croisant les jambes, tu le déposas sur la surface plane qui vous séparais et l’ouvrait à nouveau, dans le sens contraire pour qu’elle puisse voir. Tu glissas l’un de tes doigts ganté le long des écritures et l’arrêta sur le mot « spécial », écrit en grosses lettres rouges impossible à rater. La serveuse te décrocha un regard étonné alors que tu levais légèrement ta main libre en joignant trois de tes doigts ensemble pour ne laisser en paraitre que deux : l’index et le majeur. Tu n’avais pipé mot, mais le message était bien clair : «  x 2 »  soit deux fois le plat que tu venais de pointer.

Quand bien même elle aurait voulu protester, ton expression était sérieuse et ne lui laissait la possibilité de glisser la moindre manifestation, réduisant ses paroles au néant. Attrapant le menu, elle hocha la tête positivement alors que tu t’installais confortablement. De toute manière, tu n’avais jamais été quelqu’un de foncièrement raisonnable, ton estomac ne connaissait comme limite que celles que tu lui imposais et autant dire qu’elles étaient peu nombreuses, voire inexistante. C’est pourquoi ce spécial « 20 Sushis » pour un prix réellement modique, t’avais aussitôt attiré… Et en double qui plus est. Tu savais que tu n’aurais aucune misère à tout engloutir et ce malgré les regards découragés que la serveuse te lançais à la dérober, chuchotant tu ne savais trop quoi avec sa collègue de travail à ton sujet. Tu roulas légèrement les yeux en passant une main dans ta chevelure brune. Toi, au moins, tu cherchais les véritables aubaines dans les différents restaurants du village. Ce n’était pas comme ce vieux Gikan, ton maître, qui se rendait toujours chez le même arnaqueur pour acheter un bentos à mille ryos… Ça ne pardonnait pas. Ensuite, si tu pouvais manger à ta faim pour trois fois rien, ce n’est pas toi qui allais cracher sur cette possibilité. Il n’y avait, outre la viande, pas meilleur repas que les sushis à tes yeux, c’était à se demander pourquoi tu avais si longtemps hésiter en regardant la carte. Encore fallait-il que tu te décides sérieusement entre les cuisses de poulet, présentes en quantité limitée, ou ces fameux quarante sushis qui allaient bientôt être déposés devant toi.

Quand les deux assiettes furent amenées sur le comptoir gris, tu sentis presque un filet de bave se frayer un chemin à l’extérieur de ta bouche alors que tu attrapais les baguettes en bois à la qualité hasardeuse qui allaient te permettre de savourer ton délicieux repas. Tu passas tranquillement tes baguettes au-dessus de certains sushis sans t’arrêter sur aucun en particulier, cherchant par lequel serait-il le plus approprié de commencé. En fermant les yeux, tu en empoignas un au hasard que tu portas aussitôt à ta bouche, savourant cette merveille culinaire. Sans doute aurais-tu été éprise d’une journée moins tranquille que tu eu pleuré de joie face à cette sensation de béatitude qui t’envahissait en même temps que tu mangeais ce premier sushi. Les autres ne tardèrent pas à  le suivre avec beaucoup moins de classe, alternant les gorgées de mugicha et les bouchées de poissons crus pour profiter pleinement du goût prononcés de chacun, malgré que le duo n’était, sans doute pas le meilleur. Ce ne fut que lorsque tu eu terminé l’intégralité des quarantes sushis qui trônaient au part avant eu centre de deux grandes assiettes au diamètre impressionnant que tu t’autorisas une pause. La serveuse et sa collège ne cessaient de te regarder avec de grands yeux ronds, n’arrivant sans doute pas à croire que tu avais réellement terminée tout le contenus des assiettes… Pourtant, tu ne bronchas pas face à cet étonnement, décidant de l’ignorer volontairement, leur foutant un vent royal. Distraitement, tu déposas le montant exact du repas sur le comptoir et te levas, l’air blasé. Depuis combien de temps étais-tu ici? Le fait est que, lorsque tu posas un pied à l’extérieur du bâtiment, tu remarquas aussitôt que le soleil ne devait pas avoir parcouru plus que le un douzième de la dernière partie de sa course au travers l’étendu céleste. Il était donc encore relativement tôt, ce qui n’avait rien pour te déplaire.

Peut-être que si tu évitais de trop tarder, tu arriverais à convaincre ce vieil égoïste de t’entraîner… Car après tout, tu en avais besoin. Tu étais un ninja médiocre, le mot était faible. Tu n’avais jamais été singulièrement brillante ou même forte… Les bases du ninjutsu avaient été dévoilées à tes yeux comme étant une épreuve pointilleuse que tu eus de la difficulté à surpasser. Il n’y avait rien, dans la pratique de l’art ninja, qui se révélait être facile chez toi si ce n’était que le taïjutsu à sa forme la plus brute. Tu étais assez décevante, Jack et Gikan te l’avaient bien fait comprendre par le passé même s’ils étaient les seuls à voir en toi l’ombre d’un quelconque talent… Talent qui n’avait jamais été révélé au grand jour comme le prouvait les notes de tes différents examens à l’académie. Oh, tu n’étais pas la pire de toute, mais, hélas, tu passais régulièrement sur la peau des fesses et ce pour peu que tu passes… Car les échecs étaient cuisants chez toi. En soupirant, tu te dirigeas vers les portes du village, l’air distrait. Ton estomac était bien plein et les poches du restaurant également. Ce repas, mine de rien, t’avais coûté une bonne partie de tes économies même si tu avais crié à l’aubaine en voyant ça. Tu te frottas la tête avec détachement, remerciant mentalement ton maître d’habiter en banlieue d’Iwa, légèrement en reclus des autres…

Lorsque tu arrivas, ton regard fut aussitôt attirer par une demoiselle que tu n’avais alors jamais vue jusqu’à présent. Ton regard se renfrogna légèrement avec méfiance alors que tu faisais un pas dans sa direction, intriguée. Tu ne l’avais jamais vue à Iwa ce qui te laissais comprendre par toi-même qu’elle n’était pas une kunoichi du village. En croisant les bras, tu hésitas un moment quant à la manière de t’adresser à elle. Tu n’allais quand même pas passé par quatre chemins… Ce n’était pas dans tes habitudes, si? C’est pour cette seule raison que, sur le coup, tu n’hésitas pas une seconde à crier à son intention pour être certaine qu’elle te remarque et que tu ne t’ignore pas superbement. Ceci dit, rien ne l’empêchait de le faire après que tu lui eus parlé. Quelques mètres à peine vous séparaient alors que tu venais de prendre la parole à son intention, t’adressant directement à elle et à personne d’autre.
ALICE ▬ Vous avez un problème? C’est assez rare que l’on voit des shinobis d’autres villages dans le coin… Ça m’intrigue.
[HRP: Pardon pour la médiocrité de ce poste, c'était assez involontaire en fait ôo, jme rattrapes au prochain ~]




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Dernière édition par Akame Alice le Mar 27 Aoû - 4:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Accomplis chaque acte de ta vie comme s'il devait être le dernier. » [FB] Ft. Shimako No Tora   « Accomplis chaque acte de ta vie comme s'il devait être le dernier. » [FB] Ft. Shimako No Tora EmptyDim 25 Aoû - 19:28

 Accomplis chaque acte de ta vie comme s'il devait être le dernier.
« Accomplis chaque acte de ta vie comme s'il devait être le dernier. » [FB] Ft. Shimako No Tora 525708_large
« Avec Alice-choute ♥ »
Putain ... C'est pas trop tôt bougonnais-je par devers moi en arrivant en vue du village de la terre, Iwagakure no Sato. Les mains dans les poches de mon pantalon bouffant, on peut dire que je pouvais attirer les regards. Oh, pas par ma stature : petite et plutôt fine, je n'avais ni allure élégante et féminine, ni carrure impressionnante. C'est plutôt la saleté - boue, poussière - et le sang qui parsemaient ma peau, mes cheveux, mon visage, mes mains, mes vêtements, qui avait tendance à être un peu moins discrets. Vêtue de ma tenue de clan ; armure de bras en métal, plates de cuivre et de bronze rattachée par des liens de cuir à mon aisselle, mon coude et mon poignet - ; cape blanche, déchirée en bas, capuche mise pour cacher mon visage, pantalon bouffant serré aux chevilles, simple débardeur sans manches sur ma poitrine bandée, je devais ressembler à une forme androgyne, ni homme ni femme. Je ne portais aucune arme sur moi. Cependant, je pense que j'étais tellement sale que ma saleté aurait pu me servir de carapace ! Mes longs cheveux blancs n'étaient plus que masse échevelée, poussiéreuse et terne, poisseuse de sang et de sueur. Je portais des blessures sans gravité aux mains et aux cuisses. Je venais de terminer une mission, et malgré mon rang, cela avait été plus difficile que prévu. J'étais crevée, mais surtout j'avais faim !

Pénétrant dans le village, je m'arrêtais près des portes, pour observer ce qui m'entourait. Maisons, auberges, magasins, le village type, quoi. Rien d'exceptionnel. Je n'étais jamais venu au pays de la terre, et ses paysages environnants formés de canyons, de montagnes, de collines, tout cela me semblait surréaliste. Je me stoppais, immobile, laissant les quelques personnes alentours m'observer puis s'éloigner sous mon regard rouge sombre. Avec mes cicatrices visibles au niveau de la joue et de la hanche, je devais paraître plus dangereuse que ce que je croyais - et tant mieux. Mieux valait ne pas m'approcher. Je n'aimais pas les contacts sociaux. Je levais le visage, repoussais ma capuche, frottais mon front souillé de boue, et reniflais l'air à la manière d'un chat; avec prudence.

Je voulais trouver un endroit où je pourrais me laver, me reposer, mais surtout manger. De bonnes odeurs parvenaient d'un peu plus loin ; j'observais le bâtiment : carré, avec une devanture de bois et de verre, ombragé à cause du toit recourbé. J'hésitais à m'en approcher quand quelqu'un me héla. Tout de suite méfiante, je me tournais vers l'origine du bruit : une jeune femme brune, aux allures du coin. Ainsi, c'était poussée par la curiosité qu'elle était venue à moi ? Je penchais la tête sur le côté ; une mèche auparavant immaculée et à présent grise barra mon front. Mes paupières se plissèrent un instant, alors que mon visage gardait son air neutre et indifférent.

Je suis effectivement pas du coin fis-je, tout en sachant que, entourant mon cou trônait le bandeau de mon village, Suna. Son insigne, je le portais fièrement ; je m'arrangeais pour l'avoir toujours contre ma peau, pour sentir ainsi mon village près de moi, où que j'aille. Malgré mon caractère revêche et plutôt dur, j'étais une fervente croyante en Suna. Patriote, que voulez-vous. C'est bon là-bas ? J'ai besoin de manger.

Je désignais l'enseigne d'où sortaient les effluves agréables. Il y avait des dessins de sushis et de brochettes sur la devanture, et ça faisait grogner mon estomac affamé. Je ne rêvais que de ça : pouvoir m'asseoir dans un endroit calme, et pouvoir manger tout ce que je désirais. Une bouteille de saké en plus ne serait pas de refus. Je méritais bien de boire un coup, après tous mes efforts, non ? Retournant mon attention vers l'inconnue, je restais cependant silencieux ; me présenter ? Pourquoi faire ? Je ne faisais que peu de cas des contrats sociaux demandant de donner son nom à des inconnus, de faire connaissance avec eux, de se montrer poli. Hypocrisie que tout cela ; si elle savait me montrer un endroit sympa, elle aurait peut-être droit à un sourire. En attendant, je sentais les courbatures dans mes épaules roides. Rigides et douloureuses, je les étirais dans un mouvement de chat, féline ; je fis aller mes doigts dans l'air, pour les dégourdir. Je ne pensais cependant qu'à une chose : je devais MANGER ! Mon nez retroussé, j'étais certaine de pouvoir commettre un meurtre si je ne me retrouvais pas devant un bon plat dans les cinq minutes à venir !


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MessageSujet: Re: « Accomplis chaque acte de ta vie comme s'il devait être le dernier. » [FB] Ft. Shimako No Tora   « Accomplis chaque acte de ta vie comme s'il devait être le dernier. » [FB] Ft. Shimako No Tora EmptyMar 27 Aoû - 4:49

Accomplis chaque acte de ta vie comme s'il devait être le dernier.
Tu n'avais pas réellement porté attention à l'apparence peu distinguée de l'inconnue à laquelle tu t'étais adressée. En effet, ce n'était pas le genre d'information que ton cerveau classait tout d'abord comme étant "prioritaire" et c'était la raison pour laquelle ses vêtements souillés de sang ou ses cheveux ternis par la terre d'une couleur grisâtre n'avaient pas attiré ton attention à première vue. Sans doute que son apparence atypique s'était classée dans un recoin de ton subconscient alors que tu te demandais bêtement ce qu'une jeune femme d'un autre village faisait en ces terres hostiles... Parce qu’encore fallait-il l’avouer : Iwa n’était pas le village le plus accueillant des cinq grandes nations... Pourtant, tu n’étais pas rebutée par l’aspect désolant de la jeune femme, comme si cela ne changeait pas grand-chose au final qu’elle soit ternie par les efforts, elle eut été habillée telle la noblesse du pays de la terre que ta réaction n’eut été différente : tu étais impartiale face à ce genre de détail superficiel. À tes yeux, elle n’était pas foncièrement inquiétante, simplement un peu altérée par tu ne savais trop quoi.

Le bandeau qui, au même titre que le tiens à ta cuisse, brillait à son cou ne laissait pas le doute planer quant à sa véritable nation. Terres arides, pays assoiffé… C’était de Suna que la jeune femme venait. Ta question, soudainement, paraissait bien bête et d’une futilité qu’il valait mieux ne pas énoncer… De loin, cependant, tu n’avais remarqué la plaque métallique, encore pouvais-tu mettre ça sur le compte d’une quelconque mauvaise vue. De toute manière, cela ne changeait pas grands choses à ta vie au final. Tu n’avais pas posé cette question à l’inconnue parce que tu te demandais ce qu’elle faisait ici ou bien d’où elle venait, mais simplement, car tu cherchais une raison de lui adresser la parole, elle avait attiré ton regard pour une raison quelconque et cela te suffisait amplement comme raison pour vouloir en connaître d’avantage.
TORA ▬ Je suis effectivement pas du coin. C’est bon là-bas ? J’ai besoin de manger.
Dit-elle en pointant le restaurant dont tu venais tout juste de sortir. Un sourire apparut sur ton visage à la vue de celui-ci, comme s’il s’agissait-là de la plus belle vision du monde. Après tout, les restaurants d’Iwa, tu les avais tous fais… Que ce soit ceux dont la cuisine était plus raffinée aux plus vulgaires d’entre eux, aucun n’avait pas trouver son chemin jusqu’à ton estomac. Il était parfois difficile de concevoir que tu pouvais garder une silhouette svelte malgré tout ce que tu engloutissais… Tu ne connaissais aucune limite, cela en était presque irréaliste. Abandonnant du regard le lieu que la demoiselle avait pointé, tu reportas ton attention sur celle-ci en hochant frénétiquement la tête positivement, visiblement certaine de ce que tu avançais.

De toute manière, le seul endroit que tu refusais de conseiller aux gens, c’était ce fameux commerce de bentos chez qui Gikan, ton maître, allait inlassablement depuis des années. Les prix, même si l’affiche blanche à l’entrée du magasin annonçait des rabais astronomiques à ne surtout pas manquer sur la totalité de leur bentos. En effet, ceux-ci, et depuis vingt ans déjà, se voyaient baisser de prix de manière considérable, n’étant désormais plus qu’à quelque mille ryos, autant en profiter, cette aubaine était d’une durée limitée. Bref, le propriétaire des lieux, M.Tanuki, était un vieil ami de ton maître et un arnaqueur de première classe… Mais comment lui en vouloir? Il savait jouer de son attitude sympathique et sûr de lui pour embobiner les clients les plus méfiants sans la moindre difficulté, même si les affaires n’allaient visiblement pas aussi bien qu’il le voulait puisque cela faisait plus de vingt ans que l’affiche « Rabais à ne pas manquer » était affichée sur la devanture du magasin. Ce vieux Gikan, sans l’ombre d’un doute, devait faire vivre le commerce à lui seul compte tenu du nombre de bentos qu’il pouvait y acheter pendant la semaine. Et c’était toujours à toi de franchir les kilomètres qui séparaient votre demeure et le magasin, forcée de voir la tête hypocrite de M.Tanuki et ce sourire fendant à chaque fois qu’il te tendait la commande du vieux. C’était insupportable, mais tu ne pouvais pas te permettre d’aller à l’encontre de sa volonté. C’était un risque que tu ne pouvais te permettre de prendre.
ALICE ▬ Excellent même, je dirais. J’y reviens justement, ils ont des rabais vraiment intéressants, c’est un des endroits du coin à ne pas manquer… Enfin, si t’as faim, je te le conseil oui… Tu ne devrais pas être déçue... En principe.
Quand il était question de bouffe, tu en avais beaucoup à dire. Tu aurais aussi bien pu commencer un énorme monologue sur ce seul restaurant, mais tu t’en étais abstenue. Mine de rien, l’aura que dégageait la jeune femme te rendait un peu … mal à l’aise, comme si tu constatais que tu ne faisais visiblement pas le poids contre elle et que tu t’écrasais de toi-même à ses côtés. Qui était-elle? Tu n’en avais aucune idée, mais elle dégageait du caractère, bien plus que toi… Si on te reconnaissait comme étant assez bouillonnante et impulsive, elle, c’était carrément autre chose. Peut-être te trompais-tu, mais ce n’était pas un pressentiment motivé par sa tenue ou par son allure, ce n’avait rien d’aussi superficiel, c’était motivé par quelque chose de plus profond… Pourtant, tu ne disais rien. Il n’y avait rien à ajouter à tes propres paroles, la laissant décider d’elle-même de si elle irait ou pas. De toute manière, elle t’avait simplement demandé si c’était bon… Ce n’est pas comme si tu pouvais rajouter quoi que ce soit à ses paroles. Elle n’avait pas dit qui elle était et toi non plus, tu en avais bien conscience et tu refusais de le lui demander. Après tout, elle déclinerait d’elle-même son identité si elle en avait envie… Ce n’était pas à cherchant à l’y « contraindre » que tu réussirais. De toute manière, tu n’y arriverais pas. Cette fille, qui qu’elle soit, avait plus de caractère que toi. Tu en mettrais ta main au feu… Peut-être à tort.



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MessageSujet: Re: « Accomplis chaque acte de ta vie comme s'il devait être le dernier. » [FB] Ft. Shimako No Tora   « Accomplis chaque acte de ta vie comme s'il devait être le dernier. » [FB] Ft. Shimako No Tora EmptyMer 28 Aoû - 11:30

 Accomplis chaque acte de ta vie comme s'il devait être le dernier.
« Accomplis chaque acte de ta vie comme s'il devait être le dernier. » [FB] Ft. Shimako No Tora 524259_large
« Avec Alice-choute ♥ »
Je regrettais de ne pas être aussi douée que mon frère jumeau pour tout ce qui touchait au social. J'étais en face de la demoiselle, et je savais que Goron s'y serait tellement mieux pris que moi : il aurait rit, lui aurait fait ses grands sourires qui savaient faire fondre les femmes, il se serait montré poli. Comparé à ça, j'étais juste immobile, et froide comme la pierre. Je sentais les passants poser leurs regards sur moi, curieux, puis rebutés à l'idée que ce qui ornait mon visage n'était autre que saleté et sang coagulé. Retenant un grondement, tel un animal, je frottais ma joue, à l'endroit où la cicatrice tirait encore parfois, quand il faisait humide. Ma main nue se retrouva poisseuse au bout des doigts, et j'eus l'idée qu'un bon bain chaud me ferait autant de bien qu'un bon repas. Mais en estomac sur pattes, le repas passait avant tout. En espérant que, dans le restaurant où j'irais, on ne me jetterais pas parce que je risquais d'attirer les rats ... J'écoutais avec attention sa réponse. Bon, apparemment, c'était un bon endroit.

J'y vais. Viens avec moi.

Si c'était dégeu, je voulais au moins lui dire ma façon de penser. Je refusais d'entrer dans un restaurant sans personne avec moi, en plus. Un côté paranoïaque, peut-être ? L'idée de voir d'autres gens manger autour de moi me rassurait. La peur d'être empoisonnée. Enfin, peur ... Je me targuais de n'avoir peur de rien. C'était le cas, si, si. Je n'aimais pas l'orage, mais je n'en avais pas peur. Juré ... Je m'approchais du magasin et y pénétrais. L'ombre me rafraîchit, et je soupirais, soulagée. J'avais eu l'impression de cuire, au soleil. Je mis mes mains dans mes poches, les pans de ma cape se soulevant autour de mes épaules. J'aimais le contact léger de la matière douce de ma cape ; j'allais devoir la frotte un bon moment au lavage pour faire partir toute cette crasse ... Nouveau soupir, intérieur cette fois. Je ne posais mon regard nul part que sur un endroit où s'asseoir et, bien décidée, je m'approchais de l'endroit et y posais mes fesses, certaine qu'on ne m'arrêterait pas et que la demoiselle me suivait. Je songeais que je ne savais pas son nom, et que les politesses élémentaires étaient de se présenter, non ? Je n'aimais pas l'idée de donner mon nom - je le donnais rarement. Mais il faut bien parfois faire des entorses, et puis, je ne risquais rien, ici.

Je suis Tora du clan Shimako, de Suna. Et toi ?

On pouvait faire plus sympa, comme ton, je l'avoue. Mais je n'avais vraiment pas l'habitude. J'avais de très rares amis, en qui je faisais confiance ; la plupart étaient des membres de ma famille. Les autres étaient des habitants de Suna - ceux, rares, qui avaient acceptés ma présence sans avoir peur de se faire cramer. Ou peut-être qu'ils avaient peur quand même, mais le cachaient bien ? Une présence à mes côtés me fit tourner les yeux, et une jeune femme eut un pas de recul devant moi. Saleté, sang, ou juste mon physique atypique ? Peu importait. Je commandait un peu de tout - et la demoiselle eut l'air surprise, posa les yeux sur ma compagne, puis haussa les épaules, nota ce que je voulais, et s'éloigna. J'avais pris à manger pour rassasier au moins trois familles. Et j'allais tout manger. J'avais un appétit d'ogre - ma brûlure de chakra constante me demandait de gros efforts permanents. J'avais donc besoin de reprendre des forces. Je retirais ma cape, dévoilant mes épaules nues ; mes avants-bras étaient couverts de bleus, de petites griffures. Rien de bien grave. Mis à part une douleur lancinante dans ma main ; sans autre forme de procès, je concentrais mon chakra, auréolant ma main d'une lumière verte, puis la posais pour me soigner. L'énorme bleu noir entre mon pouce et mon index se résorba doucement, et la douleur disparut enfin au bout de quelques minutes. La dépense de chakra m'avait épuisé encore plus, et je réalisais que j'étais à bout. Je grattais ma nuque, repoussais mes cheveux en arrière. Je me sentais sale, c'était désespérant. On apporta enfin les plats : riz, brochettes de poissons et de viande, légumes, et une bouteille de saké accompagné de deux coupes. Peut-être que l'inconnue allait vouloir boire ? Bah. Si c'était aussi bon qu'elle le disait, je lui montrerait ma reconnaissance en la laissant boire. Je me mis à manger, tout d'abord avec calme, puis avec plus de sauvagerie. Mon estomac réclamait d'être plein. Si je ne reprenais pas des forces, je risquais de ne plus pouvoir me contrôler. Et quand je ne pouvais plus me contrôler, la température augmentait. Je ne pense pas que les gens avaient envie de finir cramés. Ou ils avaient des tendances que je ne partageais pas. Une fois mon estomac un peu rempli, je ralentis. Je me forçais un peu à faire la conversation. J'avais de la compagnie, après tout. Et je me sentais obligée de donner raison à la demoiselle.

C'est bon. Bon, il allait peut-être falloir développer un peu plus. Je ne savais pas quoi dire, alors, en me servant un peu de saké, je posais mon regard sur elle. Tu en veux ?

Je buvais rarement, mais ça m'arrivait. Je servis, puis pris ma coupe et bus cul-sec l'alcool fort, appréciant la soudaine chaleur qui se déversa dans mes veines.


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MessageSujet: Re: « Accomplis chaque acte de ta vie comme s'il devait être le dernier. » [FB] Ft. Shimako No Tora   « Accomplis chaque acte de ta vie comme s'il devait être le dernier. » [FB] Ft. Shimako No Tora EmptyLun 2 Sep - 3:15

Accomplis chaque acte de ta vie comme s'il devait être le dernier.
Ce n’était pas dans tes habitudes de t’écraser devant la prestance des gens, leur grade ou la noblesse qui coulait dans leurs veines. Ce n’étaient pas des motifs suffisant à tes yeux pour que tu te taises et te tienne face à eux, la tête baissée, comme le parfait modèle de sagesse et de soumission. Toi qui étais convaincue que le monde entier t’étais redevant et n’étaient présents sur cette terre que pour t’aider à accomplir tes objectifs multiples, il n’était pas faux de dire que tu te voyais déjà supérieur à la plupart de tes esclaves, ces gens qui devaient se faire un devoir de t’aider, quel qu’en soit le prix à payer. Pour les plus proches, ils étaient même réduits à l’état de pantins qui n’avaient d’autres choix que de se plier à tes quatre volontés, quelles qu’elles soient. Tu ne traitais pas forcément tous ceux que tu rencontrais avec mépris et de manière hautaine, mais le résultat était semblable, ta vision des gens, qu’importe qui ils étaient, n’en restait qu’inchangée. Cependant, il y avait bien un type de personne devant qui tu te faisais petite, ce qui était assez inusité chez toi. Ceux qui démontraient une force de caractère supérieure à la tienne obtenaient généralement de toi un respect et une soumission pour la moins complète… Mais encore ces gens étaient-ils assez peu nombreux, n’étant composé que d’une poignée de personne puisque tu avais un caractère assez imposant qui pouvait souvent empiéter sur le territoire des autres. Tu prenais une place qui, de l’avis de plusieurs, ne te revenais pas, mais il était clair que cette sunajin n’aurait pas ce problème d’envahissement avec toi… Cette aura qui s’échappait d’elle t’avait rendue muette, te faisant réagir d’une manière assez peu commune chez toi. Peut-être cela eut-il était quelqu’un d’autre que tu lui aurais lâché un : « Parce que j’ai une tête de guide touristique peut être!? » avant de soupirer avec découragement et de répondre finalement à sa question, le regardant avec mépris et détachement. Pourtant, tu n’avais pas agis de cette manière avec la marginale… Tu n’avais pas osé. [E.C, je commence à être fatiguée et, étrangement, quand j'RP à moitié endormis ça perds un peu de son sens comme Rp. (Cf: Fin du premier poste [Même si je l'ai un peu corrigé lawl.)]

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